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Libre accès (édition scientifique)

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Un des logos du libre accès, d'origine de PLoS.

Le libre accès (en anglais : open access) est la mise à disposition en ligne de contenus numériques, qui peuvent eux-mêmes être soit libres (Creative commons, etc.), soit sous un des régimes de propriété intellectuelle. L’open access est principalement utilisé pour les articles de revues de recherche universitaires, sélectionnés par des pairs. On devrait, en réalité, distinguer le libre accès (libre open access en anglais) et l'accès ouvert (gratis open access[1]), afin de distinguer plus nettement ce qui est « simplement » en accès gratuit pour l'internaute (accès ouvert) et ce qui est en accès gratuit et libre, parce que soumis à une licence d'utilisation dite libre (Creative commons, par exemple).

Il existe deux types[2] de libre accès avec de nombreuses variations.

  • Dans la publication en libre accès[3], également connue comme la voie en « or » du libre accès, les revues rendent leurs articles directement et immédiatement accessibles au public. Ces publications s'appellent des « revues en accès ouvert» (« Open access journals »). Un exemple de publications en libre accès est la revue Public Library of Science[4], qui utilise le modèle de financement dit "auteur-payeur".
  • En ce qui concerne le libre accès par auto-archivage[5], aussi appelée la voie « verte » du libre accès, les auteurs déposent des copies de leurs articles sur une page personnelle ou une archive ouverte [6]. Un des principaux partisans de la « voie verte » est Steven Harnad[7], et cela depuis 1994[8].

Le libre accès est actuellement à l'origine de beaucoup de discussions entre universitaires, bibliothécaires, administrateurs d'universités, éditeurs scientifiques et politiques. Il existe un désaccord substantiel sur le concept de libre accès, avec un grand débat autour de sa rémunération économique.

Historique

Le mouvement moderne des archives ouvertes est né avec le potentiel dégagé par l'arrivée des supports électroniques, et plus particulièrement du World Wide Web. Il est désormais possible d'éditer un article scientifique et de le rendre immédiatement accessible n'importe où dans le monde pourvu qu'il y ait des ordinateurs et des connexions internet. Le coût fixe de production de l'article peut alors être clairement séparé du coût marginal de distribution en ligne. Ces nouvelles possibilités ont émergé à un moment où le système traditionnel, basé sur l'impression papier des revues scientifiques, était en crise. Le nombre de journaux et d'articles produits a augmenté à un taux régulier ; cependant le coût moyen par revue a dépassé le coût de l'inflation[réf. souhaitée], alors que les budgets des bibliothèques universitaires ont stagné. Ironiquement, l'accès aux revues scientifiques diminuait, au moment même où la technologie rendait possible, pour la première fois, un accès presque illimité. Les bibliothécaires ont joué une part importante dans le mouvement des archives ouvertes, d'abord en alertant le corps enseignant et les administrateurs sur la crise provoquée par la croissance du coût des abonnements aux revues savantes. L'association des bibliothèques de recherche a mis en place en 1997 une coalition sur les ressources académiques et l'édition scientifique (SPARC) qui regroupe des bibliothèques universitaires et de recherche ainsi que d'autres organismes, pour faire face à la crise et pour développer des solutions de rechange, telle que le libre accès et les archives ouvertes.

La première archive scientifique disponible en ligne fut arXiv. Lancée en 1991, c'était au début un service de publication de documents de travail pour des physiciens. L'existence antérieure d'une culture de diffusion des documents de travail, en physique des particules notamment, serait une des raisons principales pour expliquer la réussite d'arXiv. Aujourd'hui, l'auto-archivage est devenu la norme en physique, avec quelques sous-domaines de la physique, tels que la physique des particules, ayant un taux de 100 % d'auto-archivage.

Une des premières déclarations internationales majeures sur le libre accès, qui inclut une définition, une information de fond et une liste de signataires, est l’Open Access Initiative de Budapest lancée le 14 février 2002[9]. Ce rassemblement est reconnu comme le premier rassemblement historique fondateur du mouvement libre accès.

