Attentats du 13 novembre 2015 en France

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Attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France
Image illustrative de l’article Attentats du 13 novembre 2015 en France
Emplacement de cinq lieux d'attaques de la nuit du 13 au 14 novembre : (1) Stade de France (rue Jules-Rimet et rue de la cokerie), (2) croisement des rues Bichat et Alibert, (3) La Casa Nostra, rue de la Fontaine-au-Roi, (4) le Bataclan, (5) La Belle Équipe, rue de Charonne.
Première attaque
Localisation Saint-Denis
Cible Stade de France
Coordonnées 48° 55′ 28″ nord, 2° 21′ 36″ est
Deuxième attaque
Localisation Paris 10e
Cible Restaurant Le Petit Cambodge et bistrot Le Carillon
Coordonnées 48° 52′ 18″ nord, 2° 22′ 04″ est
Troisième attaque
Localisation Paris 11e
Cible Restaurant La Casa Nostra
Coordonnées 48° 52′ 07″ nord, 2° 22′ 06″ est
Quatrième attaque
Localisation Paris 11e
Cible Bar La Belle Équipe
Coordonnées 48° 51′ 14″ nord, 2° 22′ 55″ est
Cinquième attaque
Localisation Paris 11e
Cible Bataclan
Coordonnées 48° 51′ 48″ nord, 2° 22′ 13″ est

Date à 21 h 16 au à h 58 (UTC+1)
Type Fusillades, prises d’otages
Armes Fusils d'assaut, AK-47, bombes artisanales, grenades, ceintures et gilets d'explosifs portant du TATP[1]
Morts 129
  • Bataclan : 89
  • Le Carillon et Le Petit Cambodge : 11
  • La Casa Nostra : 5
  • abords du Stade de France : 6
  • La Belle Équipe : 18
Blessés 352 (dont 99 en situation d'urgence absolue)
Organisations État islamique

Carte

Les attentats du 13 novembre 2015 en France, survenus dans la soirée du vendredi , et revendiqués par l'organisation terroriste État islamique, sont une série de fusillades et d'attaques-suicides qui se sont produites à Paris dans les dixième et onzième arrondissements (restaurant Le Petit Cambodge, bistrot Le Carillon, rue Bichat, le Bataclan, boulevard Voltaire, rue de Charonne, rue Faidherbe), et d'explosions survenues au stade de France, à Saint-Denis.

Parmi les six attaques, la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan, où des terroristes tirent sur la foule assistant au concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal. Des coups de feu visant des terrasses de restaurants et cafés font plusieurs dizaines de morts dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Dans le même temps, des terroristes kamikazes[2] se font exploser aux abords du stade de France, où se déroule un match amical de football France-Allemagne.

A la date du 14 novembre, le bilan provisoire dressé par le procureur fait état de 129 morts et de 352 blessés (dont 99 en « situation d'urgence absolue »)[3]. Parmi les sept terroristes morts, un a été tué par la police et six se sont suicidés, ce qui fait de ces tueries les premiers attentats-suicides en France[4] et les attentats les plus meurtriers perpétrés en France depuis la Seconde Guerre mondiale[5]. Jamais un bilan ne fut si lourd en Europe depuis les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004[6].

Contexte

Terrorisme en France

Les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, qui se réclament d'Al-Qaïda au Yémen et de l'État islamique, sont les auteurs d'une série d'attentats en janvier 2015 — qui commence par la tuerie au siège du journal Charlie Hebdo et se termine par la prise d'otages de l'Hyper Cacher — faisant 17 victimes.

D'autres attentats de moindre échelle eurent lieu depuis la fin de l'année 2014. En , Sid Ahmed Ghlam échoue dans son projet d'attentat, mais tue néanmoins Aurélie Châtelain. Le , Yassin Salhi étrangle et égorge son patron, puis tente de faire exploser une usine de gaz. Le , quatre jeunes de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire, sont soupçonnés de projeter une attaque contre le camp militaire de Fort Béar, à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), et de vouloir filmer la décapitation d'un officier. Enfin, le , un autre projet d'attaque visant des militaires de la Marine nationale à Toulon est déjoué[7].

Outre ces attentats, entre janvier et novembre, cinq attaques, selon le Premier ministre[8], six, d'après Le Progrès[9], furent déjouées, dont l'attentat échoué à bord du Thalys le 21 août 2015.

La France n'est pas la seule touchée. Le 14 et 15 février 2015, des fusillades à Copenhague tuent deux personnes, et le 18 mars, l'attaque du musée du Bardo en Tunisie, revendiquée par l'État islamique, en tue vingt-deux. Le premier ministre britannique annonce en septembre qu'un attentat de l'État islamique visant la Reine d'Angleterre a été déjoué[10].

