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Insurrection de Boko Haram

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Rébellion islamiste au Nigeria

Informations générales
Date - en cours
Lieu Nord du Nigeria
Issue en cours
Belligérants
Drapeau du Nigeria Nigeria
Drapeau du Cameroun Cameroun
(depuis 2014)
Boko Haram
Ansaru
Commandants
Umaru Yar'Adua
Goodluck Jonathan
Mohamed Yusuf
Abubakar Shekau
Forces en présence
Forces armées nigérianes :
130 000 hommes

Police nationale nigériane:
372 000 hommes

Milices d'autodéfense
Boko Haram :
30 000 hommes[1],[2]

Ansaru :
2 000 à 3 000 hommes[1]
Pertes
420+ morts[6]
(armée et police nigériane)

206+ morts[6]
(milices d'autodéfense nigérianes)
1 000 morts[7]
(en juillet 2009, selon Boko Haram)

500+ morts
(en 2013, selon le Nigeria)

300+ morts
(en 2014, selon le Nigeria)

Total :

3 600 morts[3]
(de juillet 2009 à mai 2013)

1 224+ morts[4]
(de mai à décembre 2013)

1 500 morts[5]
(janvier - mars 2014)

Batailles

Modèle:Insurrection de Boko Haram (Nigeria)

La rébellion islamiste au Nigeria est une insurrection djihadiste qui éclate en 2009 dans le nord du Nigeria.

Déroulement

Insurrection de 2009 et guérilla

L'insurrection du mouvement Boko Haram, initialement surnommé les « talibans », éclate le dans plusieurs États du Nigéria. Les affrontements dans les grandes villes sont rapidement écrasés par l'armée nigériane, en particulier à Maiduguri et le fondateur du mouvement, Mohamed Yusuf est pris et exécuté. Son lieutenant Abubakar Shekau lui succède. Dans les années qui suivent, Boko Haram mène des actions de guérilla et commet plusieurs attentats contre l'armée, la police, les chrétiens ou les localités suspectées de soutenir le gouvernement.

Offensive de 2013

En mai 2013, à la suite d'un nombre important d'attaques, l'armée nigériane lance une grande offensive contre les jihadistes, dans les États de Yobe, de Borno et d'Adamawa qui sont mis en état d'urgence.

L'offensive est lancée le 15 mai, au moins 2 000 soldats sont déployés dans la réserve de Sambisa, dans l'État de Borno[8].

Le 17 mai, plusieurs bastions de Boko Haram sont bombardés par l'aviation nigériane faisant « beaucoup de victimes » selon l'armée. Des soldats sont également déployés sur la frontière camerounaise afin d'empêcher un repli des islamistes vers ce pays[3]. Des civils fuyant les combats tentent de gagner le Cameroun, mais ils sont refoulés par les autorités camerounaises qui craignent l'infiltration d'islamistes[9].

Le 19, le général Olukolade affirme que les combats ont fait au moins 17 morts : « Quatorze terroristes sont morts et vingt ont été arrêtés alors qu'ils fuyaient. Trois soldats ont été tués, sept ont été blessés et un est porté disparu »[10]. Dans la même journée, l'armée déclare avoir arrêté 65 « terroristes »[11]. Le conseiller présidentiel Doyin Okupe, affirme le 22 mai, qu'au moins 55 insurgés ont été tués le dans les combats du 19 mai et qu'au moins 55 autres ont été capturés. Le même jour, le président Goodluck Jonathan affirme que les insurgés ont été délogés de leurs camps[12].

Le 20 mai, le général Olukolade, porte-parole de l’armée, affirme que les troupes gouvernementales nigérianes ont sécurisé les environs de New Marte, Hausari, Krenoa, Wulgo et Chikun Ngulalo, près de la frontière camerounaise. Le même jour plus de 1 000 soldats envoyés en renfort commencent leur déploiement dans l'État d'Adamawa[13].

Le 21, l'armée nigériane déclare avoir arrêté environ 120 insurgés. Le même jour, le gouvernement annonce la libération de suspects et de toutes les femmes suspectées d'être en lien avec des activités terroristes. À cette même date, le CICR estime que les combats ont fait plus de 2 400 réfugiés[14].

Le 9 août 2013, l'armée nigériane déclare avoir fait prisonniers 1 000 membres présumés de Boko Haram[15].

Le 6 septembre, l'armée nigériane affirme avoir tué une cinquantaine d'islamistes près de Maiduguri[16].

Le 12 septembre, l'armée nigériane prend d'assaut un camp de Boko Haram dans la forêt de Kasiya. Selon l'armée nigériane environ 150 rebelles islamistes sont morts contre 16 tués et 9 disparus dans ses rangs[17].

Le 15 octobre, l'armée affirme avoir repoussé plusieurs attaques à Bama, Gwoza et Pulka, et tué environ 40 rebelles[18].

Le 22, l'armée nigériane annonce avoir tué 37 jihadistes dans l'assaut d'un camp dans l'État de Borno[19].

Le 12 décembre, 25 djihadistes auraient été tués lors de l'attaque du village de Ngauramari[20].

Début décembre, le gouvernement nigérian annonce que 1 400 personnes ont été capturées lors de l'offensive et que 500 vont être jugées. Le 10 janvier 2014, le gouvernement annonce que 167 suspects vont être libérés[21].

Le 20 décembre, Boko Haram détruit un camp de l'armée à Bama au cours d'un raid. Les militaires soutenus par l'aviation lancent cependant une contre-attaque contre les insurgés en repli. Selon le ministère de la Défense, les affrontements font 63 morts du côté des islamistes, 15 chez les militaires mais de nombreux civils périssent également lors des affrontements[22],[23].

