« Raja Club Athletic » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 24 : Ligne 24 :
|Site web = http://www.rajacasablanca.com/
|Site web = http://www.rajacasablanca.com/
|palmares national = [[Championnat du Maroc de football|Championnat du Maroc]] (11)<br />[[Coupe du Trône de football|Coupe du Trône]] (7)
|palmares national = [[Championnat du Maroc de football|Championnat du Maroc]] (11)<br />[[Coupe du Trône de football|Coupe du Trône]] (7)
|palmares international = [[Ligue des Champions de la CAF]] (3)<br />[[Coupe de la CAF]] (1)<br />[[Supercoupe d'Afrique]] (1)<br />[[Coupe Afro-Asiatique]] (1)<br /> [[Ligue des champions arabes]] (1)
|palmares international = [[Ligue des Champions de la CAF]] (3)<br />[[Coupe de la CAF]] (1)<br />[[Supercoupe d'Afrique]] (1)<br />[[Coupe Afro-Asiatique]] (1)<br /> [[Ligue des champions arabes]] (1) <br /> [[Coupe du monde des clubs de la FIFA|Coupe du monde des clubs]] (Vice-Champion)
|Maillots =
|Maillots =
|
|

Version du 6 janvier 2014 à 17:55

Raja Club Athletic

Généralités

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Dernière mise à jour : 18 juillet 2012.

Le Raja Club Athletic (RCA) (arabe : نادي الرجاء الرياضي) très connu comme l'équipe du peuple, est un club marocain de football fondé le 22 mars 1949 à Casablanca. Le Raja Casablanca est une équipe évoluant dans le championnat du Maroc de football (la Botola); son symbole est l'aigle sur un ballon de foot.

Le Raja est l'un des plus grands clubs d' Afrique, doté d'une notoriété populaire découlant d'une part d'un style de jeu authentique et d'autre part, d'un palmarès international unique au Maroc.

Le club est élu troisième du classement de la CAF des clubs africains du siècle en 2000, derrière les clubs égyptiens d'Al Ahly SC et du Zamalek SC[1],[2]. Le Raja est le club marocain le plus titré sur le plan international, remportant la Ligue des Champions à trois reprises, une Coupe de la CAF, une Supercoupe d'Afrique et une Coupe Afro-Asiatique.

Histoire

1949-1956 : La genèse du Raja

Père Jégo décoré par Mohamed V.

Le Raja de Casablanca est fondé en 1949 par la résistance marocaine et particulièrement par le président d'honneur Moulay Sassi Ben Ahmed El Alaoui Aboudarka et les chefs des syndicats marocains, notamment le premier chef du syndicat Union marocaine du travail, Mahjoub Ben Seddik, ainsi que l'ex-président de l'Union des Avocats Arabes et ex-premier ministre Mohamed Maâti Bouabid. Boujemaa Kadri s'est occupé pour sa part de l'organisation administrative nécessaire à la création du club.

D'autres personnalités sont à l'origine du club, tels Tibari, Salah Medkouri, Chemseddine, Karim Hajjaj, Ssi Ahmed Skalli Haddaoui, Choukri, Daoudi, Hachmi Nejjar, Charfaoui, Laachfoubi, Abdelkader Jalal et Naoui quelques autres intellectuels et résistants marocains qui se réunissaient chez Hmidou El Watani, propriétaire du café Al Watan, à Derb Sultan.

Après plusieurs tentatives pour trouver un nom digne d'une équipe voulant représenter tous les marocains, un tirage au sort entre les dénominations Raja et Fath, permit au nom Raja, tiré trois fois de suite, d'être choisi.

L'interdiction de confier la présidence à un marocain est contournée en laissant le fauteuil, pour six mois, à Ben Abadji Hejji, musulman d'origine algérienne qui bénéficiait de ce fait de la nationalité française. Les autorités françaises, prises au dépourvu, sont ainsi contraintes d'accepter le fait.

En 1949, le Raja, constitué exclusivement de joueurs marocains, entame sa première année en Division d'Honneur. Il accède à la seconde division à l'issue de sa première saison, puis atteint la première division en 1951 et devient la première équipe marocaine à intégrer la première division après des matchs de barrages. Depuis cette date, le club n'a plus quitté l'élite du football marocain.

Le premier entraîneur du club est Kacem Kassimi et sous sa houlette, le Raja réussit la montée. À ses côtés, Boujemaa Kadri,soufiane eddaal se distingue par un travail méthodique sur le plan administratif. Le duo survit à tous les soubresauts de l'histoire du club.

