« Disc jockey » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Balises : Suppression de contenu Éditeur visuel
Ligne 2 : Ligne 2 :


{{redirect|DJ}}
{{redirect|DJ}}
[http://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/place-strategique-dj-spectacle-vivant-industrialise/ La place stratégique des DJ dans le spectacle vivant et industrialisé], par Emmanuel Soumounthong, ''Web-revue des industries culturelles et numériques'', 1{{er}} novembre 2013.

[[Image:M-Audio DJ Blax.jpg|thumb|250px|Table de mixage numérique professionnelle.]]

Un '''{{lang|en|disc jockey}}''' {{API|[diskʒɔkɛ]}} ou '''{{lang|en|DJ}}''' {{API|[diː ˈdʒeɪ]}}<ref>Beaucoup de francophones prononcent {{API|[diː ˈdʒiː]}} (dî-djî). C’est une erreur. La prononciation correcte est {{API|[diː ˈdʒeɪ]}} (dî-djéï). {{API|[diː ˈdʒiː]}} s’écrirait DG.</ref> ou '''deejay''' ou encore '''platiniste''', est une personne qui sélectionne et diffuse de la [[musique]] à destination d'un public, que ce soit pour une émission radiophonique, dans une [[discothèque]] ou à l'occasion d'une soirée spécifique<ref>En France, le [[Journal officiel de la République française|Journal officiel]] recommande depuis 2011 l'usage du terme « platiniste » (JORF {{numéro|0241}} du 16 octobre 2011, page 17524, texte {{numéro|28}}).</ref>.

== Animateur ==

Dans son activité la plus courante, le disc jockey sélectionne et passe des disques sur ses platines ([[disque microsillon]], [[disque compact]], [[Format de fichiers audio|fichier audio]], [[Cassette audio|cassettes]]). On trouve ce métier principalement dans les boîtes de nuit, mais aussi dans certains bars et dans les fêtes de [[musique techno]] ou les [[rave party|rave parties]].

Il peut simplement enchaîner les morceaux de musique les uns après les autres en fonction des envies des auditeurs. Il peut aussi modifier ou superposer deux musiques, ou une musique et une version [[a cappella]], et faire preuve de créativité et d'inventivité, voire utiliser des équipements spéciaux ou des [[ordinateur]]s pour refondre entièrement le morceau utilisé. Dans le milieu du « DJing », cette technique est connue sous le nom de « ''{{lang|en|[[bootleg (musique)|bootleg]]}}'' » ou encore de « ''{{lang|en|[[Mashup (musique)|mashup]]}}'' » ou « ''{{lang|en|[[pot-pourri (musique)|medley]]}}'' ».

Depuis, le rôle du disc-jockey a pris de l'ampleur dans les [[musique populaire|musiques populaires]] récentes. Il est parfois reconnu comme un musicien à part entière. Le DJ peut parfois produire une œuvre originale à partir de matériaux musicaux existants, soit qu'il joue un rôle de découvreur de titres passés inaperçus ou tombés dans l'oubli, soit qu'il combine avec talent des œuvres mineures. On peut considérer alors qu'il se réapproprie le travail d'autres musiciens, exploitant un matériau sonore qu'il serait incapable de créer lui-même. Cependant, le juste mélange des musiques diffusées, leur arrangement en live demandent une créativité certaine, et peut donc être considéré comme un art, qui diffère un peu de celui des musiciens.

== Domaines spécifiques ==

=== Reggae ===

Le terme original de DJ désigne la personne qui tient le microphone et intervient en direct sur la version [[Musique instrumentale|instrumentale]] d'un [[disque microsillon|disque]] (souvent en face B), dans les « ''{{lang|en|[[sound system]]s}}'' » jamaïcains. Le deejay [[reggae]] est un artiste vocal au même titre que le chanteur. Son style vocal est un mélange de voix parlée, scandée et chantée et préfigure en cela celui du [[rappeur]].

