Dressage (équitation)

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Concours de dressage en 2005

Le dressage est, en équitation, un art se définissant comme la mise en scène du couple cheval-cavalier. Il est issu de l'école d'équitation classique, mais a évolué au cours des siècles, influencé par l'équitation militaire puis sportive. Sa forme est différente de son ancêtre. Au plus haut niveau, le dressage est un sport international olympique. Historiquement, des principes tels que la légèreté, la décontraction, l'impulsion et l'amour du cheval sont considérés comme indispensables à l'atteinte de « la belle équitation », afin de l'élever au niveau de l'art. Le dressage incarne alors la représentation stylisée des mouvements gracieux du cheval. La forme la plus pure du dressage exige du cheval et du cavalier des années pour être maîtrisée. Lorsqu'un cheval est avancé dans sa formation, il peut exécuter non seulement les mouvements du Grand Prix de dressage, tels que le passage et le piaffer, mais aussi certains « airs au-dessus du sol ».

Définition

Selon Faverot de Kerbrech, le but du dressage est de rendre tout cheval de selle facile et agréable à monter, régulier dans ces allures, docile, franc, et aussi brillant que le comporte son ensemble. Or, pour qu'il soit « facile et agréable à monter, régulier dans ces allures », il faut qu'il soit bien équilibré, c'est-à-dire léger à la main et aux jambes, droit d'épaules et de hanches[1].

L'activité par laquelle l'être humain enseigne au jeune cheval les comportements qu'il souhaite lui demander (avancer, s'arrêter, tourner…) et les signaux par lesquels il les demande (voix, appel de langue, mouvements du corps, des mains, des jambes…) s'appelle le débourrage.

C'est une erreur de penser que le changement de pied au temps est apparu au XIXe siècle avec F. Baucher : Claude Bourgelat (1712 - 1779) dans "Le nouveau Newcastle" (1744, soit environ un siècle avant Baucher) aborde le cas où un cheval au « grand galop change de côté à chaque temps » et critique cette « action de l'amble dans la vitesse de la course ». Ce qui prouve que cette forme de galop était parfaitement connue des anciens.

L'incurvation

L'incurvation est principalement utilisé en dressage équestre. Elle est souvent considérée comme un simple pli de l'encolure pourtant ce n'est pas une simple pliure. En effet, elle permet de mobiliser l'ensemble du corps du cheval, du bout du nez jusqu'aux hanches. L'incurvation exerce juste les muscles du postérieur intérieur mais pas ceux du postérieurs extérieurs: il faut donc pratiquer cet exercice aux deux mains. L'incurvation peux se travailler sur une volte (un cercle), sur une serpentine, sur un huit de chiffres, une demi-volte (un demi-cercle),... C'est-à-dire toutes les figures de manèges qui contiennent une ou plusieurs courbes.

Pour pouvoir faire pratiquer à son cheval l'incurvation, il faut placer des aides. Elles sont très simple. Il y en a quatre. Premièrement, La main intérieur (celle qui est dirigée vers l'intérieur du manège) sera légèrement orienter vers le garrot, la rêne sera tendue mais il ne faudra pas tirer dessus et il faudra aussi faire des petites pulsations de façon irrégulière sur la rêne. Deuxièmement, la main extérieur sera a l'épaule extérieure. Faire attention de ne pas tirer sur la rêne. Troisièmement, la jambe intérieur sera a la sangle (pour demander le pli du cheval au niveau de l'encolure et que je cheval s'enroule autour de la jambe). Enfin, quatrième point, la jambe extérieur sera légèrement en arrière de la sangle. Elle servira à garder les hanches du cheval.

Les chevaux employés en dressage

Il existe deux races principalement connues pour leur capacité à exécuter des airs au-dessus du sol : le Lipizzan et le pure race espagnole. D'autres races sont connues pour leurs compétences en haute école : le frison et le lusitanien.

Aujourd'hui, les seules grandes écoles de dressage classique sont le Cadre noir en France, l'École espagnole d'équitation à Vienne en Autriche, l'École royale andalouse d'art équestre à Jerez de la Frontera en Espagne et l'école portugaise d'art équestre à Lisbonne au Portugal. Il existe un petit nombre de formateurs indépendants au dressage classique, qui s'efforcent de conserver vivante cette branche de l'art équestre, les plus connus étant Nuno Oliveira et ses étudiants.

Notes et références

  1. Dressage Méthodique du cheval de selle par Faverot de kerbrech édition Jean michel place

Annexes

Articles connexes

Liens externes