À la suite de l'attaque du Thalys déjouée en août, François Hollande déclare : « Nous devons nous préparer à d'autres assauts et donc nous protéger[11]. » Plusieurs semaines avant les attentats, le juge du pôle antiterroriste Marc Trévidic prévenait également : « Les jours les plus sombres sont devant nous (...) Le terrorisme est une surenchère ; il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste « le prix ­Goncourt du terrorisme » à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instant qu'un homme tel qu'Abou Bakr al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peu d'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone[12]. »

Dispositifs antiterroristes

Plan Vigipirate :

À la suite des attentats, la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement est votée, élargissant l'arsenal de mesures antiterroristes dont dispose l'État — de manière discrétionnaire, ce qui suscita des controverses.

Politique extérieure

Depuis le début des soulèvements dans le monde arabe en 2011, la nouvelle politique étrangère française soutient, Algérie exceptée, les opposants aux régimes, y compris les régimes que la France soutenait autrefois. Elle est ainsi intervenue en Libye et a contribué au processus de changement de régime en Tunisie.

Avant de mener une opération en Syrie, l'État français a armé divers groupes d'opposition de l'Armée syrienne libre, tout comme la CIA américaine, plusieurs pétromonarchies, et la Turquie.

En septembre 2015, la France étend l'opération Chammal à la Syrie, afin de bombarder les positions et les forces l'État islamique sans aider la République arabe syrienne. L'intervention consiste en un survol du territoire syrien à partir du , suivi de bombardements aériens de cibles de Daech (acronyme arabe de l'Etat Islamique) à partir du [13].

Le 13 novembre, la France rétablit des contrôles aléatoires à ses frontières métropolitaines, dans le cadre des mesures de sécurité prévues pour la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) qui doit s'ouvrir le 30 novembre à Paris[14].

Rafale participant à l'opération Chammal (bombardement de Daesh).

Plusieurs spécialistes signalent que la concurrence pour le « djihad mondial » entre Al-Qaïda et l'État islamique est de plus en plus importante, au bénéfice de la seconde organisation[15], des individus se revendiquant de l'EI ayant commis cinq attentats dans le monde occidental depuis 2014, dont :

Le 31 octobre, un avion russe s'écrase au Sinaï peu après son décollage. L'État Islamique revendique cette destruction et les constatations techniques confortent l'hypothèse d'une destruction brutale par une explosion interne.

Le 12 novembre, l'État islamique revendique un double attentat contre un quartier chiite de Beyrouth (bilan provisoire : 43 morts et plus de 200 blessés). Un bourreau de l'organisation, Jihadi John, est tué ce même jour par un drone américain[16].

Le 13 novembre, l'État islamique est bouté hors de Sinjar (Irak) par les combattants kurdes[17].

La série d'attentats a lieu la veille d'une conférence internationale sur la Syrie[18].

Crise migratoire

Une crise migratoire d'ampleur sans précédent perdure depuis l'intervention contre l'État libyen, lequel contrôlait l'accès à la mer Méditerranée, et le début de l'opération Mare Nostrum qui récupère les immigrés qui tentent la voie maritime pour rejoindre l'Europe. À partir de l'été 2015, des centaines de milliers d'extra-européens, dont un flux très important de Syriens issus des camps de réfugiés turcs, arrivent dans l'Espace Schengen, pénétrant, pays par pays, vers l'Europe du nord-ouest, en particulier l'Allemagne, afin d'y demander asile. Ils progressent à pied et par les moyens de transports fournis par divers États et ONG, qui distribuent également des vivres.

Une vive polémique déchire les démocraties européennes quant aux causes de cette immigration, aux actions des différents gouvernements, et à leurs responsabilités. Pressé sur la question de savoir si l'État islamique pourrait profiter de l'opportunité, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur français, affirme au Grand Rendez-vous d’Europe 1 le 13 septembre 2015 : « Je ne peux pas exclure que des terroristes profitent de ces flux de réfugiés pour venir en Europe. Ce n'est pas le cas pour l'instant[19]. »

Déroulement des attaques

Le , à 19 h 10, le procureur de Paris, François Molins, donne une conférence de presse faisant le point sur le déroulement des attaques, tel qu'il apparaît à la lumière des résultats de l'enquête en cours[20]. Il est vraisemblable que ce soit trois équipes de terroristes coordonnées, et équipées de fusils d'assaut de type Kalachnikov ainsi que de dispositifs explosifs identiques[20], qui soient responsables de ces attaques[21].

La première équipe à entrer en action, à 21 h 20, est composée de trois « kamikazes » qui opèrent à proximité du Stade de France[22].

Cinq minutes plus tard, à 21 h 25[20], une seconde équipe ouvre le feu sur un bar et un restaurant jouxtant le carrefour des rues Bichat et Alibert, dans le 10e arrondissement. Cette équipe, qui utilise notamment une Seat León de couleur noire, se livre à plusieurs attaques successives dans les 10e et 11e arrondissements[22]. Si un terroriste se fait exploser boulevard Voltaire, le véhicule est retrouvé la nuit suivante à Montreuil, laissant penser que d'autres sont en fuite[23].

