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Winfield Scott

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Winfield Scott
Winfield Scott.
Fonction
Commanding General of the United States Army
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
West PointVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Capt. William Scott (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ann Mason (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Maria De Hart Mayo (d)
Lucy Baker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
John Baker Scott (d)
Marcella Scott (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Armes
Grade militaire
Conflits
Distinction
signature de Winfield Scott
Signature
Vue de la sépulture.

Winfield Scott ( - ) est un général américain, diplomate et candidat à la Présidence des États-Unis.

Biographie

Il est né près de Petersburg, dans la Virginie. Son père était un fermier ayant participé à la guerre d'indépendance américaine et sa mère venait d'une famille de Virginie. Ses deux parents sont morts lorsqu'il était jeune. Scott a étudié au William and Mary College, avant d'étudier le droit. Il pratiqua son métier d'avocat puis s'enrôla lors de la guerre de 1812. Il s'illustra lors de la Campagne du Niagara, au cours des batailles de Chippawa et de Lundy's Lane. Sévèrement touché lors de cette dernière bataille il breveté major général mais ne peut reprendre le combat.

Après la guerre il traduit en anglais les ouvrages de Napoléon. En 1832 Scott remplace John E. Wool en tant que commandant des troupes fédérales en Géorgie (États-Unis). Il fut remplacé par Edmund Meredith Shackelford en raison de sa géstion couteuse des guerres Creek et séminole. Il est rappelé en 1838 et organise à la demande du président Martin Van Buren la déportation de la nation Cherokee à l'ouest du Mississipi, opération connue sous le nom de Sentier des larmes. 16 000 de leur membres sont ainsi transférés dans des conditions extrêmes qui seront fatales à 4 000 d'entre-eux[1].

Au début de la guerre américano-mexicaine Scott devait initialement diriger une armée le long du Rio Grande pour un campagne rapide. Mais les tension qu'il entretenait avec le président James K. Polk conduisent à son remplacement par Zachary Taylor. Après les victoires de ce dernier à Monterrey Polk commence à s’inquiéter de sa notoriété grandissante. De plus le président doutait de la capacité de Taylor à marcher depuis le nord vers Mexico, à travers un désert. Scott est donc rappelé pour lancer une offensive depuis le golfe du Mexique et récupère une grande partie des troupes de Taylor. Après avoir débarqué à Veracruz, il enchaîne les victoires et se dirige vers Mexico. C'est lui qui décide de l'attaque vers l'ouest quand les autres officiers préfèrent passer par le sud. D'abord soutenu uniquement par le général David E. Twiggs, un rapport du lieutenant Beauregard le général Franklin Pierce se range lui aussi en faveur de Scott. Ce vote aboutit à la victoire de Chapultepec et à la prise de Mexico le 17 septembre 1847, et met ainsi fin au conflit[pas clair].

C'est à ce héros militaire qu'en 1852, le Parti Whig remet son investiture (au 53e tour de scrutin!) pour la course à la présidence des États-Unis, espérant renouveler la tactique victorieuse de 1841 avec l'ancien général William Henry Harrison et de 1848 avec le général Zachary Taylor. Le parti était très divisé sur la question de l'esclavage et avait refusé de réinvestir le président sortant. Le compromis fut de choisir le général antiesclavagiste Scott avec un programme proesclavagiste. Cela lui fit perdre des voix et au Nord et au sud et perdre contre le Démocrate Franklin Pierce également un ancien de la guerre Mexicaine. Il resta toutefois une figure nationale populaire, recevant en 1855 sa promotion au rang de lieutenant général. Il est le premier américain, depuis George Washington, élevé à ce grade.

Au début de la guerre de Sécession, il conseille le président nouvellement élu, Abraham Lincoln et élabore le « Plan Anaconda » : un blocus fluvial et maritime destiné à étouffer la Confédération, peu industrialisée et très dépendante de son commerce extérieur. Il ne participe cependant pas à la guerre, il souffre de nombreux problèmes de santé — notamment son obésité qui l'empêche de monter à cheval — et est mis à la retraite à 75 ans, après avoir été l'officier supérieur le plus avancé en âge de l'histoire des États-Unis.

Notes et références

  1. Bernard Vincent, Les Cherokees sur le Sentier des larmes dans Historia n°675 de mars 2003 {{|28-32}}

Liens externes

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