Shanghai

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Shanghaï

Shanghai
上海 (zh)
Shanghai
Panorama urbain de Pudong.
Administration
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Statut administratif Municipalité autonome
Secrétaire du PCC Chen Jining
Maire Gong Zheng (en) (龚正)
Code postal 200000 - 202150[1]
Indicatif +86 (0)021[1]
Immatriculation 沪A
Démographie
Gentilé Shanghaïen(s), Shanghaïenne(s)[2]
27 796 000 hab. (2021)
Densité 4 384 hab./km2
Population de l'agglomération 70 547 437 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 31° 13′ 56″ nord, 121° 28′ 09″ est
Altitude m
Superficie 634 000 ha = 6 340 km2
Divers
PIB total 3 870,1 G¥ ()[3]
Localisation
Localisation de Shanghai
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Shanghai
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Shanghai
Liens
Site web www.shanghai.gov.cn

Toutefois, il convient d'ajouter un bémol face à cet engouement spéculatif. Le taux d'occupation des bureaux est très bas dans la ville. Certains analystes redoutent une bulle immobilière comparable à la bulle japonaise des années 1980. En Chine, l'immobilier est une des activités les plus opaques, ce qui explique la fragilité du secteur qui pourrait éclater si la croissance économique montre des signes de ralentissement. Enfin, la multiplication des gratte-ciel fait RECHERCHER

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© Pixabay

Shanghai

Carte d'identité

Extrait du guide Cartoville Shanghai

■ Municipalité de 7 000 km2 administrée directement par l’État

■ 24 millions d’hab., ville la plus peuplée de Chine

■ Premier port de containers du monde

■ PIB/hab. (14 862$) : 3e rang en Chine

■ Croissance : 8% par an

■ Plus de 80 gratte-ciel (de plus de 170 m), 200 en construction

■ Résidents étrangers : environ 210 000 dont 15 000 Français

■ Heure française + 6h en été, + 7h en hiver

■ Monnaie : le yuan (¥), aussi appelé Renminbi (RMB) 1€ = 8¥

Shanghai, vitrine de la Chine de demain ? Rien ne laissait imaginer la destinée fulgurante de ce modeste port de pêche en bordure de la rivière Huangpu, ouvert en 1843 aux puissances occidentales et devenu l’une des capitales de l’avant-garde internationale dès les années 1900. C’est à cette période que se crée le mythe de Shanghai, cité cosmopolite, foyer d’un capitalisme florissant, lieu de rencontre des intellectuels et des révolutionnaires, capitale des plaisirs et des trafics interlopes…

Les traces de ce passé grandiose sont à glaner du côté de Puxi, la rive ouest du Huangpu, très agréable à parcourir à pied : le quartier des anciennes concessions étrangères, le Bund, la place du Peuple et ses nombreux musées, la vieille ville et le jardin Yu… Délaissée durant l’ère maoïste, Shanghai échappe à la torpeur au début des années 1990 pour se réinventer en centre financier aux allures futuristes, avec le nouveau quartier de Pudong, forêt de gratte-ciel vertigineux bâtis sur la rive est du fleuve.

Aujourd’hui, Shanghai est une ville en bouillonnement permanent où s’illustrent au quotidien les contrastes de la Chine contemporaine. Parfois côte à côte, des marchés populaires, des boutiques de designers en vogue, des cantines de xiaolongbao, des bars à cocktails perchés au sommet de tours toujours plus proches des étoiles, des salons de massage, des maisons de thé, des lofts d’artistes… tous témoignent de la vitalité d’une cité où se télescopent sans cesse tradition et modernité.

  • Continent Asie
  • Monnaie le renminbi yuan
  • Drapeau
  • ISO 3166 CHN

Que voir ? Que faire ?

Extrait du guide Cartoville Shanghai

Huangpu

Cet affluent du fleuve Yangzi sépare la ville en deux : Pudong, “à l’est de la rivière”, et Puxi, “à l’ouest de la rivière”. Deux visages très différents de Shanghai, l’un tourné vers le futur et l’autre célébrant le passé avec panache. La traversée du Huangpu est l’occasion d’expérimenter ces contrastes vertigineux : en bac ou en bateau de croisière, au coucher du soleil.

Bund

C’est sur ce quai que s’est créé le mythe du “Paris de l’Orient” ! Le long du Huangpu s’alignent les bâtiments de style européen, construits entre le milieu du XIXe s. et les années 1930 par les puissances coloniales étrangères : le pont Waibaidu, de style Eiffel, le phare Gützlaff, des sièges de banques néoclassiques ou Art déco et enfin le légendaire Peace Hotel, premier gratte-ciel de la ville, érigé en 1929. À voir à la tombée de la nuit, quand la promenade au bord de l’eau s’anime, éclairée par les lumières de Pudong (mais extinction à 22h30 !).

Rue de Nankin

La plus grande artère commerçante de Chine (6 km) attire chaque jour un million de badauds ! Tracée en 1845, la partie est, Nanjing Donglu, du Bund à People’s Square, est piétonne depuis 2000 : s’y côtoient anciens magasins d’État, pharmacies traditionnelles, épiceries fines… Ambiance bien moins populaire dans la partie ouest, Nanjing Xilu où se succèdent shopping malls, grands hôtels et boutiques de luxe.