À 21 h 40[20], une troisième équipe composée de trois hommes arrive au Bataclan à bord d'une Volkswagen Polo noire, pénètre dans le bâtiment et commence à tirer sur les spectateurs[24].

Rues Jules-Rimet et de la Cokerie près du Stade de France (Saint-Denis)

Lieux des explosions près du Stade de France
Le restaurant McDonald's.
Rue Jules-Rimet devant le restaurant Quick.
Le restaurant Events.

À 21 h 20, une première explosion retentit rue Jules-Rimet près de la porte D du Stade de France, à Saint-Denis, où se déroule depuis 21 heures le match amical de football France-Allemagne. Deux corps sont retrouvés, celui du kamikaze portant un gilet explosif composé de TATP et de boulons et celui d'une victime, un passant soufflé par l’explosion. À 21 h 30, toujours rue Jules-Rimet, porte H, un autre kamikaze porteur d'un dispositif similaire se fait sauter[25]. Une troisième et dernière explosion aux abords du Stade de France, avec le même mode opératoire, a lieu à 21 h 53, rue de la Cokerie, devant un établissement de restauration rapide, McDonald's. À nouveau le corps d’un kamikaze est retrouvé[26]. Quatre personnes sont mortes, dont trois terroristes[27].

Ces explosions sont entendues par les joueurs, le public et les téléspectateurs lors de la retransmission télévisée en direct mais sont prises initialement pour celles de gros pétards. À 21 h 36, dans la tribune présidentielle, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve reçoit un appel téléphonique du préfet de police de Paris qui l'informe que les explosions ne sont pas accidentelles. Dans la crainte qu'une attaque se produise à l'intérieur du stade, la décision est prise d'exfiltrer le président de la République François Hollande, qui assiste au match ainsi que le ministre de l'Intérieur et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Avant de partir, François Hollande s'arrête au PC de sécurité du stade afin d'effectuer un premier bilan au téléphone[28].

Drapeaux face au Stade de France après le match France-Allemagne.

Le match (2-0 pour la France) n’a pas été interrompu, afin d'éviter la panique. Les spectateurs et les journalistes présents dans l'enceinte du stade ont été maintenus dans l'ignorance des faits jusqu'à la fin du match. Les deux sélections n'ont été informées de la situation qu'après le match. Les joueurs et entraîneurs allemands ont passé la nuit dans les vestiaires du Stade de France, afin « d'éviter tout risque », avant de rentrer en Allemagne le samedi matin[29].

D'après le secrétaire d'État chargé des Sports Thierry Braillard, les kamikazes auraient voulu pénétrer dans l'enceinte du Stade de France sans y parvenir.

Carrefour des rues Bichat et Alibert (10e arrondissement)

Un homme ouvre le feu à 21 h 25[30] sur le bistrot Le Carillon, au 18, rue Alibert (à un angle de cette rue avec la rue Bichat), puis sur le restaurant qui lui fait face : Le Petit Cambodge, au 20, rue Alibert (à un autre angle de cette rue avec la rue Bichat)[31]. Au milieu de la nuit du drame, Le Monde fait état de 12 à 14 personnes tuées, et de 10 blessés en urgence absolue, catégorie qui regroupe les blessés graves ou à traiter en extrême urgence[27]. Selon un témoin, les balles auraient été tirées d'une ou deux voitures[32].

Rue de la Fontaine-au-Roi (11e arrondissement)

Un homme fait feu[33], à 21 h 32 très précisément[20], devant le bar À la bonne bière, au croisement des rues du Faubourg-du-Temple et de la Fontaine-au-Roi[20] et près de la terrasse d'une pizzeria, La Casa Nostra[34]. Au milieu de la nuit du drame, le bilan est de cinq personnes tuées et huit blessés en urgence absolue[27].

Rue de Charonne (11e arrondissement)

Deux tireurs font feu à 21 h 36[20] sur le restaurant La Belle Équipe, à l'un des angles des rues de Charonne et Faidherbe[31]. Le bilan se monte à 19 personnes tuées et 14 blessés en urgence absolue[27].

Boulevard Voltaire (11e arrondissement)

Plusieurs coups de feu sont entendus vers 21 h 45[33] au restaurant Comptoir Voltaire au 253, boulevard Voltaire[24]. Le terroriste, Brahim Abdeslam, se fait exploser en utilisant le même système explosif que les terroristes du Stade de France, causant un blessé grave et plusieurs blessés légers[35].

Bataclan, boulevard Voltaire (11e arrondissement)

Véhicules de police devant la salle du Bataclan, le lendemain des attaques terroristes.

