Léon-Benoit-Charles Thomas

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Léon Benoit Charles Thomas
Image illustrative de l’article Léon-Benoit-Charles Thomas
Huile sur toile de William-Adolphe Bouguereau en 1877.
Biographie
Naissance
Paray-le-Monial
Ordination sacerdotale
Décès
Rouen
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Léon XIII
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Maria Nuova e S. Francesca Romana al Foro
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Mgr Jean-François Landriot, archevêque de Reims
Archevêque de Rouen
Évêque de La Rochelle

Blason
Nil fortius, nil dulcius
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Léon Benoit Charles Thomas dit Thomas le Magnifique[1], né le à Paray-le-Monial et mort le à Rouen, fut un homme d'Église, évêque, puis archevêque et cardinal français.

Biographie

Début de carrière

Léon-Benoit-Charles Thomas naît le à Paray-le-Monial[1].

Il entre au Petit Séminaire de Semur-en-Brionnais et étudie l'humanité. Il assiste ensuite au Grand Séminaire d'Autun où il étudie la philosophie puis au Séminaire Saint-Sulpice où il étudie la théologie. Il obtient un doctorat de théologie à Rome en 1856[1].

Il est ordonné prêtre le à Autun. Vicaire de la cathédrale d'Autun en février 1851, il est responsable des missions diocésaines en 1853. Il devient en 1856-1857 vicaire général d'Autun et archidiacre de la cathédrale[1].

L'évêque Thomas le Magnifique

Élu évêque de La Rochelle le , il est consacré le à la cathédrale d'Autun par Jean-François Landriot, archevêque de Reims, assisté de Frédéric de Marguerye, évêque d'Autun et Jean-Sébastien Devoucoux, évêque d'Évreux. Il est le plus jeune évêque de France de son temps. Il est promu archevêque de Rouen le [1].

Il est surnommé Thomas le Magnifique par la splendeur de ses célébrations et la qualité de ses Oratories[1].

Le cardinalat

Il est créé cardinal par Léon XIII lors du consistoire du . Il reçoit le le chapeau rouge et le titre de cardinal-prêtre de S. Maria Nuova e S. Francesca Romana al Foro[1].

Décès et monument funéraire

Il meurt le d'une congestion pulmonaire à Rouen. Il est enterré dans la chapelle Sainte-Marguerite de la cathédrale de Rouen[1]. La somme de 50 000 francs est rapidement réunie pour élever un monument. Le cardinal avait choisi comme sculpteur Louis-Ernest Barrias. Le ministre refuse le placement du tombeau dans la chapelle de la Vierge ou devant le portail des Maçons. Barrias meurt sans que l'affaire soit réglée. C'est grâce à l'archevêque Frédéric Fuzet que le projet aboutit. Barrias est remplacé par son élève Albert Guilloux et le tombeau réalisé est finalement placé dans la chapelle Sainte-Catherine, dans le collatéral sud de la cathédrale. Le tombeau est inauguré en 1911, lors des Fêtes du Millénaire de la Normandie[2]. Le bombardement du endommage son tombeau. Ses restes sont transférés dans la crypte des archevêques dans la cathédrale de la Vierge[1]. Seule une pierre gravée marque au sol son emplacement dans la chapelle Sainte-Marguerite.

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i The Cardinals of the Holy Roman Church: Consistory of January 16, 1893 (XVIII)
  2. Léon Alfred Jouen (chanoine) (préf. André du Bois de La Villerabel), La cathédrale de Rouen, Rouen et Paris, Defontaine / Aug. Picard, , LXXIV Pl. - 166, « XI - De la Révolution à nos jours (1791-1931) », p. 147