Le 14 janvier à Maiduguri, un attentat-suicide commis dans un marché de la ville fait 19 morts[24].

Le même jour, pressés par les forces nigérianes, des combattants de Boko Haram franchissent la frontière camerounaise à Banki[25].

Le 12 février, neuf soldats nigérians sont tués dans une embuscade dans l'Etat d'Adawama, bombardés par des tirs de mortiers[26].

Le 17 février, le Niger affirme avoir arrêté une vingtaine d'hommes de Boko Haram, tous de nationalité nigériane, qui préparaient une attaque contre la ville de Diffa[27].

Le 17 mars, un combat dans l'État de Yobe fait huit morts chez les djihadistes tandis qu'un militaire nigérian est tué et qu'un officier est grièvement blessé[28]. Le 27 mars, 11 hommes de Boko Haram sont tués par l'armée près de la frontière camerounaise[29].

Le 9 avril, des hommes de Boko Haram effectuent un raid sur la ville de Gwaram, dans l'État de Jigawa. Ils attaquent un poste de police, un tribunal et une banque. Sept policiers et un civil sont tués lors de la fusillade[30].

La nuit du 13 au 14 mai, quatre soldats nigérians sont tués dans une embuscade près de Maiduguri[31].

Le 26 mai, les islamistes de Boko Haram prennent d'assaut la ville de Buni Yadi, dans l'État de Yobe, tuant 45 militaires et policiers. Le même jour, quatre soldats sont tués dans une embuscade dans l'État de Plateau, à 180 kilomètres au sud-est de Jos[32].

À la fin du mois de mai, le Cameroun déploie 3 000 soldats pour protéger l'extrême nord de son territoire des incursions de Boko Haram[33]. Le 28 mai, l'armée camerounaise repousse deux attaques de Boko Haram à Achigachia, dans le Mayo-Tsanaga et Amchidé, dans le Mayo-Sava[34]. Le 30 et le 31, de nouveaux combats éclatent à Limani, au nord de Maroua[35],[36]. Le 1er juin, les autorités camerounaises annoncent avoir tué une quarantaine d'hommes de Boko Haram lors de combats à l'ouest de la ville de Kousseri[37]. Le 6 juin, un groupe de 200 islamistes établit une petite base à sur le mont Gossi à Tourou, près de Mokolo. Mais ils sont repérés par l'armée camerounaise qui les attaque le lendemain et leur tue 118 hommes[38],[39].

Le 8 juin, une kamikaze se fait exploser près de Gombe. Un militaire est tué et un autre blessé. C'est la première fois au Nigeria qu'un attentat-suicide est commis par une femme[40].

Le 9 juin, l'armée nigériane déclare qu'environ 50 rebelles islamistes ont été tués lors d'opérations anti-terroristes les 7 et 8 juin dans les États de Borno et d'Adamawa[41],[42].

Le 17 juin, Boko Haram attaque et brûle le village de Kwarangilam, mais il se heurte à sa milice d'auto-défense qui revendique la mort de huit rebelles islamistes[43].

Réactions internationales

En avril 2014, l'enlèvement de 276 lycéennes à Chibok, puis sa revendication par Boko Haram provoque une forte mobilisation internationale.

Le , un sommet se tient à Paris où sont présents les chefs d'États de cinq pays africains : Goodluck Jonathan, président du Nigeria ; Idriss Déby Itno, président du Tchad; Paul Biya, président du Cameroun; Mahamadou Issoufou, président du Niger et Boni Yayi, président du Bénin, ainsi que des représentants des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne. L'objectif est de contrer Boko Haram en améliorant la collaboration entre les différents États africains, notamment par l'échange de renseignements et une meilleure surveillance des frontières. Un rapprochement entre le Nigeria et le Cameroun, dont les relations diplomatiques sont tendues en raison d'un différend territorial dans la péninsule de Bakassi, est également particulièrement attendu par les pays occidentaux et la France qui assure la médiation[44],[45],[46],[47]. Un plan est adopté par les cinq chefs d'États, selon le président français François Hollande ce plan prévoit « la coordination du renseignement, l'échange d'informations, le pilotage central des moyens, la surveillance des frontières, une présence militaire autour du lac Tchad et une capacité d'intervention en cas de danger »[48]. Paul Biya, le président camerounais, déclare : « Nous sommes ici pour déclarer la guerre à Boko Haram »[48].

Le , Boko Haram est placée sur la liste des Organisations et personnes considérées par l'ONU comme proches d'Al-Qaïda ou des talibans[49].

Exactions et massacres

Exactions commises par l'armée nigériane

Le 15 octobre 2013, Amnesty International affirme que des centaines prisonniers islamistes de Boko Haram, ou des personnes suspectées d'avoir des liens avec eux, ont été exécutés dans les prisons nigérianes dans les six premiers mois de l'année 2013, principalement à la caserne de Giwa, à Maiduguri et aux centres de détention Sector Alpha et Presidential Lodge, à Damaturu. Selon le témoignage d'un haut gradé de l'armée nigériane, plus de 950 prisonniers sont morts dans les six premiers mois de l'année 2013. L'Association a relevé des exécutions par balles et par étouffements, d'autres ont succombé à leurs blessures après avoir été torturés, d'autres encore sont morts de faim[50],[51],[52],[53]. Ces exactions se poursuivent et selon des habitants de Maiduguri, le cimetière de la ville est gardé par l'armée et chaque jour des camions amènent des corps d'hommes exécutés par les militaires[54]. Le 31 mars 2014, Amnesty International déclare que ces exactions se poursuivent et que près de 150 détenus de Giwa sont morts en prison depuis janvier et que leurs corps ont été conduits par l'armée à la morgue de l’hôpital spécialisé de l'État[5].