1956-1959 : Les Débuts après l'indépendance

L'équipe du Raja de la saison 1959-60 en compagnie du Père Jégo.

Après l'indépendance du Maroc en 1955, la fédération royale marocaine de football est créée et remplace donc l'une des vingt-deux ligues de la Fédération française de football du temps du Protectorat français du Maroc qui était dénommée Ligue du Maroc de football[3]. Pour sa première saison la FRMF reçoit les affiliations de 310 clubs regroupant 6087 licenciés[4].

Dans le but de répartir les clubs dans les divisions nationales, une compétition unique est lancée, la coupe de l'indépendance, dans laquelle tous les clubs du royaume participent. Cette compétition est remportée par le Wydad de Casablanca et les seize clubs qui réussissent à atteindre les huitièmes de finales participent au premier championnat national de Division 1.

Le Raja Club Athletic participe donc au premier championnat national de première division et s'y classe dixième en évitant de peu la relégation[5]. L'année suivante, grâce à l'arrivée de Affani Mohamed Ben Lahcen dit Père Jégo, le club finit quatrième[6]. La saison suivante, le Raja se classe à nouveau quatrième[7].

Lors de la saison 1959-1960, une polémique a lieu en fin de saison après que la FRMF décide de faire jouer un tournoi triangulaire entre les trois premières équipes ex-æquo en termes de points du championnat alors que le Raja de Casablanca était en tête avec la meilleure différence de buts. Le Raja de Casablanca refuse de participer en signe de protestation et le tournoi est transformé en un match-barrage opposant le FAR de Rabat et le KAC de Kénitra. Kénitra remporte ce match et le titre tandis que le Raja de Casablanca est classé troisième[8].

1960-1973 : Toujours aucun titre

Le Raja termine cinquième du championnat 1960-1961 et ne réussit pas à atteindre les quarts de finales en coupe du Trône de football[9]. La saison suivante, le club entame un parcours plutôt modeste en terminant septième du championnat et en ne dépassant pas les huitièmes de finale, tout comme lors de l'année précédente[10].

En 1962-1963, le club atteint la troisième place du championnat avec un point de retard sur le deuxième. Le Raja atteint également les quarts de finale pour la troisième fois de son histoire[11].

La saison suivante est une des plus catastrophiques de l'histoire du club qui termine neuvième du championnat et subit une défaite sur le score de deux buts à zéro dans le cadre du classico face au FAR de Rabat[12].

En 1964-1965, si le club finit douzième et frôle de peu la relégation en seconde division, il se qualifie pour la finale de la coupe du Trône, perdue face au Kawkab de Marrakech sur le score de trois buts à un. Durant cette saison en coupe du Trône, les verts ont battu le Wydad de Casablanca lors des quarts de finale sur le score de deux buts à un[13].

L'année suivante, le club est vice-champion derrière le Wydad de Casablanca avec un point de retard. Les derbies opposant le Raja au Wydad se soldent par deux matchs nuls[14].

Le Raja, durant la saison 1966-1967, termine troisième du championnat avec 65 points[15] puis, la saison suivante, se classe encore troisième du championnat. Le Raja perd la finale en coupe du Trône face au Racing de Casablanca, le Modèle:Date sport, sur le score d'un but à zéro[16].

1990-1995 : à la recherche des titres

En 1990-1991, le club finit neuvième et, en coupe du Trône, est éliminé en quart de finale face à KAC de Kénitra. La saison suivante, le Raja est second, à 8 points du Kawkab de Marrakech. Les verts sont finalistes de la coupe du Trône face à l'Olympique de Casablanca. Le Raja termine à nouveau second en 1992-1993 face au Wydad de Casablanca, son principal rival pour la suprématie du football casablancais. En coupe du Trône, le Raja est éliminé par le Kawkab de Marrakech.

En 1993-1994, le Raja se classe quatrième du championnat et, la saison suivante se classe huitième.

1995 : La fusion avec l'Olympique de Casablanca

En 1995, le Raja est racheté par l'Olympique de Casablanca[réf. nécessaire]. L'Olympique est alors le club de la Centrale Laitière et le plus puissant des clubs casablancais à cette époque. Champion du Maroc 1994, vainqueur de la Coupe du Trône 1992 (dont la finale s'est jouée en 1994 contre le Raja de Casablanca) et triple vainqueur de la Coupe Arabe, l'Olympique manque d'une véritable assise populaire que le rachat du Raja lui permet d'obtenir.

