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État pétrolier, mais surtout troisième plus grand producteur mondial de gaz naturel[réf. nécessaire], l'émirat a tout misé sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d'un marché télévisuel qu'il estime à près de 3,2 milliards de téléspectateurs.
Afin de lutter contre les températures extrêmes de la région, le Qatar développe un système de climatisation dans les stades.
Il est prévu de construire neuf nouveaux stades et d'en moderniser trois autres. Le Lusail Iconic Stadium accueillera le match d'ouverture, ainsi que la finale.
Le stade Al-Khawr est situé à Al-Khor, à 50 kilomètres au nord de Doha. Il est doté d'une capacité totale de 45 330 places, dont 19 830 faisant partie d'un niveau supérieur modulaire et temporaire.
Le stade Al-Wakrah situé à Al-Wakrah, dans le sud du Qatar, aura une capacité totale de 45 120 places. Il contiendra au niveau supérieur, une tribune temporaire de 25 500 places. Le stade sera entouré par de grands panneaux solaires et décoré de l'art Islamique.
Les stades d'Al-Wakrah et d'Al-Khawr auraient été construits même si la Coupe du monde n'avait pas été attribuée au Qatar. Cependant, les tribunes temporaires des niveaux supérieurs, non prévues initialement, seront ajoutées dans le cadre de l'accueil du tournoi en 2022. La fin des travaux du stade d'Al-Wakrah est prévue pour 2018[3].
En novembre 2017, le comité propose la construction d'un stade démontable, transportable et réutilisable, le Ras Abu Aboud Stadium, le premier dans l'histoire d'une Coupe du Monde. Il sera construit près de Doha d'ici 2020, à base de containers modifiés et d'autres matériaux réutilisés. Le stade sera capable d'accueillir 40 000 personnes sur une superficie totale de 450 000 m²[5].
Liste des stades retenus pour l'accueil du tournoi :
Les 32 équipes nationales qualifiées pour la phase finale par confédération et par expérience. Les demi-places correspondent à des places de barragistes qui nécessiteront des confrontations intercontinentales.
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts
Les matches de la phase finale (à partir des huitièmes de finale avec un match pour la troisième place) sont à élimination directe. En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, une prolongation de deux fois quinze minutes est jouée − une victoire après prolongation est indiquée par (a.p.) dans le tableau. Une pause de cinq minutes est d'abord observée entre le temps réglementaire et la prolongation. Aucune pause n'est prévue entre les deux périodes de la prolongation. Les règles dites du but en or ou du but en argent ne s'appliquent pas. Si les deux équipes sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, une séance de tirs au but (t.a.b) détermine le vainqueur de la rencontre.
Le classement complet des 32 équipes ayant participé au tournoi prend en compte, en plus du stade de la compétition atteint, le nombre total de points obtenus, puis la différence de buts et enfin le nombre de buts inscrits. Le nombre de points est calculé de la même manière que pour le premier tour, à savoir en attribuant 3 points pour un match gagné, 1 point pour un match nul et 0 point pour une défaite[6].
Le Ballon d'or Adidas est la récompense attribuée au meilleur joueur de la Coupe du monde 2022. Les deuxième et troisième joueurs reçoivent respectivement les Ballons d’Argent et de Bronze.
Place
Joueur
Soulier d'or du meilleur buteur
Le Soulier d'or est attribué au meilleur buteur de la compétition. Deux joueurs ou plus à égalité à la fin de la compétition sont départagés au nombre des passes décisives et s’ils sont toujours ex æquo, c’est le joueur ayant passé le moins de temps sur le terrain qui reçoit la récompense[8]. Le nombre de matchs joués et de pénalties sont là uniquement à titre d’information. La colonne « pénalties » indique les pénalties transformés pendant le temps réglementaire ou durant les prolongations : les tirs au but ne sont pas des pénalties. Le trophée représente une chaussure de football de couleur dorée.
La FIFA en elle-même n’a pas donné d’équipe-type pour la compétition toutefois, deux équipes-types ont été publiées sur le site de la FIFA :
Castrol, sponsor de la Coupe du monde, a dévoilé son équipe ;
il était également possible de voter pour la Dream Team sur le site de la FIFA.