Le , la caserne de Giwa, à Maiduguri, est attaquée par Boko Haram qui libère plusieurs centaines de détenus. Selon Amnesty International, de nombreux prisonniers évadés sont repris par les militaires après la bataille et plus de 600 d'entre-eux sont exécutés dans divers quartiers de la ville[5].

Exactions commises par Boko Haram

De leur côté, les djihadistes de Boko Haram commettent de nombreux massacres, principalement contre des civils des villages où sont constituées des milices d'autodéfense, les élèves et les professeurs d'établissements scolaires et les chrétiens. En 2013, Bertrand Monnet, directeur de la chaire Management des risques criminels de l'EDHEC déclare :

« Il faut savoir qu'à côté de Boko Haram, AQMI, le MUJAO ou Ansar Eddine sont des agneaux. Les terroristes de Boko Haram sont des barbares : ils tuent des centaines de personnes toute l'année, mitraillent des églises, lancent des grenades pendant les offices et font des raids dans les villages chrétiens qu'ils transforment en Oradour-sur-Glane. Ce qui déclenche d'ailleurs des représailles contre des musulmans[55]. »

Le nom officiel de Boko Haram est « Jamāʿat ʾahl al-sunnah li-l-Daʿwah wa-al-Jihād » qui signifie en arabe « Peuple engagé dans la propagation de l'enseignement du prophète Mahomet et du jihad ». Dans sa définition abrégée en haoussa, « Boko Haram » signifie « L'éducation occidentale est un péché »[56]. Boko Haram cible donc particulièrement les lycées et les écoles où est dispensé un enseignement jugé trop occidental par les islamistes. À plusieurs reprises, ces derniers attaquent des établissement scolaires, massacrant professeurs et lycéens comme à Mamudo, Gujba ou Buni Yadi. Si les lycéennes ne sont pas tuées, elles sont souvent enlevées pour être mariées de force à des djihadistes, une vingtaine sont ainsi enlevées le , lors du massacre de Konduga. Le rapt le plus important a lieu le 14 avril à Chibok, 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans sont capturées par des islamistes qui effectuent un raid sur la ville (53 d'entre elles parviennent à s'échapper dans les trois semaines qui suivent selon la police nigériane)[57],[58],[59],[60],[61]. Le 5 mai, le rapt des lycéennes de Chibok est revendiqué par Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram qui déclare : « J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah. [...] J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier »[62].

Selon des éleveurs nomades peuls, des femmes sont fréquemment enlevées par les rebelles islamistes. Par craintes de représailles, les éleveurs évitent d'alerter les autorités et versent généralement des rançons en bétails. Un enlèvement a notamment lieu le 9 juin dans un camp de nomades à Garkin Fulani, près de Chibok. 20 à 40 femmes et trois hommes sont enlevés par des hommes armés suspectés de faire partie de Boko Haram[63],[64],[65].

Des exactions sont également commises par Boko Haram, au nord du Cameroun. Le 11 mars, des hommes armés enlèvent Abakoura Ali, chef traditionnel du village de Ngoumouldi, après avoir également enlevé son fils, encore enfant, cinq jours plus tôt. Leurs deux corps sont retrouvés décapités le 13 mars, en territoire nigérian. Selon un policier de Kerawa, ville située à la frontière du Nigeria, une cinquantaine de Camerounais ont été assassinés dans les environs de la ville[66],[67].

Le , Amnesty International qualifie les exactions commises par Boko Haram de crimes contre l'humanité[68].

