Attentats du 13 novembre 2015 en France
Attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France | |
Emplacement de cinq lieux d'attaques de la nuit du 13 au 14 novembre : (1) Stade de France (rue Jules-Rimet et rue de la cokerie), (2) croisement des rues Bichat et Alibert, (3) La Casa Nostra, rue de la Fontaine-au-Roi, (4) le Bataclan, (5) La Belle Équipe, rue de Charonne. | |
Première attaque | |
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Localisation | Saint-Denis |
Cible | Stade de France |
Coordonnées | 48° 55′ 28″ nord, 2° 21′ 36″ est |
Deuxième attaque | |
Localisation | Paris 10e |
Cible | Restaurant Le Petit Cambodge et bistrot Le Carillon |
Coordonnées | 48° 52′ 18″ nord, 2° 22′ 04″ est |
Troisième attaque | |
Localisation | Paris 11e |
Cible | Restaurant La Casa Nostra |
Coordonnées | 48° 52′ 07″ nord, 2° 22′ 06″ est |
Quatrième attaque | |
Localisation | Paris 11e |
Cible | Bar La Belle Équipe |
Coordonnées | 48° 51′ 14″ nord, 2° 22′ 55″ est |
Cinquième attaque | |
Localisation | Paris 11e |
Cible | Bataclan |
Coordonnées | 48° 51′ 48″ nord, 2° 22′ 13″ est |
Date | à 21 h 16 au à 0 h 58 (UTC+1) |
Type | Fusillades, prises d’otages |
Armes | Fusils d'assaut, AK-47, bombes artisanales, grenades, ceintures et gilets d'explosifs portant du TATP[1] |
Morts | 129
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Blessés | 352 (dont 99 en situation d'urgence absolue) |
Organisations | État islamique |
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Les attentats du 13 novembre 2015 en France, survenus dans la soirée du vendredi , et revendiqués par l'organisation terroriste État islamique, sont une série de fusillades et d'attaques-suicides qui se sont produites à Paris dans les dixième et onzième arrondissements (restaurant Le Petit Cambodge, bistrot Le Carillon, rue Bichat, le Bataclan, boulevard Voltaire, rue de Charonne, rue Faidherbe), et d'explosions survenues au stade de France, à Saint-Denis.
Parmi les six attaques, la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan, où des terroristes tirent sur la foule assistant au concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal. Des coups de feu visant des terrasses de restaurants et cafés font plusieurs dizaines de morts dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Dans le même temps, des terroristes kamikazes[2] se font exploser aux abords du stade de France, où se déroule un match amical de football France-Allemagne.
A la date du 14 novembre, le bilan provisoire dressé par le procureur fait état de 129 morts et de 352 blessés (dont 99 en « situation d'urgence absolue »)[3]. Parmi les sept terroristes morts, un a été tué par la police et six se sont suicidés, ce qui fait de ces tueries les premiers attentats-suicides en France[4] et les attentats les plus meurtriers perpétrés en France depuis la Seconde Guerre mondiale[5]. Jamais un bilan ne fut si lourd en Europe depuis les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004[6].
Contexte
Terrorisme en France
Les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, qui se réclament d'Al-Qaïda au Yémen et de l'État islamique, sont les auteurs d'une série d'attentats en janvier 2015 — qui commence par la tuerie au siège du journal Charlie Hebdo et se termine par la prise d'otages de l'Hyper Cacher — faisant 17 victimes.
D'autres attentats de moindre échelle eurent lieu depuis la fin de l'année 2014. En , Sid Ahmed Ghlam échoue dans son projet d'attentat, mais tue néanmoins Aurélie Châtelain. Le , Yassin Salhi étrangle et égorge son patron, puis tente de faire exploser une usine de gaz. Le , quatre jeunes de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire, sont soupçonnés de projeter une attaque contre le camp militaire de Fort Béar, à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), et de vouloir filmer la décapitation d'un officier. Enfin, le , un autre projet d'attaque visant des militaires de la Marine nationale à Toulon est déjoué[7].
Outre ces attentats, entre janvier et novembre, cinq attaques, selon le Premier ministre[8], six, d'après Le Progrès[9], furent déjouées, dont l'attentat échoué à bord du Thalys le 21 août 2015.
La France n'est pas la seule touchée. Le 14 et 15 février 2015, des fusillades à Copenhague tuent deux personnes, et le 18 mars, l'attaque du musée du Bardo en Tunisie, revendiquée par l'État islamique, en tue vingt-deux. Le premier ministre britannique annonce en septembre qu'un attentat de l'État islamique visant la Reine d'Angleterre a été déjoué[10].
À la suite de l'attaque du Thalys déjouée en août, François Hollande déclare : « Nous devons nous préparer à d'autres assauts et donc nous protéger[11]. » Plusieurs semaines avant les attentats, le juge du pôle antiterroriste Marc Trévidic prévenait également : « Les jours les plus sombres sont devant nous (...) Le terrorisme est une surenchère ; il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste « le prix Goncourt du terrorisme » à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instant qu'un homme tel qu'Abou Bakr al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peu d'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone[12]. »
Dispositifs antiterroristes
Plan Vigipirate :
- Depuis le , le plan Vigipirate était placé au niveau « alerte attentat » en Île-de-France, sur décision du Premier ministre.
- Depuis le , le président de la République, chef des armées, déploie à l'échelle nationale l'opération Sentinelle pour faire face à la menace terroriste et protéger les points sensibles du territoire, opération toujours en cours.
À la suite des attentats, la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement est votée, élargissant l'arsenal de mesures antiterroristes dont dispose l'État — de manière discrétionnaire, ce qui suscita des controverses.
Politique extérieure
Depuis le début des soulèvements dans le monde arabe en 2011, la nouvelle politique étrangère française soutient, Algérie exceptée, les opposants aux régimes, y compris les régimes que la France soutenait autrefois. Elle est ainsi intervenue en Libye et a contribué au processus de changement de régime en Tunisie.
Avant de mener une opération en Syrie, l'État français a armé divers groupes d'opposition de l'Armée syrienne libre, tout comme la CIA américaine, plusieurs pétromonarchies, et la Turquie.
En septembre 2015, la France étend l'opération Chammal à la Syrie, afin de bombarder les positions et les forces l'État islamique sans aider la République arabe syrienne. L'intervention consiste en un survol du territoire syrien à partir du , suivi de bombardements aériens de cibles de Daech (acronyme arabe de l'Etat Islamique) à partir du [13].
Le 13 novembre, la France rétablit des contrôles aléatoires à ses frontières métropolitaines, dans le cadre des mesures de sécurité prévues pour la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) qui doit s'ouvrir le 30 novembre à Paris[14].
Plusieurs spécialistes signalent que la concurrence pour le « djihad mondial » entre Al-Qaïda et l'État islamique est de plus en plus importante, au bénéfice de la seconde organisation[15], des individus se revendiquant de l'EI ayant commis cinq attentats dans le monde occidental depuis 2014, dont :
- la tuerie du Musée juif de Belgique, le 24 mai 2014 ;
- la fusillade d'Ottawa, au Canada, le 22 octobre 2014 ;
- la prise d'otages de Sydney, les 14 et 15 décembre 2014 ;
- la prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes, en France, le 9 janvier 2015 ;
- les fusillades de Copenhague au Danemark, les 14 et 15 février 2015
Le 31 octobre, un avion russe s'écrase au Sinaï peu après son décollage. L'État Islamique revendique cette destruction et les constatations techniques confortent l'hypothèse d'une destruction brutale par une explosion interne.
Le 12 novembre, l'État islamique revendique un double attentat contre un quartier chiite de Beyrouth (bilan provisoire : 43 morts et plus de 200 blessés). Un bourreau de l'organisation, Jihadi John, est tué ce même jour par un drone américain[16].
Le 13 novembre, l'État islamique est bouté hors de Sinjar (Irak) par les combattants kurdes[17].
La série d'attentats a lieu la veille d'une conférence internationale sur la Syrie[18].
Crise migratoire
Une crise migratoire d'ampleur sans précédent perdure depuis l'intervention contre l'État libyen, lequel contrôlait l'accès à la mer Méditerranée, et le début de l'opération Mare Nostrum qui récupère les immigrés qui tentent la voie maritime pour rejoindre l'Europe. À partir de l'été 2015, des centaines de milliers d'extra-européens, dont un flux très important de Syriens issus des camps de réfugiés turcs, arrivent dans l'Espace Schengen, pénétrant, pays par pays, vers l'Europe du nord-ouest, en particulier l'Allemagne, afin d'y demander asile. Ils progressent à pied et par les moyens de transports fournis par divers États et ONG, qui distribuent également des vivres.