Top 11
Castrol, sponsor officiel de la Coupe du monde, a déterminé une équipe de onze joueurs (appelée Castrol Index Top 11) avec le gardien, les quatre défenseurs, les quatre milieux de terrain et les deux attaquants les mieux classés dans un classement constitué à partir de statistiques de jeu (tacle, passe, appel…) recueillies tout au long de la Coupe du monde.
Une enquête est ouverte par la FIFA sur les conditions d'attribution des Mondiaux 2018 en Russie et 2022 au Qatar suite aux accusations de corruption des membres de la Fédération qui ont voté le 2 décembre 2010 pour le Qatar et la Russie[14]. Le 3 décembre 2010, au lendemain de l'attribution de la compétition au Qatar, des accusations de corruption sont lancées par le Sunday Times puis par la BBC. The Sun fait sa une en affichant « Truqué ! », The Times écrit quant à lui que « le système de désignation des pays hôtes de la Coupe du monde est atrocement corrompu. »
Ce choix du Qatar a été vivement critiqué, notamment par le président américain Barack Obama, indiquant que c'est une « mauvaise décision »[15]. L'État du Qatar est aussi le pays organisateur le moins peuplé à ce jour, après l'Uruguay en 1930[16]. De plus, il n'a jamais participé à une Coupe du monde de football et est classé 101e au classement FIFA de février 2013. Bien qu'ayant vocation à être démontés à la fin de la compétition et remontés dans des pays en voie de développement, les stades sont aussi sujet à controverse à cause de leur impact environnemental. Ils seront en effet totalement fermés et climatisés, la température moyenne au Qatar pouvant atteindre les 50 °C en été[17]. Les critiques de corruption justifiant le choix qatari se répandent dans la presse dès 2010[18].
En janvier 2013, la polémique rebondit en France avec la publication dans le bi-hebdomadaire France Football d'une enquête intitulée « Qatargate »[19] reprenant les propos de Guido Tognoni comparant la FIFA à « une petite mafia »[20]. En mai 2014, dans une interview accordée à la télévision suisse, Sepp Blatter reconnaît que le fait d’avoir accordé au Qatar l’organisation du Mondial 2022 était une erreur en précisant que « c'était la volonté politique, aussi bien en France, qu’en Allemagne. […] De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez[21]. »
En 2013, l'hebdomadaire France Football et le mensuel So Foot évoquent une réunion secrète à l'Élysée organisée le 23 novembre 2010, soit une dizaine de jours avant le vote de la FIFA, entre Nicolas Sarkozy, alors le président de la République, Tamim ben Hamad al-Thani, prince du Qatar, Michel Platini, président de l'UEFA, et Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, alors propriétaire du PSG[22]. Le journal France Football écrit :
« Au cours de cette réunion, il a tour à tour été question du rachat du PSG par les Qataris (devenu effectif en juin 2011[23]), d'une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d'une chaîne de sport (la future BeIn sports) pour concurrencer Canal+ - que Sarkozy voulait fragiliser -, le tout en échange d'une promesse : que Platini (président de l'UEFA) ne donne pas sa voix aux États-Unis, comme il l'avait envisagé, mais au Qatar[14]. »
Sepp Blatter, président du comité d'éthique sur les conditions d'attribution, déclare à l'hebdomadaire allemand Die Zeit :
« Des chefs de gouvernement européens ont conseillé à leurs membres qui pouvaient voter de se prononcer pour le Qatar, parce qu'ils étaient liés à ce pays par des intérêts économiques importants[24]. »
Michel Platini démentira certaines informations, et en minimisera d'autres. On évoque également des tensions entre Sepp Blatter et Michel Platini, tous deux candidats probables au poste de président de la FIFA en 2015[25].
Fin 2013, le quotidien L'Équipe affirme que la FIFA pourrait retirer l'organisation du mondial au Qatar, pour la confier finalement aux États-Unis[26] sans refaire un nouveau vote, ce qui enfreindrait le règlement de la FIFA qui stipule que si un membre votant est corrompu, alors les attributions des deux coupes du monde 2018 et 2022 devront être remises en cause puisque les mêmes membres ont voté pour l'attribution des coupes du monde 2018 et 2022.