  • Le 10 juin 2013, à Maiduguri, 11 à 13 personnes sont massacrées[69].
  • Le 16 juin 2013, à Damaturu, sept élèves et deux professeurs sont assassinés dans un établissement scolaire[70].
  • Le 17 juin 2013, à Maiduguri, 9 étudiants d'une école privée sont tués alors qu'ils passaient un examen[70].
  • Le 6 juillet 2013, Massacre de Mamudo ; des hommes armés attaquent un lycée, 41 élèves et un professeur sont assassinés. Boko Haram a démenti être à l'origine de l'attaque, mais lui a cependant apporté son soutien[71].
  • Le 11 août 2013, Massacre de Konduga ; des hommes de Boko Haram ouvrent le feu sur la foule dans la mosquée de la ville, 44 habitants sont tués[72],[73].
  • Le 11 août 2013, 12 habitants sont massacrés dans le village de Ngom[73].
  • Le 19 août 2013, Massacre de Dumba ; des hommes de Boko Haram ouvrent le feu sur des habitants à la sortie de la mosquée de la ville, 35 personnes sont tuées et 14 blessées[74],[75].
  • Le 4 septembre 2013, Massacre de Gajiram ; au moins 15 habitants sont tués lorsque des combattants de Boko Haram ouvrent le feu sur le marché de la ville[76].
  • Le 18 septembre 2013, Massacre de Benisheik ; les hommes de Boko Haram placent des barrages sur la route entre Damaturu et Maiduguri et massacrent les automobilistes, 161 personnes sont tuées[77]
  • Le 19 septembre 2013, entre Maiduguri et Damboa, 16 autres voyageurs sont assassinés[78].
  • Le 29 septembre 2013, Massacre de Gujba ; 40 à 50 étudiants du collège agricole de la ville sont massacrés[79].
  • Le 20 octobre 2013, Massacre de Logomani ; 19 automobilistes massacrés par balles ou à coups de machettes[80].
  • Le 31 octobre 2013, Massacre de Gulumba ; 27 civils sont massacrés[81].
  • Le 1er novembre, près de Gulumba, 13 passagers d'un bus sont tués dans une embuscade[81].
  • Le 2 novembre, Massacre de Firgu ; un convoi nuptial est attaqué sur la route de Bama-Banki, au moins 30 personnes sont tuées[82].*
  • Le 21 novembre, Massacre de Sandiya ; 12 personnes sont assassinées[83].
  • Le 29 novembre, Massacre de Sabon Gari ; 17 personnes sont tuées dans l'attaque du village[84].
  • Le 1er décembre, à Baga, 7 pêcheurs sont tués et 14 blessés par les djihadistes[84].
  • Le 28 décembre, Massacre de Tashan Alade, deux ou trois hommes suspectés d'être des djihadistes ouvrent le feu sur une foule lors d'une fête, 12 personnes sont tuées et 7 blessées[85].
  • Le 7 janvier 2014, près de Madobi, dans l’État de Kano, des hommes armés ouvrent le feu sur une mosquée. Trois personnes sont tuées et douze sont blessées[86].
  • Le 12 janvier 2014, dans les villages de Yawuma-ango et Jabulam, cinq hommes sont tués[87].
  • Le 16 janvier 2014, à Gashigar, un village de pêcheurs situé dans l'État de Borno, 7 habitants sont tués par balles par des hommes suspectés d'être de Boko Haram. Trois autres se noient en tentant de fuir et les assaillants brûlent une soixantaine de maisons[87].
  • Le 21 janvier 2014, à Njaba, un village de l'État de Borno, dix habitants sont tués par des hommes de Boko Haram et des dizaines de maisons sont incendiées[88].
  • Le 22 janvier 2014, à Kaya, dans l'État de Borno, huit villageois sont tués par les rebelles islamistes[88].
  • Le 26 janvier 2014, Massacre de Kawuri, 85 personnes sont tuées lors de l'attaque[89].
  • Le 26 janvier 2014, Massacre de Waga Chakawa, 45 personnes sont tuées lors de l'attaque d'une église chrétienne pendant une messe.
  • Le 11 février 2014, deuxième massacre de Konduga, 39 à 51 habitants sont massacrés[73],[90].
  • Le 11 février 2014, à Wajirko, dans l'État de Borno, quatre personnes sont tuées et six blessées[91].
  • Le 15 février 2014, Massacre d'Izghe, 106 habitants, en majorité des chrétiens, sont massacrés[92],[93].
  • Le 15 février 2014, Massacre de Bama, 98 habitants sont tués lors d'un raid de Boko Haram sur la ville[94].
  • Le 25 février 2014, Massacre de Buni Yadi, 59 lycéens sont tués lors de l'attaque de leur dortoirs[95].
  • Le 27 février 2014, les localités de Shuwa, de Kirchinga et de Michika sont la cible de trois attaques, dont l'une contre un collège chrétien, faisant 37 morts[96]. L’armée a confirmé les trois attaques mais n’a fait état que d’un soldat et de trois civils tués, ainsi que six islamistes[97].
  • Le 1er mars 2014, Attentat de Maiduguri, des bombes cachées dans deux camionnettes explosent au milieu de la foule, faisant au moins 69 morts[98].
  • Le 1er mars 2014, Massacre de Mainok, les djihadistes ouvrent le feu sur la foule, et tuent 39 personnes[99].
  • Le 2 mars 2014, Massacre de Mafa, 29 habitants sont tués dans l'attaque de la localité[100].
  • Le 18 mars 2014, Attentat de Ngurosoye, au moins 32 villageois sont tués[101].
  • Le 25 mars 2014, Maiduguri, deux attentats font au moins 11 morts, dont 5 policiers[102],[103].
  • Le 1er avril 2014, Attentat de Mulai, à Maiduguri, 15 civils sont tués et 17 blessés[104].
  • Le 5 avril 2014, à Buni Gari, dans l'État de Yobe, 17 habitants sont tués, dont certains dans une mosquée, lorsque des hommes de Boko Haram ouvrent le feu sur la population[105].
  • Le 10 avril 2014, à Dikwa, dans l'État de Borno, six professeurs et deux agents de sécurité sont assassinés dans un collège et plusieurs femmes sont également enlevées. Le même jour, trois autres habitants sont tués à Kala-Balge[106].
  • Le 11 avril 2014, des djihadistes bloquent une route entre Maiduguri et Biu, près du village de Dalwa, et assassinent huit automobilistes[106].
  • Le 13 avril 2014, Massacre d'Amchaka, 60 villageois sont tués[107].
  • Le 14 avril 2014, Attentat de Nyanya, un véhicule piégé fait 75 morts et 141 blessés dans une gare routière en périphérie d'Abuja, la capitale du pays[108].
  • Le 5 mai 2014, Massacre de Gamboru Ngala, au moins 336 habitants, hommes, femmes et enfants, sont massacrés par les rebelles islamistes[109],[110].
  • Le 18 mai 2014, à Kano, un kamikaze tue quatre civils, dont une fille de 12 ans[111].
  • Le 19 mai 2014, à Alagarno, 17 habitants sont massacrés[112],[113].
  • Le 20 mai 2014, à Shawa, 9 personnes sont tuées[112],[113].
  • Le 20 mai 2014, Attentat de Jos, au moins 118 personnes sont tuées par l'explosion de deux véhicules piégés dans un marché de la ville[114].
  • Le 21 mai 2014, à Chukku Nguddoa, dans l'État de Borno, 29 paysans sont massacrés et 10 autres blessés par les hommes de Boko Haram qui incendient également le village[115].
  • Le 22 mai 2014, Kerenua et deux autres villages sont mis à sac par les islamistes qui tuent 29 habitants[116].
  • Le 25 mai 2014, à Kamuya, des hommes armés ouvrent le feu sur la foule d'un marché et tuent 24 personnes[113].
  • Le 26 mai 2014, à Ashigashiya et un autre village de l'État de Borno, les islamistes assassinent neuf habitants[117].
  • Le 28 mai 2014, Massacre de Gumushi, 35 à 51 habitants sont tués dans les villages de Gumushi, Amuda et Arbokko[118].
  • Le 29 juin 2014, à Nuwari, Musari et Walori, près de la frontière camerounaise, des attaques contre les villageois font au moins 15 morts[119].
  • Le 1er juin 2014, Attentat de Mubi, plus de 40 personnes sont tuées par l'explosion d'un véhicule piégé à l'intérieur d'un stade de football[120].
  • Le 3 juin 2014, Massacre de Goshe, Attagara, Agapalwa et Aganjara, plusieurs centaines de villageois sont massacrés[121].
  • Le 4 juin 2014, Massacre de Bardari, au moins 42 villageois sont tués par les islamistes[122]
  • Le 11 juin 2014, près de Chibok, dans les villages de Tohya et Wurojene, les islamistes tuent au moins cinq personnes[123].
  • Le 13 juin 2014, à Daku, un village chrétien de l'État de Borno, au moins 15 personnes sont tuées lorsqu'une vingtaine d'assaillants ouvrent le feu sur la foule du marché[124].
  • Le 17 juin 2014, Attentat de Damaturu, 21 morts et 27 blessés dans un centre de visionnage retransmettant un match de la Coupe du monde de football[125].
  • Le 20 juin 2014, à Kwaranglum et Tsaha, près de Chibok, plus de 10 villageois sont tués lors d'une attaque de Boko Haram[126].
  • Le 23 juin 2014, à Kano, un attentat contre l'université de la ville fait 8 morts et 12 blessés[127].
  • Le 25 juin 2014, Attentat d'Abuja, une voiture piégée explose près d'un centre commercial, faisant 21 morts et 17 blessés[128].
  • Le 29 juin 2014, dans les villages de Karagau, Kautikari, Kwada et Ngurojina, près de Chibok, plusieurs églises sont attaquées pendant la messe par Boko Haram. Au moins plusieurs dizaines de personnes sont tuées[129],[130].
  • Le 1er juillet 2014, à Maiduguri, l'explosion d'un camion piégé sur un le marché de Monday Market fait au moins 15 morts, dont des commerçantes âgées et des enfants[131].

Prises d'otages

Ansaru revendique le 18 février 2013 l'enlèvement de sept employés étrangers de la société de construction libanaise Setraco, la plus importante prise d'otages jamais réalisée dans le nord du Nigeria. Le 9 mars 2013, le groupe a déclaré par voie de communiqué avoir exécuté ces sept otages (quatre ressortissants libanais ou syriens, un Grec, un Italien et un Britannique).

Le , Francis Collomp, un ingénieur français du groupe Vergnet âgé de 63 ans, est enlevé par une trentaine d'hommes armés à Rimi, dans l'État de Katsina. Deux de ses gardes du corps et un voisin sont tués lors du raid. L'enlèvement est revendiqué quelques heures plus tard par Ansaru, ces derniers réclament le départ de la France de l'Afghanistan puis du Mali, de cesser de soutenir les régimes africains, ainsi que la libération de deux chefs du mouvement et d'une quarantaine des femmes et d'enfants détenus par le Nigeria. Détenu initialement à Kano, il est ensuite conduit à Zaria. Cependant, le , Francis Collomp parvient à s'évader en enfermant son gardien au moment ou celui-ci fait ses ablutions, il s'enfuit ensuite du village à pied puis trouve un mototaxi qui le conduit au poste de police de Zaria. Après l'arrivée de renforts, il est évacué vers la ville de Kaduna[132],[133],[134],[135],[136].

Le , une famille française est enlevée au parc national de Waza dans le nord du Cameroun, elle est ensuite conduite au Nigeria. Les otages sont ; Tanguy Moulin-Fournier, 40 ans, cadre de GDF Suez, son épouse Albane, 40 ans, leurs quatre fils âgés de 5 à 12 ans, et Cyril, le frère de Tanguy[137],[138]. L'enlèvement est revendiqué dans une vidéo publiée le 25 février par Boko Haram, c'est la première fois que ce groupe armé prend des otages. Les islamistes réclament la libération de combattants, de femmes et d'enfants détenus par le Nigeria et le Cameroun[139],[140]. Le 21 mars, une seconde vidéo est rendue publique par Boko Haram, Abubakar Shekau, le chef du mouvement déclare : « Nous sommes fiers d'affirmer que nous retenons les sept otages français. Nous les retenons parce que les autorités nigérianes et camerounaises ont arrêté des membres de nos familles, qu'ils les brutalisent et que nous ne savons rien de leurs conditions d'emprisonnement. Nous affirmons au monde que nous ne libérerons pas les otages français tant que nos familles sont emprisonnées. La force ne servira pas à les libérer, nous sommes prêts à nous défendre avec force »[141]. Les négociations sont menées essentiellement par le gouvernement camerounais[142]. La famille est libérée le , lors d'un échange de prisonniers, 10 ou 12 personnes auraient été relâchées en contrepartie[143].

Dans la nuit du 13 au , Georges Vandenbeusch, un prêtre catholique français de 42 ans, est enlevé à Nguetchewé, au nord du Cameroun. Quelques jours plus tard, son enlèvement est revendiqué par Boko Haram. Il est libéré le [144],[145],[146]. Boko haram déclare alors à l'AFP n'avoir reçu aucune rançon et affirme que : « La direction a décidé de libérer le prêtre par compassion. Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres [du groupe] malades pendant sa période de captivité. La direction a senti qu'il n'y avait plus besoin de le garder. » Ces propos sont cependant contestés par Georges Vandenbeusch, qui déclare : « Je ne suis ni infirmier ni médecin. S'ils m'avaient amené quelqu'un à soigner avec une hémorragie, j'aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont de compassion pour personne »[147].

Dans la nuit du 4 au , à Tchère, à environ 20 kilomètres de Maroua, située à l'extrême nord du Cameroun, deux prêtres italiens, Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri, et une religieuse canadienne, Gilberte Bussier, sont enlevés par des hommes armés[148]. Boko Haram est soupçonnée mais ne revendique pas l'enlèvement. Les trois religieux sont finalement relâchés la nuit du 31 mai au [149].

La nuit du 16 au , des islamistes transportés par cinq véhicules attaquent un camp de travailleurs du secteur routier, près de Waza, au nord du Cameroun. Un civil chinois est tué, et 10 autres sont enlevés par les assaillants[150].

Bilan humain

Le 14 août 2009, Sanni Umaru de Boko Haram reconnaît qu'environ 1 000 membres de Boko Haram ont été tués dans les combats de juillet[7].

En mai 2013, juste avant l'offensive de Mai, Human Rights Watch estime que la guerre a fait 3 600 morts depuis 2009[3].

Le 16 décembre 2013, le Bureau local de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies affirme avoir comptabilisé 48 attaques de Boko Haram depuis mai 2013 et estime qu'au total 1 224 personnes ont été tuées lors de ces 48 attaques dans les trois États d'Adamawa, Borno et Yobe. Ce bilan comptabilise les victimes civiles et militaires ainsi que les insurgés tués mais ne tient pas compte des victimes des opérations menées par l'armée nigériane contre Boko Haram[4].

Le 26 mars 2014, l'agence nationale de gestion des situations d'urgence (NEMA), principal organisme de secours au Nigeria, estime que 1 000 personnes ont été tuées lors du conflit, depuis le début de l'année 2014[151].

Le 31 mars 2014, Amnesty International affirme que le conflit a fait plus de 1 500 morts de janvier à mars 2014[5].