Une seconde initiative internationale majeure, datant de 2003, est la déclaration de Berlin sur le libre accès à la connaissance en sciences et sciences humaines[10]. Elle est construite et basée sur la définition issue de l’Open Access Initiative de Budapest. Cette déclaration est fondatrice du mouvement libre accès.

Auteurs et chercheurs

Pour les auteurs, la principale motivation à créer un article en libre accès est l'impact de celui-ci[réf. nécessaire]. En effet, tout article scientifique (en libre accès ou non) est écrit pour être lu, cité et débattu. Les chercheurs se donnent traditionnellement beaucoup pour leur travail. Ils sont payés par des bailleurs de fonds de recherche et/ou leurs universités, ou par des associations ou entreprises privées, pour faire de la recherche. L'article final est donc la preuve qu'ils ont effectué leur travail. Plus l'article est utilisé, cité, appliqué, mieux c'est pour la recherche et la carrière du chercheur[11]. De plus en plus, les auteurs sont invités à rendre leurs travaux accessibles librement, aussi bien par les organismes financeurs de la recherche, tels que NIH[12] et le WT[13], que par les universités[14].

Les auteurs qui souhaitent rendre leur travail librement accessible ont un certain nombre de possibilités. Une des options (en or) est de publier dans une revue en libre accès. Pour trouver ces revues, il est possible d'utiliser le Directory of Open Access Journals[15] DOAJ. Le DOAJ est loin d'être complet à cause du temps nécessaire au processus de vérification de la qualité de la revue ; il recense néanmoins plus de 6000 revues en 2011.

Selon les cas, il peut exister des frais de publication ; une partie des publications en libre accès implique que l'auteur doit payer des frais de publication (en anglais, article processing charge), ce qui a pour nom modèle auteur-payeur. Traditionnellement, beaucoup de revues universitaires ont facturé des frais de mise en page, bien avant que le libre accès soit devenu une possibilité. De récentes recherches [réf. nécessaire] ont démontré que les revues en libre accès ne demandent pas de frais de publication, et sont moins taxées de frais d'auteurs que les titres traditionnels à abonnement. Quand les revues pratiquent des frais de traitement, c'est l'employeur (ou le bailleur de fonds) de l'auteur qui paye ces honoraires, et non pas l'auteur. De plus, des provisions sont constituées afin de couvrir les auteurs pour qui le fait de publier pourrait entraîner des difficultés financières.

La seconde option (verte) est l'auto-archivage par l'auteur. Pour vérifier si un éditeur a donné son accord à un auteur pour l'auto-archivage, l'auteur peut vérifier quelle est la politique de l'éditeur vis-à-vis de l'auto-archivage sur le site web SHERPA/RoMEO[16] mis en place par le JISC. En France, le projet Héloïse remplit la même fonction.

Il existe également d'importantes différences entre les travaux universitaires, scientifiques ou autres :

Le libre accès inclut l'accord général des auteurs de la libre distribution du travail et de la publication sur une infrastructure (technique) qui permet une telle distribution. En revanche, on présume souvent que l'idée du contenu libre (Open Content[17]) inclut la permission générale de modifier un travail donné. Or le libre accès se rapporte principalement à la disponibilité libre sans aucune autre implication. En effet, beaucoup de projets de libre accès sont concernés par la publication scientifique – un secteur où il est tout à fait raisonnable de maintenir un contenu de travail statique et de l'associer à un auteur déterminé.

L'attribution est très importante dans les travaux de recherche parce qu'il s'agit d'une notion de certification. Il est essentiel dans la carrière d'un chercheur d'être perçu comme étant le premier à avoir découvert ou conçu quelque chose. Contrairement au travail artistique, où les modifications et les variations peuvent facilement augmenter la valeur du travail, ou, au pire, entraîner une plus mauvaise version au niveau de la qualité de travail ; des modifications dans des travaux scientifiques peuvent avoir des conséquences sérieuses. Par exemple, on ne doit pas changer les procédures d'une technique chirurgicale, à moins d'être un chirurgien qualifié et expérimenté. Pour ces deux raisons, les principes de l'attribution et de la non-modification sont susceptibles de devenir essentiels pour les articles universitaires.