Une vive polémique déchire les démocraties européennes quant aux causes de cette immigration, aux actions des différents gouvernements, et à leurs responsabilités. Pressé sur la question de savoir si l'État islamique pourrait profiter de l'opportunité, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur français, affirme au Grand Rendez-vous d’Europe 1 le 13 septembre 2015 : « Je ne peux pas exclure que des terroristes profitent de ces flux de réfugiés pour venir en Europe. Ce n'est pas le cas pour l'instant[19]. »
Déroulement des attaques
Le , à 19 h 10, le procureur de Paris, François Molins, donne une conférence de presse faisant le point sur le déroulement des attaques, tel qu'il apparaît à la lumière des résultats de l'enquête en cours[20]. Il est vraisemblable que ce soit trois équipes de terroristes coordonnées, et équipées de fusils d'assaut de type Kalachnikov ainsi que de dispositifs explosifs identiques[20], qui soient responsables de ces attaques[21].
La première équipe à entrer en action, à 21 h 20, est composée de trois « kamikazes » qui opèrent à proximité du Stade de France[22].
Cinq minutes plus tard, à 21 h 25[20], une seconde équipe ouvre le feu sur un bar et un restaurant jouxtant le carrefour des rues Bichat et Alibert, dans le 10e arrondissement. Cette équipe, qui utilise notamment une Seat León de couleur noire, se livre à plusieurs attaques successives dans les 10e et 11e arrondissements[22]. Si un terroriste se fait exploser boulevard Voltaire, le véhicule est retrouvé la nuit suivante à Montreuil, laissant penser que d'autres sont en fuite[23].
À 21 h 40[20], une troisième équipe composée de trois hommes arrive au Bataclan à bord d'une Volkswagen Polo noire, pénètre dans le bâtiment et commence à tirer sur les spectateurs[24].
Rues Jules-Rimet et de la Cokerie près du Stade de France (Saint-Denis)
À 21 h 20, une première explosion retentit rue Jules-Rimet près de la porte D du Stade de France, à Saint-Denis, où se déroule depuis 21 heures le match amical de football France-Allemagne. Deux corps sont retrouvés, celui du kamikaze portant un gilet explosif composé de TATP et de boulons et celui d'une victime, un passant soufflé par l’explosion. À 21 h 30, toujours rue Jules-Rimet, porte H, un autre kamikaze porteur d'un dispositif similaire se fait sauter[25]. Une troisième et dernière explosion aux abords du Stade de France, avec le même mode opératoire, a lieu à 21 h 53, rue de la Cokerie, devant un établissement de restauration rapide, McDonald's. À nouveau le corps d’un kamikaze est retrouvé[26]. Quatre personnes sont mortes, dont trois terroristes[27].
Ces explosions sont entendues par les joueurs, le public et les téléspectateurs lors de la retransmission télévisée en direct mais sont prises initialement pour celles de gros pétards. À 21 h 36, dans la tribune présidentielle, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve reçoit un appel téléphonique du préfet de police de Paris qui l'informe que les explosions ne sont pas accidentelles. Dans la crainte qu'une attaque se produise à l'intérieur du stade, la décision est prise d'exfiltrer le président de la République François Hollande, qui assiste au match ainsi que le ministre de l'Intérieur et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Avant de partir, François Hollande s'arrête au PC de sécurité du stade afin d'effectuer un premier bilan au téléphone[28].
Le match (2-0 pour la France) n’a pas été interrompu, afin d'éviter la panique. Les spectateurs et les journalistes présents dans l'enceinte du stade ont été maintenus dans l'ignorance des faits jusqu'à la fin du match. Les deux sélections n'ont été informées de la situation qu'après le match. Les joueurs et entraîneurs allemands ont passé la nuit dans les vestiaires du Stade de France, afin « d'éviter tout risque », avant de rentrer en Allemagne le samedi matin[29].
D'après le secrétaire d'État chargé des Sports Thierry Braillard, les kamikazes auraient voulu pénétrer dans l'enceinte du Stade de France sans y parvenir.
Carrefour des rues Bichat et Alibert (10e arrondissement)
Un homme ouvre le feu à 21 h 25[30] sur le bistrot Le Carillon, au 18, rue Alibert (à un angle de cette rue avec la rue Bichat), puis sur le restaurant qui lui fait face : Le Petit Cambodge, au 20, rue Alibert (à un autre angle de cette rue avec la rue Bichat)[31]. Au milieu de la nuit du drame, Le Monde fait état de 12 à 14 personnes tuées, et de 10 blessés en urgence absolue, catégorie qui regroupe les blessés graves ou à traiter en extrême urgence[27]. Selon un témoin, les balles auraient été tirées d'une ou deux voitures[32].
Rue de la Fontaine-au-Roi (11e arrondissement)
Un homme fait feu[33], à 21 h 32 très précisément[20], devant le bar À la bonne bière, au croisement des rues du Faubourg-du-Temple et de la Fontaine-au-Roi[20] et près de la terrasse d'une pizzeria, La Casa Nostra[34]. Au milieu de la nuit du drame, le bilan est de cinq personnes tuées et huit blessés en urgence absolue[27].
Rue de Charonne (11e arrondissement)
Deux tireurs font feu à 21 h 36[20] sur le restaurant La Belle Équipe, à l'un des angles des rues de Charonne et Faidherbe[31]. Le bilan se monte à 19 personnes tuées et 14 blessés en urgence absolue[27].
Boulevard Voltaire (11e arrondissement)
Plusieurs coups de feu sont entendus vers 21 h 45[33] au restaurant Comptoir Voltaire au 253, boulevard Voltaire[24]. Le terroriste, Brahim Abdeslam, se fait exploser en utilisant le même système explosif que les terroristes du Stade de France, causant un blessé grave et plusieurs blessés légers[35].
Bataclan, boulevard Voltaire (11e arrondissement)
À 21 h 40[20], quatre individus armés font irruption dans le théâtre du Bataclan où se déroulait depuis une demi-heure un concert du groupe de rock Eagles of Death Metal. Alors que le groupe interprétait la chanson Kiss the Devil[36], les terroristes ouvrent le feu sur les spectateurs. Des témoins rapportent que les tireurs criaient « Allahu akbar »[37]. Un témoin déclare avoir entendu un assaillant : « C'est pour tout le mal fait par Hollande aux musulmans partout dans le monde »[38]. Un autre rapporte qu'il a entendu un terroriste s'écrier « C'est la faute de Hollande, il n'a pas à intervenir en Syrie ! »[39]. Certains spectateurs parviennent à prendre la fuite[40].
Un commissaire de police de la BAC de Nuit qui se rendait au Stade de France arrive parmi les premiers sur les lieux, accompagné de son chauffeur. après des échanges de coup de feu, il neutralise l'un des 4 individus, qui s'explosera avec sa ceinture explosive[41].
La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) puis le RAID arrivent sur les lieux. L'assaut est donné entre 0 h 20 et 0 h 50[33] ; de nombreux coups de feu et des explosions sont entendus depuis l'extérieur du Bataclan[42]. Lors du discours que le président Hollande prononce peu de temps avant, il annonce que l'assaut sera donné pour neutraliser les assaillants[43]. Après l'assaut des forces de l'ordre, le nombre de victimes est évalué à 78 ou 79 personnes ; de nombreuses personnes sont blessées[27] selon le bilan provisoire fait la nuit de l'attentat. Les trois assaillants sont morts[27]. Selon le préfet de police, deux d'entre eux avaient actionné une ceinture explosive[44]. Aucun policier en service n'a été tué, mais un a été blessé[45].
Selon BFM TV, la salle — d'une capacité de 1 500 places — était comble et les terroristes auraient jeté plusieurs grenades. Des spectateurs ont pu s'enfuir, d'autres se sont cachés dans les combles. Selon un témoin qui assistait au concert, il n'y avait pas de mesures de sécurité pour contrôler les personnes qui entraient pour assister au concert, il suffisait d'avoir son billet[46].
Le Bataclan, situé au 50, boulevard Voltaire, se trouve à environ cinq cents mètres de l'ancien local du journal Charlie Hebdo. Celui-ci, où a eu lieu le un attentat qui a fait douze morts, est situé au 10, rue Nicolas-Appert.
Bilan
Le , Le Monde indique en début de matinée un bilan provisoire d'au moins 120 personnes mortes, et un nombre encore indéterminé de blessés[47]. Sept assaillants sont morts[24], dont six se sont fait exploser et l'un a été abattu par un policier dans la salle de concert[48].
Les blessés les plus graves et polytraumatisés sont dirigés vers les cinq centres de traumatologie (Lariboisière, Beaujon, Pompidou, La Pitié Salpêtrière et Bichat), et les cas moins graves vers les autres centres hospitaliers ou traités sur place[49].
L'Agence France-Presse actualise, à 9 h 30, le nombre de morts à 128 dont 8 terroristes et 180 blessés. Parmi ces blessés, 99 personnes sont dans un état grave[50].