En , le Sunday Times précise être en possession de milliers d'emails et d'autres documents qui attestent des versements d'argent présumés effectués par le Qatarien Mohammed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption[27]. Ce que ce dernier dément, parlant lui de simples cadeaux tel que des montres de luxe.
Michael J. Garcia(en), ancien procureur fédéral nommé en juillet 2012 à la tête de la chambre d'instruction de la Commission d'éthique de la FIFA américain, est chargé d'enquêter sur l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. En novembre 2014, le juriste Hans-Joachim Eckert(de), président de la chambre de jugement de la Commission d'éthique, relève dans le rapport Garcia des « comportements douteux » mais pas de quoi remettre en cause le processus d'attribution du Mondial au Qatar. Garcia qui voulait voir son rapport publié dans son intégralité, dénonce une présentation « erronée et incomplète » de son enquête et fait appel. En décembre 2014, l'appel de Garcia est rejeté, il démissionne[28].
En avril 2015, le Conseil de l'Europe demande à la FIFA la désignation d'un nouveau pays hôte pour la compétition[29].
En Modèle:Date sport, le média mexicain Record estime que la FIFA pourrait retirer l'organisation du Mondial au Qatar en raison des répercussions potentielles de la crise diplomatique de juin 2017 entre l'émirat et ses voisins[30].
Polémique sur le calendrier : une Coupe du monde en hiver
En raison des fortes chaleurs durant les mois d'été au Qatar (près de 50 °C, un taux d'humidité de 80 % en juin)[31], une polémique a éclaté concernant la date de l'organisation de la compétition, habituellement jouée aux mois de juin et juillet. Des scientifiques de l'Université du Qatar proposent de développer un nuage artificiel[32] pour que les stades soient à l'ombre[33]. Après s'être rétractés, les responsables entérinent l'idée d'une compétition en hiver, procédé transgressant gravement le cahier des charges de candidature[34]. Sepp Blatter déclare en juillet 2013 :
« Vous ne pouvez pas jouer sous cette chaleur estivale. Bien qu'il soit possible de climatiser les stades, il est impossible de climatiser tout un pays ou l'ambiance d'une Coupe du monde. C'est pourquoi nous devons faire preuve de courage et jouer cette Coupe du monde en hiver[25]. »
Il fait des déclarations similaires en octobre 2014 affirmant qu'il n'est pas possible de jouer l'été et qu'il faut trouver une solution[35].
Le comité exécutif de la FIFA a décidé le 19 mars 2015 que la finale du Mondial 2022 au Qatar se disputera le dimanche 18 décembre 2022, soit une semaine avant Noël. Il ne faisait pas de doute que la FIFA déciderait que la Coupe du monde, prévue initialement à l'été, serait finalement jouée sur la période novembre - décembre, finalement donc en automne. Sur la date de la finale, Sepp Blatter, le président de la FIFA, avait déjà indiqué que le 18 serait la date-limite.
Le Comité exécutif de la FIFA, réuni le 19 mars 2015 à Zurich, « a décidé que la finale aurait lieu le dimanche 18 décembre, jour de la fête nationale au Qatar, et du principe d'un tournoi de 28 jours », a déclaré Walter de Gregorio, directeur de la communication de la FIFA, précisant que l'instance internationale allait désormais réfléchir à une « adaptation du calendrier international ». Le tournoi mondial au Qatar devrait donc débuter le 21 novembre mais De Gregorio a indiqué que la date officielle du coup d'envoi serait décidée après discussions avec les fédérations nationales.
La préparation de cette coupe du monde nécessite de gigantesques chantiers et Vinci intervient dans certains d'entre eux. En septembre 2013, des documents transmis par l'ambassade du Népal font état de la mort d'au moins 44 ouvriers népalais travaillant sur les chantiers de construction dans des conditions proches de l'esclavage[36].