Tandis que le libre accès se concentre actuellement sur les articles de recherche, n'importe quel créateur qui souhaite travailler ainsi peut partager son travail et décider quelles règles il faut établir pour le rendre accessible à tous. Creative Commons fournit des moyens aux auteurs pour qu'ils indiquent facilement des autorisations et des permissions facilement lisibles et compréhensibles par des humains et/ou des machines. Dans un article intitulé « Pour libérer les sciences »[18] (déc. 2010) Christophe Masutti (Université de Strasbourg) présente un état des lieux critique (y compris à l'encontre du libre accès) en faveur des licences Creative Commons.

Utilisateurs

La plupart du temps, les utilisateurs principaux des articles des recherches sont d'autres chercheurs[réf. nécessaire]. Le libre accès permet aux chercheurs et aux étudiants, en tant que lecteurs, d'accéder à des articles de revues auxquelles leurs bibliothèques ne se sont pas abonnées. Les grands bénéficiaires du libre accès sont les pays en voie de développement où il y a actuellement des universités sans souscription à des revues scientifiques. Cependant, tous les chercheurs en bénéficient car aucune bibliothèque ne peut s'offrir un abonnement à tous les périodiques scientifiques. La plupart d'entre elles ne sont abonnées qu'à une fraction d'entre eux[19]. Lee Van Orsdel et Kathleen Born ont résumé cet état actuel par ce que les bibliothèques appellent « la crise de la publication périodique[20] ».

Le libre accès étend les résultats de la recherche au-delà de la communauté scientifique. Un article en libre accès peut être lu par quiconque, que ce soit un professionnel dans un domaine, un journaliste, un homme politique, un fonctionnaire ou un amateur intéressé.

Ceux qui s'intéressent à la recherche scientifique peuvent consulter le Directory of open access journals[21]. On peut y trouver un certain nombre de revues obéissant au principe de la validation des articles par des pairs, entièrement accessibles, ou utiliser le moteur de recherche du site. Des articles peuvent également être trouvés par des recherches sur le Web, en utilisant n'importe quel moteur de recherche ou ceux spécialisés dans la littérature scientifique universitaire tels que Open Accessister[22], Citebase[23], Citeseer[24], scirus[25] et Google Scholar[26]. En utilisant cette technique, il est important de se rappeler que les résultats peuvent inclure des articles qui ne sont pas passés par le processus de contrôle de qualité des revues validées par des pairs.

Bailleurs de fonds de recherche et universités

Les bailleurs de fonds et les universités veulent s'assurer que les travaux de recherche sur lesquels ils placent des fonds ou qu'ils soutiennent de différentes manières, ont l'impact le meilleur possible pour la recherche.

Certains bailleurs de fonds du monde de la recherche commencent à demander à ce que les recherches qu'ils ont financées soient accessibles en libre accès. Par exemple, les deux plus grands bailleurs de fonds au monde, dans le domaine de la recherche médicale, ont demandé à leurs chercheurs de diffuser en libre accès les résultats des travaux de recherche qu'ils ont financé. Ces politiques sont nouvelles, et s'appliquent aux nouveaux accords, ainsi les résultats apparaîtront lentement mais sûrement. Par exemple, le « U.S National Institute of Health's Public Access Policy[27] » a pris effet en mai 2005. Les chercheurs qui souhaitent obtenir des subventions doivent se plier aux directives de leurs financeurs en matière de diffusion des résultats de recherche.

