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En [[2012 au cinéma|2012]] son film ''[[Marfa Girl]]'' remporte le Marc Aurèle d'or du meilleur film au [[Festival international du film de Rome]]<ref>[http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18618789.html Larry Clark remporte le Marc Aurèle d'or]</ref>. Larry Clark annonce que le film ne sortira ni en salles ni en DVD, et qu'il sera mis à disposition directement au public en streaming payant sur son site<ref>[http://www.larryclark.com/marfagirl ''Marfa Girl'' en streaming]. Page consultée le 11 janvier 2012.</ref>. Cette mise en ligne sans aucun autre intermédiaire est le fruit d'une forte exaspération à l'égard du système, notamment des producteurs qu'il qualifie d'« escrocs ». Elle dénote aussi la volonté du réalisateur de se rapprocher encore plus des jeunes en étant présent dans ce qui constitue leur environnement quotidien<ref>[http://cinema.blog.lemonde.fr/2012/11/14/larry-clark-jai-envie-de-dire-a-hollywood-daller-se-faire-foutre/ Propos de Larry Clark dans le blog cinéma du ''Monde''], 14 novembre 2012.</ref>.
En [[2012 au cinéma|2012]] son film ''[[Marfa Girl]]'' remporte le Marc Aurèle d'or du meilleur film au [[Festival international du film de Rome]]<ref>[http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18618789.html Larry Clark remporte le Marc Aurèle d'or]</ref>. Larry Clark annonce que le film ne sortira ni en salles ni en DVD, et qu'il sera mis à disposition directement au public en streaming payant sur son site<ref>[http://www.larryclark.com/marfagirl ''Marfa Girl'' en streaming]. Page consultée le 11 janvier 2012.</ref>. Cette mise en ligne sans aucun autre intermédiaire est le fruit d'une forte exaspération à l'égard du système, notamment des producteurs qu'il qualifie d'« escrocs ». Elle dénote aussi la volonté du réalisateur de se rapprocher encore plus des jeunes en étant présent dans ce qui constitue leur environnement quotidien<ref>[http://cinema.blog.lemonde.fr/2012/11/14/larry-clark-jai-envie-de-dire-a-hollywood-daller-se-faire-foutre/ Propos de Larry Clark dans le blog cinéma du ''Monde''], 14 novembre 2012.</ref>.


L'année suivante il est membre du jury du 8{{è}} [[Festival international du film de Rome]]<ref>http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18627075.html</ref>, sous le présidence de [[James Gray (réalisateur)|James Gray]].
L'année suivante il est président du jury de la section ''CinemaXXI'' lors du 8{{è}} [[Festival international du film de Rome]]<ref>http://www.romacinemafest.it/ecm/web/fcr/online/home/content/il-regista-e-fotografo-larry-clark-guidera-la-giuria-internazionale-di-cinemaxxi.0000.FCR-3203</ref>.


== Filmographie ==
== Filmographie ==

Version du 17 septembre 2013 à 21:36

Larry Clark
Description de cette image, également commentée ci-après
Nom de naissance Lawrence Donald Clark
Naissance (81 ans)
Tulsa, Oklahoma, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Réalisateur, photographe
Films notables Kids,
Bully,
Ken Park,
Wassup Rockers

Larry Clark (né le à Tulsa dans l'Oklahoma) est un photographe, réalisateur et directeur de la photographie américain.

Biographie

« Lorsque, dans les années 60, j'ai commencé à prendre des photos des gens autour de moi, je me fabriquais ma propre mythologie, mon propre univers. Il s'agissait déjà d'un mélange entre réalité et fiction, entre ce que je voyais devant moi et ce que je voulais formuler à partir de cette réalité. »

Après avoir étudié auprès de Walter Sheffer et Gerhard Bakker à la Layton School of Art de Milwaukee dans le Wisconsin, Larry Clark se lance dans la photographie. Il travaille dans sa ville natale sur des scènes de vie d'un groupe de drogués accros au speed et à la marijuana. Ainsi dès 1971, Larry Clark publie sa première monographie intitulée Tulsa.