En octobre 2013, une délégation internationale de syndicats de travailleurs du bâtiment appartenant à la Confédération syndicale internationale[37] (CSI) a souhaité accéder aux chantiers sur le principe de contrôles inopinés. Ce droit leur été refusé. D'après des informations locales, le droit du travail local ne serait pas respecté : aucune plainte d'un ouvrier n'a été enregistrée, et, en cas de plainte, l'ouvrier est expulsé[38].
Fin 2013, le quotidien britannique The Guardian relaie l'estimation de la CSI qui déclare qu'au rythme actuel des décès sur les chantiers, 4 000 ouvriers mourront avant l'inauguration de la compétition. Le journal dénonce l'« exploitation et les abus s'apparentant à de l'esclavage moderne » que connaîtraient les ouvriers, privés de leur passeport, en attente d'être payés et entassés à 12 dans des chambres d'hôtel insalubres. Sharan Burrow, secrétaire général de la CSI, affirme alors :
« Sans les changements nécessaires, plus d'ouvriers mourront à construire les infrastructures de la Coupe du monde que de footballeurs qui fouleront les pelouses lors de ce Mondial. »
Le Monde, en octobre 2013, publie un reportage sur le quotidien de ces ouvriers, qui travaillent onze heures par jour, six jours par semaine, parfois sous une chaleur jusqu'à 50 °C[39].
En février 2014, selon un rapport du comité de coordination népalais Pravasi et The Guardian, 400 ouvriers népalais et 500 ouvriers indiens sont morts sur les chantiers de la Coupe du monde[40],[41].
En mai 2014, The New Republic reprend l'estimation de ESPN selon laquelle, « à la cadence actuelle », 4 000 travailleurs immigrés mourront d'ici au début de la Coupe du monde de 2022, en soulignant que « le plus effrayant » de cette estimation, c'est que le Qatar n'en est qu'au tout début des travaux nécessaires. Un seul nouveau stade a en effet été mis en chantier, alors que 12 nouveaux stades doivent être construits d'ici à 2022 : que se passera-t-il, se demande The New Republic, lorsque, comme toutes les nations organisatrices, le Qatar sera en retard sur le planning prévu[42] ?
Face à ces accusations, le Qatar promet l'abolition du système de parrainage qui met les travailleurs étrangers à la solde de leurs employeurs[25] (la règle du sponsor interdit aux employés étrangers, y compris les Occidentaux, de rompre leur contrat sans l'autorisation d'un tuteur, qui se trouve être dans la plupart des cas leur patron[39]).
En juin 2015, la BBC estimait le nombre de morts sur les chantiers qatari à un chiffre proche de 1 800 en l'espace de trois années, rien que pour les travailleurs venus d'Inde, du Népal et du Bangladesh, alors même que des ouvriers égyptiens ou philippins travaillent aussi sur les chantiers du Qatar, pour lesquels le nombre de morts n'a pas fait l'objet de décompte particulier[43].
En 2016, l'Église catholique condamne le « traitement inhumain dont sont victimes les travailleurs ». Le cardinal Rainer Woelki appelle ainsi au boycott de la Coupe du monde et accuse la FIFA de ne pas prendre en compte les protestations des défenseurs des droits de l'Homme[44].
Vente et consommation d'alcool
En mars 2012, le Qatar, bien qu'ayant l'Islam comme religion officielle d'État et la Charia comme principale source d'inspiration juridique, a fait savoir par la voix de Hassan Al Thawadi, secrétaire général du Comité d’Organisation, que l'alcool ne serait pas proscrit durant la Coupe du monde[45]. En attendant la date de la manifestation sportive, la tendance locale semble pourtant être au durcissement des restrictions en matière d'alcool, puisque après en avoir interdit la consommation sur l'île artificielle Pearl Qatar[46], l'émirat l'a interdite aussi aux abords des plages et des piscines[47].
En 2014, le président de la FIFA, Sepp Blatter, dénonce « une sorte de déchaînement contre la Fifa concernant la Coupe du monde au Qatar », selon lui « beaucoup lié à la discrimination et au racisme »[48].
↑Construit avec des matériaux ultra-légers et de la fibre de carbone, le nuage serait rempli d'hélium pour lui permettre de flotter dans le ciel et alimenté par des capteurs solaires.