Après avoir émergé dans les [[années 1950]] (les deejays se contentaient alors de glisser de courtes interjections dans la musique), ils ont été reconnus à partir de la fin des [[années 1960]] comme des artistes vocaux à part entière (avec des couplets et refrains complets chantés sur une version instrumentale) à égalité avec les chanteurs et sont devenus hégémoniques dans le reggae (aujourd'hui, à peu près 70 % des artistes vocaux du reggae sont des deejays), et le public a également vu l'apparition du ''[[singjay]]'' (mélange de style ''deejay'' et de chant pur) au cours des [[années 1970]].

Le DJ travaillant derrière les platines est quant à lui nommé « ''{{lang|en|selecter}}'' ». Le lien entre reggae et [[hip-hop]] s'est fait par l'intermédiaire de [[DJ Kool Herc]], un Jamaïcain ayant émigré aux États-Unis et pionnier du hip-hop{{refnec|date=juillet 2008}}.

=== Disco au hip-hop ===

À la fin des [[années 1960]], un ensemble de facteurs tant musicaux que sociaux et techniques (évolution du [[rock]] vers un style moins dansant, développement d'une [[musique soul]] plus dansante, amélioration des [[sound system]]s, libération des mœurs, besoin de reconnaissance de certaines minorités) aboutissent au développement aux [[États-Unis]] d'un mode de sortie ([[discothèque]]) et d'un style de musique qui sera finalement nommé [[disco]].

Le métier de DJ évolue alors dans les lieux de sorties avec musique (bars, clubs) où progressivement les DJ's évincent les vrais musiciens d'abord parce que moins chers, jugés moins capricieux et parce qu'ils réussissent à faire danser le public de manière plus intense que la musique orchestrée. Progressivement, les simples enchaînements de titres deviennent un ensemble cohérent qui accompagne les danseurs.

Le DJ sera au centre de mouvement jusqu'au moment où, à la fin des [[années 1970]], les maisons de disques et l'évolution de la société se chargent soit d'exploiter le filon disco puis de le rejeter une fois épuisé, soit de juger ce genre vide et décadent.

Cependant, dans des clubs des quartiers noirs de [[New York]] où se joue et évolue le disco, des DJ's observent les danseurs et constatent que certains d'entre eux se déchaînent en solo quand le titre marque un [[Break (musique)|break]]. De ce constat naît la [[Break dance|breakdance]] qui donnera naissance au [[hip-hop]], dont l'idée vient de personnalités comme [[DJ Kool Herc]] qui, en enchaînant les breaks de plusieurs morceaux, parvenait à prolonger la durée des coupures rythmiques.

Avant que puisse être dupliquée par enregistrement cette répétition, la technicité demandée au DJ pour effectuer cet exercice s'est accrue. Progressivement, avec des artistes comme [[Grandmaster Flash]], le deejaying prend alors un nouveau sens qui exprime l'idée que le DJ produit du son à partir d'un instrument, le disque, grâce à tout un ensemble de techniques nouvelles qui nécessitent une dextérité extrême. Le DJ passe ainsi du rôle de sélectionneur à celui d'artiste.

Dans la musique [[hip-hop]], le Disc Jockey peut être parfois accompagné d'un MC (''{{lang|en|Master of Ceremony}}'', le rappeur). Le DJ [[scratch (musique)|scratche]], c'est-à-dire qu'il pose ses doigts sur le [[disque vinyle|vinyle]] et en modifie la vitesse et le sens de lecture afin de déformer et de [[Rythme (solfège)|rythmer]] les [[son (physique)|sons]] existants. Cette déformation de sons est associée à l'utilisation, sur la table de mixage (élément central), d'un ''fader'' ou ''crossfader''. Cet élément permet de passer du son d'une platine à l'autre et de couper le son d'une des deux platines. Il existe diverses techniques de scratch, comme le ''cutting'', le ''transforming'', ou encore le ''flare'', qui peuvent être cumulées et alternées.

== Émergence du turntablism ==

[[Image:Afrika_Bambaataa_and_DJ_Yutaka_(2004).jpg|240px|thumb|Afrika Bambaataa]]

[[Kool Herc]] fut le premier DJ qui mixa deux disques réglés sur le même [[Battement par minute|BPM]], faisant ainsi une transition appelée de nos jours [[calage tempo]].
Par la suite, cette pratique se développa dans le [[Bronx]] notamment grâce à la culture ''[[Zulu Nation]]'' du milieu des années 1970.

Au début des années 1980 vint ensuite le [[scratch (musique)|scratch]], inventé par [[DJ Grandwizard Theodore]]. Cette manipulation révolutionnaire du disque fut largement popularisée en 1983 par Grand Mixer DXT et [[Herbie Hancock]] dans le titre ''[[Rock It|Rock it]]''.

Après 10 ans d'amélioration des techniques de scratch, le terme de ''[[Turntablism]]'' fut finalement proposé par [[DJ Babu]] en 1995 pour décrire cet art.

== Pratiques musicales courantes ==

* ''[[Scratch (musique)|Scratch]]'' : utilisation d'un ''[[fader]]'' ou ''crossfader'' pour découper le son enregistré sur le vinyle, de manière à le transformer et à le rendre plus rythmé ou incisif.
* [[Fondu enchaîné]] : la fin d'un morceau de musique est mélangée avec le début du morceau suivant de manière à assurer une transition progressive.
** [[Calage tempo]] : les rythmiques des deux disques sont superposées pour adopter le même tempo ou BPM.
* Le [[mixage audio|mixage]] : les disques sont synchronisés manuellement à l'aide des réglages de vitesse des platines et sont mélangés avec diverses variations, portant notamment sur les égalisations (niveau des [[fréquence]]s graves, médium et aiguës), ainsi que sur l'utilisation des ''faders'' et ''crossfaders''.

Les disques sont enchaînés de plusieurs façons :

* soit en ''scratchant'' (principalement utilisé en [[hip-hop]] et en [[rap]]) ;
* soit en mélangeant (mixant) progressivement les deux titres : il est alors question d'un fondu-enchaîné (''fade'' ou crossfading);
* soit en mélangeant (mixant) progressivement les deux titres, et en calant le tempo du premier morceau (en réglant sa vitesse, il aussi question de ''pitch''), il est alors question de [[calage tempo|mix dans le tempo (beatmix)]].
* soit en jouant le deuxième titre juste après le premier (un ''cut'') ; en fait, le premier battement du deuxième titre (premier ''beat'') est joué en même temps que le dernier ''beat'' du premier.

Certains musiciens se disent également DJ du fait qu'ils utilisent les mêmes outils, bien que ce ne soit pas dans le but d'enchaîner des morceaux, mais bien d'en créer de nouveaux à partir d'éléments de plusieurs supports musicaux selon le principe du ''[[Échantillonnage (musique)|sampling]]''.

Le ''DJ-ing'' ne se fait pas toujours en direct, ni face à un public. Par exemple, certains DJ utilisent des logiciels comme Cubase SX, Fruity Loops ou Reason pour créer leur propres tracks.

Certaines maisons de disques ne publient rien d'autre que les réalisations en studio de DJ. Il existe aussi un championnat du monde des DJ, qui se rencontrent dans différents types de catégories.

Le concept du DJ-ing s'applique également à la vidéo. Le « VJ » (''visual jockey'' ou ''[[vidéo jockey]]'') enchaîne et superpose des images fixes et animées qui peuvent être projetées sur écran à l'occasion de soirées ou de [[concert]]s, mais également, sur les chaînes télévisées musicales. Le terme a d'ailleurs été élargi au simple présentateur d'émissions de telles chaînes du fait qu'il est censé choisir les clips vidéo qui passent. De la même manière, il est question de KJ (''karajockey'') pour les animateurs de [[karaoké]].

== Support musical et DJing ==

[[Image:Platines vinyles.jpg|thumb|gauche|Technics SL-1200 MKII (platines vinyle).]]

Si historiquement le vinyle a été le premier support des DJ (par le [[Scratch (musique)|scratch]]), ce sont bel et bien les DJ qui ont permis au vinyle de résister à l'impact qu'a été l'arrivée du [[disque compact|CD]] dans les années 1980.

La raison de cette résistance est la longue absence de [[platine CD]] à vitesse réglable, condition nécessaire pour mixer en discothèque. De ce fait en 30 ans la [[Technics SL-1200|Technics 1200 MKII]] est devenue puis restée la platine vinyle la plus répandue dans les clubs.

Actuellement les [[label (musique)|labels]] sortent les nouveautés sous le format vinyle, à destination des DJ qui diffusent ainsi ces morceaux et permettent d'évaluer leur potentiel.

[[Image:PlatinesCD.JPG|thumb|Behringer DX 626 (platines CD).]]

Le pressage en plus grand nombre peut alors suivre, et selon le succès du morceau, le public pourra ensuite le trouver dans des compilations CD ou sur les albums des artistes correspondants (si celui-ci est suffisamment productif).

Cependant, de moins en moins de platinistes mixent sur vinyles, ce format étant supplanté par le format numérique pour des raisons de gain de place (les DJ vedettes étant de grands voyageurs), d'ergonomie et de possibilités de création. L'utilisation combinée du format MP3 et des ordinateurs a ainsi révolutionné le monde du DJing :

* grâce aux programmes qui permettent, à partir d'un ordinateur et de deux platines vinyles, de reproduire le [[DJ mix|mix]] sur vinyle tout en utilisant des MP3 contenus dans l'ordinateur ;
* grâce aux programmes tel qu'[[Ableton Live]], Virtual DJ, [[Serato Scratch Live]] ou encore [[Traktor Pro]] qui permettent de jouer des boucles, d'ajouter des effets et d'augmenter considérablement la complexité d'un mix (quatre platines, effets…).

Le contrôle d'un logiciel prend maintenant un intérêt de plus en plus important pour des djs pros, grâce à l'apparition de contrôleurs de qualité ou de systèmes comme le [[Vinyl timecodé]].

== Équipement de base ==

* [[Électrophone|Platines vinyles]], [[platine CD|platines CD]] ou console numérique
* [[Table de mixage]]
* [[casque (audio)|Casque]] de pré-écoute
* [[Microphone]] (optionnel)
* Enceintes, [[Technologies des musiques amplifiées#Amplificateur|Amplificateur]]
* [[Lightjockey|Jeux de lumière]]

== Glossaire ==

Le vocabulaire du DJ utilise un certain nombre de termes techniques :

* BPM : b[[nattement par minute|attement par minute]] (mesure le [[tempo]] d'un morceau).
* [[Calage tempo]] (ou beatmatching) : synchronisation des rythmes de deux morceaux.
* Cellule : tête de lecture d'une platine vinyle.
* Cross-fader : fader placé horizontalement sur une [[table de mixage]] permettant de basculer d'une voie à l'autre (la courbe de « fondu » peut être linéaire, exponentielle, « tout ou rien » et/ou réglable selon le modèle). Facilite le [[fondu enchaîné]].
* CUE : point de départ de la lecture sur un lecteur CD. Peut être le début de la chanson ou un point quelconque du morceau prédéfini sur platine CD.
* Fader : bouton à glissière permettant de modifier le volume sonore d'une voie (aussi appelé potentiomètre linéaire).
* Feutrine : sorte de tapis intercalé entre le vinyle et le plateau de la platine permettant de faire glisser le vinyle sans dommage. Ainsi pour faire Pause, un DJ jouant sur vinyles utilise rarement la touche play et stop. Pour arrêter un morceau il pose ses doigts sur le disque, qui doit donc pouvoir glisser sur la feutrine ou slipmat). Il peut alors le lancer (throwing) dans le rythme.
* Hamster style : méthode utilisée par les DJ à [[platine]]s ou la configuration du crossfader est inversée, c'est-à-dire que la platine droite est à gauche du crossfader.
* [[Boucle (musique)|Loop]] : boucle sonore composée d'un point d'entrée (loop-in) et d'un point de sortie (loop-out).
* Pitch bend : mécanisme (potentiomètre ou boutons) d'une platine (vinyle ou CD) permettant de modifier la vitesse de lecture (modification exprimée en pourcentage par rapport à l'original). Son réglage permet ainsi de synchroniser les beats de deux morceaux (entrant et sortant).
* [[mashup (musique)|Mashup]] ou [[Remix#Remix de type « Versus » (ou Mashup)|versus]] : remix mixant la version [[a cappella]] d'un morceau avec l'instrumental d'un autre.
* [[Sample]]' : en français échantillon. Le sample est un court extrait ou une partie d'un morceau de musique, joué en boucle ou par intermittence. Il peut être déformé pour atteindre l'effet recherché.
* White label : vinyle ne portant pas d'étiquette : il s'agit généralement d'un morceau produit par un DJ peu connu, et pressé en faible nombre d'exemplaires. Il permet souvent d'évaluer le potentiel du morceau avant pressage sous un vrai [[Label (musique)|label]]. La plupart des [[bootleg (musique)|bootlegs]] sont pressés en white.
* [[Effet lumineux]]

== Notes et références ==
{{Références}}

== Bibliographie ==
* Assef, Claudia (2000). ''Todo DJ Já Sambou: A História do Disc-Jóquei no Brasil''. São Paulo: Conrad Editora do Brasil. ISBN 85-87193-94-5.
* Brewster, Bill, and Frank Broughton (2000). ''Last Night a DJ Saved My Life: The History of the Disc Jockey''. New York: Grove Press. ISBN 0-8021-3688-5 (North American edition). London: Headline. ISBN 0-7472-6230-6 (UK edition).
* Broughton, Frank, and Bill Brewster. ''How to DJ Right: The Art and Science of Playing Records''. New York: Grove Press, 2003.
* Graudins, Charles A. ''How to Be a DJ''. Boston: Course Technology PTR, 2004.
* Lawrence, Tim (2004). ''Love Saves the Day: A History of American Dance Music Culture, 1970–1979 ''. Duke University Press. ISBN 0-8223-3198-5.
* Miller, Paul D. aka DJ Spooky, ''Sound Unbound: Writings on DJ Culture and Electronic Music'', MIT Press 2008. ISBN 0-262-63363-9 ISBN 978-0-262-63363-5.
* Poschardt, Ulf (1998). ''DJ Culture''. London: Quartet Books. ISBN 0-7043-8098-6.
* Zemon, Stacy. ''The Mobile DJ Handbook: How to Start & Run a Profitable Mobile Disc Jockey Service'', Second Edition. St. Louis: Focal Press, 2002.

== Liens externes ==
{{Autres projets
|commons=Category:DJing
|wiktionary=DJ|wiktionary titre=DJ}}
* [http://industrie-culturelle.fr/industrie-culturelle/place-strategique-dj-spectacle-vivant-industrialise/ La place stratégique des DJ dans le spectacle vivant et industrialisé], par Emmanuel Soumounthong, ''Web-revue des industries culturelles et numériques'', 1{{er}} novembre 2013.

{{Portail|musique|musique électronique|hip-hop}}
{{Portail|musique|musique électronique|hip-hop}}



Version du 4 décembre 2013 à 09:58

La place stratégique des DJ dans le spectacle vivant et industrialisé, par Emmanuel Soumounthong, Web-revue des industries culturelles et numériques, 1er novembre 2013.