D'autres bailleurs de fonds se situent dans un processus de révision de leurs politiques, en vue de maximiser leur impact. Un des développements les plus notables dans ce secteur est la politique proposée au Royaume-Uni par le « Conseil de Recherche[28] » sur l'accès aux publications de recherche. Cela signifie qu'à terme, environ la moitié de la recherche produite dans les universités britanniques sera disponible en libre accès, par le biais des archives ouvertes institutionnelles. Ce qui est intéressant au sujet de cette initiative se situe dans le fait qu'elle couvre toutes les disciplines, et pas seulement la bio-médecine, contrairement aux agences de santé des États-Unis. Un autre exemple est le « Social Sciences and Humanities Research Council » au Canada[29]. Ce conseil a lancé une consultation sur tout le pays afin de transformer le conseil de sorte qu'il puisse soutenir davantage les chercheurs et s'assurer que les Canadiens bénéficient directement de leurs investissements dans la recherche et dans le savoir. Ceci marque un accent plus clair sur la valeur de la recherche au public, et n'est pas restreint à la communauté des chercheurs, tel qu'il est vu dans d'autres initiatives semblables.

Les universités commencent à adapter leurs politiques, en exigeant que leurs chercheurs rendent disponibles leurs publications en libre accès, et développent les archives ouvertes institutionnelles sur lesquelles ces publications peuvent être déposées. Comme par exemple, le CNRS via son projet HAL (Hyper articles en ligne), porté par le CCSD[30].

Public et recommandations

Le libre accès, dans le domaine de la recherche, est important pour le public, et cela pour plusieurs raisons :

  • Un des arguments qui plaident en faveur du libre accès à la littérature scientifique, est que la plupart de ces recherches sont financées par les contribuables. C'est une des raisons de la création de groupes de recommandations tels que « The Alliance for Taxpayer Access[31] ».
  • Par ailleurs, l'accès à la littérature de recherche intéresse particulièrement certains groupes de publics : par exemple pour les patients atteints de maladies rares, pour lesquelles peu d'information est disponible, ou bien pour les amateurs éclairés, dans de nombreuses disciplines.

Même ceux qui ne lisent pas les articles scientifiques bénéficient indirectement des effets de l'Open Access. Même si on ne veut pas lire des journaux médicaux par exemple, il est préférable que votre docteur ou d'autres professionnels de la santé y aient accès. L'Open Access accélère la recherche, et fait progresser la productivité : dans le monde, chaque chercheur peut lire un article quel qu'il soit, et pas simplement ceux qui paraissent dans des journaux spécialisés (auxquels leur bibliothèque n'est pas obligatoirement abonnée). Plus les découvertes sont rapidement diffusées, plus ces dernières profitent à tout le monde.

Bibliothèques

Les bibliothécaires sont souvent de fervents défenseurs de l'Open Access, parce que l'accès à l'information se situe au cœur même des préoccupations de cette profession. Beaucoup d'associations de bibliothèques ont signé des déclarations en faveur de l'Open Access. Par exemple, en juin 2004, « l'association canadienne des bibliothèques[32] » a approuvé une résolution sur l'Open Access. Ils encouragent le corps enseignant, les administrateurs et d'autres personnes à adopter l'Open Access et ses vertus. L'association des bibliothèques de recherches américaine a constaté le besoin d'accès croissant à l'information scientifique. Elle fut la principale fondatrice de la coalition de la publication de recherche : Scholarly Publishing and Academic Ressources Coalition (SPARC[33]).

En Amérique du Nord, dans beaucoup d'universités, la bibliothèque est le centre des archives institutionnelles, où les auteurs déposent leurs articles. Par exemple, l'association canadienne des bibliothèques de recherche a un projet ambitieux pour développer les archives institutionnelles dans toutes les bibliothèques universitaires canadiennes. Quelques bibliothèques sont à l'origine de revues telles que le Journal of Insect Science de la bibliothèque de l'université de l'Arizona, ou fournissent un support technique afin de créer une revue. Les bibliothèques de l'Université des Antilles assurent par exemple l'accompagnement à l'édition numérique de la revue en accès libre Etudes caribéennes, administrent l'entrepôt institutionnel HAL-UAG et pilotent la bibliothèque numérique Caraïbe Amazonie Manioc.org, portail de valorisation du patrimoine et de la recherche ou tous les contenus sont en accès libre, ouverts et gratuits.