L'Olympique de Casablanca abandonnera son nom et gardera celui du Raja de Casablanca. Le Raja dominera alors le football marocain jusqu'au début des années 2000.

1996-2006 : Le rouleau compresseur

Contrairement à ses deux plus sérieux concurrents qui ont beaucoup remporté les titres dans les années 1950-1970 puis début 1990 pour le WAC et les années 1960 et 1980 pour les FAR, les Rajaouis se révèlent depuis la fin de la décennie 1980. Ses supporters ont dû attendre près de quarante ans, le club ayant été fondé en 1949, et l'année 1988 pour voir leur club champion.

Ce déclic a un véritable effet psychologique : le club remporte, de 1996 à 2004, sept autres couronnes nationales. Entre 1996 et 2001, le Raja devient l'équipe à battre qui aligne six titres de champion, un exploit qu'aucune autre formation n'a jamais égalé. Cette période faste trouve son apogée en 1999 où le Raja s'impose comme la meilleure équipe africaine avec des victoires en Ligue des champions de la CAF, en Super-Coupe d'Afrique et en Coupe Afro-asiatique.

Le club se une qualifie pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2000, au Brésil. Le Raja en est éliminé au premier tour après trois défaites face aux Corinthians (0-2), Al Nassr) (3-4) et le Real Madrid (2-3). Aucune équipe marocaine n'a depuis participé à cette coupe du monde des clubs.

Le Raja remporte les éditions 1996, 2002 et 2005 de la coupe du Trône et, sur le plan international, le bilan s'enrichit de plusieurs autres trophées : la Ligue des champions est remportée en 1997 et 1999, la Coupe de la CAF en 2003, la Super-Coupe d'Afrique en 1999, la Coupe Afro-asiatique en 1999 et la Ligue des champions arabes en 2006.

2006-2007 : Le déclin

En septembre 2006, le Raja connait une vague de départ de ses joueurs-clés. Il s'ensuit une saison catastrophique qui se solde par une onzième place au classement du championnat. Le Raja se retrouve en position difficile mais les jeunes promus lors de la saison suivante réussissent néanmoins à assurer une troisième place, loin des attentes du public.

Équipe du Raja saison 2010-2011.

2008-2012 : L'instabilité

Équipe du Raja saison 2008-2009.

Renforcé par quelques nouveaux et anciens joueurs, le Raja renoue avec le sacre national lors de la saison 2008-2009. La saison suivante, le raja perd le titre lors de la dernière journée et est éliminé précocement en ligue des champions africaine.

La politique du président Ghalam est pointée du doigt et celui-ci démissionne au terme d'une saison médiocre.

À l'été 2010, le retour de l'ex-président Hanat est salué par les supporters, et, après un recrutement en masse de nouveaux joueurs, le Raja est sacré champion du Maroc pour la dixième fois et se qualifie pour les quarts de finale de la ligue des champions.

Lors de l'été 2011, l'entraîneur Mhamed Fakhir démissionne et provoque le départ de joueurs cadres de l'équipe. Si le Raja va très mal, il lutte quand même pour le titre avant de lâcher prise à la fin de saison et termine quatrième du championnat.

2012 - 2013 : La renaissance

Après une large vague de protestation, le président Abdesalam Hanat démissionne de son poste et une assemblée générale est programmée en juin 2012. Mohamed Boudrika est alors élu président et promet un nouveau souffle tant au niveau administratif que sportif avec le recrutement d'un grand nombre de joueurs de haut niveau et le retour de l'ex-entraîneur rajaoui Mhamed Fakhir.

Le club entame sa préparation avant-saison en Tunisie et retourne ensuite au Maroc affronter l'équipe de l'Athletic Bilbao où 60 000 supporters ont hâte de voir le visage de leur équipe. Le raja bat les finalistes de la Ligue Europa et de la Copa del Rey sur le score de 3-1.

Le 28 juillet 2012, le Raja affronte en match amical le FC Barcelone à Tanger et s'incline sur le score de 0-8 (Lionel Messi inscrit trois buts, Daniel Alves inscrit un but et délivre une passe décisive, Alexis Sánchez inscrit un but).

Le , le Raja remporte la Coupe du Trône de football face aux FAR de Rabat.

Le , le Raja est champion du Maroc pour la 11e fois de son histoire, après avoir été en tête du championnat toute la saison.

Le 18 novembre 2013, le Raja se hisse en finale de la coupe du trône pour la deuxième année consécutive mais s'incline aux tirs aux buts face au DHJ d'El Jadida, malgré avoir été largement favori.