À 21 h 40[20], quatre individus armés font irruption dans le théâtre du Bataclan où se déroulait depuis une demi-heure un concert du groupe de rock Eagles of Death Metal. Alors que le groupe interprétait la chanson Kiss the Devil[36], les terroristes ouvrent le feu sur les spectateurs. Des témoins rapportent que les tireurs criaient « Allahu akbar »[37]. Un témoin déclare avoir entendu un assaillant : « C'est pour tout le mal fait par Hollande aux musulmans partout dans le monde »[38]. Un autre rapporte qu'il a entendu un terroriste s'écrier « C'est la faute de Hollande, il n'a pas à intervenir en Syrie ! »[39]. Certains spectateurs parviennent à prendre la fuite[40].

Un commissaire de police de la BAC de Nuit qui se rendait au Stade de France arrive parmi les premiers sur les lieux, accompagné de son chauffeur. après des échanges de coup de feu, il neutralise l'un des 4 individus, qui s'explosera avec sa ceinture explosive[41].

La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) puis le RAID arrivent sur les lieux. L'assaut est donné entre 0 h 20 et 0 h 50[33] ; de nombreux coups de feu et des explosions sont entendus depuis l'extérieur du Bataclan[42]. Lors du discours que le président Hollande prononce peu de temps avant, il annonce que l'assaut sera donné pour neutraliser les assaillants[43]. Après l'assaut des forces de l'ordre, le nombre de victimes est évalué à 78 ou 79 personnes ; de nombreuses personnes sont blessées[27] selon le bilan provisoire fait la nuit de l'attentat. Les trois assaillants sont morts[27]. Selon le préfet de police, deux d'entre eux avaient actionné une ceinture explosive[44]. Aucun policier en service n'a été tué, mais un a été blessé[45].

Selon BFM TV, la salle — d'une capacité de 1 500 places — était comble et les terroristes auraient jeté plusieurs grenades. Des spectateurs ont pu s'enfuir, d'autres se sont cachés dans les combles. Selon un témoin qui assistait au concert, il n'y avait pas de mesures de sécurité pour contrôler les personnes qui entraient pour assister au concert, il suffisait d'avoir son billet[46].

Le Bataclan, situé au 50, boulevard Voltaire, se trouve à environ cinq cents mètres de l'ancien local du journal Charlie Hebdo. Celui-ci, où a eu lieu le un attentat qui a fait douze morts, est situé au 10, rue Nicolas-Appert.

Bilan

Le , Le Monde indique en début de matinée un bilan provisoire d'au moins 120 personnes mortes, et un nombre encore indéterminé de blessés[47]. Sept assaillants sont morts[24], dont six se sont fait exploser et l'un a été abattu par un policier dans la salle de concert[48].

Les blessés les plus graves et polytraumatisés sont dirigés vers les cinq centres de traumatologie (Lariboisière, Beaujon, Pompidou, La Pitié Salpêtrière et Bichat), et les cas moins graves vers les autres centres hospitaliers ou traités sur place[49].

L'Agence France-Presse actualise, à 9 h 30, le nombre de morts à 128 dont 8 terroristes et 180 blessés. Parmi ces blessés, 99 personnes sont dans un état grave[50].

Le même jour, le site RTS Info de la Radio télévision suisse précise dans son suivi en direct qu'au moins 129 personnes ont été tuées et 352 autres blessées, dont 99 dans un état d'urgence absolue[51], ajoutant en outre que les attentats seraient l’œuvre de trois équipes coordonnées[51].

Nationalité des victimes

Selon le dernier bilan, outre une majorité de Français, plusieurs ressortissants étrangers ont trouvé la mort ou ont été blessés lors des attentats de Paris. Parmi les nombreux blessés, quatre-vingt-dix-neuf sont en situation d'urgence absolue en raison de la gravité extrême de leur état.

Bilan au 15 novembre 2015
Nationalité Morts Blessés Total
Drapeau de la France France 101 NC NC
Drapeau de l'Algérie Algérie 2 0 2[52]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 0 1[53]
Drapeau de l'Australie Australie 0 1 1
Drapeau de l'Autriche Autriche 0 1 1[54]
Drapeau de la Belgique Belgique 3 0 3[55]
Drapeau du Brésil Brésil 0 2 2[56]
Drapeau du Chili Chili 3 0 3[57]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 0 1 1[58]
Drapeau de l'Espagne Espagne 4 0 4[59]
Drapeau des États-Unis États-Unis 1 0 1[60]
Drapeau de l'Irlande Irlande 1 0 1
Drapeau de l'Italie Italie 1 0 1[61]
Drapeau du Maroc Maroc 1 1 2
Drapeau du Mexique Mexique 2 0 2[62]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 0 3 3
Drapeau du Portugal Portugal 3 0 3
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1 0 1
Drapeau de la Roumanie Roumanie 2 1 3[63]
Drapeau de la Serbie Serbie 0 7 7[64]
Drapeau du Sénégal Sénégal 1 0 1[65]
Drapeau de la Suède Suède 1 0 1
Drapeau de la Suisse Suisse 0 NC NC
Drapeau de la Tunisie Tunisie 2 0 2
Total 129 NC NC