Place du Peuple

L’ancien hippodrome de Shanghai est devenu le véritable centre de la ville, accueillant le siège du gouvernement municipal ainsi qu’une multitude de monuments et de musées : trésors de la Chine antique et classique au Shanghai Museum, art contemporain au MoCa, opéras et ballets au Shanghai Grand Theatre…

Moganshan Lu

Le quartier des galeries d’art, où l’avant-garde chinoise s’expose dans des anciens entrepôts de tissus, près de la rivière Suzhou. Squatté par des artistes au début du XXIe s., cet ancien complexe industriel est devenu un “creative industry clustering park” (pépinière de créateurs) tout ce qu’il y a de plus officiel en 2005. Mention spéciale au M50, qui réunit les galeries pionnières.

Vieille ville

Autour du vénérable jardin Yu, l’agitation du vieux bazar aux allures de Disneyland ne doit pas faire oublier quelques-uns des plus vieux édifices de Shanghai, dont certains datent du XVIe s. Richesse et tolérance de la tradition religieuse chinoise s’expriment dans ce minuscule périmètre : temple de Confucius, taoïsme au temple des Nuages-Blancs et au temple du Dieu de la ville, bouddhisme au monastère Chen Xiang, mais aussi islam à la mosquée Xiaotaoyuan et christianisme à la cathédrale de Dongjiadu.

Ancienne concession française

C’est suite au traité de Nankin conclu en 1842, après la première guerre de l’Opium, que la Chine concéda aux étrangers l’ouverture commerciale de plusieurs ports, dont Shanghai, qui n’était alors qu’une zone marécageuse. Pendant près d’un siècle, la ville fut sous administration étrangère : Britanniques, Américains, Français, Allemands, Japonais… prirent part à sa spectaculaire construction. Sous l’autorité du consul, la concession française était un lieu de plaisirs, où jeu, opium et prostitution créaient le mythe d’une Shanghai sulfureuse, “plus grand bordel du monde” où évoluaient bandits et gangs légendaires, comme la Bande verte. Les traces de ce passé flamboyant affleurent du côté de l’ancien Cercle sportif (Okura Garden Hotel), de Fuxing Park, de la cathédrale de Xujiahui et des lilong (ruelles) classés, telle la cité Bourgogne (387 Shaanxi Nan Lu).

Xintiandi

Cet ancien quartier de shikumen, maisons en briques des décennies 1900-1930, a subi un grand lifting à l’orée des années 2000. Cafés et restaurants branchés, boutiques de luxe, ont colonisé les allées piétonnes de ce “Nouveau Monde”. Deux petits musées renseignent sur l’histoire du quartier : la Shikumen Open House et la maison où fut fondé le PC chinois.

Duolun Lu

L’ancienne “rue des écrivains”, où vécurent Lu Xun et Guo Moruo, dégage un charme suranné avec ses maisons coloniales et ses terrasses de cafés, mais s’ouvre aussi à l’art le plus contemporain, avec le Doland Museum et ses galeries.

Pudong

La ville nouvelle et ses gratte-ciel vertigineux, tels l’emblématique Oriental Pearl Tower. Pour un panorama, direction le 100e étage du World Financial Center ou le bar Cloud 9, au 87e étage de la tour Jinmao. Créée au début des années 1990, cette zone de développement est le symbole de la fulgurance du “miracle” chinois.

Extrait du guide Cartoville Shanghai

Bund (Waitan) / Nanjing Donglu

La magie s’empare du Bund quand, au lever du soleil, les Shanghaïens viennent faire leur gymnastique de santé sur sa promenade (entièrement rénovée en 2010), face aux trains de péniches qui glissent sur le Huangpu, et qu’ils font voler des cerfs-volants dans le ciel. Dans la journée, les touristes viennent poser devant les édifices du célèbre quai, symboles du capitalisme triomphant de la première moitié du XXe s. À la nuit tombée, ces immeubles cossus, vitrine architecturale du “Paris de l’Orient” des années 1930-1940, s’illuminent et accueillent la fête, tandis que la rue de Nankin (Nanjing Donglu) se pare de mille réclames fluo.

People’s Square / Nanjing Xilu / Suzhou River

La place du Peuple (People’s Square, ou Renmin Guangchang) et ses temples de la Culture, ordonnés, comme il se doit, autour du siège de la municipalité, forment le nouveau cœur de Shanghai. De là, la rue de Nankin (Nanjing Xilu) poursuit son cours vers l’ouest, avec sa succession de centres commerciaux ultramodernes, interrompue de temps à autre par une placette colorée ou quelques villas coloniales. Plus au nord, les abords de la Suzhou River forment le bastion de la jeune création : centres d’art, galeries, lofts, etc. Non loin, autour de la gare centrale, se croisent des Chinois de toutes les provinces…

Vieille ville (Nanshi)

La proximité de la mer et l’aménagement du Huangpu ont permis à la cité fortifiée de connaître une intense activité portuaire à partir du XVIIIe s. Trois siècles plus tard, la réputation commerçante de Shanghai ne s’est pas démentie, et la vieille ville conserve ses marchés malgré une rénovation qui lui a donné des allures de bazar ultra-kitsch. La fièvre bâtisseuse a jusqu’ici épargné les abords du temple de Confucius : au gré des ruelles, mosquée, cathédrale, sanctuaires bouddhistes, taoïstes ou confucéens symbolisent le multi-confessionnalisme chinois. Les quais au sud du Bund voient émerger un nouveau quartier : West Bund Culture.