Du 11 au 21 décembre 2013, le Raja participe pour la deuxième fois de son histoire à la Coupe du monde des clubs de la FIFA[réf. nécessaire]. L'équipe crée l'exploit et élimine consécutivement les champions d'OFC (Auckland City : 2/1), de CONCACAF (FC Monterrey : 2/1), puis du CONMEBOL (Atlético Mineiro : 3/1). Elle décroche ainsi une qualification historique pour la finale de la compétition, stade encore jamais atteint auparavant par une équipe arabe. Elle s'incline en finale 2/0 contre le Bayern Munich mais sort la tête haute sous les applaudissements de son public mais aussi de la scène internationale qui salue cet exploit. Le Raja est ensuite accueilli en grande pompe à son arrivée à Casablanca et le roi Mohamed VI leur rend hommage lors d'une cérémonie au palais royal où il décorera l'ensemble de l'équipe. L'épopée du club dans cette compétition devient l'un des plus grands exploits dans l'Histoire du football marocain et arabe.

Style de jeu

L'équipe en 2011.

Depuis sa création, le Raja a la réputation d'une équipe composée d'artistes pratiquant un jeu agréable et plaisant. Le Père Jego lui a inculqué un jeu collectif, spécifique, basé sur les passes courtes, les une-deux, l'offensive et l'exploit individuel, d'où le label « Raja lfraja » (le Raja du spectacle).

Avec ce système, le Raja effrayait ses adversaires car il était capable d'humilier les plus grands clubs avec un jeu spectaculaire marqué par des petits ponts ainsi que des combinaisons de haut niveau sans se soucier du score, ce qui fait qu'il n'arrivait toujours pas à remporter de titre national jusqu'à 1974 avec sa première coupe du trône et en 1988 avec son premier sacre au championnat suivit d'une ligue de champions en 1989, sans compter le titre de championnat refusé au Raja lors de la saison 1959-1960.

Ce style de jeu a permis au Raja d'avoir le soutien et les encouragements de 40 000 brésiliens au stade Murumbi de Sao Paolo, lors de sa prestation historique en coupe du monde des clubs en 2000, dans sa rencontre face au Real Madrid de Vicente del Bosque[17]. Cette apparition sur le plan mondial a attiré l'attention de plusieurs connaisseurs de football sur le jeu du Raja de Casablanca. Juste après la compétition, l’équipe a reçu une invitation de la Juventus FC de Marcello Lippi pour jouer un match de préparation à Turin.

Statistiques et records

Raja de Casablanca en 2012.
  • Le Raja est le premier et seul club marocain à publier son propre bimensuel dans la presse écrite, intitulé Le Journal du Raja.
  • Le Raja était le premier club marocain à avoir une section du football féminin.
  • Selon un rapport de la Fifa, le public du Raja a été classé le 1er en Afrique et au monde Arabe[21].
  • Le Raja a remporté la dernière édition de la Coupe afro-asiatique de football en 1998, une compétition qui ne se joue plus, suite à la création du Championnat du monde des clubs.
  • Le Raja est le club à avoir marqué le plus grand nombre de buts dans les 30 premières minutes d'un match continental toutes compétitions africaines confondues. C'était lors du premier tour de la Ligue des champions de la CAF 2011, face au Tourbillon FC (Tchad) où 6 buts ont été inscrits entre le début du match et la 30e minute. La rencontre s'est soldée par un score de 10-1 pour les verts.
  • Mustapha Chadli le joueur le plus titré au Maroc et le deuxième en Afrique.

Palmarès

Le Raja est l'équipe marocaine la plus titrée sur le plan continental.

Classement IFFHS[22]
Période Classement actuel Classement précédent Points
1er mars 2012 - 28 février 2013 351 351 68,5
Palmarès du Raja de Casablanca
Compétitions nationales Compétitions internationales Compétitions régionales et tournois amicaux

Championnat du Maroc : (11)

Coupe du Trône : (7)

Ligue des Champions : (3)

Coupe de la CAF : (1)

Supercoupe d'Afrique : (1)

Coupe Afro-Asiatique : (1)

Coupe du monde des clubs

Ligue des champions arabes : (1)

Tournoi de Abha : (1)

Arab Summer Cup : (1)

Tournoi Antifi : (1)

Direction

Présidents

  • 1949 -1955 : Moulay Sassi Ben Ahmed El Alaoui Aboudarka (Président d'Honneur)
  • 1949 -1950 : Drapeau de la FranceDrapeau de l'Algérie Ben Abadji Hejji (Président temporaire)
  • 1953 - : Boujemaa Kadri
  • Laachfoubi Lbouaazzaoui
  • Karim Hajjaj
  • Mekki Laârej
  • Mohamed Maâti Bouabid