Dispositifs de soutien aux victimes et aux familles

Des lieux d’accueil et de soutien psychologique de la Croix-Rouge ont été improvisés dans les mairies du Xe et du XIe arrondissement de Paris ainsi que dans les locaux de l'école Militaire, dans le VIIe arrondissement. Des psychiatres et des psychologues hospitaliers reçoivent sur place les rescapés, leurs familles, des témoins, des riverains. Un autre numéro de téléphone a également été mis en place afin d'accompagner ces personnes[66]. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été installée à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Paris dans le IVe arrondissement. Le ministère de l'Intérieur a mis en place un numéro d'information et d'assistance aux victimes et un numéro d’information pour les familles à l’étranger. Un autre numéro gratuit est dédié à l'enquête[67]. L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris a mis en place un numéro de téléphone pour les personnes à la recherche de patients hospitalisés. La Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac)[68], apporte un soutien depuis 1994, aux victimes et aux familles des attentats notamment, dans la création d’associations, informations sur les différents dispositifs existants, action judiciaire, indemnisation, actions de prévention[69].

Revendication

Samedi , dans un communiqué en français, l'État islamique revendique ces attentats[70],[71], précisant avoir « pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la croix en Europe, Paris »[72] en félicitant ses « huit frères » pour avoir tué « au minimum deux-cents croisés » [sic] — « la louange et le mérite appartiennent à Allah » — et déclare que « cette attaque n'est que le début de la tempête »[73],[74].

Enquête

L'enquête est dirigée par le procureur de la République de Paris François Molins[75]. Elle a comme principaux objectifs la révélation des identités des terroristes, leurs parcours et leurs complices éventuels[75]. Une instruction judiciaire a également été ouverte en Belgique[76].

Afin de faire avancer les investigations, un appel à témoins a été lancé[75] et un numéro vert mis à diposition[77]. Les enquêteurs visionnent les images de vidéosurveillance et recueillent les différents témoignages[75]. Plusieurs services de police judiciaire ont été mobilisés dans les quelques heures ayant suivis les faits meurtriers. Près de 2 000 agents ont été déployés sur le terrain[75]. En quête de tout indice permettant de révéler les identités des commandos terroristes, la police scientifique prélève l'ADN trouvé sur les lieux des attentats[75].

Le procureur de Paris a tenu une conférence de presse dans la soirée du 14 novembre, dans laquelle il a détaillé les éléments des investigations menées suite aux attaques terroristes qui ont secoué le pays[75]. En effet, François Molins a fait le point sur le bilan réactualisé, un bilan très lourd et évolutif. Ensuite, il est revenu sur le déroulement des actes commis[60]. Au total, sept terroristes ont été trouvés morts sur les lieux des faits. Parmi eux, l'un des assaillants armés de la fusillade du Bataclan a été formellement identifié. Il s'agit d'un Français âgé de 30 ans, natif de Courcouronnes (Essonne) dans la banlieue parisienne et faisant l’objet d’une fiche « S » pour radicalisation[60].

Selon le procureur, trois suspects ont été interpellés le 14 novembre en Belgique, lors d'un contrôle routier, en lien avec les attaques de Paris. L'un d'eux est soupçonné d'avoir été présent à Paris le [78]. Un des individus est un Français résidant à Bruxelles et locataire de la Polo grise[76] utilisée dans les attentats. Le procureur a salué les autorités belges pour leur coopération[60]. Des suspects sont arrêtés en Belgique, notamment dans la commune de l'agglomération bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean[79], quartier lié depuis plus d'une décennie au terrorisme[80].

Les sept terroristes munis de ceintures d'explosifs disposaient vraisemblablement de complices puisqu'un véhicule de marque Seat aperçu sur les lieux des attentats et contenant des armes a été retrouvé dans la nuit du 14 au 15 novembre à Montreuil[23], en face d'une ancienne mosquée, aujourd'hui détruite[81]. En 2011, Ali Ibrahim el-Soudany, l'imam égyptien de cette mosquée, avait été expulsé par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour « des prêches appelant à la lutte contre l'Occident »[82].

Dans le cadre de la coopération internationale, le Pentagone décide d'envoyer des experts du FBI pour renforcer les équipes d'enquêteurs français et les aider dans leurs investigations[83].

Auteurs présumés

  • Ismaël Omar Mostefaï, né le à Courcouronnes (Essonne) et habitant à Chartres (Eure-et-Loir)[84] est le premier terroriste présumé identifié grâce à un relevé d'empreinte sur un doigt d'une des personnes qui s'est fait exploser au Bataclan après avoir commis de nombreux meurtres lors des fusillades. Ce Français d'origine algérienne, déjà condamné à huit reprises entre 2004 et 2010 sans toutefois avoir été incarcéré[84], a fait l'objet d'une fiche « S » depuis 2010 en raison de sa radicalisation. Il aurait également été identifié comme s'étant rendu fin 2013 en Turquie, voie d'entrée privilégiée en Syrie où il aurait séjourné durant quelques mois. Son père et son frère ont été mis en garde à vue le 14 novembre dans le cadre de l'enquête en cours[85].
  • Le passeport d'Abbdulakbak B. est retrouvé à proximité du Stade de France. Cet individu d'origine syrienne bénéficiait du statut de réfugié depuis le 3 octobre 2015, date de son enregistrement dans le fichier Schengen Eurodac lors de son arrivée sur l'île grecque de Leros. Toutefois, selon le procureur, le lien entre le passeport et le terroriste n’a pas encore été formellement établi[86]. Le Monde indique également que l'une des méthodes de Daech pour se dissimuler face aux forces de l'ordre « est de voyager avec des passeports "empruntés". Plusieurs djihadistes français ont été interpellés à leur retour de Syrie ces derniers mois avec des documents d'identité appartenant à des tiers »[87]. Selon Slate, de faux passeports syriens sont faciles à obtenir[88].
  • Ibrahim Abdeslam, né en 1984 et vivant en Belgique, a été formellement identifié comme étant le terroriste kamikaze qui s'est fait exploser Boulevard Voltaire. Il apparaît, ainsi que son frère, Salah Abdeslam, sur les contrats de location des deux véhicules Seat et Volkswagen immatriculés en Belgique et utilisés lors des attaques[89].
  • Salah Abdeslam, frère du précédent, né le 15 septembre 1989 à Bruxelles en Belgique et de nationalité française, en fuite, fait l'objet d’un mandat d'arrêt international ainsi que d'un appel à témoins lancé sur twitter et est activement recherché par la police française[90] qui appelle également à ne pas intervenir soi-même, l'individu pouvant être dangereux, et à la contacter et donner l'alerte par téléphone[91]. Il serait le locataire de la Polo noire qui a permis de déposer les terroristes devant le Bataclan. Des contrôles policiers routiers ont permis de constater que Salah est retourné en Belgique durant la matinée du 14 novembre 2015 en compagnie d'autres personnes, dont deux ont été interpellées par la suite en Belgique.
  • Un troisième frère, Mohammed Abdeslam est toujours entendu par la police belge[92],[93].
  • Bilal Hadfi, né en 1995, Français résidant en Belgique, a été identifié comme l'un des trois kamikazes qui se sont donnés la mort autour du Stade de France[94].
  • Ali R., interpellé le 5 novembre en Bavière par la police allemande en possession de nombreuses armes, serait lié aux attentats d'après l'AFP[95].

Répercussions

Mesures prises au niveau local ou régional

Carte de France : toutes les régions sont au niveau « état d'urgence ».
Organisation du plan vigipirate au 13 novembre 2015. La France est placée sous état d'urgence à la suite des attentats de Paris du même jour.

La préfecture de police de Paris a lancé une alerte demandant aux habitants de « ne pas sortir », de renforcer la sécurité aux abords des établissements recevant du public et d’interrompre tout événement et manifestation en cours[96]. La Préfecture a mis en place un numéro gratuit pour que les citoyens puissent transmettre toute information[31].

Les stations de métro proches ont été fermées sur ordre de la préfecture de police. L'académie de Paris indique que les établissements scolaires et universitaires sont également fermés le samedi 14 novembre.

La mairie de Paris annonce que tous les lieux publics de la ville (mairies comprises) restent fermés le . Seuls les services de l'état civil sont ouverts. Les manifestations sont aussi suspendues[96]. En outre, dans la nuit du 14 au , les éclairages de la Tour Eiffel s'éteignent, en signe de deuil[97].

Toutes les compétitions sportives d'Île-de-France de samedi et dimanche sont suspendues[98].

Mesures décidées au niveau national

Aux alentours de 23 h 30, le président de la République François Hollande décrète le déclenchement du plan rouge alpha pour faire face aux fusillades[99]. Il déclare que les attaques constituent un acte de guerre organisé de l'étranger par « l'armée terroriste » de l'organisation État islamique, « Daech »[100] avec une aide interne[101].

À minuit, François Hollande réunit le conseil des ministres et décrète l'état d'urgence sur tout le territoire métropolitain[102]. C'est la première fois depuis la période de la Guerre d'Algérie, au début des années 1960, que l'état d'urgence est déclenché au niveau national, le décret pris à l’occasion des émeutes de 2005 dans les banlieues s'étant essentiellement limité à l'Île-de-France[103]. Les rassemblements spontanés se déroulant en Île de France le dimanche 15 novembre 2015 malgré les interdictions inhérentes à cet état d'urgence montrent les difficultés de son application. Déjà prévu du 13 novembre au 13 décembre, dès avant les attentats, en raison de la tenue de la COP 21, le rétablissement des contrôles aux frontières est confirmé[104]. Le 14 novembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius annonce le maintien de la COP21 : « c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique[105]. ».

