Gensac-la-Pallue
Gensac-la-Pallue | |
L'église Saint-Martin | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Cognac |
Intercommunalité | Communauté de communes de Grande Champagne |
Maire Mandat |
Bernard Mauzé 2014-2020 |
Code postal | 16130 |
Code commune | 16150 |
Démographie | |
Gentilé | Gensacais |
Population municipale |
1 616 hab. (2014) |
Densité | 84 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 39′ 06″ nord, 0° 15′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 7 m Max. 50 m |
Superficie | 19,23 km2 |
Élections | |
Départementales | Segonzac |
Localisation | |
Liens | |
Site web | gensac-la-pallue.fr |
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Gensac-la-Pallue est une commune du nord-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Poitou-Charentes).
Géographie
Localisation et accès
Gensac-la-Pallue est une commune située à l'ouest du département de la Charente, à 8 km à l'est de Cognac.
Le bourg de Gensac est aussi à 4,5 km au nord-ouest de Segonzac, le chef-lieu de son canton, 7 km à l'ouest de Jarnac et 32 km d'Angoulême[1].
La N.141 entre Angoulême et Cognac, maillon de la route Centre-Europe Atlantique aménagé en voie rapide, traverse le nord de la commune et passe à 2 km du bourg.
Le bourg est desservi par la D 49 de Saint-Brice à Segonzac et la D 148 d'Angeac-Champagne à Bourg-Charente. La D 24, route de Cognac à Segonzac, traverse l'ouest de la commune[2].
La ligne Angoulême - Saintes traverse la commune au nord du bourg. La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
La commune possède quelques hameaux, principalement au nord-ouest en direction de Cognac et de la N 141 : Soubérac, la zone économique des Grands Champs, Gademoulin près de la Charente, Grateau, les Gascards et la Pallue au sud de la route nationale, ainsi que Chardon (où est située l'école) et les Barbotins entre le bourg et la Pallue. Au sud-ouest, les Six Chemins est au carrefour de la D 24, la D 150 et le chemin Boisné.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe le calcaire datant du Crétacé, comme les zones situées au sud et sur la rive gauche de la Charente entre Angoulême et Cognac.
Le Crétacé supérieur s'étage entre le Turonien (ou Angoumien) et le Coniacien qui occupent une frange nord de la commune, et le Santonien formant une dépression qui en occupe la plus grande partie au sud, et qui est la plaine de Châteaubernard. Une cuesta du Turonien supérieur qu'on peut suivre vers l'est jusqu'au plateau d'Angoulême en passant par Saint-Même, Châteauneuf et La Couronne se conjugue au tracé du fleuve pour former une falaise assez haute sur sa rive gauche.
Au centre de la commune, la dépression santonienne est occupée par un ancien étang qui forme une zone marécageuse ayant déposé des alluvions récentes et une formation tourbeuse au milieu, lors du Quaternaire.
La vallée de la Charente est elle aussi couverte d'alluvions, avec une basse terrasse à Gademoulin[3],[4],[5].
Le point culminant de la commune est à une altitude de 50 m, situé sur la limite nord aux Mullons. Le point le plus bas est à 7 m, situé au bord de la Charente près de Gademoulin. La plaine centrale est à une altitude de 20 m environ. Le bourg est à 16 m d'altitude[2].
Hydrographie
Derrière l'église se trouve une importante résurgence, appelée le Gouffre, donnant naissance à un petit affluent de la Charente sur sa rive gauche, le Ri de Gensac, qui fait 3 km de long et ne traverse que la commune.
Le centre de la commune est aussi occupé par des marais, le Grand Marais et le marais de Rulle, qui ont donné le nom de la Pallue au hameau voisin (francisation de Palud). L'émissaire commun de ces marais se jette dans la Rivière de Gensac.
La Charente borde l'extrémité septentrionale de la commune, à Gademoulin, où se jette la Rivière de Gensac[2].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Toponymie
Les formes anciennes sont Gentiaco en 1100[6].
La Pallue est la francisation de palud dérivant du latin, qui signifie marais.
Histoire
Des fossés protohistoriques ont été trouvés, circulaires au lieu-dit le Deroc, circulaires et carrés aux Fauconnes et carrés à La Garenne de Tilloux[7].
