Gay Games
Création | Modèle:Date sport |
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Organisateur(s) | Fédération des Gay Games (en) |
Éditions | 10 |
Nations | 90 |
Gay Games 2018
Les Gay Games sont un événement sportif et culturel ouverts à toutes et à tous bien qu'historiquement destinés aux athlètes, artistes et musiciens lesbiens, homosexuels, bisexuels et transgenres (LGBT). Ils ont été fondés par le médecin et décathlonien olympique américain Tom Waddell[1].
La première édition s'est déroulée en 1982 à San Francisco ; la 10e édition aura lieu à Paris du au .
Historique
Les Gay Games ont été fondés par le médecin et décathlonien olympique américain Tom Waddell . La première édition a eu lieu à San Francisco en 1982 et a rassemblé 1 350 participants, avec comme maître de cérémonie l'écrivain Armistead Maupin[2]. Les Gay Games se déroulent tous les quatre ans, comme les Jeux olympiques, et sont encadrés par la Fédération des Gay Games (FGG)[3].
Édition des Gay Games
Édition | Année | Ville hôte | Pays | Date | Participants |
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1 | 1982 | San Francisco | États-Unis | 28 août au 2 septembre | 1 350 |
2 | 1986 | San Francisco | États-Unis | 10 au 17 août | 3 500 |
3 | 1990 | Vancouver | Canada | 4 au 11 août | 8 800 |
4 | 1994 | New York | États-Unis | 18 au 25 juin | 12 500 |
5 | 1998 | Amsterdam | Pays-Bas | 1er au 8 août | 13 000 |
6 | 2002 | Sydney | Australie | 2 au 9 novembre | 12 100 |
7 | 2006 | Chicago | États-Unis | 15 au 22 juillet | 11 700 |
8 | 2010 | Cologne | Allemagne | 31 juillet au 6 août | 9 500 |
9 | 2014 | Cleveland et Akron | États-Unis | 9 au 16 août | 8 000 |
10 | 2018 | Paris | France | 4 au 12 août | 10 317 |
11 | 2022 | Hong Kong | Hong Kong | à venir | |
12 | 2026 | Annonce en 2021 | à venir |
Affiliation au mouvement olympique
En 1986, le Comité olympique des États-Unis (USOC) refuse l'utilisation du mot « olympique » pour désigner la rencontre[1].
En 1993, la Fédération des Gay Games (fondée en 1989) est reconnue par l'USOC[1].
Participation
Les Gay Games sont ouverts à toutes et à tous, sans distinction d’âge, d’orientation sexuelle, de religion, de nationalité. Aucun standard de performance sportive n’est exigé[4],[5]. La délégation française aux Gay Games est encadrée par la Fédération sportive gaie et lesbienne sous le nom « Équipe France ». Selon les organisateurs, la manifestation est « promotrice de valeurs de tolérance[5] ».
Polémiques et controverses
Lors des jeux de 2018, le directeur du limonadier parisien Barnum a déclaré sur Twitter qu'il allait reverser les bénéfices faits sur une soirée organisée dans le cadre des Gay Games par une association sportive LGBT à La Manif pour tous - constituant ainsi un don illégal, La Manif pour tous étant un parti politique[6]. L'association a décidé d'annuler sa commande auprès du prestataire[7].
Les Gay Games sont parfois critiqués comme constituant une forme de pinkwashing[8].
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Brian Pronger, « Gay Games », dans Bonnie Zimmerman, Encyclopedia of Lesbian Histories and Cultures, Routledge, coll. « Encyclopedias of Contemporary Culture », , 862 p. (ISBN 9781136787515, lire en ligne), p. 372-373
- (en) Caroline Symons, The Gay Games : A History, Routledge, coll. « Routledge Critical Studies in Sport », , 302 p. (ISBN 9780203891841, lire en ligne)
Notes et références
- Didier Eribon, Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Larousse, , 548 p. (2-03-505164-9), P.212.
- (en) How Armistead Maupin’s remarks at closing ceremony of #GayGames IV foretold the conclusion of Tales of the City. Remarques à la cérémonie de clôture des Gay Games IV au Yankee Stadium, June 25, 1994. Sur gaygames.org.
- site web de la Fédération des Gay Games'.
- Brian Pronger, p. 372
- « Paris accueillera les Gay Games en 2018 », AFP,
- « TÊTU | Il se vante de reverser ses bénéfices liés aux Gay Games à la Manif pour tous : retour sur la polémique », TÊTU, (lire en ligne, consulté le )
- Fred-Marie Lamouret, « Gay Games : un limonadier parisien tient des propos homophobes sur tweeter et se rétracte », France 3 Paris Ile-de-France, (lire en ligne, consulté le )
- « Qui veut récupérer la cause LGBT ? / A la recherche de la culture surf », France Culture, (lire en ligne)
Liens externes
- (en) Site officiel
- Edition de Paris 2018