Le plan blanc est déclenché, des renforts de 1 500 militaires sont mobilisés, les établissements scolaires publics, d'enseignement primaire, secondaire et supérieur d'Île-de-France, sont fermés jusqu'à nouvel ordre[106]. Tous les voyages scolaires prévus pour le week-end sont annulés[107]. François Hollande annule son déplacement au G20 dimanche et lundi en Turquie où il sera représenté par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Finances Michel Sapin[108].

Le lendemain des attaques, le président de la République dénonce « un acte de guerre préparé, organisé, planifié de l'extérieur et avec des complicités intérieures, que l'enquête permettra d'établir »[100] et annonce qu'il parlera devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre 2015[109], conformément aux dispositions de l'article 18 de la Constitution française de 1958.

Dans la soirée du 15 novembre, dix chasseurs français de l'armée de l'air française ont largué 20 bombes sur des cibles de la ville syrienne de Racca, capitale officieuse de l'organisation État islamique[110],[111].

Réactions internationales

Après ces attentats, plusieurs pays ont affiché leur soutien à la France en éclairant divers monuments avec les couleurs du drapeau français :

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Réactions gouvernementales

Réactions des autorités religieuses

Après avoir présenté ses condoléances à Mgr André Vingt-Trois, le pape François prend directement la parole sur Tv2000 (it) afin de condamner ces attentats que « rien ne peut justifier », ni religieusement, ni humainement. Il ajoute : « Je suis proche de tous ceux qui souffrent et de toute la France, que j'aime tant. »[181]

Le lendemain, dimanche 15 novembre, lors de son Angélus, il exprime « sa souffrance » et ses condoléances « au président de la République française et à tous les citoyens ». Il ajoute : « nous nous demandons comment le cœur de l’homme peut concevoir et réaliser ces horribles événements. […] on ne peut que condamner cet affront inqualifiable à la dignité de la personne humaine. Et utiliser le nom de Dieu pour justifier ce chemin, ces choix, c’est un blasphème. [...] Confions à la miséricorde de Dieu les victimes sans défense de cette tragédie. Que la Vierge Marie, la mère de miséricorde, suscite dans les cœurs de tous des pensées de sagesse et des intentions de paix. Nous lui demandons de protéger et de veiller sur la chère nation française, fille aînée de l’Église, sur l’Europe et sur le monde tout entier »[182].

Le cardinal André Vingt-Trois prie et invite les catholiques de Paris à prier. Il appelle les paroisses parisiennes à se conformer aux mesures édictées par les autorités et demande de faire de ces journées « des journées de deuil et de prière »[183]. Le 15 novembre à 18 h 30, il célébre une messe à Notre-Dame « à l’intention des victimes, de leurs proches et à l'intention du pays » ; le glas de la cathédrale sonne également[184].

Le Conseil français du culte musulman condamne les attentats : « devant la gravité de la situation, le CFCM appelle la nation toute entière à l'unité et à la solidarité »[185]. Des associations locales condamnent également ces attentats, telle l'association des Musulmans d'Aulnay-sous-Bois : « Les musulmans d’Aulnay se joignent aux musulmans de France et à tous les français dans leurs pensées et leur soutien aux familles des victimes et prient pour la paix et la sécurité de notre pays et de nos concitoyens[186]. »

Le grand rabbin de France indique dans un communiqué : « Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du Consistoire, Joël Mergui, le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, organisent une cérémonie de recueillement et de prières à la Synagogue de la Victoire », à Paris, le dimanche 15 novembre 2015[187].

Quarante personnalités dont des responsables religieux (chrétiens, musulmans et juifs) et des responsables humanitaires publient la tribune « Nous sommes unis » : « Le but de la terreur, au-delà du chiffre macabre des victimes, est de provoquer la division d’une nation, d’une famille (...) Les terroristes nous ont adressé un message. Ils ont voulu mettre la France à genoux. Disons-leur à notre tour que nous sommes debout ! (...) Notre unité est notre bien le plus précieux[188]. »

Actes anti-musulmans

Des actes isolés d'hostilité à la population musulmane sont rapportés. Une dizaine de croix et marques réalisées à la peinture rouge sang ont été découvertes à différents endroits de la mosquée Sahaba de Créteil le 14 novembre 2015[189]. À Pontivy, un groupuscule indépendantiste et identitaire breton, Adsav, a rassemblé environ deux-cents personnes. Le rassemblement a rapidement dégénéré et une personne d'origine maghrébine a été violemment agressée par six manifestants[190].

Mobilisation sur les réseaux sociaux

De nombreux Parisiens s'organisent sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, pour proposer des hébergements aux personnes n'ayant pas d'endroit où rentrer, via le hashtag #PorteOuverte[112],[191], ou la version allemande #OffnenTüren, créée pour que les Allemands venus au stade de France puissent être hébergés.

Aux États-Unis, un hashtag similaire, #StrandedInUS, permet aux Parisiens retenus sur le sol américain d'être hébergés[192].