Managers Généraux

2012 -2016 : Harmatallah Hassan

Entraîneurs

Staff médical

Nom Prénom Fonction Né le Pays
Tair Hilal Préparateur Physique 1974
Aatik Mohamed Médecin 1956
Zaagoug Mohamed Infirmier 1952
Rhim Hicham Masseur 1974
Miri Jamal Kinésithérapeute -
Rahimi Mohamed Chargé de matériel -

Effectif professionnel

Effectif

Effectif du Raja de Casablanca de la saison 2013-2014
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[23] Nom Date de naissance Sélection[24] Club précédent
Gardiens
1 G Drapeau du Maroc El Had, YassineYassine El Had 05/03/1984 (40 ans) Formé au club
37 G Drapeau du Maroc Zaari, BrahimBrahim Zaari 12/10/1989 (34 ans) FC Eindhoven
61 G Drapeau du Maroc Askri, KhalidKhalid Askri 20/03/1981 (43 ans) Maroc FAR de Rabat
Défenseurs
3 D Drapeau du Maroc El Hachimi, ZakariaZakaria El Hachimi 04/08/1987 (36 ans) Formé au club
16 D Drapeau du Maroc Oulhaj, MohamedMohamed Oulhaj 06/01/1988 (36 ans) Maroc Formé au club
17 D Drapeau du Maroc Soulaimani, RachidRachid Soulaimani 21/11/1982 (41 ans) Maroc Formé au club
21 D Drapeau du Maroc Kerrouchi, AdilAdil Kerrouchi 17/05/1982 (42 ans) Maroc Difaâ d'El Jadida
27 D Drapeau du Maroc Benlamaalem, IsmailIsmail Benlamaalem 09/04/1988 (36 ans) Baniyas SC
30 D Drapeau du Maroc Dardouri, RedouaneRedouane Dardouri 27/08/1984 (39 ans) Kawkab de Marrakech
31 D Drapeau du Mali Coulibaly, IdrissaIdrissa Coulibaly 19/12/1987 (36 ans) Mali Lekhwiya Sports Club
Milieux de terrain
5 M Drapeau du Maroc Metouali, MouhcineMouhcine Metouali Capitaine 03/03/1986 (38 ans) Maroc Formé au club
7 M Drapeau de la république démocratique du Congo Kanda, DeoDeo Kanda 11/08/1989 (34 ans) RD Congo TP Mazembe
8 M Drapeau du Maroc Chtibi, Chem-EddineChem-Eddine Chtibi 14/12/1982 (41 ans) Maroc Maghreb de Fès
18 M Drapeau du Maroc Hafidi, AbdelilahAbdelilah Hafidi 14/05/1992 (32 ans) Maroc Formé au club
24 M Drapeau de la République centrafricaine Mabidé, VianneyVianney Mabidé 31/08/1988 (35 ans) Centrafrique Difaâ d'El Jadida
26 M Drapeau du Maroc Koucham, IsmailIsmail Koucham 09/06/1984 (39 ans) Olympique de Khouribga
28 M Drapeau de la Côte d'Ivoire Kouko Guehi, HilaireHilaire Kouko Guehi 27/12/1982 (41 ans) Séwé Sports de San-Pédro
55 M Drapeau du Maroc Zemmama, MarouaneMarouane Zemmama 07/10/1983 (40 ans) Maroc Middlesbrough
99 M Drapeau du Maroc Erraki, IssamIssam Erraki 01/05/1981 (43 ans) Al Raed
Attaquants
10 A Drapeau du Maroc Kachani, BadrBadr Kachani 02/01/1990 (34 ans) FUS de Rabat
20 A Drapeau du Maroc Yajour, MouhcineMouhcine Yajour 14/06/1985 (38 ans) Maroc Formé au club
25 A Drapeau du Maroc Salhi, YassineYassine Salhi 03/10/1987 (36 ans) Maroc Formé au club
9 A Drapeau de l'Égypte Zaki, AmrAmr Zaki 01/04/1983 (41 ans) Égypte Al-Salmiya SC
-- A Drapeau du Maroc Elouadi, AbdelkabirAbdelkabir Elouadi 20/02/1993 (31 ans) Maroc-20 Wydad de Fes
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Hilal Tair
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)
  • Mohamed Aatik

Légende

Consultez la documentation du modèle

Joueurs emblématiques

Joueurs Marocains

Années 1960 - Années 1970 :

  • Drapeau du Maroc Houmane Jarir
  • Drapeau du Maroc Petchou
  • Drapeau du Maroc Abdelkader Bakdir
  • Drapeau du Maroc Abdeslam Jdidi
  • Drapeau du Maroc Aliouate
  • Drapeau du Maroc Bachir Sakkay
  • Drapeau du Maroc Barhim
  • Drapeau du Maroc Benini
  • Drapeau du Maroc Bouchaïb Mahboub "Digo"
  • Drapeau du Maroc Boudali
  • Drapeau du Maroc Boukantar
  • Drapeau du Maroc Boussati
  • Drapeau du Maroc Bouzambo
  • Drapeau du Maroc Brahim Sadek
  • Drapeau du Maroc El Khaldi
  • Drapeau du Maroc El Arabi
  • Drapeau du Maroc Hamid Bahij
  • Drapeau du Maroc Saaid Abdelkader
  • Drapeau du Maroc Jawad Sghir
  • Drapeau du Maroc Abdeslam Kaaza
  • Drapeau du Maroc Marhoum
  • Drapeau du Maroc Milazzo
  • Drapeau du Maroc Khalfi Mohamed
  • Drapeau du Maroc Mohammed Bhaija
  • Drapeau du Maroc Moussa
  • Drapeau du Maroc Petit Omar
  • Drapeau du Maroc Rahmatallah
  • Drapeau du Maroc Robio
  • Drapeau du Maroc Souadi
  • Drapeau du Maroc Mokhlis
  • Drapeau du Maroc Said Ghandi
  • Drapeau du Maroc Abdelmajid Dolmy


Années 1980 - Années 1990 :


Années 2000 - Années 2010 :



Joueurs Etrangers

Joueurs Maghrébins :

Joueurs Subsahariens :


Infrastructures

Stade Mohammed V

Le stade Mohammed V fait partie d'un grand complexe sportif situé au cœur de la ville de Casablanca, précisément au quartier chic du Maârif. Il fut inauguré le , et aujourd'hui il a une capacité de 67 000 places assises, sans compter les virages Sud et Nord qui ne disposent d'aucun siège, mais où les ambiances sont des plus chaudes. En effet, au virage Sud ou "Magana" dit l'horloge en Dialecte Marocain, s'installe les principaux groupes de Supporters du Raja de Casablanca. En 2007, le stade fut doté d'une pelouse semi-artificielle aux normes internationales, les sièges des tribunes officielles et latérales ont été renouvelés, ainsi que les blocs sanitaires et la piste d'athlétisme.

Une vue de l'intérieur du Stade Mohamed V

Centres sportifs

Le Raja dispose de plusieurs centres sportifs que sont les complexe sportif Raja-Oasis, Complexe Tessema et le Stade Roches Noires. Le Complexe sportif Raja-Oasis est le centre sportif d’entraînement du Raja. Il abrite le centre de formation du club qui comprend notamment trois terrains de football, une salle de musculation, un internat pour le centre de formation et un restaurant collectif[25].

Communication et partenaires

Organes de communication

Le 23 octobre 2009, le premier numéro de la nouvelle formule de son support de presse bimensuel « Journal du Raja » est publié. Ce lancement a lieu dans le cadre d'une stratégie de création d'un pôle média offrant un maximum d'informations sur le club afin d'offrir un canal d'information et de communication privilégié avec son public.

Le communiqué officiel du Raja indique ainsi que le magazine « permettra également de distiller des informations de sources autorisées au public d'une part et aux journalistes sportifs d'apporter un œil critique et objectif sur la vie du club et les matchs de ses équipes, à travers des reportages, interviews, analyses technico-tactiques et images exclusives[26],[27]. »

Le Raja a reconfiguré son site internet pour le rendre plus convivial et plus proche des attentes de ses visiteurs et projette de lancer « Raja TV » qui diffuserait des images et des vidéos exclusives de l'équipe.

Sponsors et équipementiers

Le Raja Club Athletic est la première équipe marocaine à intégrer le sponsoring dans sa gestion. Le club est le plus demandé en matière de sponsor et de publicité que ce soit sur les maillots des joueurs ou sur les panneaux lors des matchs officiels.

Sponsors principaux Sponsors platines Sponsors d'or Partenaires officiels
Hyundai Adidas Siera
Marsa Maroc Lexmark

Partenariats

Le Raja compte 36 partenaires.