Aujourd'hui reconnu comme une référence incontournable dans l'histoire de la photographie américaine, Tulsa a été notamment utilisée par des réalisateurs comme Martin Scorsese dans Taxi Driver (1976), Gus Van Sant dans Drugstore Cowboy (1989) et Harmony Korine dans Gummo (1997).

Lauréat d'une bourse du National Endowment for the Arts, Larry Clark publie un second volume de photos intitulé Teenage Lust (1983). Sont ensuite édités 1992 et The Perfect Childhood (édités au Royaume-Uni en 1992 et 1993)

En 1995, Larry Clark passe derrière la caméra et réalise Kids sur un scénario d'Harmony Korine. Ce film fait sensation aux festivals de Sundance et de Cannes. Censuré aux États-Unis, Kids sera alors distribué par Shining Excalibur, filiale de Miramax spécialement créée à cette fin. Le film remportera un succès à la fois critique et commercial.

En 1998, Larry Clark tourne son second film, Another Day in Paradise, avec James Woods et Melanie Griffith, d'après l'histoire d'un ancien prisonnier nommé Eddie Little.

Bully, son troisième long-métrage, est présenté en compétition à la Mostra de Venise en 2001. Il s'inspire également d'un fait divers mais développe ensuite une intrigue fictive à partir de personnages attachants grâce à la profonde empathie du regard de Larry Clark.

Ken Park (2002) montre un mariage père-fille et un inceste mère-fille par procuration (la mère couchant avec le copain de sa fille). Le film soulève de nombreuses réflexions.

Wassup Rockers (2004) traite de la culture skateboard et du passage de l'adolescence à l'âge adulte au travers de 7 ados d'origine latine de milieu défavorisé. Il est considéré comme son film le plus intimiste. Une fois de plus, il tourne avec des jeunes rencontrés dans la rue.

En 2006, en parallèle avec ses projets personnels, il participe à Destricted, une compilation de courts métrages sur la rencontre de l'art et du sexe aux côtés de sept réalisateurs de nationalités différentes.

Parmi ses futurs projets, il y aurait Mona Lisa, un remake du Mona Lisa de Neil Jordan, racontant la cavale d'un truand et d'une prostituée dans la ville de New York. Il y aurait aussi Blood of Pan dans lequel il revisiterait à sa manière le mythe de Peter Pan de nos jours, à New York. Un ado rebelle, vagabond et séducteur incarnerait Peter tandis que Wendy serait accro à la drogue.

Sa vision toujours subtile ne se contente jamais d'évoquer mais sait « figurer » les corps couverts de meurtrissures, physiques et morales. Ainsi, souvent sujets à controverse et régulièrement décriés, les films et les photographies de Larry Clark l'ont pourtant imposé comme l'un des rares réalisateurs intègres et indépendants actuellement en exercice aux États-Unis.

En Europe, Larry Clark est représenté par la galerie Simon Lee Gallery.

Du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011 est organisée à Paris, au musée d'art moderne de la ville de Paris, la première rétrospective en France consacrée à Larry Clark[1]. Certaines photos montrent des adolescents engagés dans des rapports sexuels. L'accès à l'exposition a été interdit aux moins de 18 ans. Cette décision a créé une polémique[2],[3].

En 2012 son film Marfa Girl remporte le Marc Aurèle d'or du meilleur film au Festival international du film de Rome[4]. Larry Clark annonce que le film ne sortira ni en salles ni en DVD, et qu'il sera mis à disposition directement au public en streaming payant sur son site[5]. Cette mise en ligne sans aucun autre intermédiaire est le fruit d'une forte exaspération à l'égard du système, notamment des producteurs qu'il qualifie d'« escrocs ». Elle dénote aussi la volonté du réalisateur de se rapprocher encore plus des jeunes en étant présent dans ce qui constitue leur environnement quotidien[6].

L'année suivante il est président du jury de la section CinemaXXI lors du 8e Festival international du film de Rome[7].

Filmographie

Réalisateur

Acteur

Scénariste

Producteur

Directeur de la photographie

Récompenses

Notes et références

9 Larry Clark, interview "L’Amérique des marges" il donne sa définition de la violence et parle de sa fascination pour le numérique [1]

Liens externes