Notes et références

  1. a et b Le Figaro : «L'intervention française au Mali a déplacé la menace djihadiste vers le sud»
  2. Le Figaro : Boko Haram : la mobilisation médiatique est-elle efficace ou contre-productive ?
  3. a b et c Le Figaro : Nigeria: Boko Haram bombardé Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Figaro » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  4. a et b Jeune Afrique : Nigeria : en sept mois, Boko Haram a tué plus de 1 200 personnes
  5. a b c et d Amnesty International : Nigeria. Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sont commis tandis que la violence s’intensifie dans le nord-est
  6. a et b Jeune Afrique : Nigeria - Carte interactive : Boko Haram, un anniversaire macabre
  7. a et b Journal du Cameroun : Boko Haram: Aux origines de la secte islamiste
  8. L'Express : Nigeria: l'armée lance l'assaut contre les islamistes de Boko Haram
  9. Jeune Afrique : Le Cameroun refoule des réfugiés fuyant l'offensive de l'armée nigériane
  10. Le Monde : Nigeria : 14 insurgés islamistes et 3 soldats tués
  11. RFI : Cinquième jour de l'opération de l'armée nigériane contre Boko Haram
  12. VOA : Nigeria: «des résultats positifs » dans l’offensive contre Boko Haram selon le président Jonathan
  13. BBC : Boko Haram cède cinq villes à l'armée
  14. AFP : Le Nigeria joue l'apaisement avec les "terroristes" tout en poursuivant l'offensive
  15. Apa : L’armée nigériane annonce l’arrestation de 1.000 suspects de Boko Haram
  16. Le Monde : Le Nigeria annonce avoir tué une cinquantaine de combattants de Boko Haram
  17. AFP et Le Monde : Le Nigeria annonce avoir tué 150 islamistes de Boko Haram
  18. Lapresse.ca : L'armée nigériane affirme avoir tué 40 combattants de Boko Haram
  19. Europe 1 : Nigeria : 37 islamistes de Boko Haram tués ?
  20. Chinaorg : Nigeria : 25 morts potentiels dans des affrontements entre l'armée et Boko Haram
  21. La Libre.be : Le Nigeria libère 167 membres présumés de Boko Haram
  22. AFP : Nigeria: une offensive contre Boko Haram tue des civils, détruit des villages
  23. Xinhua : Nigeria : l'armée tue 38 insurgés de Boko Haram dans une contre-attaque
  24. Afrik : Nigeria : 19 morts dans une attaque de Boko Haram à Maiduguri
  25. BBC : Incursion de Boko Haram au Cameroun
  26. RFI : Nigeria : neuf soldats tués dans le Nord-Est
  27. Ouest-France : Niger. Une opération de Boko Haram aurait été déjouée
  28. AfriqueJet Actualités : L'armée déclare avoir tué huit terroristes de Boko Haram
  29. AfriqueJet : Sécurité: 11 terroristes Boko Haram tués à la frontière Cameroun-Nigeria
  30. Jeune Afrique : Nigeria : sept policiers et un civil tués dans une attaque de Boko Haram
  31. Le Figaro : Quatre soldats nigérians tués par Boko Haram
  32. Reuters : Boko Haram attaque les forces nigérianes, 31 morts
  33. RFI : Le Cameroun déploie des renforts à sa frontière avec le Nigeria
  34. Camer.be : CAMEROUN : L’ARMÉE REPOUSSE BOKO HARAM À ACHIGACHIA ET À AMCHIDÉ :: CAMEROON
  35. RFI : Accrochages entre l'armée camerounaise et Boko Haram
  36. Le Messager : Cameroun – Assauts de Limani : Violents combats entre le BIR et Boko Haram – 02/06/2014
  37. Afrik.com : Cameroun : 40 membres de Boko Haram tués par l’armée
  38. Cameroon-Info : Cameroun - Extrême-Nord: Le Boko Haram installe sa base dans le Mayo-Tsanaga
  39. La Nouvelle Tribune : Cameroun : 118 membres de Boko Haram tués par l’armée
  40. BBC : Nigeria: La première femme kamikaze
  41. BBC : Nigéria : un nouvel enlèvement
  42. Le Monde : Vingt femmes kidnappées dans le nord du Nigeria
  43. Le Monde : Au Nigeria, une milice affirme avoir tué des membres de Boko Haram
  44. Libération : Paris joue les médiateurs dans la lutte contre Boko Haram, par Thomas Hofnung.
  45. RFI : Nigeria: «Un sommet utile mais qui vient un peu tard»
  46. Le Monde : L’armée nigériane, le maillon faible dans la traque des terroristes de Boko Haram, par Cyril Bensimon, Jacques Follorou et Yves-Michel Riols.
  47. AFP : Sommet à Paris sur Boko Haram après une nouvelle attaque au Cameroun
  48. a et b AFP et Le Monde : Lycéennes enlevées au Nigeria : les dirigeants africains déclarent « la guerre » à Boko Haram
  49. AFP et Le Monde : Boko Haram sur la liste noire des organisations terroristes des Nations unies
  50. Amnesty International : Nigeria. Il faut enquêter sur la mort en détention de centaines de personnes soupçonnées d’appartenir à Boko Haram
  51. rfi : Nigeria : des centaines de prisonniers morts dans des conditions suspectes
  52. Le Monde : Nigeria : des islamistes seraient victimes des exactions de l'armée
  53. Afrik : Nigeria : au moins 950 prisonniers de l’armée meurent asphyxiés, affamés ou assassinés
  54. Jeune Afrique : Boko Haram : la sale guerre du Nigeria
  55. L'Express : Français enlevés au Cameroun: "A côté de Boko Haram, Aqmi et le Mujao sont des agneaux"En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/francais-enleves-au-cameroun-a-cote-de-boko-haram-l-aqmi-et-le-mujao-sont-des-agneaux_1222880.html#mKdHH3mIfQT1CeSe.99
  56. AFP, « Plus de 260 morts dans les combats entre police et "talibans" », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  57. AFP : Plus de cent lycéennes enlevées au Nigeria
  58. RFI : Nigeria: 115 des 129 lycéennes enlevées par Boko Haram sont toujours disparues selon la directrice
  59. VOA : Nigéria: les lycéennes enlevées étaient 234 au total
  60. Le Figaro : Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"
  61. 20 Minutes : Boko Haram: Ce qu’on sait de l’enlèvement des jeunes Nigérianes
  62. AFP : Nigeria : les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", selon Boko Haram
  63. BBC : Nigéria : un nouvel enlèvement
  64. Le Monde : Vingt femmes kidnappées dans le nord du Nigeria
  65. RFI : Nigeria: nouvel enlèvement de femmes au nord-est du pays
  66. AFP : Dans le nord du Cameroun, la peur de Boko Haram gagne du terrain
  67. CAMEROON Camer.be : Cameroun, Kerewa: un chef de village et son fils égorgés par Boko Haram : CAMEROON
  68. Amnesty International : Les tueries perpétrées dans le nord du Nigeria constituent des crimes contre l’humanité
  69. http://www.lapresse.ca/international/afrique/201306/10/01-4659691-nigeria-une-mise-en-scene-de-boko-haram-fait-11-morts.php
  70. a et b Le Nouvel Observateur : NIGERIA. 42 morts dans l'attaque d'un lycée
  71. France 24 : Boko Haram soutient l'attaque d'un lycée au Nigeria mais ne la revendique pas
  72. La Croix : Au Nigeria, 44 personnes tuées dans l’attaque d’une mosquée
  73. a b et c Le Monde : Quarante-quatre personnes tuées dans une mosquée au Nigeria
  74. 20 Minutes : 35 villageois tués par des insurgés islamistes
  75. Afrik : Boko Haram tue 35 personnes, un avocat enlevé
  76. rfi : Le Nigeria affirme avoir tué une cinquantaine de combattants de Boko Haram
  77. Les Échos : Boko Haram a tué près de 160 personnes dans le nord du Nigeria
  78. i24 : Les Boko Haram ont tué 159 personnes au Nigéria
  79. rfi : Nigeria: nombreux morts dans l’attaque, attribuée à Boko Haram, d'un collège
  80. AFP : Nigeria: 19 personnes tuées dans le nord-est par Boko Haram
  81. a et b Jeune Afrique : Nigeria : Boko Haram tue quarante personnes en moins d'une semaine
  82. AFP : Nigeria: Plus de 30 morts dans l'attaque d'un cortège nuptial
  83. BBC : Nigeria : 12 morts dans une attaque
  84. a et b Jeune Afrique : Nigeria : Boko Haram tue 24 personnes dans deux
  85. Le Soir : Nigeria: 12 civils tués dans une nouvelle attaque de Boko Haram
  86. Afrik.Com : Nigeria : 3 morts dans l’attaque d’une mosquée dans le nord
  87. a et b AFP : Nigeria: 12 personnes tuées dans des attaques imputées à Boko Haram
  88. a et b Le Figaro : Nigéria: raids de Boko Haram, 18 tués
  89. LNT : Boko Haram assassine 85 personnes dans le nord du Nigéria
  90. Reuters : Un assaut de Boko Haram fait 51 morts au Nigeria-témoins
  91. AFP : Nigeria: 39 morts dans l’attaque d’un village par Boko Haram
  92. AFP : Des dizaines de personnes massacrées au Nigeria
  93. AFP : Nigeria: plus de 100 morts dans une attaque d'islamistes présumés (parlementaire)
  94. Reuters : Nouveau massacre dans le nord du Nigeria, près de 100 morts
  95. Reuters : Cinquante-neuf morts dans l'attaque d'un pensionnat au Nigeria
  96. Nigeria: au moins 37 tués dans trois attaques de Boko Haram dans le nord-est
  97. Nigeria: au moins 37 tués dans trois attaques de Boko Haram
  98. RFI : Nouveaux attentats meurtriers dans l'État de Borno
  99. AFP : Nigeria: série d'attaques de Boko Haram, au moins 74 morts en une journée
  100. AFP : Nigeria: 29 morts dans une attaque imputée à Boko Haram
  101. Le Monde : Nigeria : une explosion dans un marché fait au moins 32 morts
  102. Afrik : Nigeria : un double attentant fait onze morts, dont cinq policiers
  103. Jeune Afrique : Nigeria : un double attentat de Boko Haram fait huit morts à Maiduguri
  104. Jeune Afrique : Nigeria : 15 morts dans une attaque de Boko Haram à Maiduguri
  105. Romandie : Attaque d'un village par Boko Haram: au moins 17 morts
  106. a et b Jeune Afrique : Nigeria : 19 morts dans trois attaques attribuées à Boko Haram
  107. AFP : Nigeria: au moins 60 personnes tuées par des islamistes présumés
  108. TV54 Monde : Nigeria: alerte maximale à Abuja au lendemain d'un attentat meurtrier
  109. AFP : Nigeria: Boko Haram détruit une ville sur la frontière camerounaise
  110. The New York Times : Islamist Militants Kill Hundreds of Civilians in Northeastern Nigeria
  111. Ouest-France : Boko Haram. 4 morts dans un attentat à la voiture piégée
  112. a et b AFP : Nigeria: près de 150 morts en deux jours, le pouvoir dépassé par les violences
  113. a b et c AFP et le Parisien : Nigeria : 24 villageois tués dans un nouveau raid de Boko Haram
  114. AFP : Un double attentat fait au moins 118 morts au Nigeria
  115. Reuters : Nouveau massacre imputé à Boko Haram au Nigeria
  116. Reuters et Le Monde : Nigeria : nouveaux massacres imputés à Boko Haram
  117. AP : Deux nouvelles attaques font 54 morts au Nigéria
  118. AFP et Le Nouvel Observateur : NIGERIA. Une triple attaque de Boko Haram fait 35 morts
  119. AFP : Nigeria: attaque de Boko Haram contre quatre villages
  120. AFP : Nigeria: plus de 40 morts dans l’explosion d’une bombe dans un stade
  121. AFP et Le Monde : Nigeria : des centaines de civils tués par Boko Haram
  122. Reuters : Quarante-deux villageois tués dans le nord-est du Nigeria
  123. Afrik : Nigeria : nouvelles attaques de Boko Haram, 5 morts
  124. AFP : Au moins 15 morts dans une nouvelle attaque de Boko Haram
  125. Jeune Afrique : Nigeria : une bombe explose près d'"un centre de visionnage" du Mondial 2014, au moins 21 morts
  126. Jeune Afrique : Nigeria: Boko Haram saccage des villages, au moins dix morts
  127. AFP et France 24 : Explosion à la bombe dans une université au Nigeria
  128. AFP, AP, Reuters et Le Monde : Nigeria : attentat à la bombe meurtrier dans un centre commercial de la capitale
  129. Afrique Inside : Nigeria : l’armée accusée de laisser Boko Haram massacrer la population
  130. Jeune Afrique : Nigeria : des islamistes présumés attaquent des églises, des "dizaines" de morts
  131. RFI : Nigeria : attentat sur un des principaux marchés de Maiduguri
  132. RFI : Francis Collomp: l'assassinat des journalistes de RFI «m'a donné le courage de m'évader» et Francis Collomp, ex-otage français (interview audio)
  133. Francetv info : Ce que l'on sait de l'évasion de Francis Collomp, otage au Nigeria depuis 2012
  134. Jeune Afrique : Nigeria : comment Francis Collomp a réussi à échapper à Ansaru
  135. Otage français enlevé au Nigéria: le groupe islamiste Ansaru diffuse une vidéo de Francis Collomp : Otage français enlevé au Nigéria: le groupe islamiste Ansaru diffuse une vidéo de Francis Collomp
  136. France 24 : Évasion de Francis Collomp : "C’est la première fois qu’un otage d’Ansaru s’en sort"
  137. Le Parisien : Les Moulin-Fournier, ex-otages au Cameroun, ne retourneront pas sur place
  138. Tf1 : Français enlevés au Cameroun : "Ce sont des gens bien"
  139. Le Figaro : Boko Haram exhibe les sept otages français
  140. Le Monde : La famille française enlevée au Cameroun apparaît sur une vidéo postée sur Internet
  141. Le Figaro : Boko Haram revendique l'enlèvement de la famille française
  142. RFI : Les ex-otages français libérés sont à Yaoundé, heureux, mais exténués
  143. RFI : Libération de la famille Moulin-Fournier: y a-t-il eu des contreparties?
  144. RFI : Cameroun: libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé dans le nord du pays
  145. RFI : Libération du père Georges Vandenbeusch: un soulagement pour ses paroissiens à Sceaux
  146. RFI : Le père Vandenbeusch de retour en France
  147. Le Monde : Le père Vandenbeusch libéré « par compassion », sans rançon, selon Boko Haram
  148. Libération : Deux prêtres italiens et une religieuse canadienne enlevés au Cameroun
  149. RFI : Cameroun: les trois religieux enlevés dans le nord sont libres
  150. AFP : CAMEROUN. Un Chinois tué, dix autres enlevés par Boko Haram
  151. RTS info : Les violences islamistes ont déjà fait 1000 morts cette année au Nigeria