Xintiandi / Huaihai Lu / Maoming Lu / Xujiahui

Dans l’ancienne concession internationale, les voitures cèdent la chaussée aux vélos et le promeneur peut profiter de l’ombre des platanes pour admirer tranquillement les belles villas des années 1930. À Xintiandi, cafés branchés et boutiques de luxe ont pris leurs quartiers dans d’anciennes maisons rénovées. Et, sur la prestigieuse Huaihai Lu, avenue favorite des Shanghaïens, s’alignent les grands noms de la mode. Au carrefour avec Maoming Lu, c’est le bain de foule obligatoire ! Au sud-ouest, à Xujiahui, les installations des Jésuites ont fait place à de grands malls à l’américaine.

Hongkou

La promenade architecturale qu’offre le Bund se prolonge sur la rive nord de la Suzhou, près du vieux pont métallique Waibaidu. Mais c’est Sichuan Beilu qui tient la vedette dans le district de Hongkou. Cet axe commerçant mène droit à la paisible Duolun Lu et au populaire parc Luxun, dédié au grand écrivain qui vécut dans un lilong du quartier. L’animation estudiantine s’accroît à mesure que l’on approche de Fudan, la plus prestigieuse université de la ville. Le long du Huangpu, les docks sont promis à des réaménagements touristiques, tandis que dans l’ancien ghetto subsistent des traces de la présence juive.

Pudong

Depuis le début des années 1990, Pudong, l’“est du fleuve”, fait figure d’eldorado. Voué à donner à Shanghai une vraie dimension internationale, le projet d’urbanisation de la zone qui sépare le Huangpu de la mer se concrétise rapidement : en quinze ans est sortie de terre une ville nouvelle de plus de 500 km2. Pôle financier et commercial, Pudong s’est équipé du premier train magnétique au monde et voit se multiplier les gratte-ciel ultramodernes. Son axe majeur, Shiji Dadao (le “boulevard du siècle”), mène à l’immense Century Park. Au sud, passé le Nanpu Bridge, s’étend le site de l’Exposition universelle de 2010.

Lexique

Toilettes : Cèsuo

Combien coûte ? : Zhège du shao qián

L’addition : Zhàng dan

Médecin : Yï Shëng

Je ne comprends pas : Wo tingbudong

Merci : Xièxie

S’il vous plaît : Qïng

Au revoir : Zàijiàn

Oui / non : Shi / Fèi

Bonjour : Ni hao

Formalités administratives

Extrait du guide Cartoville Shanghai

Visa obligatoire et passeport valide 6 mois après la date de retour. Compter 15 j. pour l’obtention.

Ambassade de Chine – service consulaire www.amb-chine.fr

Budget

Extrait du guide Cartoville Shanghai

Un lit en auberge de jeunesse : 80-500¥.

Une chambre dans un hôtel 3 étoiles : 500-1 000¥.

Un repas rapide (nouilles, raviolis, etc.) : 10-30¥.

Un menu dans un restaurant chic : 150-250¥.

Une entrée dans un musée : 20-100¥.

Un cocktail dans un bar à la mode : 50-100¥.

Budget

Extrait du guide Cartoville Shanghai

Réservation indispensable au printemps et à l’automne. Réductions en basse saison (jan.-fév. et juil.-août) de 30 % à 70 %. Prix en forte hausse pendant les 3 “semaines d’or” (Nouvel An chinois, début oct., début mai). Promotions sur les sites Internet des chaînes hôtelières.

© Gallimard Loisirs Victoria Jonathan, Serge Guillot Victoria Jonathan, Serge Guillot

En images

  • Chine : Shanghai, une métamorphose perpétuelleLES INCONTOURNABLES

peser un danger sur le sol de la ville. Les spécialistes constatent que depuis 1921, le sol de la métropole s'affaisse[4] à une vitesse estimée à 1,5 cm par an[5]. Un tiers des affaissements des constructions dans le centre-ville est dû à ces grandes tours, d'après le Bureau de la planification de la ville de Shanghai[4].

Pont de jardin à Shanghai.

Enfin, la traversée du fleuve Huangpu, séparant Shanghai entre Puxi (ouest de Huangpu) et Pudong (est de Huangpu) a permis la construction de remarquables ponts, comme le pont de Nanpu et le pont de Yangpu, qui se situent parmi les plus longs du monde avec respectivement plus de 400 m et plus de 600 m de portée. Le pont de Lupu, quant à lui, est le deuxième plus long pont en arc du monde, avec 550 m de portée.

De plus, le a été inauguré le plus long pont du monde, le pont de Donghai, qui relie la ville au nouveau port de Shanghai-Yangshan en eau profonde sur les îles Yangshan.

Sites touristiques et monuments

Dans le centre de Shanghai, près de l'hôtel de ville et de la rue de Nankin, la plus célèbre artère commerciale, se trouvent le musée de Shanghai, l'opéra de Shanghai et le centre d'exposition de la planification urbaine de Shanghai. L'autre artère principale de Shanghai est le Bund et son prolongement sur les rives du fleuve Huangpu.

Au cœur de la vieille-ville, le jardin Yuyuan (ou jardin du mandarin Yu) est le plus beau jardin chinois traditionnel de Shanghai.

Le quartier historique de la concession française, autour de l'actuelle rue Huaihai, est transformé en quartier tendance, notamment autour de Xintiandi ou encore Tianzifang.

En ce qui concerne les religions asiatiques, on trouve trois principaux temples : le temple de Jing'an, le temple du Bouddha de jade et le temple du dieu de la ville, ce dernier se situant près du jardin Yuyuan.

Plusieurs églises catholiques sont situées à l'intérieur de la ville, comme la cathédrale Saint-Ignace, l'église Saint-Joseph, l'église Saint-François-Xavier, l'église orthodoxe Saint-Nicolas, l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus et l'église Saint-Pierre, mais également assez loin en dehors de l'agglomération, avec la basilique de She Shan, lieu de pèlerinage marial fort fréquenté. Shanghai est la ville où l'on voit le plus d'églises catholiques. L'église Notre-Dame-de-Lourdes de Pudong est l'une des cent dix églises catholiques de l'agglomération de Shanghai. Construite en 1896-1899 dans l'est de la ville par les jésuites français, elle a été rénovée en 2010. L'église de l'Immaculée-Conception de Zhang Pu se trouve également en dehors du centre de la ville.

Shanghai compte également plusieurs mosquées, parmi lesquelles celle de Songjiang, la plus ancienne, celle du jardin au pêcher (小桃园清真寺), la plus grande, celle de Huxi (沪西清真寺), celle de Pudong (浦东清真寺), ou celle de Fuzhou Road (福佑路清真寺)[6].

La ville compte aussi de nombreuses villes d'eau traditionnelles comme Zhouzhuang, Qibao, Zhujiajiao.

Spécialités culinaires

La cuisine de Shanghai est en partie tournée vers les crustacés, coquillages et les poissons, de mer ou d'eau douce, du fait de sa position géographique. Ainsi, le crabe poilu de Shanghai (shàng hǎi máo xiè, 上海毛蟹) est une célèbre spécialité délicate, prisée pour les qualités aphrodisiaques des ovaires du crabe femelle.

Cette cuisine se caractérise par l'utilisation du vin de cuisine qui sert à mariner les poissons ou le poulet. Une fois saoulée, la viande est cuite rapidement ou servie crue. Une autre particularité de la cuisine dans cette région est l'utilisation à quantité presque égale du sucre et de la sauce soja. Bien qu'abondamment utilisé, le sucre ne donne pas de goût particulièrement sucré aux plats, mais sert à rehausser le goût, comme dans les « travers de porc en sauce aigre-douce » 'táng cù páigǔ, 糖醋排骨).

La cuisine de Shanghai est également réputée pour la cuisson « braisée en rouge » (hóng shāo, 紅燒), qui consiste à faire cuire à feu doux viandes et légumes. L'utilisation de sauce soja ou de sucre permet alors d'obtenir la fameuse couleur rouge.

Bouchées à la vapeur (小笼包 / 小籠包, xiǎo lóng bāo)

Les habitants de la ville de Shanghai sont réputés pour manger de petites portions. Par exemple, les bouchées à la vapeur (小笼包 / 小籠包, xiǎolóng bāo) sont beaucoup plus petites que leurs cousines baozi (包子) que l'on trouve ailleurs en Chine.

Voici une liste de spécialités de la cuisine de Shanghai :

  • le « pigeon braisé de Huangshan » (huángshān dùn gēzi, 黄山炖鸽子) ;
  • le « porc en forme de tête de lion » (shīzi tóu, 狮子頭) ;
  • le « poulet du mendiant » (jiào huà jī, 叫化鸡) est un plat réputé où un poulet est enveloppé dans des feuilles de lotus et cuit au four dans un pain d’argile ;
  • le « gâteau de nouvel an » (nián gāo, 年糕) est servi pour le Nouvel an chinois ;
  • le petit déjeuner (cí fàn tuán, 糍饭团) est parfois consommé avec du lait de soja ;
  • les nouilles tirées (拉面 / 拉麵, lā miàn) à la technique de confection spectaculaire, proviennent originellement de la minorité musulmane Hui de Lanzhou, chef-lieu de la province du Gansu ;
  • les pains farcis à la pâte dure remplie de porc (shēng jiān mán tóu, 生煎饅頭) : bouchées garnies à la vapeur, remplies de soupe ;
  • le poisson entier à la vapeur (dòu chǐ zhēngyú, 豆豉蒸魚) ;
  • les crevettes aux noix (hétáo xiārén, 核桃虾仁) ;
  • les boulettes de porc en forme de « perles » (zhēnzhū ròuwàn, 珍珠肉丸) ;
  • les feuilletés farcis salés ou sucrés (蟹壳黄) ;
  • le gâteau aux noix glacé (核桃冰糕) ;
  • le gâteau glutineux aux pâtes de sésame et sucre (双酿团).