Le même jour, le site RTS Info de la Radio télévision suisse précise dans son suivi en direct qu'au moins 129 personnes ont été tuées et 352 autres blessées, dont 99 dans un état d'urgence absolue[51], ajoutant en outre que les attentats seraient l’œuvre de trois équipes coordonnées[51].
Nationalité des victimes
Selon le dernier bilan, outre une majorité de Français, plusieurs ressortissants étrangers ont trouvé la mort ou ont été blessés lors des attentats de Paris. Parmi les nombreux blessés, quatre-vingt-dix-neuf sont en situation d'urgence absolue en raison de la gravité extrême de leur état.
Nationalité | Morts | Blessés | Total |
---|---|---|---|
France | 101 | NC | NC |
Algérie | 2 | 0 | 2[52] |
Allemagne | 1 | 0 | 1[53] |
Australie | 0 | 1 | 1 |
Autriche | 0 | 1 | 1[54] |
Belgique | 3 | 0 | 3[55] |
Brésil | 0 | 2 | 2[56] |
Chili | 3 | 0 | 3[57] |
Chine | 0 | 1 | 1[58] |
Espagne | 4 | 0 | 4[59] |
États-Unis | 1 | 0 | 1[60] |
Irlande | 1 | 0 | 1 |
Italie | 1 | 0 | 1[61] |
Maroc | 1 | 1 | 2 |
Mexique | 2 | 0 | 2[62] |
Pays-Bas | 0 | 3 | 3 |
Portugal | 3 | 0 | 3 |
Royaume-Uni | 1 | 0 | 1 |
Roumanie | 2 | 1 | 3[63] |
Serbie | 0 | 7 | 7[64] |
Sénégal | 1 | 0 | 1[65] |
Suède | 1 | 0 | 1 |
Suisse | 0 | NC | NC |
Tunisie | 2 | 0 | 2 |
Total | 129 | NC | NC |
Dispositifs de soutien aux victimes et aux familles
Des lieux d’accueil et de soutien psychologique de la Croix-Rouge ont été improvisés dans les mairies du Xe et du XIe arrondissement de Paris ainsi que dans les locaux de l'école Militaire, dans le VIIe arrondissement. Des psychiatres et des psychologues hospitaliers reçoivent sur place les rescapés, leurs familles, des témoins, des riverains. Un autre numéro de téléphone a également été mis en place afin d'accompagner ces personnes[66]. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été installée à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Paris dans le IVe arrondissement. Le ministère de l'Intérieur a mis en place un numéro d'information et d'assistance aux victimes et un numéro d’information pour les familles à l’étranger. Un autre numéro gratuit est dédié à l'enquête[67]. L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris a mis en place un numéro de téléphone pour les personnes à la recherche de patients hospitalisés. La Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac)[68], apporte un soutien depuis 1994, aux victimes et aux familles des attentats notamment, dans la création d’associations, informations sur les différents dispositifs existants, action judiciaire, indemnisation, actions de prévention[69].
Revendication
Samedi , dans un communiqué en français, l'État islamique revendique ces attentats[70],[71], précisant avoir « pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la croix en Europe, Paris »[72] en félicitant ses « huit frères » pour avoir tué « au minimum deux-cents croisés » [sic] — « la louange et le mérite appartiennent à Allah » — et déclare que « cette attaque n'est que le début de la tempête »[73],[74].
Enquête
L'enquête est dirigée par le procureur de la République de Paris François Molins[75]. Elle a comme principaux objectifs la révélation des identités des terroristes, leurs parcours et leurs complices éventuels[75]. Une instruction judiciaire a également été ouverte en Belgique[76].
Afin de faire avancer les investigations, un appel à témoins a été lancé[75] et un numéro vert mis à diposition[77]. Les enquêteurs visionnent les images de vidéosurveillance et recueillent les différents témoignages[75]. Plusieurs services de police judiciaire ont été mobilisés dans les quelques heures ayant suivis les faits meurtriers. Près de 2 000 agents ont été déployés sur le terrain[75]. En quête de tout indice permettant de révéler les identités des commandos terroristes, la police scientifique prélève l'ADN trouvé sur les lieux des attentats[75].
Le procureur de Paris a tenu une conférence de presse dans la soirée du 14 novembre, dans laquelle il a détaillé les éléments des investigations menées suite aux attaques terroristes qui ont secoué le pays[75]. En effet, François Molins a fait le point sur le bilan réactualisé, un bilan très lourd et évolutif. Ensuite, il est revenu sur le déroulement des actes commis[60]. Au total, sept terroristes ont été trouvés morts sur les lieux des faits. Parmi eux, l'un des assaillants armés de la fusillade du Bataclan a été formellement identifié. Il s'agit d'un Français âgé de 30 ans, natif de Courcouronnes (Essonne) dans la banlieue parisienne et faisant l’objet d’une fiche « S » pour radicalisation[60].
Selon le procureur, trois suspects ont été interpellés le 14 novembre en Belgique, lors d'un contrôle routier, en lien avec les attaques de Paris. L'un d'eux est soupçonné d'avoir été présent à Paris le [78]. Un des individus est un Français résidant à Bruxelles et locataire de la Polo grise[76] utilisée dans les attentats. Le procureur a salué les autorités belges pour leur coopération[60]. Des suspects sont arrêtés en Belgique, notamment dans la commune de l'agglomération bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean[79], quartier lié depuis plus d'une décennie au terrorisme[80].
Les sept terroristes munis de ceintures d'explosifs disposaient vraisemblablement de complices puisqu'un véhicule de marque Seat aperçu sur les lieux des attentats et contenant des armes a été retrouvé dans la nuit du 14 au 15 novembre à Montreuil[23], en face d'une ancienne mosquée, aujourd'hui détruite[81]. En 2011, Ali Ibrahim el-Soudany, l'imam égyptien de cette mosquée, avait été expulsé par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour « des prêches appelant à la lutte contre l'Occident »[82].
Dans le cadre de la coopération internationale, le Pentagone décide d'envoyer des experts du FBI pour renforcer les équipes d'enquêteurs français et les aider dans leurs investigations[83].
Auteurs présumés
- Ismaël Omar Mostefaï, né le à Courcouronnes (Essonne) et habitant à Chartres (Eure-et-Loir)[84] est le premier terroriste présumé identifié grâce à un relevé d'empreinte sur un doigt d'une des personnes qui s'est fait exploser au Bataclan après avoir commis de nombreux meurtres lors des fusillades. Ce Français d'origine algérienne, déjà condamné à huit reprises entre 2004 et 2010 sans toutefois avoir été incarcéré[84], a fait l'objet d'une fiche « S » depuis 2010 en raison de sa radicalisation. Il aurait également été identifié comme s'étant rendu fin 2013 en Turquie, voie d'entrée privilégiée en Syrie où il aurait séjourné durant quelques mois. Son père et son frère ont été mis en garde à vue le 14 novembre dans le cadre de l'enquête en cours[85].
- Le passeport d'Abbdulakbak B. est retrouvé à proximité du Stade de France. Cet individu d'origine syrienne bénéficiait du statut de réfugié depuis le 3 octobre 2015, date de son enregistrement dans le fichier Schengen Eurodac lors de son arrivée sur l'île grecque de Leros. Toutefois, selon le procureur, le lien entre le passeport et le terroriste n’a pas encore été formellement établi[86]. Le Monde indique également que l'une des méthodes de Daech pour se dissimuler face aux forces de l'ordre « est de voyager avec des passeports "empruntés". Plusieurs djihadistes français ont été interpellés à leur retour de Syrie ces derniers mois avec des documents d'identité appartenant à des tiers »[87]. Selon Slate, de faux passeports syriens sont faciles à obtenir[88].
- Ibrahim Abdeslam, né en 1984 et vivant en Belgique, a été formellement identifié comme étant le terroriste kamikaze qui s'est fait exploser Boulevard Voltaire. Il apparaît, ainsi que son frère, Salah Abdeslam, sur les contrats de location des deux véhicules Seat et Volkswagen immatriculés en Belgique et utilisés lors des attaques[89].
- Salah Abdeslam, frère du précédent, né le 15 septembre 1989 à Bruxelles en Belgique et de nationalité française, en fuite, fait l'objet d’un mandat d'arrêt international ainsi que d'un appel à témoins lancé sur twitter et est activement recherché par la police française[90] qui appelle également à ne pas intervenir soi-même, l'individu pouvant être dangereux, et à la contacter et donner l'alerte par téléphone[91]. Il serait le locataire de la Polo noire qui a permis de déposer les terroristes devant le Bataclan. Des contrôles policiers routiers ont permis de constater que Salah est retourné en Belgique durant la matinée du 14 novembre 2015 en compagnie d'autres personnes, dont deux ont été interpellées par la suite en Belgique.
- Un troisième frère, Mohammed Abdeslam est toujours entendu par la police belge[92],[93].
- Bilal Hadfi, né en 1995, Français résidant en Belgique, a été identifié comme l'un des trois kamikazes qui se sont donnés la mort autour du Stade de France[94].
- Ali R., interpellé le 5 novembre en Bavière par la police allemande en possession de nombreuses armes, serait lié aux attentats d'après l'AFP[95].
Répercussions
Mesures prises au niveau local ou régional
La préfecture de police de Paris a lancé une alerte demandant aux habitants de « ne pas sortir », de renforcer la sécurité aux abords des établissements recevant du public et d’interrompre tout événement et manifestation en cours[96]. La Préfecture a mis en place un numéro gratuit pour que les citoyens puissent transmettre toute information[31].
Les stations de métro proches ont été fermées sur ordre de la préfecture de police. L'académie de Paris indique que les établissements scolaires et universitaires sont également fermés le samedi 14 novembre.
La mairie de Paris annonce que tous les lieux publics de la ville (mairies comprises) restent fermés le . Seuls les services de l'état civil sont ouverts. Les manifestations sont aussi suspendues[96]. En outre, dans la nuit du 14 au , les éclairages de la Tour Eiffel s'éteignent, en signe de deuil[97].
Toutes les compétitions sportives d'Île-de-France de samedi et dimanche sont suspendues[98].
Mesures décidées au niveau national
Aux alentours de 23 h 30, le président de la République François Hollande décrète le déclenchement du plan rouge alpha pour faire face aux fusillades[99]. Il déclare que les attaques constituent un acte de guerre organisé de l'étranger par « l'armée terroriste » de l'organisation État islamique, « Daech »[100] avec une aide interne[101].
À minuit, François Hollande réunit le conseil des ministres et décrète l'état d'urgence sur tout le territoire métropolitain[102]. C'est la première fois depuis la période de la Guerre d'Algérie, au début des années 1960, que l'état d'urgence est déclenché au niveau national, le décret pris à l’occasion des émeutes de 2005 dans les banlieues s'étant essentiellement limité à l'Île-de-France[103]. Les rassemblements spontanés se déroulant en Île de France le dimanche 15 novembre 2015 malgré les interdictions inhérentes à cet état d'urgence montrent les difficultés de son application. Déjà prévu du 13 novembre au 13 décembre, dès avant les attentats, en raison de la tenue de la COP 21, le rétablissement des contrôles aux frontières est confirmé[104]. Le 14 novembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius annonce le maintien de la COP21 : « c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique[105]. ».
Le plan blanc est déclenché, des renforts de 1 500 militaires sont mobilisés, les établissements scolaires publics, d'enseignement primaire, secondaire et supérieur d'Île-de-France, sont fermés jusqu'à nouvel ordre[106]. Tous les voyages scolaires prévus pour le week-end sont annulés[107]. François Hollande annule son déplacement au G20 dimanche et lundi en Turquie où il sera représenté par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Finances Michel Sapin[108].
Le lendemain des attaques, le président de la République dénonce « un acte de guerre préparé, organisé, planifié de l'extérieur et avec des complicités intérieures, que l'enquête permettra d'établir »[100] et annonce qu'il parlera devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre 2015[109], conformément aux dispositions de l'article 18 de la Constitution française de 1958.
Dans la soirée du 15 novembre, dix chasseurs français de l'armée de l'air française ont largué 20 bombes sur des cibles de la ville syrienne de Racca, capitale officieuse de l'organisation État islamique[110],[111].
Réactions internationales
Après ces attentats, plusieurs pays ont affiché leur soutien à la France en éclairant divers monuments avec les couleurs du drapeau français :
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L'hôtel de ville de Tel Aviv-Jaffa (Israël).
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Taipei 101 (Taïwan).
Réactions gouvernementales
- Union européenne - Jean-Claude Juncker a fait part de son émotion[112]. Donald Tusk, le président du Conseil européen, envoie une lettre à François Hollande. « Debout dans la solidarité, l’Union européenne aidera. Nous nous assurerons que le tragique acte honteux de terrorisme contre Paris échoue dans son objectif : diviser, pour effrayer, et saper la liberté, l’égalité et la fraternité, les valeurs qui font de la France une grande nation »[113].
- Albanie - Le Premier ministre albanais Edi Rama s'est exprimé sur Twitter en disant penser que « c'est une vraie guerre! Soutien total de l'Albanie à la France et à son gouvernement en ces moments d'horreur et de deuil ». Le ministre des Affaires étrangères, Ditmir Bushati, dit sur les réseaux sociaux être « profondément choqué par les horribles attaques à Paris! Mes pensées et prières vont aux familles des victimes. ».
- Allemagne - La chancelière allemande Angela Merkel se dit « profondément choquée », elle qualifie les attaques de terroristes[114]. Le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière a proposé l'aide des forces spéciales allemandes.
- Andorre - Le gouvernement d'Andorre et le Conseil général « condamnent les attentats survenus à Paris et montrent leur solidarité avec le peuple français »[115]. Le premier annonce également, sur Facebook, l'organisation d'un rassemblement de solidarité avec la France pour dimanche le 15 novembre à la plaça Lídia Armengol Vila à Andorre-la-Vieille.
- Arménie - Le président arménien Serge Sargsian a affirmé : « nous en sommes tous profondément choqués. Je condamne fermement ces actions terrifiantes et épouvantables, qui ont pris plusieurs vies innocentes. […] En ces temps difficiles, l'Arménie se tient aux côtés du pays fraternel qu'est la France, et est prête à lui offrir son plein soutien. J'exprime ma sympathie la plus profonde au président français François Hollande, au peuple amical français et aux familles des victimes, en leur souhaitant de la patience, du courage et de la force, et un rétablissement rapide aux blessés. Nos prières, cœurs et esprits sont avec le peuple français. ».
- Autriche - Le président autrichien Heinz Fischer a déclaré qu'« Il est inimaginable et incompréhensible que l'on puisse faire preuve d'une telle brutalité, cruauté et inhumanité. »[116]
- Belgique - Le Palais Royal a exprimé sur Twitter la solidarité de la Belgique avec le peuple français et les proches des victimes de ces « actes odieux »[117]. Le gouvernement belge a décidé dans la nuit du 13 au 14 novembre d’instaurer le contrôle de la frontière française, des aéroports et des chemins de fer[118].
- Espagne - Le roi Philippe VI exprime par un double tweet l'horreur et la consternation du peuple espagnol face aux attentats de Paris et sa solidarité avec la France, pour la liberté et contre le terrorisme (« por la libertad y contra el terrorismo »). Le Premier ministre Mariano Rajoy a transmis ses condoléances à son homologue français Manuel Valls[119]. Le consulat d'Espagne à Paris a mis en place un numéro d'urgence pour ses ressortissants[119].
- Estonie - Le Premier ministre estonien Taavi Rõivas s'est exprimé sur Twitter en français, affirmant que l'« Estonie condamne ces attaques odieuses et soutient fermement le peuple français. Le terrorisme n'a aucune place dans notre monde. ».
- Finlande - Le Premier ministre finlandais Juha Sipilä a commenté les événements sur Twitter : « nous sommes tous choqués par les attaques à Paris. Les présidents des partis aux pouvoir se sont parlé au téléphone. Le gouvernement est prêt à se rassembler. ». Le ministre des Finances Alexander Stubb s'est exprimé à plusieurs reprises, également sur Twitter, dont une fois brièvement en français en disant : « La France, nous sommes tous avec vous. ».
- Gibraltar - Le ministre en chef gibraltarien Fabian Picardo s'est exprimé plusieurs fois sur Twitter, dont en français en disant « [c]e soir nous sommes tous français. Ce soir nous sommes tous Parisiens. Vive La France ! » Il a également écrit une lettre de condoléance officielle aux autorités françaises, et s'est mis d'accord avec son rival principal de suspendre la campagne électorale pour les élections législatives du 26 novembre jusqu'à lundi 16 novembre.
- Hongrie - Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s'exprime dès le lendemain des attentats sur la chaîne M1 et déclare : « il est difficile de trouver les mots, le plus important est d'exprimer notre empathie et notre solidarité au peuple français et au président de la République française. ». Il déclare dans la foulée instaurer une journée de deuil national le dimanche [120].
- Irlande - Le chef du gouvernement irlandais Enda Kenny qualifie les attentats de crimes contre l'humanité[121].
- Italie - Le président de la République Sergio Mattarella « exprime sa consternation, son appréhension et sa forte douleur. Dans un message envoyé à François Hollande, il lui assure le soutien compact de l'Italie pour vaincre la plaie du terrorisme et remporter la bataille de la civilisation contre la furie obscurantiste. Le président italien réaffirme sa détermination pour défendre les valeurs de la démocratie, de la liberté, de la tolérance qui fondent l'Europe aujourd'hui lacérée par un crime sans précédent » [122]. Matteo Renzi, président du Conseil italien a déclaré que « l'Italie pleure les victimes de Paris et s'unit à la douleur de ses frères français. Frappée en son cœur l'Europe saura réagir à la barbarie. »[123].
- Kosovo - La présidente kosovare Atifete Jahjaga s'est dite sur Twitter « choquée par la terreur à Paris et attristée par la perte de tant de vies innocentes. Nous devons nous tenir debout unis contre le terrorisme. » Le ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, Hashim Thaçi, a déclaré de son côté être « [c]hoqué et inquiété par la nouvelle de Paris. Le peuple kosovar se tient à vos côtés. »
- Monaco - Le prince Albert a exprimé ses condoléances aux familles des blessés via une lettre ouverte envoyée au président de la République : « En mon nom personnel, en celui de ma famille et de la population de Monaco, je veux vous exprimer notre consternation devant tant de barbarie. Nous nous inclinons devant la mémoire des victimes et la douleur de leurs familles. Notre compassion rejoint également les blessés[124]. ».
- Norvège - La Première ministre norvégienne Erna Solberg a pleuré lors de la conférence de presse pendant laquelle elle commentait les attaques de Paris, ville où elle s’est mariée[125].
- Pays-Bas - Le roi des Pays-Bas Willem-Alexander, « choqué », pense que c'est pour « la défense des valeurs démocratiques qui sont les fondements de nos sociétés » qu'il faut se battre[126]. Son Premier ministre, Mark Rutte, se dit également choqué par ces attaques, qu'il décrit comme « vraiment horribles ». Il a affirmé au président François Hollande que les Pays-Bas se tiennent aux côtés de la France et que les Français peuvent compter sur le soutien des Néerlandais[127]. Les couleurs du drapeau français sont par ailleurs projettées sur la façade du palais royal d'Amsterdam.
- Pologne - Le président Andrzej Duda publie sur Twitter : « Tristesse, chagrin et la colère. Condoléances au peuple français, en particulier les familles qui ont perdu leurs chers. Nous sommes avec vous à l'esprit, le regret, la prière[128]. »
- Portugal - Le président portugais Cavaco Silva a exprimé à François Hollande sa « grande consternation » à ce qu'il qualifie d' « horribles attaques terroristes »[129].
- Roumanie - Le président roumain, Klaus Iohannis, transmet ses condoléances au président François Hollande et aux familles de victimes ; il condamne fermement les attaques et s'engage à coopérer avec la France pour lutter contre le terrorisme[130].
- Royaume-Uni - La reine Elizabeth II se dit « profondément choquée » dans un tweet au président français : « Prince Philip and I have been deeply shocked and saddened by the terrible loss of life in #Paris ». Elle envoie un second tweet, présentant ses condoléances aux familles des victimes et au peuple français : « We send our most sincere condolences to you, the families of thoses who have died and the french people ». Le Premier ministre David Cameron s'est dit « choqué »[112]. L'arc du stade de Wembley a été illuminé des couleurs du drapeau français dans la soirée des attaques[131].
- Russie - Le président Vladimir Poutine a exprimé son soutien au peuple français[112].
- Saint-Siège - Le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, condamne « cette nouvelle manifestation de folie, de violence terroriste et de haine » et exige « une réponse décisive et soutenue de la part de nous tous, pour contrer la diffusion de la haine meurtrière ». Il ajoute : « nous prions pour les victimes et les blessés, et pour tout le peuple français[132] ».
- Slovénie - Le Premier ministre slovène Miro Cerar a indiqué sur Twitter condamner fermement « les tragédies de ce jour à Paris. Mes pensées sont avec les familles et avec le peuple français. » Le ministère des Affaires étrangères du ministre Karl Erjavec s'est dit sur Twitter en français « horrifiés par les événements tragiques à Paris. Nos pensées sont avec la France. »
- Suède - L'ambassadrice suédoise à Paris, Veronika Wand-Danielsson, a affirmé sur Twitter que « la Suède exprime sa profonde solidarité avec la France dans ce moment de douleur. L'Europe reste uni[e] dans l'épreuve. [...] L'Europe ne se pliera jamais et restera uni[e] dans la lutte contre le terrorisme ! » Le premier ministre Stefan Löfven annonçait qu'« ensemble nous continuons à défendre nos valeurs communes et nos sociétés ouvertes. » L'église suédoise à Paris a également organisé une cérémonie en mémoire des victimes.
- Suisse - La présidente Simonetta Sommaruga dit que le pays est « en pensée avec la France »[133].
- Ukraine - Le président Petro Porochenko a exprimé ses condoléances à l'ambassadrice de France en Ukraine et a déclaré : « Le principal message que nous avons vu de la France est « Nous n'avons pas peur ! ». Avec la France, nous défendons nos valeurs européennes communes de liberté, d'égalité et de fraternité »[134]. Le premier ministre Arseni Iatseniouk a adressé, lui, sur Twitter ses « [c]ondoléances les plus profondes aux familles de ceux qui sont morts et ont souffert. L'Ukraine soutient la France — en tant qu'amie et alliée. »
- Afrique du Sud - Le gouvernement du président Jacob Zuma s'est exprimé à plusieurs reprises sur Twitter, indiquant entre autres que le « président Zuma a pris contact afin de faire part de son message de condoléances au président Hollande, au gouvernement et au peuple français » et que l'« Afrique du Sud s'accorde fermement avec le reste de la communauté internationale dans sa condamnation des attaques ciblant des citoyens innocents ».
- Algérie - Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message par voie de presse et diplomatique à François Hollande, condamnant les attaques, les qualifiant de « crimes contre l'humanité », et appelant au front commun contre le terrorisme « au bénéfice de nos deux peuples »[135].
- Bénin - Le Bénin a décrété le journée de deuil national en solidarité avec les victimes de l'attentat de Paris[136].
- République démocratique du Congo - Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre de la République démocratique du Congo a déclaré « [sa] solidarité avec le peuple français » et a dénoncé de « lâches attentats terroristes »[137].
- Côte d'Ivoire - Le président Alassane Ouattara condamne les actes commis dans un télégramme envoyé au président français, exprime ses condoléances et celles du peuple ivoirien, son soutien à son homologue pour les promptes décision qu'il vient de prendre, et appelle « toute la communauté internationale à renforcer ces initiatives pour lutter contre ce fléau qui menace toutes les nations »[138].
- Djibouti - Le président de la République de Djibouti a écrit dans une lettre à François Hollande : « Nous condamnons avec force ces actes ignobles et criminels. IIs participent de desseins odieux et sont l’œuvre d’abjects commanditaires. »[137].
- Gabon - Ali Bongo, le président gabonais, déclare sur Twitter que « face à l'horreur de ces actes qui touchent la France, ce sont tous les peuples libres du monde qui sont visés »[139].
- Ghana - Le président ghanéen John Dramani Mahama s'est exprimé sur Twitter en affirmant que « le Ghana est au côtés d'une France affligée en ces temps difficiles ». Onze heures plus tard, il a ajouté que « ce n'est pas un acte de courage d'abattre et d'assassiner des citoyens sans armes dans un théâtre. C'est une lâcheté. Nous nous tenons aux côtés du peuple français. ».
- Guinée - Alpha Condé, le président de la République de Guinée, appelle à la lutte antiterroriste « pour le triomphe d'un monde de paix, de liberté et de tolérance. »[139]
- Kenya - Le président Kenyatta a affirmé sa solidarité avec la France en disant que « Les Français ont rendu célèbre l'appel Liberté, Égalité, Fraternité qui reflète les valeurs communes que les Kenyans partagent avec eux et qui sont attaquées par les terroristes, à Paris et à travers le monde. »[139].
- Mali - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta condamne les attentats en déclarant que « le monde entier a été frappé de stupeur. [...] Aucun individu digne de ce nom ne peut tranquillement ôter la vie à autant de personnes innocentes. Aucun motif, aucune cause ne peut justifier cela. »[140].
- Maroc - Le roi Mohammed VI adresse un message au Premier ministre français Manuel Valls, le souverain marocain témoigne d'une « émotion profonde » face à « de lâches attentats terroristes », condamne en son nom et celui du Maroc « ces attentats effroyables » et exprime sa « solidarité » et tout son « soutien »[141],[142].
- Maurice - Anerood Jugnauth, Premier ministre de l'île Maurice, a exprimé sa « solidarité avec le gouvernement français et la population française » dans un entretien accordé à l'Agence France Presse. Il affirme que « le combat contre le terrorisme doit continuer. »[137].