François-Marie Bourignon (ou Bourguignon), en 1801, a fait l'hypothèse que la Grande Borne ait été un milliaire, sur laquelle il distinguait quelques lettres. Cette pierre faisait 1,15 m de haut, 0,50 m de large et 0,26 m de profondeur. Alors plantée au carrefour des Six-Chemins[8], et depuis disparue, elle a été décrite en 1844 par l'abbé Michon[9],[10]. Ce dernier doutait beaucoup que ce soit une borne romaine, à cause de sa forme inhabituellement brute, mais hasardait aussi quelques lettres. Toutefois, elle se trouvait sur le chemin Boisné, considéré comme une voie romaine et une route médiévale allant de Saintes à Périgueux, au sud du bourg.
Le premier château de Garde Moulin (ou Gademoulin) du XIVe siècle a été incendié en 1548 lors des troubles de la révolte de la Gabelle. Il est racheté en 1604 par la famille de Saint-Marsault qui reconstruit un château, qui, en 1715 devient la propriété du grand séminaire de Saintes. Il sera vendu comme bien national, puis démoli. Le château actuel est le troisième château, construit à partir de 1815[11].
La terre de l'Éclopart est mentionnée dès 1537[12].
La terre du Perron est attestée depuis le XVIIe siècle[13].
Le les représentants de Gensac à l'assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont le notaire Pierre Vivien Bouteleau, Jacques Pinard et Pierre Longuet[14].
Héraldique
Blasonnement :
Parti : au 1) de gueules aux trois demi-vols d’argent posés en fasce et rangés en pal, au 2) de gueules aux trois couronnes d’or alternées avec trois lettres M capitales de sable, le tout rangé en pal[15].
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Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 616 habitants, en augmentation de 1,19 % par rapport à 2009 (Charente : 0,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
Remarques
Gensac absorbe la Pallue en 1857[18].
Le chiffre de 1856 est suspect.
Économie
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Gensac possède une école primaire, les Chardons, comprenant sept classes. Le secteur du collège est Segonzac[22].
Services
La commune possède quelques commerces, une bibliothèque et un club 3e âge.
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Magasins au centre-bourg
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Bibliothèque et club 3ème âge
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Martin date de la fin du XIIe siècle. Elle a été endommagée durant les guerres de Religion et restaurée en plusieurs fois dont 1724 et à partir de 1847 avec reconstruction du clocher à flèche polygonale, foudroyé le 27 février 1882[23]. Elle est à un vaisseau à voûte d'ogives avec coupoles sur pendentifs. Elle est classée monument historique depuis 1882[24].
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Vue d'ensemble
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La façade
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Le clocher
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Vue latérale
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Le portail
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Personnage à gauche
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Personnage à droite
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Détails : à droite du portail
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Chapiteaux
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Frise
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L'intérieur : la nef
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Le chœur
Patrimoine civil
Le logis de l'Éclopard a été construit au début du XVIIe siècle. Son corps de logis à un étage est encadré de deux pavillons à toits à pans et couverture de tuiles[25]. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1986[26].
L'actuel château de Gademoulins a été reconstruit à partir de 1835 en style néogothique[25].
Le logis du Perron est de la fin de XIXe siècle[27].
Patrimoine environnemental
La fontaine et le lavoir des Martinauds sont antérieurs à 1850[28].
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Moulin au Gouffre
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Vanne près de la résurgence
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Puits
Personnalités liées à la commune
Galerie
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Le Gouffre en hiver
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Le monuments aux morts
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Portail charentais place de l'Église
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Autre portail et demeure
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
- Jacques Duguet, Noms de lieux des Charentes, éd. Bonneton, , 232 p. (ISBN 2-86253-185-5, présentation en ligne), p. 179
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 203
- 45° 38′ 56″ N, 0° 17′ 21″ O.
- « La Grande Borne », notice no IA00042111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 163
- Châteaux, manoirs et logis : la Charente, p. 187
- Châteaux, manoirs et logis : la Charente, p. 180
- Châteaux, manoirs et logis : la Charente, p. 178
- Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac, Abbé Cousin, 1882, réédition 2007, (ISBN 2-84618-496-8)
- Jean-Paul de Gassowski, « OLDJP - La banque du blason 2 », (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Evolution et structure de la population à Gensac-la-Pallue en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- « Église Saint-Martin (notice) », notice no IA00042086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Saint-Martin », notice no PA00104378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Châteaux, manoirs et logis : la Charente
- « Logis de l'Éclopard », notice no PA00104359, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le Perron », notice no IA00042110, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Lavoir des Martinauds », notice no IA00042105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & Médias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, présentation en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Gensac-la-Pallue sur le site de la Communauté de communes de Grande Champagne
- « Gensac-la-Pallue », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture