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Pogo (danse)

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Spectateurs dansant le Pogo au cours d'un concert.

Le pogo est une danse au cours de laquelle, les danseurs sautent de façon désordonnée, de haut en bas et en se bousculant[1]. Le pogo tire son nom de sa ressemblance à l'utilisation du pogo stick, en particulier dans la version commune de la danse, où le maintient son torse raide, les bras rigides et les jambes rapprochées[1]. Le pogo est associé au punk rock[2] et est précurseur du mosh.

Le pogo aurait été inventé par Sid Vicious des Sex Pistols : alors qu'il ne faisait pas partie du groupe, il aurait assisté à un de leur concert. Afin de mieux voir, il sautait de haut en bas frénétiquement : rapidement les gens se mettent à l'imiter[3].

Style

Histoire

Dans le documentaire L'Obscénité et la Fureur (sous-titrée : La véritable histoire des Sex Pistols), le bassiste Sid Vicious, affirme qu'il a inventé le pogo, vers 1976 lors de concerts punks à Londre[4].

Variantes

  • Le slam : aussi appelé « body surfing », il consiste à sauter de la scène et se faire porter par la foule, allongé sur les mains du public[5].
  • Le stage diving : plonger de la scène dans la foule en vue d'effectuer un slam.
  • Le Wall of death (mur de la mort ou braveheart ou encore le War) : la fosse se sépare en deux, et au signal du chanteur le plus souvent, les deux parties se foncent dessus et se rencontrent violemment. Les groupes Dagoba, Disturbed, Black Bomb A, Trepalium ou encore Trivium l'organisent régulièrement lors de leurs concerts et le groupe Caliban en a organisé un immense lors de l'édition du Wacken 2006. Il en est de même pour le groupe de hip-hop Foreign Beggars, lors du dernier jour du Dour Festival 2010 : ils ont organisé deux Braveheart qu'ils ont nommés "Split" pour l'occasion, en référence à l'album du groupe hollandais Noisia : Split the Atom. Plus récemment, le groupe français Mass Hysteria en lance un pour sa dernière chanson lors de son concert sur la scène principale du Hellfest 2013.
  • Le circle pit : tout le public tourne dans le même sens, généralement au signal de l'un des membres du groupe présent sur scène comme l'a fait à plusieurs reprises le groupe Less Than Jake durant le Warped Tour. C'est une variante de la fin des années 1980 qui se voit encore aujourd'hui dans les concerts de metal, death metal, hardcore, etc. Au Hellfest 2013, le chanteur et le guitariste de Mass Hysteria descendent dans le public et lancent un circle pit autour d'eux. Black Bomb A, autre groupe français, aime beaucoup les circle pits et les lancent souvent une première fois, avant que la foule amusée les provoque d'elle même tout au long du concert.
  • Le mosh pit[5] : proche du pogo, souvent plus violent, c'est la variante hardcore de celui-ci.


Références

  1. a et b « Le pogo bouscule encore le rock », sur leparisien.fr,
  2. (en) Sam Jones, « Pogo your way to the punk of health », sur theguardian.com,
  3. (en) « Sid Vicious - Biography », sur imdb.com
  4. (en) Jay Boyar et Moore Roger, « Festival Holds `Filth,' A Secret, Senselessness », sur articles.orlandosentinel.com,
  5. a et b Le mosh pit, ou pogo, analysé par une équipe de scientifiques

Source

Liens externes

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