  • Meditel[28]
  • Coca-Cola (Boissons)
  • Flash (Chewing-gum)
  • Al Boustane (Jus d'orange)
  • Ingelec (Constructeur électrique)
  • Wafasalaf (Banque de crédit)
  • Star (Marque de Ketchup, moutarde, etc.)
  • Sidi Ali (Eau Minérale)
  • Monami (Marque de stylo)
  • De Sil Va (Imprimerie)
  • La Caravane (Thé)
  • Atlanta Assurance (Compagnie d'Assurances)
  • Gaumar (Biscuit, Confiserie)
  • Dari Couspate (Couscous)
  • CTM (Compagnie de transport)
  • Sanad (Compagnie d'assurances)
  • Newmerique (Imprimerie)
  • Les Perles de Tamaris (Immobilier)
  • La Hollondaise (Fromagerie)
  • Aiguebelle (Chocolaterie)
  • Makita (Bricolage)
  • Oilybia (Compagnie pétrolière)
  • Aswat (Radio)
  • SOS Villages d'Enfants (Organisme humanitaire)
  • Western Union (Transfert d'argent)
  • Koutoubia SA (Charcuterie)
  • Transatlas Sport Management (TSM)
  • Yadéco (Décoration)
  • Maroc Industrie
  • Tube et Profil
  • Asta
  • Matica (Soudage)
  • Michoc
  • Facop
  • El Baraka
  • NEC

Identités et symboles

Emblèmes

Mascotte

L'aigle, la mascotte officielle du Raja.

L'aigle quant à lui, dans une période marquée par la colonisation du pays et par la résistance, représentait pour les fondateurs le rapace fort, prestigieux et combatif[29]. Il s'impose naturellement comme l'un des emblèmes et la mascotte du club pendant de nombreuses années.

Couleurs et maillot

La couleur verte a été choisie par les fondateurs du club car elle symbolise l'espoir et la croissance[30]. Le vert est également considéré comme la couleur traditionnelle de l'islam. En plus de cela, le vert est une des couleurs du drapeau marocain.

Maillot du club.

Culture populaire

Supporters du Raja de Casablanca.

Groupes de supporters

Passage de la couleur blanche à la jaune dans le tifo double face réalisé par Green Boys.

La partie Sud du Complexe Mohammed V est entièrement occupée par les supporters du club. On différencie quatre secteurs de cette zone du stade.

  • La Tribune Officielle, en partie consacrée aux responsables et adhérents du club.
  • La Tribune latérale, couverte de sièges verts et de tribune.
  • Le Virage Sud, partie vierge marquée par la présence d'un tableau d'affichage mythique.
  • Les Gradins, couverts de sièges verts et dépourvus de tribune.

Les Ultras officiels du club sont :

Nom Abréviation Date de création Emplacement au stade
Green Boys 05 UGB05 2005 Virage Sud (Magana)
Ultras Eagles 06 UE06 2006
Green Gladiators 06 UGG06 2006

Rivalités

Derby local

Casablanca est la ville du Maroc ou le football est le plus pratiqués avec un grand nombre de clubs évoluant en deuxième division sans compter les deux clubs légendaire de la ville : le Raja et le Wydad qui ceux-ci sont en première division depuis longtemps. La rivalité la plus forte dans cette ville est celle opposant le Raja de Casablanca au Wydad de Casablanca ou plus de 60000 spectateurs font à chaque fois part. Le derby de Casablanca est notamment l'un des meilleurs du monde. Cette rivalité puise ses racines dans les premières années après l'indépendance. Le Père Jégo est un personnage clé pour comprendre la rivalité casablancaise, puisqu'il était un des fondateurs du Wydad et son premier entraîneur. Après avoir passé des années exemplaires comme entraîneur du WAC avec lequel il gagna quatre titres de la ligue du Maroc, trois titres de champion d'Afrique du Nord et une coupe d'Afrique du Nord, quelques tensions commencèrent à surgir entre le Père Jégo et le comité dirigeant, ce qui le poussa à quitter le club en 1952. En 1955, il rejoint le Raja de Casablanca, l'autre club de la capitale économique, fondé six années plus tôt en 1949, et il jura qu'il fera du Raja le rival éternel du Wydad, en y instaurant une manière de jeu plus élégante inspirée du système de jeu latino-américain, à la différence du WAC qui avait un jeu plutôt d'inspiration européenne. Le derby casablancais exprime implicitement une rivalité sociale, puisque le Wydad est considéré comme un club des classes aisées, tandis que le Raja exprime la voix du Peuple d'où son surnom "Vox Populi".