Éditeurs

Il existe beaucoup d'éditeurs différents (et de types d'éditeurs) au sein de la communauté scientifique. Les réactions des éditeurs de revues vis-à-vis du libre accès sont contrastées. Certains y voient de nouvelles opportunités économiques et mettent en place des programmes d'accès « hybride » à leurs publications : la revue est alors diffusée de façon traditionnelle sur abonnement, mais l'auteur d'un article peut également payer pour que celui-ci soit disponible en accès libre. L'éditeur est donc payé deux fois pour les articles diffusés selon ce modèle. D'autres font du lobbying actif contre les propositions du mouvement open access.

Des systèmes libres de publication sont disponibles pour ceux qui souhaitent diffuser leur revue scientifique en libre accès, par exemple Open Journal Systems (OJS) [34], développé grâce au « Public Knowledge Project[35] », et, « HyperJournal[36] », conçu par des volontaires. Lodel[37], Logiciel d'édition électronique créé par le portail public Revues.org [38], est également disponible (en français). Bien qu'ils soient conçus initialement pour de l'édition universitaire, OJS, Lodel et Hyperjournal peuvent être utilisés par tout le monde.

Les éditeurs des pays en voie de développement peuvent entrer en contact avec Bioline International[39] afin de recevoir une aide gratuite pour créer une publication électronique. La mission de Bioline International est de réduire le fossé de connaissance entre le Sud et le Nord, en aidant les éditeurs des pays en voie de développement à rendre leurs travaux plus accessibles grâce à l'électronique.

Mesure de la frustration

En 2013, à l’occasion du hackday organisé par le BMJ (British Medical Journal), en juillet à Londres, deux étudiants, aidés par la communauté open source et open access, ont conçu le prototype d’un logiciel dit « bouton Open Access »[40],[41].

Il recense et cartographie les cas de restrictions d’accès aux publications, tout en recherchant d’éventuelles versions accessibles des publications recherchées. Il a obtenu le 3ème prix du jury du BMJ hackday. La 1ère carte de « frustration » des lecteurs faite à partir de ce « bouton Open Access » a été publiée par le BMJ du 13 juillet 2013[42],[43],[44].

L'accès ouvert en France

En France, plusieurs initiatives d'accès ouvert se sont développées, couvrant les stratégies dites « vertes » (dépôt par l'auteur) et « dorée » (mise en ligne en accès ouvert par l'éditeur). L'archive HAL est la plus importante, car elle regroupe, dans une optique nationale, de nombreux organismes et universités. Le tableau ci-dessous montre que HAL accueillait 234 942 documents en accès ouvert au début de l'année 2013, dont près de la moitié viennent d'articles publiés dans des revues avec comité de lecture. Il existe d'autres archives, non fédérées




Les types de documents dans HAL[45]
Articles dans des revues avec comité de lecture 109793 46,73 %
Articles dans des revues sans comité de lecture 2191 0,93 %
Conférences invitées 1778 0,76 %
Communications avec actes 37898 16,13 %
Communications sans actes 6166 2,62 %
Ouvrages scientifiques 648 0,28 %
Chapitres d'ouvrages scientifiques 6377 2,71 %
Directions d'ouvrages 44 0,02 %
Brevets 0,00 %
Autres publications 3757 1,60 %
Thèses 31065 13,22 %
HDR 1815 0,77 %
Cours 589 0,25 %
Preprint, Working Paper, Document sans référence, etc. 21597 9,19 %
234942 100,00 %

L'accès ouvert en Belgique

L'université de Liège est un exemple très souvent cité pour son archive institutionnelle ORBI. Celle-ci est accompagnée d'un fort mandat d'incitation aux dépôts[46]. Le recteur de l'université de Liège, Bernard Rentier, est à l'origine de ce mandat. La clef de voûte de cette incitation au dépôt est que seuls les articles des chercheurs déposés dans l'archive ORBI sont pris en compte dans l'évaluation de l'activité de recherche.

