Numericable

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Numericable
logo de Numericable
Logo de Numericable

Création Août 2007 : Numericable devient marque unique
Dates clés 1985 : création par le groupe Lyonnaise des eaux de la société « Paris Câble »

1986 : Création du groupe Lyonnaise Communications
2000 : Lyonnaise Câble devient Noos
2005 : Fusion FTC, NC numericable
2006 : Rachat de UPC-Noos par Ypso Holding
2007 : Numericable devient la marque unique et Estvideo.com devient Estvideo-Numericable
2012 : Lancement de La Box de Numericable
2013 : entrée en bourse

Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique SAS
Action Euronext : NUM
Slogan Prenez le pouvoir !
Siège social Champs-sur-Marne
Drapeau de la France France
Direction Eric Dénoyer, Président - Eric Klipfel et Thierry Lemaitre, Directeur Généraux[1].
Actionnaires Altice, Cinven, Carlyle, public
Activité Opérateur de télécommunications
Produits Télévision par câble, Internet, Téléphonie, Téléphonie mobile, ADSL
Société mère YpsoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sociétés sœurs Completel
Filiales SFR (depuis )
Virgin Mobile France (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 2000 salariés
Site web www.numericable.fr

Chiffre d'affaires en augmentation 1,314 milliards d'euros (2013)[2]
+0,9 %
Résultat net en diminution 65 millions d'euros (2013)[2]
-32,3 %

Numericable est le principal câblo-opérateur de télévision et fournisseur d'accès à Internet par câble en France métropolitaine. L'entreprise est née en , de la fusion des réseaux historiques concurrents Noos et NC Numericable. Altice, câblo-opérateur luxembourgeois détient 40 % des parts de l'entreprise, devant la société américaine Groupe Carlyle (21,32 % du capital) et la société britannique de capital-investissement Cinven (13,27 % du capital)[3].

Bien que la marque du groupe soit désormais « Numericable », la gestion reste juridiquement administrée par deux sociétés distinctes : Numericable SAS et NC Numericable SA (ex « Noos »)[4].

En dans un article du site 01Net, Numericable est considéré comme le leader des réseaux THD (très haut débit) en France, incluant une faible partie en tout fibre optique ou FTTH), considéré comme moins rentable sur le court terme[5].

Le 19 septembre 2013, Numericable lance un processus d'introduction en bourse sur le marché réglementé du NYSE Euronext à Paris[6], notamment pour améliorer ses comptes et réduire sa dette de 2,3 milliards d'euros en 2013[7]. L’introduction à la bourse de Paris a lieu le  ; l’opération valorise l'entreprise à 3,5 milliards d'euros[8]. Numericable fait une proposition de rachat a Vivendi pour SFR en mars 2014. Il est choisi le 14 mars 2014 par Vivendi après avoir de nouveau enchéri sa proposition de rachat concurrente de celle de Bouygues Télécom.

Secteur d'activité

Bénéficiant d'un réseau numérique national, l'opérateur commercialise des offres et services répondants aux besoins distincts de deux types d'abonnés, conformément à deux activités différentes. L'opérateur reste sur le marché de l'offre de télévision à péage qui est son métier historique et est devenu durant la décennie 2000, un fournisseur d'accès à internet, de services multimédias et de téléphonie[9].

Depuis mai 2011, comme opérateur virtuel de téléphonie mobile (MVNO), Numericable commercialise une offre spécifique[10].

L'opérateur concurrent Bouygues Telecom exploite également le réseau coaxial et fibre de Numericable, comme marque blanche[11],[12]. Toutefois, en , s'estimant lésé dans le cadre de cet accord commercial[13], Bouygues Télécom réclame à Numericable, la somme de 53 millions d'euros au titre de dommages et intérêts pour compenser ses « défaillances »[14].

Historique

Le plan câble

Depuis la Deuxième Guerre mondiale et jusqu'à l'arrivée de la gauche au gouvernement en mai 1981, les pouvoirs publics n'ont pas souhaité ouvrir au secteur privé la diffusion et la distribution des programmes audiovisuels sur le territoire français, conformément au principe du « monopole d'État ». À la fin des années 1970, l'offre de télédistribution se cantonne alors à un « service antenne » très localisé dans des ensembles immobiliers ou résidences, pour relayer principalement les signaux des télévisions publiques. Il faut attendre l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir pour que le développement des réseaux câblés voit le jour, sur un plan national[15].

À partir de l'année 1982, conformément à la volonté des pouvoirs publics, un « plan câble » est entrepris. Il vise un million de foyers raccordés en 5 ans et devra exploiter pour son réseau, les technologies les plus avancées parmi lesquelles la fibre optique[16] ainsi que le successeur du standard vidéo Sécam. Un dispositif d'économie mixte (public / privé) est alors mis en place, devant permettre à des opérateurs privés d'exploiter commercialement les réseaux établis par la direction des télécommunications (futur France Télécom).

Parmi les principaux opérateurs privés, on compte La Générale des Eaux (future Vivendi) et La Lyonnaise des Eaux (groupe Suez). La réglementation française permet à ces sociétés privées de bénéficier du régime très favorable des « concessions ». Sur ce principe, une société se voit attribuer, souvent pour une très longue période pouvant aller jusqu'à 99 ans, le monopole de fait de la télédistribution communale. Les municipalités décident alors le plus souvent, selon certaines considérations et critères politiques, l'attribution de cette concession à tel ou tel opérateur. Généralement, lorsqu'une ville a concédé la distribution de l'eau à un groupe (Générale des Eaux, Lyonnaise des Eaux), sa filiale spécialisée dans le câble (CGE, Lyonnaise Câble) bénéficie du marché.

Cette méthode d'attribution permet alors le financement de tous les partis politiques, jusqu'à ce que de nouvelles lois entrent en vigueur à partir de 1995 [17]. Dans d'autres localités, moins peuplées, la Direction des Télécommunications (future France Télécom) ou encore TéléDiffusion de France (TDF) interviennent pour proposer un réseau communal. Alors que l'exploitation commerciale a été majoritairement concédée à des sociétés privées, l'installation des réseaux câblés en France est intégralement prise en charge par les finances publiques ou par des entreprises publiques. Toutefois, le « plan câble » n'a jamais prétendu offrir un service public « gratuit » à l'instar de la télédiffusion, mais bien une offre payante « d'intérêt général ». À cette période, les réseaux câblés, dont la construction a été financée par le contribuable français, n'ont pu satisfaire qu'une portion réduite de la population nationale, soit à peine 3 % des foyers[18].

Stratégie commerciale offensive contre le satellite

Au cours de son développement, le réseau câblé a dû affronter l'arrivée de médias concurrents parmi lesquels le lancement de la chaîne payante nationale Canal+ en 1984, des chaînes gratuites nationales TV6 et La Cinq en 1986, l'offre des satellites diffusant à la norme D2 Mac en 1988 puis l'arrivée du satellite luxembourgeois Astra (satellite) à la fin de cette même année comprenant une série de chaînes gratuites.
Le , la chaîne TNT Cartoon qui réunit deux programmes, l'un consacré au cinéma hollywoodien et une chaîne de dessins animés (Cartoon Network), est lancée sur le satellite Astra.[19] Dès son lancement, TNT Cartoon diffuse en clair (sans nécessité de s'abonner) sur tout le territoire européen et notamment en langue française. Cette situation contrarie les câblo-opérateurs français ainsi que l'unique chaîne payante, Canal+, qui voient dans la stratégie de Ted Turner une concurrence déloyale. Cette stratégie est également critiquée par les médias français et fait réagir l'industrie du cinéma qui invoque l'exception culturelle française lors des renégociations du GATT.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) tente alors, en 1993, d'interdire la diffusion de la chaîne TNT Cartoon par satellite sur le territoire français,[réf. nécessaire] mais se heurte au droit européen qui en autorise la diffusion en clair par satellite sur toute l'Europe, depuis Londres.[20]
Face au succès du satellite gratuit et la croissance de ce marché,[21] les câblo-opérateurs français demandent finalement au CSA de revoir sa décision et de les autoriser à diffuser TNT Cartoon sur leurs réseaux.[22]
En 1995, Hervé Bourges, président du CSA, propose à ses homologues européens la création d'un organisme commun, afin, d'une part, d'accompagner le développement des réseaux multimédia (Internet) [23] et, d'autre part, de réglementer la diffusion des chaînes qui émettent depuis l'étranger.[24] Cette proposition débouchera sur la directive Services de médias audiovisuels (SMA)[25],[26] puis, en 2014, sur la création, par la Commission européenne, d'un groupe de régulateurs audiovisuels des différents états membres.[27]

Distribution de télévision à péage

Régulièrement modifiée, la liste des chaînes diffusées par Numericable comprend à la fois les chaînes nationales, locales et internationales ainsi que des programmes thématiques (cinéma, sport, jeunesse, fiction, divertissement, information, découverte…). À la différence de la télédiffusion par satellite et de la Télévision numérique terrestre, il n'existe pas de chaînes « gratuites » (librement recevables sans aucun abonnement) sur le réseau Numericable, tant en distribution individuelle que collective. En revanche, il est possible de choisir une offre payante sans télévision, mais conformément à la réglementation française, elle doit obligatoirement comprendre la reprise intégrale des signaux de la Télévision numérique terrestre, tant SDTV que HDTV[28]. En contrepartie de cette obligation le régulateur l'autorise à bénéficier du statut d'opérateur en fibre optique à très haut débit. Numericable est un opérateur de télévision à péage. Son réseau permet de distribuer des chaînes de tous genres et destinées à tous les types de publics, grâce à des services payants optionnels comme la vidéo à la demande. L'opérateur relaye les signaux Haute Définition et édite un canal de télévision en stéréoscopie 3D, « Ma chaîne 3D »[29].

Télévision par Câble : prises de contrôle

Le , le groupe Lyonnaise des eaux crée la société « Paris Câble » (future Lyonnaise Câble, Noos et Numericable)[30]. Le [31], la Lyonnaise des Eaux crée le groupe « Lyonnaise Communications » ainsi qu'un pôle d’activités câble « Lyonnaise Câble » dont la vocation consiste à constituer et exploiter un réseau multivilles, à travers une infrastructure technique nationale[32].

Officiellement lancé le , le « Plan Câble », élaboré sur un cahier des charges national établi par les pouvoirs publics, marque l'ouverture commerciale des réseaux câblés à Paris[33]. En 1996, seize opérateurs régionaux fusionnent confortant le réseau Lyonnaise Communications pour son développement dans le domaine de la télédistribution.

En 1998, la ville de Paris cède sa participation dans la société « Paris TV Câble » à Lyonnaise Câble, pour exploiter commercialement le réseau parisien. À la même période, le réseau commence sa conversion au numérique en exploitant progressivement la norme DVB-C, tout en conservant un bouquet de base analogique au standard Sécam jusqu'en 2012.

De Lyonnaise Câble à Noos

En , « Noos » devient la marque commerciale de Lyonnaise Communications[34]. Cette dénomination entame le début d'harmonisation des réseaux de la Lyonnaise. En Noos remporte le contrat du Sipperec pour l'exploitation de la télévision par câble de trente-huit communes de Paris et de la région parisienne ; la première étape consistant à réaliser l'infrastructure de ces réseaux. Poursuivant sa stratégie d'expansion nationale, Noos prend le contrôle des actifs de la filiale de télévision par câble française du groupe NTL en .

À cette période, trois principaux câblo-opérateurs nationaux subsistent encore : France Télécom, NC Numericable et Noos. Mais les services proposés par le câble commencent à être déclinés en différentes offres complémentaires à la télévision : accès à Internet, VOD et ultérieurement, la téléphonie.

Haut débit et diversification commerciale

Au mois de , Noos annonce avoir atteint 100 000 abonnés à l'internet haut débit. Confronté à de lourdes pertes, l'opérateur Noos rétablit toutefois l'équilibre financier en atteignant un Ebitda positif (excédent brut d'exploitation) en [35]. La maison-mère de Noos, le groupe Suez, se développe au niveau international en avec la signature d'un accord de vente avec le groupe UGC Europe (United Global Communication) qui commercialise les réseaux étrangers Chello et UPC (United Pan-Europe Communications). En , le groupe Suez se désengage et cède 100 % de ses parts à UGC, qui fusionne en avec sa maison mère américaine pour devenir Liberty Global.

À partir de 2006, l'opérateur Noos est attaqué pour délit de vente forcée, défaut de service clientèle, refus de procéder au désabonnement de clients et diverses soustractions frauduleuses[36]. Ces événements sont engendrés par une série de dysfonctionnements commerciaux et techniques liés à la profonde réorganisation que connaît alors le secteur des télécommunications, marqué par le rapprochement entre les opérateurs[37]. Le holding Ypso (détenu par Cinven et Altice) acquiert UPC France, en , soit quelques mois après l'acquisition de Numericable. Dès lors, une fusion des marques « Semnet », France Télécom Câble, TDF Câble et « NC Numericable » survient. Avant cette fusion, Numericable est considérée comme le deuxième câblo-opérateur français, en termes de nombre de prises raccordées. Ce groupe est lui-même issu de la fusion précédente des opérateurs France Télécom Câble et NC Numericable en 2005, après le rachat par Ypso Holding. En , UPC-Noos et Numericable communiquent désormais avec la marque unifiée « Numericable Noos ».

Fibre optique et diversification

Après l'abandon, à partir du milieu des années 1980, du premier plan de déploiement de la fibre optique en France par l'ensemble des câblo-opérateurs dont Numericable acquiert les réseaux et les droits d'exploitation, le câblo-opérateur annonce en mars 2007 après une procédure judiciaire de la DGCCRF concernant Noos[38], son objectif stratégique : raccorder à son réseau fibre optique « 7,5 millions de foyers à la fin 2009 ».

Un an après la fusion des câblo-opérateurs Noos et Numericable, la marque Noos disparaît au profit de la seule dénomination « Numericable », le . Un nouveau logo est adopté et une campagne publicitaire démarre en août 2007. Techniquement, l'ensemble du réseau câble français est alors sous une seule et même dénomination[39],[40].

En , « Numericable » devient la marque unique rassemblant les anciens réseaux France Télécom Câble, NC Numericable, TDF Câble, UPC et Noos. Estvideo.com devient « Estvideo Numericable » dans la région d'Alsace et conserve son offre spécifique. En septembre 2007, l'opérateur Completel devient société sœur de Numericable : la holding de Completel (Altice B2B) est détenue par les mêmes actionnaires que la société holding de Numericable (YPSO). Le Numericable lance sa première offre de téléphonie mobile ; la société devient ainsi MVNO, opérateur de téléphonie mobile virtuel. En tant que MVNO, l'entreprise ne détient aucun réseau national de téléphonie mobile et exploite celui de Bouygues Telecom[41]. Le , grâce au réseau Completel, Numericable renouvelle ses offres xDSL et xDSL-câble. L'opérateur entend également intervenir dans le secteur des services cloud à très haut débit, destinés aux entreprises, par le biais de la société Completel. Pour cette activité, en février 2014, l'opérateur annonce un partenariat avec IBM dans le cadre du développement d'une offre Infrastructure-as-a-Service (IaaS, Infrastructure comme un service)[42].

Numericable prévoit d’investir « 250 millions d’euros par an » dans la fibre optique en 2007[43]. Avec « 10 000 raccordements par jour » annoncés, l’opérateur souhaite disposer d'une avance dans le déploiement de la fibre optique par rapport à ses concurrents qui exploitent le réseau téléphonique filaire, en remplaçant l'ancienne infrastructure de son réseau (câble coaxial)[43], à condition toutefois, de réaliser les travaux nécessaires à cette réhabilitation. En , l'opérateur évalue à 4,5 millions le nombre de foyers éligibles pouvant potentiellement souscrire à un accès en fibre optique (FTTLA)[44].

Dans le même temps, le , Numericable lance la commercialisation de son offre triple play (internet jusqu’à 100 Mbit/s+TV+téléphone illimité vers France et 45 destinations internationales)[45],[46].

Numericable propose également une offre de TVHD « par le câble et/ou la fibre optique, permettant de dédier un débit spécifique à la diffusion des chaînes », à la différence de l'xDSL via le réseau téléphonique[47]. En 2009, Numericable distribue 17 chaînes Haute Définition. Grâce à cette rénovation et avec un modem compatible, l'opérateur déclare qu'un abonné peut être en mesure d'accéder à Internet jusqu'à 200 Mbit/s, aux chaînes TV en HD sur un nombre théoriquement illimité de téléviseurs à condition d'équiper chaque écran d'un terminal câble, au service de vidéo à la demande ainsi qu'à un forfait de téléphonie « illimitée ».

En , Numericable annonce lors d’une conférence de presse ses nouveaux objectifs de raccordement et d’investissement dans la fibre optique : un investissement de 200 millions d’euros par an pour arriver à 6 millions de foyers raccordables en 2014 et un million d'abonnés[48]. Lors de cette même conférence, Numericable annonce maintenir sa position de premier opérateur français dans la fibre optique en termes d’abonnés, avec 532 000 abonnés en juin 2012 (Orange a 120 000 abonnés à la même date) et en termes de foyers raccordables avec 4,6 millions. Numericable se fixe alors l’objectif d’atteindre un million d’abonnés en 2014.

Numericable dévoile également ses investissements effectués dans le déploiement de son réseau fibre optique et la modernisation de son réseau câble datant des années 1980 : 1 milliard d’euros entre 2006 et 2011[49].

Services à valeur ajoutée

Dans sa stratégie concurrentielle face à ses adversaires comme les FAI, Numericable déploie une série de services, de technologies et d'accords commerciaux visant à consolider sa position d'opérateur télévision et Internet. Ainsi, le , Numericable lance un portail personnalisable baptisé « My Numericable » et une nouvelle interface de courrier électronique. En a lieu la signature d'un partenariat de distribution commerciale avec l'enseigne de distribution Darty, pour lancer une offre en fibre optique ; Darty arrête cette activité en 2012 en la revendant à Bouygues Telecom.

En , l'opérateur lance « NumeriSpace », service de télévision personnelle, disponible sur un canal TV dédié et via Internet. Achevant l'harmonisation nationale de sa stratégie, le , la marque Estvidéo disparaît et est remplacée par le sigle « Numericable »[50]. Le , selon les résultats provisoires de l'observatoire du haut et du très haut débit de l'ARCEP, 195 000 des 255 000 abonnements à très haut débit en France sont opérés par Numericable via la technologie de fibre optique hybride avec une terminaison en câble coaxial (FTTLA)[51]. En , Numericable débute la diffusion d'un canal expérimental de télévision en 3D stéréoscopique. À l’automne 2010, l'opérateur annonce le lancement d'une plateforme de vidéo à la demande en stéréoscopie 3D HDTV diffusant des contenus sportifs et des films, sous le titre « Ma Chaîne 3D »[52]. En 2013, Numericable inaugure ses services multi-écrans et propose à ses abonnés TV Mobile, une application permettant de regarder simultanément les chaînes Numericable depuis un smartphone ou une tablette[53].

Offres commerciales

Les offres de Numericable se diversifient au fil des ans et s'articulent en 2014 autour de :

  • l'accès unique à Internet ou à la télévision,
  • l'accès Internet avec la téléphonie,
  • l'accès Internet avec la téléphonie et la télévision,
  • la totalité des services y compris un forfait mobile.

À travers un service « collectivités », Numericable propose également des tarifs spécifiques pour les abonnements collectifs (résidences, ensembles HLM, hôtels, etc...). En revanche, l'ancien « service antenne » consistant à distribuer les chaînes nationales et locales, n'est plus proposé.

La Box de Numericable

Numericable annonce le un futur lancement de la « Box by Numericable », terminal multimédias, récepteur et modem. Selon l'opérateur, cette box permet l'accès à 300 chaînes thématiques, à Internet ainsi que la possibilité d'émettre de manière illimitée des appels vers les téléphones fixes et mobiles en France et vers plusieurs destinations à l'international[54],[55]. À condition de bénéficier de l'accès du logement aux réseaux à très haut débit, la box permet une connexion jusqu'à 200 Mbits par seconde[56]. Parmi les offres payantes optionnelles ou comprises dans l'abonnement, la box permet de bénéficier à différents services la vidéo à la demande (VOD) et plusieurs applications de « réseau social télévisuel », telle que la communication Twitter synchronisée avec certaines émissions[57].

Le , l'opérateur annonce avoir commercialisé plus de 175 000 unités de LaBox depuis le [58], Numericable estime que ce produit est un « réel succès commercial »[59]. De plus, Numericable déclare atteindre 600 000 des abonnés au très haut débit en dépit du fait que l'opérateur accuse une perte d'abonnés TV depuis un an, partiellement compensée par le triple-play qui compte 4 000 nouveaux abonnés en 12 mois.

En , la Box intègre l'offre payante « Pass Cinema » qui procure aux abonnés, l'accès à 12 chaînes thématiques : Ciné+ Premier, Ciné+ Frisson, Ciné+ Emotion, Ciné+ Famiz, Ciné+ Star, Ciné+ Club, Ciné+ Classic, TCM HD, Sundance Channel, Polar et Ciné FX et Action[60].

En 2014, le câblo-opérateur ajoute deux nouvelles fonctionnalités à ses offres Internet : « Videoshot TV » et « Restart ». Le service Videoshot TV permet aux abonnés, de partager un extrait de 15 secondes du programme de leur choix sur le réseau social Facebook. Sur le principe de la télévision de rattrapage, le service Restart permet de reprendre depuis le début, une émission de télévision alors qu'elle a déjà commencé[61].

Liste des chaînes disponibles sur Numericable

Abonnement pour les mobiles

Numericable se lance en tant qu'opérateur de réseau mobile virtuel à compter du , avec l'aide du réseau de SFR et commercialise trois offres d'abonnement pour les mobiles avec une notion d'illimité (à 14 heures maximum par mois) distincte de celles de ses concurrents[62]. Pour tous les forfaits mobiles Numericable, la carte SIM est incluse sous condition d'activation dans les 15 jours suivant sa mise à disposition ; à défaut, elle est facturée 10 . Résiliation automatique en cas d'absence d'activation ou de communication sortante pendant 3 mois consécutifs[pertinence contestée] :

Alors que la concurrence se développe, Numericable lance un forfait mobile « illimité » 19,99 euros par mois le , ce qui lui permet de s'aligner sur la baisse générale des prix des abonnements de l'ensemble du secteur[63]. Le puis le , Numericable décide d'augmenter le prix de ses abonnements de 2 euros par mois à deux reprises sur tous ses tarifs, laissant en contrepartie à ses abonnés la possibilité de rompre leurs engagements s'ils n'acceptaient pas les nouveaux tarifs.

À compter du , son partenaire Auchan cesse de commercialiser ses offres Internet en marque blanche via le réseau de Numericable, mais reste en contrat MVNO pour les mobiles[64].

En février 2014, Numericable annonce lancer une offre d'accès aux réseaux mobiles 4G sans surcoût pour certains de ses abonnés avec engagement d'une durée d'un an, puis facturée à 9 euros par mois en plus de l'abonnement principal. Cette offre est commercialisée pour les forfaits « iStart Mobile » et les forfaits « tout illimité »[65]. Le montant total pour accéder à l'offre 4G ainsi qu'à l'abonnement minimum requis représente 54,90 euros par mois (tarif 2014, hors options et frais de dossier). L'opérateur Numericable ne disposant d'aucun réseau de téléphonie mobile, cette offre repose sur les accords avec ses concurrents. Le forfait 4G comprend 3 Go d'accès par mois, une capacité forfaitaire, inférieure aux offres concurrentes[66].

Réseaux

Réseau national

En 2009, Numericable contrôle la quasi totalité des réseaux câblés de France, ce qui représente « 9,5 millions de logements » potentiels (prises raccordées) soit près de 32 % des foyers français[67], avec 3,5 millions d'abonnés à la télévision, 1 037 000 pour Internet et 753 000 pour la téléphonie[68].

Le câblo-opérateur compte, en juin 2012, 532 000 abonnés au très haut débit par fibre optique (marques blanches comprises), 4,6 millions de foyers raccordés[48]. Le Numericable dévoile dans un communiqué de presse avoir 585 000 abonnés[69].

En novembre 2012, Numericable annonce détenir 1,587 million d’abonnés au total (+0,5 %)[70]. Le , l'Arcep publie ses chiffres pour le troisième trimestre 2012 et confirme la position de Numericable qui détient, fin septembre 2012, 70 % des abonnements très haut débit avec un débit supérieur ou égal à 100 Mb/s (70 % du nombre d'abonnés français disposant de ce débit) et 650 000 abonnés disposant d'un débit compris entre 30 et 100 Mb/s[71]. Pour ses résultats publiés en , Numericable annonce avoir recruté davantage d'abonnés que l'année précédente, ceci en incluant les résultats de La Box Fibre lancée en partenariat avec Bouygues Télécom[72],[71].

En 2013, l'Arcep dévoile les chiffres concernant le parc équipé en tout fibre optique ou FTTH (jusqu'au foyer) en France, tous opérateurs confondus ; il représente 365 000 abonnés au 31 mars 2013, pour 2,41 millions de logements éligibles à la technologie FTTH, bénéficiant toutefois de 52 % de croissance en un an, tous opérateurs confondus. L'Arcep classe Numericable en tête[71] et prend en considération, la combinaison de la fibre optique et de la FTTLA, utilisant partiellement l'ancienne architecture en câble coaxial installée durant les années 1980 et 1990[73].

Le chiffre d'affaires de Numericable augmente de 3,8 % au premier semestre 2013[pertinence contestée]. Le câblo-opérateur est présenté dans un classement de l'Arcep, comme le « leader français du très haut débit », en exploitant la fibre optique partiellement dans son réseau ; ce classement comptabilise et additionne le nombre d'abonnés et de foyers équipés en 100 % fibre optique ou FTTH avec d'autres réseaux combinant le câble coaxial voire le réseau téléphonique cuivre, désignant cette combinaison sous l'acronyme « THD » (très haut débit). Des critères critiqués par certains observateurs du secteur[74]. Ainsi, Numericable bénéficie de 4,9 millions de prises raccordées THD exploitant partiellement la fibre optique jusqu'à l'abonné (type FTTLA et HFC au lieu du FTTH).

Lors de ses résultats publiés en , Numericable annonce avoir augmenté son nombre d'abonnés de 11 %. L'opérateur inclut dans ses tableaux, les abonnés de la box fibre pour lesquels le câblo-opérateur collabore avec d'autres opérateurs partenaires comme Bouygues Telecom.

Le 5 septembre 2013, l’Arcep publie son Observatoire des marchés des communications électroniques pour le deuxième trimestre 2013[75] et confirme que Numericable détient alors 75 % des abonnés Très Haut Débit en France, confortant sa position de numéro un de la fibre optique.

Réseau international

La société Numericable est aussi présente au Luxembourg et au Portugal. Précédemment en Belgique, la société est redevenue indépendante du groupe français qui l'a cédée à un tour de table rassemblant Deficom Telecom (société formée par le groupe Altice et le groupe belge Deficom Group) ainsi que le fonds d'investissement Apax Partners.

Résultats financiers et introduction en bourse

Le , Numericable lance un projet de refinancement de sa dette s'élevant à 2,34 milliards d'euros[76]. Après deux années sans publication de ces données, Numericable rend publics ses résultats financiers le et dévoile un chiffre d’affaires en hausse de 2,1 % en 2011 à 865 millions d’euros. Une augmentation qui ne convainc pas l'ensemble de la presse financière[77],[78].

Le , le câblo-opérateur lève 360 millions d'euros sur les marchés obligataires, ce qui lui permet de refinancer sa dette jusqu'en 2019 et d'améliorer sa note auprès des agences de notation; note qui passe de CCC+ à B pour Standard & Poor's et à B2 pour Moody's[79].

Lors de la conférence de presse du , Numericable annonce maintenir sa position de premier opérateur français dans la fibre optique en nombre d’abonnés, avec 532 000 abonnés en juin 2012 (Orange a 120 000 abonnés à la même date), ce nombre inclut les abonnés Bouygues Telecom et Darty qui utilisent le même réseau[80].

Numericable annonce le le lancement d'un processus juridique et financier visant à s'introduire en Bourse sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris[81].

L'objectif affiché est de pouvoir disposer de nouvelles ressources financières pour pouvoir investir dans le développement de la fibre optique en France. Par ailleurs, certains spécialistes suggèrent qu'il pourrait s'agir d'une stratégie visant à s'offrir la possibilité de se rapprocher, par acquisition éventuelle, d'un autre opérateur (il est souvent évoqué le rachat de SFR au groupe Vivendi), cela au moment où le marché des télécoms est en pleine restructuration[82]. Cette introduction à la Bourse de Paris se déroule avec succès le 8 novembre 2013 ; la société est valorisée à 3,5 milliards d'euros le jour de l'introduction[8].

Dans son dossier de présentation pour son introduction en bourse enregistré par l’AMF, les comparatifs entre opérateurs publiés par Numericable sont remis en cause par Bouygues Télécom et Iliad-Free[83]. Free décide d'aller devant les tribunaux[84]. Le 22 novembre 2013, le juge s'accorde avec Numericable qui déclare que le prospectus a été réalisé « de bonne foi, sur la base des informations disponibles au moment de sa rédaction »[85].

Classements

Du fait de la nature de son infrastructure technologique qui n'exploite pas le réseau téléphonique filaire, mais principalement le câble coaxial et minoritairement la fibre optique, Numericable bénéficie d'avantages en termes de débit pour l'usager.

Ainsi, en avril 2010, dans le classement relatif aux débits de Degrouptest, Numericable arrive en tête avec 24,25 Mb/s de débit moyen descendant[86], bénéficiant des performances techniques de son réseau de type coaxial.

En juillet 2010, au 16e baromètre des FAI de l’Internaute, Numericable obtient une moyenne de 13,2/20[87] et se classe premier dans les baromètres des FAI du Monde Informatique et de Witbe[88].

En février 2012, Numericable est en première position du baromètre hebdomadaire des FAI d'ip-label publié par 01 Net[89] dont les critères se basent sur le niveau perçu par le public pour « la disponibilité de la connexion, le confort de navigation et l'accessibilité Internet, la tenue du débit au travers du téléchargement d'un fichier ».

En juin 2013, l’Arcep publie son tableau de bord comparatif des indicateurs de qualité de service fixe qui évalue la qualité de service fixe des opérateurs, au premier trimestre 2013[90] conformément à six critères :

  • les délais de raccordement sans intervention
  • les délais de raccordement avec intervention
  • les taux de pannes au cours des 30 premiers jours
  • les taux de pannes mensuels
  • les délais de réparation
  • les taux de défaillances réparées dans un délai de 48 heures

Numericable obtient la première position pour deux de ces critères.

En janvier 2014, l'Arcep met à jour ce tableau de bord comparatif des indicateurs de qualité de service fixe. Numericable se classe première dans plusieurs catégories avec les délais de raccordement sans intervention chez le client les plus courts, les taux de panne au cours des 30 premiers jours les moins nombreux et la meilleure qualité de la connexion de la parole[91].

Affaires juridiques

Les associations « Miséricable »[92],[93],[94] et « Les déçus du câble » déposent plainte le contre Noos[95],[96], comme les usagers Cable-info.net et Les-cables.fr en juillet 2008[97]. La DGCCRF décidera alors de placer Noos « sous surveillance »[98]. Cependant, après avoir observé « une diminution notable » des plaintes et des appels vers les hotlines et avoir « salué les efforts faits par la société dans la mobilisation de moyens nouveaux (…) pour consolider une approche améliorée de la relation avec la clientèle », la DGCCRF lève son dispositif de surveillance de Numericable, début juillet 2007. En effet, à cette période, « la situation de crise observée en début d’année 2007 est en bonne partie résorbée »[99].

Le , la société Numericable est condamnée par l'Arcep pour clauses abusives et illicites figurant dans les conditions générales de ventes pratiquées jusqu'en 2008 (Tribunal de grande instance de Paris 4e chambre, 1re section Jugement du 15 septembre 2009)[100],[101],[102]. Numericable est alors tenue d'annoncer cette condamnation à tous ses abonnés et confirmer la validation des nouvelles clauses par courrier électronique et publie le jugement de condamnation dans les quotidiens Le Monde, Le Figaro et Libération. La société doit également verser 30 000 euros de dommages-intérêts à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir à l'origine de la plainte. Numericable précise alors avoir fait appel de sa condamnation[103].

En mai 2011 et en février 2012, deux associations de consommateurs, 60 millions de consommateurs[104] et l'UFC-Que Choisir[105], pointent du doigt certaines clauses et mentions restrictives précisant la notion illimité dans les contrats de téléphonie mobile. Dix opérateurs français dont Numericable, mais également Free[106], Bouygues Telecom[107], SFR, Coriolis, La Poste Mobile, Prixtel, Sim+, Orange, Virgin Mobil et Zero forfait, sont accusés d'utiliser le terme illimité à tort pour décrire leurs forfaits dans lesquels les nombres d'appels et d'envois de SMS sont tous limités.

En juillet 2013, Numericable fait annuler une sanction de l'Arcep pour « non-respect d'une décision de règlement de différend »[108] après que celle-ci ait pris la décision de condamner le câblo-opérateur à verser une amende de 5 millions d'euros[109]. Le Conseil Constitutionnel approuve l'absence de séparation des pouvoirs au sein de l'Arcep et invalide les sanctions prises par celle-ci.

Liste des présidents-directeurs généraux de la société

  • De à  : Philippe Besnier
  • De à  : Pierre Danon
  • Depuis  : Eric Denoyer

Capital et actionnariat

  • Numericable, SAS au capital de 16 849 995 euros - RCS Paris 379 229 529
  • NC Numericable, SA au capital de 968 852 361,63 euros - RCS Meaux B 400 461 950. Cette société a été radiée, elle est domiciliée à Puteaux

Numericable SAS et NC Numericable SA sont des filiales à 100 % du groupe Ypso.

En , Carlyle et Cinven ont signé un accord visant à la vente d'actions dans l'ensemble Ypso. Alors que ces derniers détenaient chacun jusqu'en 2014 37,47 % des parts de Numericable, le fond d'investissement Altice est monté au capital de l'entreprise[110]. La nouvelle structure du capital est donc :

  • Cinven : 13,27 %
  • Carlyle : 21,32 %
  • Altice : 40 %

Logos

Notes et références

  1. Informations légales & crédits, consulté le 8 février 2014.
  2. a et b LEAD 1-Numericable reste ferme sur SFR, confirme ses objectifs, L'Express, 12 mars 2014
  3. Numéricable : le concert Altice détient 74,6% du capital
  4. Décision du 5 juillet 2013 du conseil Conseil Constitutionnel
  5. Les câblo-opérateurs européens, en tête dans la course au très haut débit - 62 % de part de marché THD pour Numericable fin 2012 01net.com, le 29 mars 2013
  6. Numericable se lance en bourse, dépêche de l'agence AFP reprise dans Le Monde du 19 septembre 2013
  7. Éconduit par SFR et Vivendi, Numericable est tenté par une entrée en Bourse, article de Delphine Cuny citant l'agence Reuters et publié dans La Tribune le 17 avril 2013
  8. a et b Numericable prend un bon départ en Bourse malgré S&P – L'opération valorise l'entreprise 3,5 milliards d'euros reuters.com, le 8 novembre 2013
  9. Numericable lance une nouvelle gamme de forfaits TV et triple play, 01 Net, Guillaume Deleurence, 3 mai 2010
  10. Numericable et sa révolution mobile illimitée, Les Numériques, Florence Legrand et Romain Thuret, 11 mai 2011
  11. Numericable reste le leader du très haut débit en France avec 500 000 clients, article de Solveig Godeluck Les Échos, le 11 avril 2012
  12. définition de « Marque Blanche » sur le site journaldunet’’
  13. [1] Free et Bouygues attaquent Numericable peu avant son entrée en bourse, article paru dans PC Impact, le
  14. [2] Bouygues Telecom réclame 53 millions d'euros à Numericable pour défaillances sur le site BBox Actus, le
  15. Chronologie de la politique de l'audiovisuel sur le site de la « Direction de l'information légale et administrative » qui dépend du Premier ministre français,
  16. Le plan câble vingt après, quelles leçons pour l'avenir ? sur le site de l'Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique (AHTI) et avec le concours de l'Institut de Recherches Économiques et Sociales sur les Télécommunications (IREST)
  17. « La télévision par câble » de José Frèches, collection "Que sais-je ?", Presses universitaires de France, pages 34 à 39
  18. Revue « L'audiovisuel, Communication & Société », Jean Cluzel, no 6, juin 1999, pages 30 et 31
  19. (fr) Satellite TV, « TNT et Cartoon Channel sur Astra, archive du mensuel », (consulté le )
  20. (fr) Simon Christine, « TNT Cartoon repasse à l'offensive », sur le site du quotidien belge Le Soir,
  21. (fr) Florence Aubenas, « La rébellion des adeptes de la parabole. Les soucoupes blanches sont l'emblème d'une nouvelle génération de téléspectateurs curieux et critiques », sur le site du quotidien Libération,
  22. (fr) Nicole Vulser, « Les câblo-opérateurs réclament le droit de diffuser TNT Cartoon », sur le site du quotidien Les Échos,
  23. (fr) « Hervé Bourges souhaite la création d'un « CSA européen » », sur le site du quotidien Les Échos,
  24. (fr) « Hervé Bourges veut créer un CSA européen. Objectif principal: réglementer la diffusion des chaînes qui émettent depuis l'étranger », sur le site du quotidien Libération,
  25. (fr) « La directive européenne « SMA » s'attache à établir un cadre modernisé pour l'ensemble des contenus audiovisuels », sur le site du CSA
  26. (fr) « La directive « Services de médias audiovisuels » (SMA) régit la coordination européenne des législations nationales relatives aux médias audiovisuels », sur le site de la Société des Auteurs Audiovisuels
  27. (fr) Guillaume Champeau, « Bruxelles crée un groupe de régulateurs des services audiovisuels en ligne », sur numerama.com,
  28. Haut Débit Numericable à 19 90
  29. Nouvelles offres Internet et TV: Numericable mise sur le très haut début et la haute définition, Silicon.fr, Elise Pinsson, 4 mai 2010
  30. Renseignements juridiques de la société Paris Câble, societe.com.
  31. La Lyonnaise acquiert la pole position sur le câble
  32. Création Lyonnaise Câble
  33. Décision Européenne du 25 novembre 1986 PORTANT AUTORISATION A LA SOCIETE PARIS-CABLE D'EXPLOITER UN SERVICE DE RADIOTELEVISION PAR CABLE
  34. Raphaël Garrigos Ne dîtes plus Lyonnaise Câble mais Noos sur le site de Libération le 4 mai 2000
  35. Noos bénéficiaire en 2003 sur le site Stratégies.fr, le 2 octobre 2003
  36. (fr) Gilles Cordillot « Les victimes de Noos demandent réparation », Le Parisien,
  37. Nathalie Brafman Noos reconnaît ses erreurs et annonce un plan d’action pour résoudre les dysfonctionnements sur Le Monde ,
  38. Les mesures annoncées par Noos-Numericable sur le site Ariase.com,
  39. Noos devient Numericable sur le site L'express Le 12 juillet 2007
  40. Philippe Crouzillac, UPC-Noos-Numericable devient l’unique câblo-opérateur français sur le site 01net.com le 23 mars 2006
  41. (fr) Guillaume Delerence / Reuters, « Numericable va devenir opérateur virtuel de téléphonie mobile », sur le site 01Net.com,
  42. IBM et Numericable s’associent dans le Cloud très haut débit
  43. a et b Numericable repart à l'attaque, La Tribune, 29 août 2007.
  44. Numericable : Paris au centre des intérêts pour le THD sur le site Degroupnews le 7 mai 2010
  45. offres de Numericable sur le site Ariase
  46. Bruno C., Numericable : nouvelle offre triple-play à venir, Generation-net.com,
  47. Numericable complète son offre TV HD Numericable FAI, Échos du Net, 21 novembre 2007.
  48. a et b Numericable et la stratégie gagnante de la fibre sur le site ZDnet le 27 septembre 2012
  49. Numericable accélère son déploiement de la fibre, sur le site du Figaro, le 27 septembre 2012
  50. (fr) « Est Vidéo disparaît » sur le site www.e-alsace.net,
  51. Fibre : la France compte 60 000 abonnés FFTB / FTTH Clubic, 12 janvier 2010
  52. « Numericable lance sa première chaine en 3D » ZdNet, 2 septembre 2010
  53. Comment voir la TV de Numericable sur tous ses écrans ?
  54. Numericable relance sa box face à la concurrence, Les Échos, Solveig Godeluck, 10 janvier 2012
  55. "Numericable relance le match des box", Le Parisien, 10 janvier 2012
  56. [3] Numericable lance sa Box, La Tribune, 10 janvier 2012
  57. [4] Twitter sur La Box de Numericable : une intégration étroite avec la TV
  58. Bon démarrage 2013 pour Numericable - 177 000 LaBox fibre Silicon.fr, le 23 mai 2013
  59. La Box de Numericable est un “réel succès commercial” selon le câblo-opérateur sur le site de Freenews évoquant Satellifax,
  60. La Box de Numéricable : nouvelles applications et Cinéma[s à la demande, PC Impact, 23 janvier 2012]
  61. 4G, Videoshot TV et Restart chez Numericable dès le 05 févier prochain !
  62. UFC Que Choisir dénonce les limites des faux forfaits illimités sur le site Menly.fr,
  63. Comme Free, Numericable lance un forfait mobile illimité à 19,99 euros, Le Parisien, 26 juin 2013
  64. Auchan Box tire sa révérence mais le mobile continue sur le site de Degroupnews,
  65. Numericable: une offre 4G sans surcoût
  66. Numericable : un forfait 4G presque gratuit
  67. http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1106&reg_id=0
  68. Remis en ordre, Numericable repart à la conquête des abonnés grâce une politique agressive et des campagnes de communications axées sur un prix d'appel compétitif, au développement de la « TV 2.0 » et du Très Haut Débit, Numericable Corporate, 23 septembre 2009
  69. (en) « Numericable poursuit sa croissance au troisième trimestre », sur www.lafibreoptique.com (consulté le )
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  77. Numericable n'arrive pas à décoller sur le site de La Tribune le 7 mars 2012
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  82. Numericable : c'est parti pour l'introduction en bourse sur L'Expansion,
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  86. [Pdf]Test débits Degrouptest
  87. Baromètre des fai l’Internaute Magazine
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  90. Observatoires de la qualité de service de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes Site de l'ARCEP
  91. Tableau de bord comparatif des indicateurs de qualité de service fixe
  92. (fr) « Les Déçus du Câble, Miséricable & SOS Internautes maintiennent la pression sur Numericable-Noos » sur Zone HD,
  93. (fr) http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39382554,00.htm?xtor=RSS-1 « Les abonnés de Numericable protestent contre l’augmentation des tarifs »] sur zDNet,
  94. (fr) « Les 5 problèmes les plus fréquents », 20 minutes,
  95. P.B. avec AFP, « Les déçus du câble » passent à l’action contre Noos, 20 minutes
  96. (fr) « Les déçus du câble » portent plainte contre Noos-Numericable sur 01net.com,
  97. (fr) « Les abonnés à Numericable pétitionnent contre la hausse de l'abonnement », Le Monde Informatique,
  98. La direction de la concurrence place Noos « sous surveillance », Le Monde, 16 février 2007.
  99. La DGCCRF met fin à la surveillance de Numericable, Le Nouvel Observateur, 6 septembre 2007.
  100. « Clauses abusives Numericable condamné»
  101. «Texte de la décision»
  102. « Condamné, Numericable doit le dire à ses abonnés par mail », Le Journal du Net,
  103. Numericable a fait appel de sa condamnation pour clauses abusives
  104. [8] Forfait mobile : l’illimité selon Numericable, sur le site de 60 millions de consommateurs
  105. (fr) Mobile « illimité » : l’UFC Que Choisir assigne 10 opérateurs sur le site de Le Monde, le
  106. Free accusé de limiter les appels "illimités" vers l'étranger
  107. http://www.frandroid.com/le-monde-de-la-mobilite/75060_bouygues-telecom-lance-les-forfaits-byou-avec-de-lillimite-limite Bouygues Telecom lance les forfaits B&YOU, avec de l’illimité limité !]
  108. (fr) « Son pouvoir de sanction censuré, l'ARCEP prend acte », ZDnet
  109. Communiqué de presse, http://www.arcep.fr/index.php?id=8571&tx_gsactualite_pi1[uid]=1467&tx_gsactualite_pi1[backID]=1&cHash=d4fe9d65a5 L'ARCEP sanctionne Numericable pour le non-respect d'une décision de règlement de différend sur le site de l'Arcep le 21 décembre 2011
  110. L'Autorité de la concurrence valide le rachat de Numericable par Altice

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes