Fracture

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Le terme fracture désigne de manière générale la rupture d'un objet ; le terme est parfois utilisé de manière imagée, comme par exemple la « fracture sociale » évoquée par Jacques Chirac.

Le présent article parle de la fracture des os (traumatologie).

Diagnostic

Les premiers éléments pouvant faire penser à une fracture sont :

  • le mécanisme : choc, chute ;
  • la douleur, apparue brusquement et localisée ;
  • l'impotence fonctionnelle : il est douloureux ou impossible d'effectuer certains mouvements ;
  • la déformation : formation d'un œdème (gonflement), angulation du membre (fracture avec déplacement), enfoncement.

Mais ces signes ne sont pas spécifiques et peuvent aussi indiquer un problème articulaire (entorse, luxation). À l'inverse, certaines fractures présentent des sympômes atténués, comme par exemple la fracture dite de « bois vert », ou une félure.

Le seul examen pouvant indiquer sans ambiguité s'il y a fracture ou non est la radiographie.

Type de fracture

  • fracture sans déplacement : l'os est cassé, mais les deux partieson gardé la même position relative ;
  • fracture fermée avec déplacement : les deux partie de l'os ont bougées l'une par rapport à l'autre, il n'y a pas de lésion de la peau ;
    en se déplaçant, l'os peut provoquer des dégâts interne, et notamment une hémorragie interne ou blessure d'un nerf, ou, dans le cas du rachis, une blessure de la moelle épinière ;
  • fracture ouverte : en se déplaçant, l'os a percé la peau
    outre le risque d'hémorragie, il y a également un risque d'infection osseuse.

Mécanisme

  • Choc direct : la partie du corps reçoit un choc et se rompt ;
  • choc indirect : une autre partie du corps reçoit un choc, l'onde de choc se propage dans les os et une partie distante mais plus fragile de rompt
    par exemple, une personne chute et se reçoit sur la main, mais se casse le coude ;
  • flexion : l'os est sollicité en flexion ;
  • petits traumatismes répétés : fracture dite « de fatigue » ;
  • maladie : cancer des os

Conséquences

La rupture d'un os n'est pas en soi dangereuse. Le danger provient :

  • de l'impotence fonctionnelle, qui peut empêcher de fuir un danger, de se nourir (personne isolée et sansmoyen de prévenir les secours) ;
  • d'éventuels dégâts provoqués par le déplacement de la fracture.

Soins

La fracture est un traumatisme devant être pris en charge par un médecin.

Avant l'arrivée des secours

Le principal risque est de bouger la victime : cela risque de faire bouger la fracture, et donc de provoquer ou d'aggraver une blessure interne. Il faut donc laisser la victime sur place (sauf nécessité d'un dégagement d'urgence), lui recommander de ne pas bouger et interdire à une autre personne de la faire bouger.

Prompts secours

Après s'être occupé des fonctiosns vitales, l'équipe de secouriste doit immobiliser le siège de la fracture afin d'éviter une aggravation du traumatisme lors des mouvements liés à l'évacuation (relevage, brancardage, éventuellement mise en PLS si al victime tombe inconsciente).

L'immobilisation se fait en général par une pose d'attelle :

  • pour le rachis cervical : pose d'un collier cervical
  • pour le poignet et l'avant-bras : pose d'une attelle de bras, soutenue par une écharpe ;
  • pour le bras : pose d'une écharpe droite et d'une contre-écharpe ;
  • pour l'épaule : pose d'une écharpe diagonale ;
  • pour le pied, la jambe et le genou : pose d'une attelle de jambe ;
  • pour la cuisse (fémur), le bassin et le dos : nécessite normalement une prise en charge médicale (smur), avec sédation et pose d'une attelle de traction pour le fémur ;
    l'immobilisation se fait soit par un sanglage sur un plan dur, soit avec un matelas immobilisateur à dépression ;
  • pour la tête : immobilisation du cou avec un collier cervical par précaution.

Soins médicaux

Immobilisation de longue durée par un plâtre ou résine (gypsothérapie), un corset. Prévention des escarres

Liens externes