- Niger - Le président nigérien a déclaré sur Radio France international : « Ceux qui ont commis ces actes sont des monstres, ce ne sont pas des humains. L’ampleur des attaques a été surprenante, mais l’attaque elle-même n’a pas surpris car à partir du moment où on est engagé dans un tel combat, on n’est jamais à l’abri. [...] La France est un pays très engagé dans un combat qui nous est commun, un combat pour des valeurs communes. La France est engagée en Syrie, en Irak. Elle est engagée également en Afrique dans le cadre de l’opération “Barkhane”. C’est vrai, je crois que la France paye, quelque part, le prix pour ces interventions. Ce qui s’est passé hier à Paris ne doit pas nous détourner de cet objectif. »[143].
- Nigeria - Dans un communiqué, le président nigérian déclare que « au nom du gouvernement et du peuple de la République fédérale du Nigéria, le président Buhari transmet ses sincères condoléances au président François Hollande et au peuple de France. »[144].
- Ouganda - L'ancien Premier ministre ougandais et candidat à l'élection présidentielle de 2016 Amama Mbabazi a affirmé sur Twitter que « [c]e qui s'est passé à Paris est un acte de lâcheté méritant la condamnation la plus ferme. [...] Je suis solidaire non seulement avec la France, mais avec les valeurs qui furent attaqués hier soir : liberté, égalité et fraternité. »
- Rwanda - La ministre des Affaires étrangères du Rwanda Louise Mushikiwabo a écrit sur Twitter que « les Rwandais expriment leurs profondes condoléances aux familles et amis des victimes des attentats de Paris », ajoutant que « ce sont des moments pour la solidarité internationale »[137].
- Sénégal - Le président Macky Sall envoie une lettre à son homologue français dans laquelle il exprime ses condoléances et condamne, au nom du Sénégal, « ces actes barbares, qui s'attaquent à notre humanité commune »[145].
- Somalie - Le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a condamné les attaques : « Le monde doit s'unir contre ceux qui sèment la sauvagerie au nom de la foi. Leurs actes travestissent l'islam et l'humanité »[139].
- Tchad - Dans un entretien à Radio France international, le chef de la diplomatie tchadienne Mahamat Béchir a demandé « que la communauté internationale se mobilise pour lutter contre ces terroristes sauvages »[137].
- Togo - Dans un message adressé à François Hollande, le président Faure Gnassingbé a déclaré : « En ces heures tragiques et extrêmement douloureuses pour la France, je tiens à vous faire part de ma vive émotion, de ma compassion et de la solidarité de l’ensemble du peuple togolais qui est sous le choc et profondément meurtri par le lourd bilan de ces attentats inédits. »[146].
- Tunisie - Le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats, le président tunisien Béji Caïd Essebsi voyage spécialement de Tunis à Paris pour rejoindre le président Hollande et exprimer sa solidarité tout en échangeant sur les mesures sécuritaires[147].
- Afghanistan - Le président afghan, Ashraf Ghani, a adressé une lettre au président de la République française, lui disant qu'il partageait le chagrin des proches des victimes : « L'Afghanistan, plus que quiconque, est depuis longtemps victime du terrorisme et comprend le chagrin et la douleur du peuple français »[148].
- Arabie saoudite – Le ministre des Affaires étrangères condamne les attentats, dénonçant une « violation de toute éthique, morale et religion »[149].
- Chine - Le président Xi Jinping a vivement condamné cet acte de barbarie et exprimé ses condoléances profondes à toutes les victimes et une sincère sympathie aux blessés et aux familles des victimes[150]. Hong Lei, le porte-parole de la diplomatie chinoise, condamne les attentats et se dit profondément choqué : « Le terrorisme est l'ennemi de l'humanité entière. La Chine soutient fermement la France dans ses efforts pour ramener la paix et la stabilité (dans le pays), et pour combattre le terrorisme. »[151]. La Perle de l'Orient, à Shanghai, a été illuminée des couleurs du drapeau français dans la soirée des attaques[152].
- Corée du Sud - La présidente Park Geun-hye a condamné les attentats et le terrorisme, déclarant qu'une attaque n'était justifiée en aucune circonstance et qualifiant le terrorisme de crime contre l'humanité et la civilisation[153].
- Géorgie - Le président géorgien Guiorgui Margvelachvili s'est exprimé sur Twitter en disant être « [p]rofondément effaré et attristé par les attaques terroristes à Paris. Nos prières [et] solidarité vont au peuple et au gouvernement français ». Dans la capitale Tbilissi, le palais présidentiel fut éclairci par les couleurs du drapeau français. Similairement, le Premier ministre Irakli Garibachvili affirmait être « [c]hoqué et attristé profondément par les événements à Paris. Nos pensées et prières vont au peuple français en cette heure de tragédie », en annonçant de son côté que l'hôtel de ville de Tbilissi était également couvert en bleu, blanc et rouge.
- Inde - Le Premier ministre de l'Inde Narendra Modi a exprimé sa solidarité[112].
- Iran - Le président Hassan Rohani condamne les attentats en les qualifiant de « crimes contre l'humanité » et a reporté sa tournée en Italie et en France qu'il devait entamer au lendemain des événements.
- Israël - Le Premier ministre d'Israël, Benyamin Netanyahou déclare qu'Israël se tient aux côtés du président François Hollande et du peuple français dans la guerre commune contre le terrorisme[154].
- Japon - Le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga s'est dit choqué et en colère que « des actes de terrorisme inhumains et odieux aient fait tant de victimes ».
- Jordanie - Le ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Judeh, a indiqué sur Twitter être « [h]orrifié en tant que partie du monde civilisé au moment où la terreur montre sa tête laide à nouveau à Paris. De la sympathie et de la solidarité avec le grand peuple français. » Lors du sommet sur la Syrie à Vienne, il a rencontré son homologue français Laurent Fabius en lui exprimant ses « condoléances, engagement et solidarité avec la France ».
- Palestine - La présidence palestinienne indique dans un communiqué que « le président Mahmoud Abbas condamne fermement les attaques terroristes qui ont eu lieu à Paris et exprime sa solidarité et sa compassion avec le gouvernement et le peuple français face au terrorisme ». Abbas a insisté sur « la nécessité pour la communauté internationale de s'unir pour faire face à ces attaques terroristes graves qui participent à la montée des tensions partout »[155].
- Singapour - Le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong s'est dit sur Twitter « choqué de la nouvelle des attaques à Paris. Nos pensées et prières vont aux victimes [et] à leurs familles, [et] aux peuple [et] gouvernement français. »
- Sri Lanka - Le président srilankais Maithripala Sirisena a déclaré dans un message de condoléance adressé au président français : « Le gouvernement et le peuple du Sri Lanka se joignent à moi pour adresser ses condoléances au gouvernement et au peuple de France, aux familles endeuillées et aux personnes blessées dans l'attaque. »[156].
- Syrie -
- Le président Bachar El-Assad, en marge d'une visite d'une délégation de députés français, a présenté ses condoléances et se dit « prêts à combattre le terrorisme avec ceux qui le veulent vraiment ». Il compare la situation française avec celle de la Syrie depuis cinq ans[157]. Il souligne néanmoins que la politique française en Syrie a « contribué à l’expansion du terrorisme »[158]. Dans un entretien, il affirme que « la France ne pourra pas lutter contre le terrorisme tant qu'elle sera alliée au Qatar ou à l'Arabie saoudite. »[159]
- Le 14 novembre, 49 groupes rebelles syriens, dont Jaysh al-Islam, des brigades de l'Armée syrienne libre et la Légion du Sham, publient un communiqué commun dans lequel ils condamnent « dans les termes les plus forts » les attentats de Paris qu'ils qualifient d'« attaque criminelle contre les lois (islamiques) et les valeurs de l’humanité ». Ils ajoutent : « Ce terrorisme ne diffère pas du terrorisme dont souffre chaque jour le peuple syrien depuis les cinq dernières années »[160],[161].
- Taïwan - Le président Ying-jeou a déclaré dans un communiqué « [a]u nom du gouvernement de la République de Chine et de ses citoyens, condamner sévèrement ces violences, faire part de nos sincères condoléances aux familles des victimes et de notre profonde sympathie aux blessés. »[162].
- Turquie - Le président Erdoğan, dans une conférence de presse spéciale, présente ses condoléances et sa solidarité au peuple français et à son homologue François Hollande, et indique que le terrorisme n'a ni religion, ni race, ni pays[163]. Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu déclare que « ces attaques ne sont pas seulement contre la population française mais contre toute l'humanité, la démocratie, les libertés et les valeurs universelles »[164].
- Philippines - Le président des Philippines, Benigno Aquino, a déclaré dans un communiqué être solidaire avec la France. « Les Philippines et leur peuple se tiennent solidaires avec le peuple de Paris et de France dans ce moment de profond chagrin et de grande indignation contre les auteurs de ces crimes. »[165].
- Australie - Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères, déclare : « l'Australie a offert toute son assistance à la France » et « nous sommes solidaires avec le peuple français pour condamner ces attaques horribles et dévastatrices », avant de terminer par « ceci est en effet un vendredi noir pour la France et le monde »[166]. L'opéra de Sydney est illuminé des couleurs du drapeau français dans la soirée des attaques[167].
- Fidji - Le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama s'est exprimé sur Twitter en disant que « [c]haque fidjien partage mon horreur vis-à-vis les attaques terroristes à Paris, qui ont exigé les vies d'au moins 120 personnes. » Le gouvernement annonça également que M. Bainimarama avait « condamné les attaques à Paris, [et] que les Fidji seront solidaires avec la France lors de cette épreuve. »
- Nauru - Le gouvernement du président Baron Waqa a affirmé sur Twitter qu'il « [s]e tient aux côtés de nos amis en France [et] condamne ces actes de terrorisme. »
- Nouvelle-Zélande - John Key, Premier ministre, indique sur twitter peu après les attaques : « Nos cœurs sont avec les victimes des attaques d'aujourd'hui à Paris et nos pensées sont pour elles et leurs familles. ». La Sky Tower d'Auckland est illuminée des couleurs du drapeau français à la suite des attaques.
- Palaos - Le président paluan Tommy Remengesau s'est dit sur Facebook « vraiment attristé d'apprendre la nouvelle des attaques contre Paris. Nos pensées et prières vont aux victimes et à leurs familles. Le terrorisme ne triomphera jamais. La démocratie et la liberté vaincront la lâcheté qu'est le terrorisme. »
- Argentine - La présidente d'Argentine Cristina Kirchner exprime son soutien à la France, après les attaques[168].
- Brésil - La présidente Dilma Rousseff exprime sa solidarité envers le peuple français et appelle à une lutte « sans merci contre ces actes honteux perpétrés à Paris ». Le gouvernement brésilien exprime sa « profonde consternation envers cette série d'attentats barbares »[56]. Le Christ Rédempteur et le stade José-Pinheiro-Borda sont illuminés des couleurs du drapeau français dans la soirée des attaques[131].
- Canada - Le Premier ministre Justin Trudeau a exprimé sa solidarité après ces attaques sans précédents[112]. Il a condamné des actes « terribles et insensés »[169]. La tour CN à Toronto a revêtu les couleurs françaises, de même que la Calgary Tower à Calgary[170] et divers édifices de la ville de Montréal, dont le stade olympique[171]. En outre, des centaines de personnes se sont rassemblées, au Québec, devant le consulat de France à Montréal et au parc Jacques-Cartier de Sherbrooke[172]. La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a exprimé dans un gazouilli sur Twitter son « choc et consternation devant les attaques horrifiantes à Paris. Solidarité avec les autorités et le peuple français. Pensées pour les victimes. ».
- Québec - Sur la scène provinciale, le premier ministre du Québec Philippe Couillard a qualifié les attentats "d'événement tragique", et a exprimé sa tristesse au peuple français. De même, le chef de l'opposition Pierre-Karl Péladeau a exprimé sa "solidarité au peuple français" en participant à un rassemblement à Montréal
- Chili - La présidente du Chili Michelle Bachelet, a par une déclaration qualifié de "lâches attaques" les attentats à Paris, en France et a également ajouté : « Notre profonde tristesse et de sympathie pour le grand nombre de morts et de blessés produits ces lâches attaques. »[173]
- États-Unis - Le président Barack Obama a dit, lors d'une conférence : « Nous proposerons toute l'aide nécessaire à la France. Face à la menace terroriste, nous nous tenons aux côtés des Français[112]. » La police de New York a activé plusieurs protocoles antiterroristes autour des bâtiments français[119]. De plus, l'Hôtel de ville de New York et de San Francisco, la High Roller Observation Wheel et la Freedom Tower ont été illuminés des couleurs du drapeau français[174],[175],[152] et l'Empire State Building a éteint ses lumières comme la Tour Eiffel[176]. John Kerry lors d'un tweet condamne les attentats terroristes à Paris « Je me rejoins à @POTUS en condamnant les attentats terroristes à Paris. C'est une agression contre l'humanité et les gens épris de liberté. ». L'ancien vice-président Al Gore a suspendu son émission mondiale de 24 heures sur le climat.
- Haïti - Le président haïtien Michel Martelly exprima sur Twitter sa « profonde préoccupation face au déroulement des év[é]nements malheureux à Paris. Mes pensées au peuple français. » Le Premier ministre Evans Paul, de son côté, « exprime la douleur et les sentiments de révolte du [gouvernement] ha[ï]tien suite aux attentats odieux... à Paris. »
- Mexique - Le président mexicain Enrique Peña Nieto condamne, via twitter, les attaques, exprime sa solidarité envers le peuple français et ses condoléances aux familles des victimes et indique que l'ambassade du Mexique reste à disposition des Mexicains de Paris réclamant assistance. L'Ángel de la Independencia, à Mexico, a été illuminé des couleurs du drapeau français dans la soirée des attaques[152].
- Venezuela - Le président Nicolás Maduro condamne les attentats terroristes en France : « Nous condamnons tous les actes terroristes dans les pays du monde, en particulier à Paris. »[177].
- ONU - Ban Ki-Moon a condamné les « attaques terroristes méprisables »[178].
- OTAN - Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, déclare sur le site officiel de l'OTAN être choqué par la situation et déclare que ses pensées vont vers les familles des victimes et le peuple français et que le terrorisme ne battra jamais la démocratie[179].
- Union africaine - Sur Twitter, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l'Union africaine, a déclaré : « L’Union africaine (UA) condamne dans les termes les plus forts ces actes ignobles et barbares. Les auteurs doivent être appréhendés et traduits le plus tôt possible devant la justice. »[180].
Réactions des autorités religieuses
Après avoir présenté ses condoléances à Mgr André Vingt-Trois, le pape François prend directement la parole sur Tv2000 (it) afin de condamner ces attentats que « rien ne peut justifier », ni religieusement, ni humainement. Il ajoute : « Je suis proche de tous ceux qui souffrent et de toute la France, que j'aime tant. »[181]
Le lendemain, dimanche 15 novembre, lors de son Angélus, il exprime « sa souffrance » et ses condoléances « au président de la République française et à tous les citoyens ». Il ajoute : « nous nous demandons comment le cœur de l’homme peut concevoir et réaliser ces horribles événements. […] on ne peut que condamner cet affront inqualifiable à la dignité de la personne humaine. Et utiliser le nom de Dieu pour justifier ce chemin, ces choix, c’est un blasphème. [...] Confions à la miséricorde de Dieu les victimes sans défense de cette tragédie. Que la Vierge Marie, la mère de miséricorde, suscite dans les cœurs de tous des pensées de sagesse et des intentions de paix. Nous lui demandons de protéger et de veiller sur la chère nation française, fille aînée de l’Église, sur l’Europe et sur le monde tout entier »[182].
Le cardinal André Vingt-Trois prie et invite les catholiques de Paris à prier. Il appelle les paroisses parisiennes à se conformer aux mesures édictées par les autorités et demande de faire de ces journées « des journées de deuil et de prière »[183]. Le 15 novembre à 18 h 30, il célébre une messe à Notre-Dame « à l’intention des victimes, de leurs proches et à l'intention du pays » ; le glas de la cathédrale sonne également[184].
Le Conseil français du culte musulman condamne les attentats : « devant la gravité de la situation, le CFCM appelle la nation toute entière à l'unité et à la solidarité »[185]. Des associations locales condamnent également ces attentats, telle l'association des Musulmans d'Aulnay-sous-Bois : « Les musulmans d’Aulnay se joignent aux musulmans de France et à tous les français dans leurs pensées et leur soutien aux familles des victimes et prient pour la paix et la sécurité de notre pays et de nos concitoyens[186]. »
Le grand rabbin de France indique dans un communiqué : « Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du Consistoire, Joël Mergui, le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, organisent une cérémonie de recueillement et de prières à la Synagogue de la Victoire », à Paris, le dimanche 15 novembre 2015[187].
Quarante personnalités dont des responsables religieux (chrétiens, musulmans et juifs) et des responsables humanitaires publient la tribune « Nous sommes unis » : « Le but de la terreur, au-delà du chiffre macabre des victimes, est de provoquer la division d’une nation, d’une famille (...) Les terroristes nous ont adressé un message. Ils ont voulu mettre la France à genoux. Disons-leur à notre tour que nous sommes debout ! (...) Notre unité est notre bien le plus précieux[188]. »
Actes anti-musulmans
Des actes isolés d'hostilité à la population musulmane sont rapportés. Une dizaine de croix et marques réalisées à la peinture rouge sang ont été découvertes à différents endroits de la mosquée Sahaba de Créteil le 14 novembre 2015[189]. À Pontivy, un groupuscule indépendantiste et identitaire breton, Adsav, a rassemblé environ deux-cents personnes. Le rassemblement a rapidement dégénéré et une personne d'origine maghrébine a été violemment agressée par six manifestants[190].
