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Il fut inventé en [[1841]] par le [[artiste peintre|peintre]] [[États-Unis|américain]], John Goffe Rand<ref name="guichet">[http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=29596 Site ''Le guichet du savoir'']</ref>. |
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Le brevet d'invention du tube souple<ref>[http://www.aaa.si.edu/collections/images/detail/john-goffe-rand-patent-improvement-construction-vessels-or-apparatus-preserving-paint--c-460 Brevet d'invention de John Goffe Rand]</ref> compactable, fermé hermétiquement à l’aide d’une pince et dont l'enveloppe est une feuille d'étain, est déposé à Londres en [[1841]] par le [[artiste peintre|peintre]] [[États-Unis|américain]] {{Lien|John Goffe Rand}}<ref name="guichet">[http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=29596 Site ''Le guichet du savoir'']</ref>. Ce nouvel emballage permet notamment aux peintres de transporter ces tubes de peinture déjà préparés, pouvant plus facilement s’évader de leurs ateliers et travailler en plein air. |
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Ce tube a permis aux peintres de travailler en extérieur. |
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En [[1859]], Lefranc le commercialise en [[France]] |
En [[1859]], la maison Lefranc le commercialise en [[France]], améliorant le améliore le principe du bouchon à pas de vis<ref name="guichet"/>. |
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Les historiens de l'art considèrent que le tube à « révolutionné » l'[[histoire de la peinture]] en favorisant l'essor de l'[[impressionnisme]]. La conséquence directe sur la révolution impressionniste est cependant à nuancer : le brevet d'invention date de 1841 tandis que la première exposition impressionniste date de 1874<ref>{{ouvrage|auteur=Claude Monet|titre=Monet : l'œil impressionniste|éditeur=Musée Marmottan|date=2008|passage=70|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. |
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Version du 4 novembre 2013 à 21:49
Le tube de peinture souple est un tube de peinture à l'huile en métal fermé hermétiquement à l'aide d'une pince.
Histoire
Jusqu'au XIXe siècle, les peintres, ou leurs élèves, broyaient eux-mêmes les pigments en poudre avec le liant et ils employaient aussitôt. Chacun développait sa technique, à base de différentes huiles, plus ou moins jaunissantes, utilisées crues ou cuites. Ainsi l'huile de lin, siccative et peu jaunissante, fut adoptée devant l'huile d'œillette et l'huile de noix, plus claires, mais moins siccatives[1]. Au XIXe siècle sont apparues les premières couleurs industrielles prêtes à l'emploi et présentées dans des récipients en vessies de porc séchées, et pliées en forme de sac. Ces couleurs devaient cependant être utilisées rapidement. En 1822 l'artiste anglais James Hams crée un nouvel emballage, des seringues en verre ou en métal mais leur coût élevé empêche leur diffusion[2].
Le brevet d'invention du tube souple[3] compactable, fermé hermétiquement à l’aide d’une pince et dont l'enveloppe est une feuille d'étain, est déposé à Londres en 1841 par le peintre américain John Goffe Rand (en)[4]. Ce nouvel emballage permet notamment aux peintres de transporter ces tubes de peinture déjà préparés, pouvant plus facilement s’évader de leurs ateliers et travailler en plein air.
En 1859, la maison Lefranc le commercialise en France, améliorant le améliore le principe du bouchon à pas de vis[4].
Les historiens de l'art considèrent que le tube à « révolutionné » l'histoire de la peinture en favorisant l'essor de l'impressionnisme. La conséquence directe sur la révolution impressionniste est cependant à nuancer : le brevet d'invention date de 1841 tandis que la première exposition impressionniste date de 1874[5].
Référence
- Christian Amalore, Anne Bouquillon, Rose Agnès Jacquesy, La Chimie et l'art : Le génie au service de l'homme, SOFEDIS date=2010 (lire en ligne), p. 158
- (en) Gerald W. R. Ward, The Grove Encyclopedia of Materials and Techniques in Art, Oxford University Press, , p. 424
- Brevet d'invention de John Goffe Rand
- Site Le guichet du savoir
- Claude Monet, Monet : l'œil impressionniste, Musée Marmottan, , p. 70