Autres Rivalités nationales

Classique Marocain : Raja - FAR

Match Classique opposant le Raja aux FAR. Il est considéré comme l'un des grands matchs de la Botola après le Derby, certains moments il réussi même à dépasser ce dernier. La rivalité entre le Raja et les FAR ne manque pas d'histoire, puisqu'il y avait une rivalité dans les années 1960, après la controverse de la Botola de 1959-60, où la FRMF a décidé de ne pas accorder le titre au Raja qui était classé ex-aequo avec les FAR et le KAC, mais qui les dépassait en termes de Goal Average. la rivalité continue avec des matchs spectaculaires que ce soit à Rabat ou à Casablanca dans les années qui viennent. Dans les années 1980, Les deux équipes étaient à leur summum où les FAR étaient sacrés champions d'Afrique en 1985 et le Raja en 1989, et ils ont pu divertir les marocains avec des rencontres de haut niveau. Après une baisse de rivalité dans les années 1990 due à la supériorité du Raja qui va connaître son âge d'or, c'est dans les années 2000, exactement en 2005 que la rivalité Raja-FAR a pris un nouveau souffle et a regagné son intensité, lorsque les FAR ont arraché le titre après une Botola marathonienne après avoir battu le Raja 2-0 au Stade Mohammed V dans la dernière journée du championnat. Ce match constituera un tournant dans l'histoire de la rivalité où elle va prendre une dimension plus intense, où les hooligans des deux équipes vont aussi contribuer à l'aggravation des tensions entre les deux grands clubs. En 2013 une saison similaire à celle de 2005, mais, cette foie, va aboutir à la consécration du Raja comme champion du Maroc et champion de la coupe du trône, et les FAR vice champions des deux compétitions, en plus qu'aucun club n'a pu gagner le classique marocain, ce qui traduit l'importance de cette rivalité historique.

Rivalité Raja - MAS

Oppose le Raja au MAS de Fès. Cette rivalité est moins intense que les deux premières, néanmoins, n'empêche qu'elle est une des plus anciennes rivalité au Royaume, mais c'est surtout la rivalité WAC-MAS qui est la plus conséquente. Le Raja et Le Mas sont deux clubs phares avec le WAC et les FAR, et leurs matchs sont toujours intéressants à voir.

Notes et références

Notes

Notes et références

  1. (en) Fifa: Raja Casablanca placed third in CAF's ranking of African clubs of the last century
  2. (en) Ranking of The Best Club of Africa
  3. « Fédération Royale Marocaine de Football », Storyfoot.com (consulté le )
  4. « Le football au Maroc », Storyfoot.com (consulté le )
  5. José Batalha, « Morocco 1956/57 », rsssf.com (consulté le )
  6. José Batalha, « Morocco 1957/58 », rsssf.com (consulté le )
  7. José Batalha, « Morocco 1958/59 », rsssf.com (consulté le )
  8. José Batalha, « Morocco 1959/60 », rsssf.com (consulté le )
  9. José Batalha, « Morocco 1960/61 », rsssf.com (consulté le )
  10. José Batalha, « Morocco 1961/62 », rsssf.com (consulté le )
  11. José Batalha, « Morocco 1962/63 », rsssf.com (consulté le )
  12. José Batalha, « Morocco 1963/64 », rsssf.com (consulté le )
  13. José Batalha, « Morocco 1964/65 », rsssf.com (consulté le )
  14. José Batalha, « Morocco 1965/66 », rsssf.com (consulté le )
  15. José Batalha, « Morocco 1966/67 », rsssf.com (consulté le )
  16. José Batalha, « Morocco 1967/68 », rsssf.com (consulté le )
  17. Vidéo Youtube: Raja vs Real Madrid, Coupe du monde des clubs en 2000
  18. a et b Le Raja de Casablanca à la coupe du monde des clubs
  19. a et b Palmarès du Raja de Casablanca Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « ref1 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  20. (ar) Page du Raja sur Kooora
  21. (ar) Article journal: Public du Raja 1er en Afrique et au monde Arabe
  22. (en) Classement mondial des clubs (IFFHS)
  23. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  24. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  25. Centre de formation du Raja de Casablanca
  26. Lancement du Journal du Raja
  27. Organe de presse du Raja
  28. Partenariat: RAJA/Meditel
  29. Symbolisme de l'aigle
  30. Le vert, symbole de l'espoir et la croissance

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Modèle:Palette Équipes du championnat du Maroc de football D1 2013-2014