Mobilisation sur les réseaux sociaux
De nombreux Parisiens s'organisent sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, pour proposer des hébergements aux personnes n'ayant pas d'endroit où rentrer, via le hashtag #PorteOuverte[112],[191], ou la version allemande #OffnenTüren, créée pour que les Allemands venus au stade de France puissent être hébergés.
Aux États-Unis, un hashtag similaire, #StrandedInUS, permet aux Parisiens retenus sur le sol américain d'être hébergés[192].
Les internautes se sont également servis des réseaux sociaux dans la nuit avec le hashtag #RechercheParis pour rechercher des personnes disparues s'étant trouvées sur les lieux des drames[193]. Le mot clé #rechercheParis devient samedi 14 novembre 2015, le troisième mot clé le plus utilisé en France[194].
Le 14 novembre 2015, Facebook déclenche son « contrôle d’absence de danger » (Safety Check en anglais)[195]. Ce service permet à chaque utilisateur géolocalisé dans les zones dangereuses de signaler à ses amis qu’il est en sécurité. Le réseau social a également mis en place ce même jour un outil de personnalisation de la photo de profil appliquant un filtre du drapeau français sur celle-ci, permettant de « montrer [son] soutien à la France et aux Parisiens »[196].
Le mot clé #PrayForParis devance le #JeSuisCharlie, avec 6,7 millions de tweets avec ce hashtag en 10 heures contre 6,63 en 5 jours. Par ailleurs, d'autres mots clés tels que #1bougiepourParis ou #1candleforParis sont lancés, invitant les internautes, comme lors de la tuerie de Charlie hebdo, à allumer une bougie sur leur fenêtre en hommage aux victimes.
Certains sites, comme Google France, YouTube, Microsoft France ou Amazon.com s'ornent d'un drapeau français ou d'un nœud noir.
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Logo utilisé sur les réseaux sociaux, accompagné des mentions « Peace for Paris » ou « Pray for Paris ». Il est attribué au dessinateur Jean Jullien[197],[198].
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Le mot-clé #PrayForParis (traduisible par « Priez pour Paris ») sur un panneau d'affichage à Neubrandenbourg, en Allemagne.
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Slogan religieux dérivé de Je suis Charlie traduisible par « Priez pour Paris », utilisé par les internautes du monde entier pour montrer leur soutien à la capitale française.
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Capture d'écran de la page Google France le .
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Capture d'écran de la page d'accueil française de YouTube le .
Perturbation des transports internationaux
La compagnie American Airlines a annulé un vol vers Paris le tout en assurant maintenir ses vols[199]. D'autres transporteurs, dont Air Canada et Air Transat, ont retardé de plusieurs heures leurs vols prévus le 13 novembre au départ de Montréal en direction de l'aéroport Charles-de-Gaulle[200].
Hommages aux victimes
Des messages en chaîne sur les réseaux sociaux et des SMS invitent à allumer des bougies aux fenêtres dans la soirée du samedi 14 novembre[201],[202].
Manifestations artistiques
Le groupe de rock U2 présent à Paris où il devait donner un concert, qu'il a annulé, s'est rendu au Bataclan pour y déposer des fleurs[203].
En concert dans le cadre de son Rebel Heart Tour à Stockholm (Suède) le 14 novembre, Madonna demande une minute de silence au public puis interprète une version acoustique de sa chanson Like a Prayer (1989) qu'elle dédie aux victimes des attentats et à leurs familles[204]. Plus tard lors du concert, elle chante en solo et en larmes la chanson d'Édith Piaf, La Vie en rose[205].
Le groupe de punk rock français Bérurier noir a mis en ligne le 14 novembre, une chanson nommée Mourir à Paris, écrite après les attentats contre Charlie Hebdo, mais que le groupe a décidé de diffuser en hommage aux victimes[206].
Johnny Hallyday en concert au Zénith de Strasbourg le dédie la représentation aux victimes des attentats ainsi qu'à leur famille et à leurs proches, avant d'observer avec le public une minute de silence[207].
L'orchestre et le chœur du Metropolitan Opera de New York ont interprété La Marseillaise sous la direction de Plácido Domingo, en préambule à la représentation de la Tosca de Giacomo Puccini samedi 14 novembre en matinée. La brochure du programme avait été complétée avec un feuillet donnant les paroles de l'hymne national et mentionnant la solidarité du « met » avec les citoyens français[208].
Rassemblements
Plusieurs rassemblements spontanés ont eu lieu en France et dans d'autres pays le samedi 14 novembre et le dimanche 15 novembre[209],[210] :
14 novembre
En France
- Anglet : 150 personnes[211] ;
- Avignon: 300 à 500 personnes[212]
- Arras : 500 personnes[213] ;
- Bayonne : près de 1 000 personnes[211] ;
- Biarritz : 400 personnes[211] ;
- Boulogne-sur-Mer: 200 personnes[214]
- Divonne-les-Bains : 40 personnes[215];
- Dunkerque : entre 200 et 250 personnes[216]
- Grenoble : 5 000 personnes[217] ;
- Lille : 1 000 personnes[218] ;
- Limoges : 300 personnes[219] ;
- Marseille : 200 personnes[220].
- Montpellier : 3 000 personnes[221] ;
- Metz : 500 personnes[222] ;
- Nancy : 300 personnes[219] ;
- Nantes : 500 personnes[219] ;
- Nice : 200 personnes[223] ;
- Niort : 2 000 personnes[224] ;
- Orléans : 300 personnes[219] ;
- Pau : 500 personnes[225] ;
- Paris : les rassemblement étaient interdits, mais certaines personnes se sont quand même réunies près des lieux qui ont subi les attaques et sur la place de la République[219] ;
- Poitiers : 3 500 à 5 000 personnes[226] ;
- Quimper : 700 personnes[219] ;
- Soissons : 3 000 personnes[227] ;
- Valenciennes : 200 personnes[228] ;
Plusieurs rassemblements spontanés se sont tenus malgré l'interdiction décrétée en Île-de-France. D'autres ont été interdits, comme à Tours[229] et en Corse[230].
À l'étranger
- Barcelone : 500 à 1 000 personnes[231] ;
- Dublin : 6 000 personnes[232];
- Londres : plusieurs milliers de personnes[233]
15 novembre
- Brest : 2 500 personnes à l'appel de la Ligue des Droits de l'Homme[234] ;
- Dijon : 500 personnes[235] ;
- Rouen : Un rassemblement a lieu à midi place de la Cathédrale[236] ;
Minute de silence et deuil national
François Hollande décrète un deuil national de trois jours (15, 16 et 17 novembre 2015)[237].
L'Union européenne appelle tous les Européens à observer une minute de silence le à 12 heures[238].
Entre-temps, une minute de silence est observée lors du deuxième débat pour l'élection présidentielle de 2016 du Parti Démocrate aux États-Unis[239], ainsi qu'au Centre Bell de Montréal lors d'un match de hockey sur glace[240] et à une réunion du G20 le 15 novembre 2015[241].
Conséquences
L'organisation terroriste, revendiquant la série d’attaques, présente une menace sérieuse pour la France. Déjà membre de la coalition contre Daech, les chasseurs français ont mené, le 15 novembre, plusieurs bombardements à Raqqa, considérée comme le fief de l'organisation terroriste. En décembre, le France compte déployer un porte-avions avec 24 appareils à bord afin de tripler sa capacité de frappes tout en excluant l'intervention de son armée de terre en Syrie[242].
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- « Attentats à Paris. L'UE appelle à observer une minute de silence lundi », sur Ouest France
- « Débat démocrate aux Etats-Unis: une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris », sur Radio France Internationale (consulté le )
- « Un hommage à la France au Centre Bell », sur RDS (consulté le )
- « Les dirigeants du G20 observent une minute de silence pour les victimes des attentats », sur La Voix du Nord (consulté le )
- « La France bombarde le fief de l’Etat islamique à Rakka, en Syrie », sur Le Monde (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Attentat de Saint-Quentin-Fallavier
- Attentats de janvier 2015 en France
- Attentat du 10 octobre 2015 à Ankara
- Chronologie des actes terroristes en France
- Liste d'affaires criminelles françaises
- Antiterrorisme
- État d'urgence en France
- Djihadisme
Liens externes
- « La carte des attaques du vendredi 13 novembre », infographie [image], sur Les Échos, .
- François Molins, « Attentats de Paris : le point sur l'enquête 24 heures après les faits », sur Le Figaro,
- « Conférence de presse du procureur François Molins au lendemain des attentats de Paris », sur YouTube : vidéo plus complète de la conférence de presse de François Molins.