Les internautes se sont également servis des réseaux sociaux dans la nuit avec le hashtag #RechercheParis pour rechercher des personnes disparues s'étant trouvées sur les lieux des drames[193]. Le mot clé #rechercheParis devient samedi 14 novembre 2015, le troisième mot clé le plus utilisé en France[194].

Le 14 novembre 2015, Facebook déclenche son « contrôle d’absence de danger » (Safety Check en anglais)[195]. Ce service permet à chaque utilisateur géolocalisé dans les zones dangereuses de signaler à ses amis qu’il est en sécurité. Le réseau social a également mis en place ce même jour un outil de personnalisation de la photo de profil appliquant un filtre du drapeau français sur celle-ci, permettant de « montrer [son] soutien à la France et aux Parisiens »[196].

Le mot clé #PrayForParis devance le #JeSuisCharlie, avec 6,7 millions de tweets avec ce hashtag en 10 heures contre 6,63 en 5 jours. Par ailleurs, d'autres mots clés tels que #1bougiepourParis ou #1candleforParis sont lancés, invitant les internautes, comme lors de la tuerie de Charlie hebdo, à allumer une bougie sur leur fenêtre en hommage aux victimes.

Certains sites, comme Google France, YouTube, Microsoft France ou Amazon.com s'ornent d'un drapeau français ou d'un nœud noir.

Perturbation des transports internationaux

La compagnie American Airlines a annulé un vol vers Paris le tout en assurant maintenir ses vols[199]. D'autres transporteurs, dont Air Canada et Air Transat, ont retardé de plusieurs heures leurs vols prévus le 13 novembre au départ de Montréal en direction de l'aéroport Charles-de-Gaulle[200].

Hommages aux victimes

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Mémorial de fortune.

Des messages en chaîne sur les réseaux sociaux et des SMS invitent à allumer des bougies aux fenêtres dans la soirée du samedi 14 novembre[201],[202].

Manifestations artistiques

Le groupe de rock U2 présent à Paris où il devait donner un concert, qu'il a annulé, s'est rendu au Bataclan pour y déposer des fleurs[203].

En concert dans le cadre de son Rebel Heart Tour à Stockholm (Suède) le 14 novembre, Madonna demande une minute de silence au public puis interprète une version acoustique de sa chanson Like a Prayer (1989) qu'elle dédie aux victimes des attentats et à leurs familles[204]. Plus tard lors du concert, elle chante en solo et en larmes la chanson d'Édith Piaf, La Vie en rose[205].

Le groupe de punk rock français Bérurier noir a mis en ligne le 14 novembre, une chanson nommée Mourir à Paris, écrite après les attentats contre Charlie Hebdo, mais que le groupe a décidé de diffuser en hommage aux victimes[206].

Johnny Hallyday en concert au Zénith de Strasbourg le dédie la représentation aux victimes des attentats ainsi qu'à leur famille et à leurs proches, avant d'observer avec le public une minute de silence[207].

L'orchestre et le chœur du Metropolitan Opera de New York ont interprété La Marseillaise sous la direction de Plácido Domingo, en préambule à la représentation de la Tosca de Giacomo Puccini samedi 14 novembre en matinée. La brochure du programme avait été complétée avec un feuillet donnant les paroles de l'hymne national et mentionnant la solidarité du « met » avec les citoyens français[208].

Rassemblements

Rassemblement devant Le Carillon à Paris.
Place du Martroi à Orléans.
Devant la National Gallery à Londres.

Plusieurs rassemblements spontanés ont eu lieu en France et dans d'autres pays le samedi 14 novembre et le dimanche 15 novembre[209],[210] :

14 novembre

En France

Plusieurs rassemblements spontanés se sont tenus malgré l'interdiction décrétée en Île-de-France. D'autres ont été interdits, comme à Tours[229] et en Corse[230].

À l'étranger

15 novembre

Minute de silence et deuil national

François Hollande décrète un deuil national de trois jours (15, 16 et 17 novembre 2015)[237].

L'Union européenne appelle tous les Européens à observer une minute de silence le à 12 heures[238].

Entre-temps, une minute de silence est observée lors du deuxième débat pour l'élection présidentielle de 2016 du Parti Démocrate aux États-Unis[239], ainsi qu'au Centre Bell de Montréal lors d'un match de hockey sur glace[240] et à une réunion du G20 le 15 novembre 2015[241].

Conséquences

L'organisation terroriste, revendiquant la série d’attaques, présente une menace sérieuse pour la France. Déjà membre de la coalition contre Daech, les chasseurs français ont mené, le 15 novembre, plusieurs bombardements à Raqqa, considérée comme le fief de l'organisation terroriste. En décembre, le France compte déployer un porte-avions avec 24 appareils à bord afin de tripler sa capacité de frappes tout en excluant l'intervention de son armée de terre en Syrie[242].

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