Arts

  • L'École de Shanghai désigne un vaste mouvement de renouveau culturel qui s'est développé à Shanghai de 1840 à 1920, dans un contexte d'ouverture au reste du monde mais aussi imprégné de références aux cultures anciennes. Ces pratiques artistiques, « caractérisées par la libération du trait et l’irruption de la couleur » [7], ont servi de diverses manières au mouvement moderne chinois [8].
  • Parallèlement à Pékin, Shanghai est un foyer d'activités culturelles de plus en plus proche de standards occidentaux : la Biennale de Shanghai, les galeries d'art contemporain comme Shanghart, Eastlink, Island6, Artscene Warehouse, M50, the MD Gallery en sont quelques exemples.
  • Opéra de Shanghai
  • Musée des arts chinois de Shanghai

Et aussi : musée national de Shanghai, musée de Shanghai, musée des Beaux-Arts de Shanghai, centre de sculpture de Shanghai, musée Lu Xun de Shanghai (dans le parc Lu Xun), le Mémorial du siège du 1er Congrès du Parti communiste chinois de Shanghai.

Le Centre Pompidou pourrait ouvrir un site consacré à l'art moderne à Shanghai.

Littérature

Littérature chinoise

L'imprimerie, introduite par les missionnaires protestants, avait fait de Shanghai un centre majeur de l'édition. Un lectorat nombreux dû à un taux d'alphabétisation élevé favorisait le développement de la littérature populaire. La langue de wu est ainsi introduite dans les dialogues des romans, et le roman Haishang hua liezhuan (Fleurs de Shanghai, 1894) de Han Bangqing (en) est même entièrement écrit dans cette langue. Le « roman de courtisanes » de son côté est souvent lié à la ville de Shanghai, à l'instar du Haishang fanhua meng (Rêves de splendeur shanghaienne, 1898-1906) de Sun Yusheng. Dans ce genre de roman, le romantisme habituel des histoires d'amour se mêle parfois au réalisme de la vie urbaine, mâtiné d'un exotisme occidental issu des concessions[9].

À la fin de l'Empire apparaît à Shanghai un courant littéraire appelé école des canards mandarins et des papillons, produisant une littérature populaire à thématique amoureuse. Les romans de cette école, dont l'appellation est à l'origine péjorative, racontent dans la tradition des romans populaires antérieurs les aventures compliquées de couples d'amoureux (symbolisés par les canards mandrins et les papillons), généralement un jeune homme au talent méconnu et une jeune fille à la beauté éthérée. Après la suppression des examens impériaux en 1905, cette littérature était produite par des lettrés cherchant à vivre de leur plume. Si les intellectuels méprisaient ce genre, la petite bourgeoisie en était friande. Le Fantôme de la poire de jade (1911) de Xu Zhenya (zh) est un exemple type de ce genre de romans, qui a ses prolongements au cinéma et qui perdure jusque dans les années 1930[10]. Cheng Xiaoqing (zh) est quant à lui le premier écrivain spécialisé dans le genre policier, avec son héros Huosang, imitation de Sherlock Holmes[11].

Après le mouvement du 4 mai 1919, la « Nouvelle Littérature », dont Pékin est le fer de lance depuis 1915, a des répercussions à Shanghai. Elle est ainsi le siège de la Société Création, fondée au Japon en 1921 par Guo Moruo et Yu Dafu, qui mettent en avant un individualisme romantique et rebelle, influencé par la poésie occidentale. Mais c'est avant tout avec l'école néosensationniste que l'esprit de Shanghai (le haipai (en)) trouve son expression dans la littérature. Liu Na'ou, fondateur du groupe, Mu Shiying et Shi Zhecun en sont les principaux représentants. Écrivains bohèmes, les néosensationnistes fréquentent cafés, dancings et cinémas et trouvent leur inspiration dans la modernité urbaine. Ils innovent dans le domaine des techniques et procédés littéraires, s'inspirant du cinéma et d'exemples venus du Japon ou d'Occident. Les recherches formelles et la volonté de se tenir à l'écart des problèmes politiques et sociaux des modernistes suscitent l'hostilité des écrivains engagés, généralement à gauche[12].

La politique répressive des seigneurs de la guerre avait conduit durant les années 1920 nombre d'écrivains à quitter Pékin pour se réfugier à Shanghai, comme Lu Xun en 1927. La ville était ainsi devenue un haut lieu de la littérature engagée, comme l'illustre la conversion au marxisme du groupe Création. Après le massacre des communistes par le Guomindang en , les intellectuels de gauche tentent de s'organiser. La Ligue des écrivains de gauche est ainsi créée en 1930, sous l'égide de Lu Xun. Regroupant essentiellement des militants, la Ligue, tout comme d'autres organisations similaires, s'attache à promouvoir une littérature prolétarienne et révolutionnaire. L'exemple le plus achevé de cette tendance est le roman Minuit (1933) de Mao Dun, dans lequel est racontée la lutte entre capitalistes nationaux et compradores, et la défaite des premiers. La modernité de Shanghai s'y montre sous un aspect négatif. L'épisode le plus fameux de la brutalité de la répression du Guomindang envers les écrivains engagés est celui de l'exécution de cinq écrivains communistes, les cinq martyrs de la Ligue des écrivains de gauche, en 1931[13],[14].

Avec le déclenchement de la guerre sino-japonaise (1937), les écrivains sont nombreux à quitter Shanghai. Parmi ceux qui restent, certains se compromettent avec le régime collaborateur de Wang Jingwei, comme Liou Na'ou et Mu Shiying, tous deux assassinés en 1939-1940 dans des circonstances mal élucidées. Des reproches de collaboration sont aussi adressés après la guerre à Zhang Ailing (alias Eileen Chang) et Su Qing, les deux écrivains les plus représentatifs de cette période. Le nom d'Eileen Chang est étroitement associé à la ville de Shanghai, où elle est née. Cependant Shanghai n'est que peu présente dans son œuvre, la ville n'y apparaît que dans quelques nouvelles de nature intimiste. Dans ses écrits, Su Qing aborde sans fard la vie quotidienne et conjugale d'un point de vue féminin. Toutes deux attestent la place nouvelle que les femmes ont acquise dans la vie littéraire[15].

Après 1949, beaucoup d'écrivains ont la prudence de délaisser la création littéraire pour lui préférer la recherche ou la traduction, activités politiquement moins compromettantes. La vie shanghaïenne est toutefois un sujet abordé par Zhou Erfu, l'auteur d'un roman-fleuve en quatre volumes, Shanghai de zaochen (Le Matin de Shanghai), qui suit les traces du Minuit de Mao Dun : le roman montre comment les capitalistes de Shanghai cherchent à s'accommoder du régime communiste. Le sujet vaut au roman d'être condamné pendant la révolution culturelle (les deux derniers volumes ne paraissent qu'après 1979). Durant la révolution culturelle Shanghai est d'ailleurs le quartier général des gauchistes les plus radicaux, autour de Jiang Qing, l'épouse de Mao[16] : c'est le « groupe de Shanghai », plus tard appelé Bande des quatre. Une critique de Yao Wenyuan, l'un des « Quatre », contre la pièce La Destitution de Hai Rui de Wu Han, parue dans un journal de Shanghai en 1965, avait servi de prélude au déclenchement de la révolution culturelle[17]. Les intellectuels, ici comme ailleurs, ont alors leur part de persécutions et d'exils, voire de suicides, comme celui de Fu Lei, célèbre traducteur. Ba Jin, qui vit à Shanghai, a laissé des souvenirs de cette période dans ses mémoires[16].

La légende du Shanghai d'avant-guerre, occultée en Chine même après 1949, se perpétue dans le recueil de l'écrivain Bai Xianyong, exilé à Taiwan. Dans son recueil de nouvelles Gens de Taipei (1971), les personnages se souviennent du Shanghai magnifié de leur vie avant l'exil. La ville y est aussi présentée comme la capitale d'un monde déchu. Avec les années 1990, deux écrivaines shanghaiennes, Chen Danyan et Cheng Naishan explorent à nouveau la passé de la ville pour le mettre en miroir avec le présent. Ce retour au passé est aussi l'occasion d'un exotisme facile, fait de sexe et de violence, dont les romans Mengui (Shanghai Triad) de Li Xiao et Shanghai wangshi (Les Triades de Shanghai, inspiré du précédent) de Bi Feiyu sont des exemples. Le cinéma y trouve son compte, avec le film de Zhang Yimou Shanghai Triad, adapté du roman de Li Xiao, ou celui de Hou Hsiao-hsien, Les Fleurs de Shanghai, adaptation du roman de Han Bangqing. En revanche, c'est avec un personnage ordinaire, dans une histoire romantique et mélancolique, que Wang Anyi trace un portrait de la ville entre 1945 et 1985 : son roman Le Chant des regrets éternels (1995) est considéré comme l'un des meilleurs romans jamais écrits sur Shanghai[Par qui ?]. Plus récemment se sont fait connaître les « belles écrivaines », Wei Hui et Mian Mian. Wei Hui est l'auteur du roman autobiographique Shanghai Baby, où le cosmopolitisme traditionnel de Shanghai se mêle au narcissisme de l'héroïne. Ce même cosmopolitisme se retrouve dans Les Bonbons chinois de Mian Mian, roman explorant les milieux marginaux de la ville[18].

Littérature française

La Condition humaine d'André Malraux se déroule dans le décor de la ville. Soutenu par les étrangers des concessions, le parti nationaliste du Guomindang de Tchang Kaï chek s'apprête à écraser les communistes chinois dans la ville. Tableau historique du conflit interne chinois et réflexions sur la guerre.

Stéphane Fière dépeint, dans La Promesse de Shanghai, le destin d'un paysan contemporain arrivant à Shanghai pour y devenir manœuvre.

Le journaliste Albert Londres écrit La Guerre à Shanghai, avant un dernier reportage, fatal, sur les mafias de la ville.

La Suite de Shanghai (Tohubohu éditions) de Bruno Birolli, qui comportent déjà deux romans Le Music-hall des espions (2017) et Les Terres du Mal (2019), se déroulent dans le monde des services secrets et reconstituent Shanghai pendant les années 1930.

Autres littératures étrangères

Noël Coward rédige en 1930 Private Lives.

L'Empire du soleil, de J. G. Ballard relate la prise de Shanghai par les troupes japonaises, au lendemain de Pearl Harbor. Un enfant de la ville passe trois années dans un camp de détention.

Un détective enquête sur une mystérieuse disparition dans la concession française de Shanghai, sous la plume de Kazuo Ishiguro, dans Quand nous étions orphelins.

Bande dessinée

L'album de Tintin Le Lotus bleu dépeint notamment la lutte des chinois pour leur indépendance, avec les enjeux du marché de l'opium en toile de fond.

Cinéma

Shanghai est le lieu de naissance de l'industrie cinématographique du cinéma chinois[19].

Shanghai, ville de cinéma, a inspiré les cinéastes.

  • Shanghaï Express (1932) de Josef von Sternberg, y tient une place à part : chef-d’œuvre incontesté, il présente la particularité de la magistrale reconstruction en studio d'une Chine où Sternberg n'avait jamais mis le pied.
  • Shanghai Gesture (1941) du même Josef von Sternberg, renouvelle d'ailleurs l'expérience, sur le monde du jeu dans l'enclave internationale.

Quelques acteurs/actrices shanghainais connus en Chine :

  • Hu Ge, acteur et chanteur chinois très connu et très populaire en Chine.

Quelques autres films où le décor (réel) de Shanghai à diverses époques joue un rôle majeur :

En revanche, non seulement La Dame de Shanghai, d'Orson Welles (1946), ne se déroule pas à Shanghai, mais le rapport du film avec la ville est on ne peut plus lointain.

Parcs et jardins

Shanghai comprend de nombreux parcs et jardins, par exemple:

Transports

Transport en commun

La ligne 11 en viaduc.
Réseau de métro de Shanghai.

En 2019, le métro de Shanghai comprend 15 lignes (lignes 1 à 13 et lignes 16 et 17)[20]. Il s'agit du plus grand réseau de métro au monde, en termes de longueurs des voies.

Depuis le , Shanghai possède également un tramway.

Un train à grande vitesse arrivant à la gare de Shanghai-Hongqiao.

Transport ferroviaire

Deux lignes de chemin de fer classiques se croisent à Shanghai, Pékin-Shanghai (京沪) et Shanghai-Hangzhou (沪杭). Depuis les années 2010, les grandes lignes à grande vitesse prennent également départ de Shanghai vers toutes les grandes villes chinoises via le réseau à grande vitesse, suivant notamment les lignes LGV Pékin - Shanghai, LGV Shanghai - Hangzhou, LGV Shanghai - Kunming, LGV Shanghai - Nankin, etc.

Ces lignes ferroviaires desservent les principales gares à Shanghai : gare de Shanghai, gare de Shanghai-Hongqiao, gare de Shanghai-Ouest et gare de Shanghai-Sud.

Depuis le , la ligne de Transrapid, un train à sustentation magnétique (maglev), relie le centre-ville à Longyang Road au nouvel aéroport international de Pudong[21]. Ce train est ainsi la ligne commerciale la plus rapide au monde (431 km/h).

Terminal 2 de l'aéroport de Shanghai-Pudong.

Transport aérien

La 2e compagnie aérienne chinoise est basée sur les aéroports de Shanghai : China Eastern Airlines.

L'aéroport international de Shanghai-Hongqiao qui se trouve dans le Puxi (ouest du Pu), dans le quartier de Hongqiao, autrefois principal aéroport, aujourd'hui majoritairement consacré aux vols intérieurs et aux vols internationaux et régionaux de l'Asie-Pacifique : Séoul, Tokyo, Macao, Taiwan et Hong Kong. Le terminal 2 de l'aéroport s'intègre dans le pôle multimodal de Hongqiao, relié directement à la gare de Shanghai-Hongqiao qui accueille les trains à grande vitesse des grandes lignes chinoises.

Il est relié à l'aéroport international de Shanghai-Pudong[21] par la ligne 2 du métro qui le dessert depuis 2010. L'aéroport international de Pudong dessert principalement les vols internationaux avec actuellement deux terminaux et deux satellites et cinq pistes d'atterrissage.

Taxi

Il existe un grand nombre de compagnies de taxis à Shanghai. Ceux-ci sont aisément reconnaissables à leurs lumineux rouges ou verts indiquant leur disponibilité. Ils sont de plus en plus concurrencés par les voitures de tourisme avec chauffeurs utilisant principalement l'application Didi Chuxing.

Réseau routier

La route nationale chinoise 318 (ou G318), d'une longueur de 5 476 kilomètres, relie la ville à la frontière népalaise.

La ville est quadrillée de voies rapides surélevées, l'autoroute surélevée Yan'an et l'autoroute surélevée Nord-Sud par exemple.

Port

Après avoir dépassé le port de Rotterdam en 2003, celui de Hong Kong en 2004, et celui de Singapour en 2005, Shanghai est devenu le port le plus actif du monde, aussi bien en termes de tonnage total traité qu'en nombre de conteneurs[22]. Le port est très engorgé, malgré l'ouverture de l'avant-port de Yangshan, avec une croissance annuelle de son trafic de 30 % : en 2008, Shanghai enregistrait un trafic de 508 millions de tonnes, contre 650 millions de tonnes en 2010. La croissance du trafic conteneurisé a été plus faible avec 28 millions d'EVP (Équivalent Vingt Pieds) en 2008 contre 29 millions en 2010.

Une bonne partie du trafic s'effectue avec l'intérieur du pays, par les 5 000 kilomètres navigables du Yangzi Jiang : les bateaux peuvent aller de Shanghai jusqu'à Chongqing.

Ne pouvant plus s'étendre, en 2000/2001, il fut décidé de construire un nouveau port en eau profonde sur les îles Yangshan au large de Shanghai. Ce nouveau port devant être relié au quartier de Guoyuan par un pont gigantesque — le pont de Donghai — le plus long du monde ondulant en pleine mer sur pas moins de 32,5 kilomètres avant d'atteindre son objectif, afin de suivre les hauts-fonds capables de soutenir les fondations.

S'il s'agit d'un pont, pas moins de 470 piliers, et 15 portuaires, ont été posés dont certains à cent mètres de profondeur, estimé à 400 million d'euros, le coût final atteindra les 1,1 milliard d'euros.

Selon le quotidien financier The Financial Times, daté du , l'opérateur public du port de Shanghai, le Shanghai International Ports Group, voudrait à présent s'étendre à l'étranger, via des acquisitions en Europe, en Asie et aux États-Unis. L'un des responsables de son conseil d'administration a cependant reconnu que les projets pourraient se heurter à des oppositions politiques.

Personnalités liées à la ville

  • Yvonne Cormeau (1909-1997), agente du Special Operations Executive (service secret britannique), y est née.
  • Denton Welch (1915-1948), écrivain britannique, y est né.
  • Chen Chuanxi (1916-2012), chef d'orchestre, y est décédé.
  • John Way (1921-2012), peintre américain né à Shanghai.
  • Li Lienfung (1923-2011), chimiste et écrivaine, y est née.
  • Wang Danfeng (1924-2018), actrice chinoise, y est née et y est morte.
  • Jacques Mayol (1927-2001), apnéiste, scénariste, plongeur.
  • Jimmy Wang Yu (1943-2022), acteur et réalisateur taïwanais.
  • Yao Ming (né en 1980), célèbre joueur de basketball chinois.
  • Zhang Zhan (née en 1983), avocate et lanceuse d'alerte chinoise arrêtée le , qui a vécu à Shanghai et est actuellement détenue.

Galerie d'images

Notes et références

  1. a et b (en) Codes postaux et téléphoniques de la municipalité de Shanghai, (en) China Zip Code/ Telephone Code, ChinaTravel.
  2. Ministère des affaires étrangères, « Bulletin officiel », Journaux officiels, no 106,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF]).
  3. « https://data.stats.gov.cn/english/easyquery.htm?cn=E0103 »
  4. a et b « Shanghai croule sous le poids des gratte-ciel », dans Courrier international du 09-01-2009, [lire en ligne].
  5. Pierre Gras, Le temps des ports. Déclin et renaissance des villes portuaires (1940-2010), Paris, Tallandier, , 298 p. (ISBN 978-2-84734-675-6), p. 236.
  6. (en) « Mosques in Shanghai », Shanghai highlights (consulté le ).
  7. Expression empuntée au dossier de presse de l'exposition L'École de Shanghai, du Musée Cernuschi en 2013.
  8. Exposition au Musée Cernuschi 8 mars - 30 juin 2013, dossier de presse en ligne, catalogue.
  9. Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Idier 2010, p. 498-501.
  10. Bergère 2002, p. 285-286
  11. Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Idier 2010, p. 505.
  12. Bergère 2002, p. 287-290.
  13. Bergère 2002, p. 290-292.
  14. Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Idier 2010, p. 502-505.
  15. Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Idier 2010, p. 512-515.
  16. a et b Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Idier 2010, p. 515-520.
  17. Bergère 2002, p. 413-415.
  18. Isabelle Rabut, « Les écrivains chinois de Shanghai, d'hier à aujourd'hui », dans Idier 2010, p. 520-526.
  19. Le cinéma de Shanghai.
  20. « ExploreShanghai | Shanghai Metro map | ExploreShanghai », sur exploreshanghai.com (consulté le ).
  21. a et b Site web de l'aéroport de Pudong.
  22. (en) « Shanghai Surpasses Singapore as World's Busiest Port as Trade Volumes Jump », Bloomberg News, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

Littérature, anthologies

Articles connexes

Liens externes