Le libre accès au Québec

Le portail Érudit a été fondé en 1998 pour diffuser des revues savantes et déposer des articles, ouvrages électroniques et thèses. Il s'appuie sur un consortium interuniversitaire (Université de Montréal, Université Laval, Université du Québec à Montréal) et se présente comme "la plus importante plateforme de revues francophones révisées par les pairs en Amérique du Nord"[47]. Il rassemble 150 éditeurs universitaires et culturels canadiens.

Le libre accès en Suisse

Le libre accès à l'UNESCO

L'UNESCO adopte, lors de la 191ème session du Conseil Exécutif, une politique de libre accès de tous ses résultats et réalisations. Cela s'applique en particulier à toutes ses publications parues depuis le 31 juillet 2013 [48].

Le document "Principes directeurs pour le développement et la promotion du libre accès", par Alma Swan, 2013 (avec relecture entre autres de Jean-Claude Guédon) a l'objectf de promouvoir le Libre accès dans ses États membres[49].

Notes et références

  1. http://legacy.earlham.edu/~peters/fos/newsletter/08-02-08.htm
  2. Nature : La voie verte et la voie en or du libre accès
  3. Directory of Open Access Journals (DOAJ)
  4. Public Library of Science
  5. L'auto-archivage
  6. Fedora Digital Repository System
  7. [1]/ Page perso de Steven Harnad]
  8. Ten Years After par Steven Harnad
  9. Open Access Initiative
  10. La déclaration de Berlin sur le libre accès à la connaissance
  11. Maximising the Return on the UK's Public Investment in Research
  12. National Institutes of Health américain
  13. Wellcome Trust
  14. Registry of Open Access Repository Material Archiving Policies
  15. Directory of Open Access Journals
  16. SHERPA
  17. Open Content
  18. Pour libérer les sciences, par Christophe Masutti
  19. ARL Statistics
  20. La crise de la publication périodique
  21. Le répertoire des revues en libre accès
  22. Open Accessister
  23. Citebase
  24. Citeseer
  25. Scirus
  26. Google Scholar
  27. U.S National Institute of Health's Public Access Policy
  28. Conseil de Recherche sur l'accès aux publications de recherches du Royaume-Uni
  29. Social Sciences and Humanities Research Council du Canada
  30. CCSD : Centre pour la Communication Scientifique Directe du CNRS
  31. The Alliance for Taxpayer Access
  32. L'association canadienne des bibliothèques
  33. Scholarly Publishing and Academic Ressources Coalition
  34. Open Journal Systems
  35. Public Knowledge Project
  36. HyperJournal
  37. Lodel
  38. Revues.org
  39. Bioline International
  40. Abby Tabor (2013), « Les communautés ouvertes ont donné vie au bouton open access : Un hackday du British Medical Journal voit la naissance d’un prototype de suivi des tentatives d’accès aux publications», traduction de « Open communities bring the Open Access Button to life » (article de Timothée Froelich) Publié 2013-07-23, consulté 2013-08-27
  41. page GitHub du bouton open access
  42. Sources : BMJ, n° 347, 13 juillet 2013
  43. [David Payne (2013),«Can they hack it? Yes they can , BJM.
  44. [ The "Request eprint" button, wiki.eprints
  45. Source : https://groupes.renater.fr/sympa/arc/accesouvert/2013-02/msg00046.html et http://hal.archives-ouvertes.fr/
  46. [2]
  47. Érudit, "À propos d'Érudit".
  48. Politique de libre accès de l'UNESCO
  49. Principes directeurs pour le développement et la promotion du libre accès, Alma Swan, 2013

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes