Denis de Belleval

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 mai 2015 à 21:23 et modifiée en dernier par Simon Villeneuve (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Denis de Belleval (né le à Québec) est un fonctionnaire, homme politique, administrateur et diplomate québécois. Il a été député de la circonscription de Charlesbourg à l'Assemblée nationale du Québec de 1976 à 1982 et ministre de 1976 à 1981.

Biographie

Il est le fils de Louis-Marie de Belleval, fonctionnaire, et d'Yvette Desgagnés[1]. Il étudie au Petit Séminaire de Québec puis à l'université Laval, où il obtient un baccalauréat en philosophie en 1960 et une maîtrise en sciences sociales (administration publique) en 1965. À l'université, il est le directeur du journal étudiant Le Carabin et vice-président de la Presse universitaire canadienne (Canadian University Press). De 1965 à 1967, il complète une scolarité de doctorat en science politique à la London School of Economics[1].

Il est fonctionnaire au ministère de l'Éducation du Québec de 1967 à 1969, à l'Office de planification et de développement du Québec de 1970 à 1974 et au ministère des Transports du Québec de 1974 à 1976[1].

Lors de l'élection générale québécoise de 1976, il est élu député de la circonscription de Charlesbourg à l'Assemblée nationale pour le Parti québécois. Dans le gouvernement Lévesque, il est ministre de la Fonction publique du 26 novembre 1976 au 21 septembre 1979, puis ministre des Transports du 21 septembre 1979 au 30 avril 1981[1]. Il est réélu à l'élection générale de 1981. Il démissionne de son poste de député le 7 décembre 1982[1].

De 1983 à 1985, il est vice-président de la société Lavalin international, en poste à Alger. De 1985 à 1987, il est président-directeur général de la Société canadienne des ports. De 1987 à 1989, il est président-directeur général de Via Rail. De 1990 à 1995 et de 2001 à 2006, il est directeur général de la Ville de Québec. De 1996 à 1999, il est le délégué général du Québec à Bruxelles. En 2007, il entreprend un doctorat en administration publique à l'École nationale d'administration publique.

Controverse sur l'amphithéâtre de Québec

Au cours de l'année 2011, il est réapparut dans l'actualité québécoise causant ainsi la controverse quand il s'est opposé sur l'entente de la gestion du nouvel amphithéâtre de Québec entre la Ville de Québec et Québecor. Accompagné de son associé, l'homme d'affaire Alain Miville de Chêne, ils déposèrent des requêtes en nullité pour faire casser cette entente devant les tribunaux mais le gouvernement du Québec réagit et adopte le projet de loi 204 pour sécuriser légalement l'entente[2]. Néanmoins, il s'est engagé à convaincre la Cour supérieure du Québec à annuler la loi 204 pour pouvoir poursuivre sa bataille contre la Ville de Québec et Québecor sur la gestion de l'édifice qui sera ouvert en 2015.

Le jeudi 14 juin 2012, il a été débouté par la cour supérieure et la Ville de Québec a remportée une importante bataille juridique sur cette saga controversée. Le 21 juin 2012, Denis de Belleval et Alain Miville de Chêne renoncent à porter leur cause en appel.

Notes et références

  1. a b c d et e « Denis DE BELLEVAL », notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale
  2. Radio-Canada : Le projet de loi 204 est adopté