« Descente (gouttière) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
AvatarFR (discuter | contributions)
EdouardHue (discuter | contributions)
Illustration
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Ébauche|architecture}}
{{Ébauche|architecture}}
[[Image:Regenpijp 001.jpg|thumb|Photographie d'une descente.]]


Une '''descente''' ou ''Descente d'eau pluviale'' ou ''Tuyau de descente'' (Quelquefois noté ''D.E.P.'' ou ''T.D.'') est un [[tuyau]] de section circulaire ou [[Parallélépipède|parallélépipédique]], le plus souvent vertical qui relie la naissance d'une [[gouttière (architecture)|gouttière]] ou un [[chéneau]] à un réseau de collecte des [[eau pluviale|eaux pluviales]]. Une descente est souvent en [[Polychlorure de vinyle|PVC]], en [[zinc]] (ou un alliage de zinc), ou en [[cuivre]]. En pied de descente se trouve généralement une « souche » ou « [[Dauphin (gouttière)|dauphin]] » qui la protège des chocs qu'elle pourrait subir à sa base. Le chemin suivi par une descente est quelquefois sinueux ce qui oblige à ménager des coudes sur son trajet. Le diamètre d'un tuyau de descente est fonction de la superficie de toiture et donc la quantité d'eau qu'il faut drainer. On compte en général {{Unité|1|cm²}} de surface horizontale de descente par {{Unité|m²}} de surface de toiture. Le tuyau de descente est fixé à la façade par des attaches adaptées appelées « collier » ou « bague ». Pour éviter le passage des feuilles et brindilles qui ne manquent pas de se déposer dans la corniche le tuyau de descente est souvent surmonté d'une [[crépine]] qui filtre les eaux pluviales.
Une '''descente''' ou ''Descente d'eau pluviale'' ou ''Tuyau de descente'' (Quelquefois noté ''D.E.P.'' ou ''T.D.'') est un [[tuyau]] de section circulaire ou [[Parallélépipède|parallélépipédique]], le plus souvent vertical qui relie la naissance d'une [[gouttière (architecture)|gouttière]] ou un [[chéneau]] à un réseau de collecte des [[eau pluviale|eaux pluviales]]. Une descente est souvent en [[Polychlorure de vinyle|PVC]], en [[zinc]] (ou un alliage de zinc), ou en [[cuivre]]. En pied de descente se trouve généralement une « souche » ou « [[Dauphin (gouttière)|dauphin]] » qui la protège des chocs qu'elle pourrait subir à sa base. Le chemin suivi par une descente est quelquefois sinueux ce qui oblige à ménager des coudes sur son trajet. Le diamètre d'un tuyau de descente est fonction de la superficie de toiture et donc la quantité d'eau qu'il faut drainer. On compte en général {{Unité|1|cm²}} de surface horizontale de descente par {{Unité|m²}} de surface de toiture. Le tuyau de descente est fixé à la façade par des attaches adaptées appelées « collier » ou « bague ». Pour éviter le passage des feuilles et brindilles qui ne manquent pas de se déposer dans la corniche le tuyau de descente est souvent surmonté d'une [[crépine]] qui filtre les eaux pluviales.


Anciennement, on désignait par « cuiller », une pierre plate ou dalle, creusée d'une forme ronde ou ovale, avec un canal ou goulotte au-devant, servant à recevoir les eaux d'un tuyau de descente et à les conduire dans le [[Ruisseau (caniveau)|ruisseau du pavé]]. Un « [[souillard]] » désignait un trou dans un entablement ou dans l'épaisseur du mur pour le passage des eaux d'un chéneau, ou bien dans une dalle, pour les eaux d'un tuyau de descente, qui se perdent dans un [[puisard]], ou s'écoulent par une [[gargouille]]<ref>Morisot J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment, Carilian, 1814 [http://books.google.be/books?id=vGIUAAAAQAAJ&hl=fr&pg=PR3#v=onepage&q&f=false Lire en ligne]</ref>
Anciennement, on désignait par « cuiller », une pierre plate ou dalle, creusée d'une forme ronde ou ovale, avec un canal ou goulotte au-devant, servant à recevoir les eaux d'un tuyau de descente et à les conduire dans le [[Ruisseau (caniveau)|ruisseau du pavé]]. Un « [[souillard]] » désignait un trou dans un entablement ou dans l'épaisseur du mur pour le passage des eaux d'un chéneau, ou bien dans une dalle, pour les eaux d'un tuyau de descente, qui se perdent dans un [[puisard]], ou s'écoulent par une [[gargouille]]<ref>Morisot J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment, Carilian, 1814 [http://books.google.be/books?id=vGIUAAAAQAAJ&hl=fr&pg=PR3#v=onepage&q&f=false Lire en ligne]</ref>

<gallery>
Image:Regenpijp 001.jpg|Descente en zinc verticale, fixée par des colliers.
File:Descente, rue Derval, Rennes, France.jpg|Descente tronquée laissant s’échapper l’eau de pluie.
</gallery>


==Voir aussi==
==Voir aussi==
Ligne 10 : Ligne 14 :
* [[Ruisseau (caniveau)]]
* [[Ruisseau (caniveau)]]
* [[Caniveau]]
* [[Caniveau]]
* [[crépine]]
* [[Crépine]]
* [[Chaîne de pluie]]
* [[Chaîne de pluie]]



Version du 30 décembre 2012 à 22:22

Une descente ou Descente d'eau pluviale ou Tuyau de descente (Quelquefois noté D.E.P. ou T.D.) est un tuyau de section circulaire ou parallélépipédique, le plus souvent vertical qui relie la naissance d'une gouttière ou un chéneau à un réseau de collecte des eaux pluviales. Une descente est souvent en PVC, en zinc (ou un alliage de zinc), ou en cuivre. En pied de descente se trouve généralement une « souche » ou « dauphin » qui la protège des chocs qu'elle pourrait subir à sa base. Le chemin suivi par une descente est quelquefois sinueux ce qui oblige à ménager des coudes sur son trajet. Le diamètre d'un tuyau de descente est fonction de la superficie de toiture et donc la quantité d'eau qu'il faut drainer. On compte en général 1 cm2 de surface horizontale de descente par m2 de surface de toiture. Le tuyau de descente est fixé à la façade par des attaches adaptées appelées « collier » ou « bague ». Pour éviter le passage des feuilles et brindilles qui ne manquent pas de se déposer dans la corniche le tuyau de descente est souvent surmonté d'une crépine qui filtre les eaux pluviales.

Anciennement, on désignait par « cuiller », une pierre plate ou dalle, creusée d'une forme ronde ou ovale, avec un canal ou goulotte au-devant, servant à recevoir les eaux d'un tuyau de descente et à les conduire dans le ruisseau du pavé. Un « souillard » désignait un trou dans un entablement ou dans l'épaisseur du mur pour le passage des eaux d'un chéneau, ou bien dans une dalle, pour les eaux d'un tuyau de descente, qui se perdent dans un puisard, ou s'écoulent par une gargouille[1]

Voir aussi

Notes et références

  1. Morisot J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment, Carilian, 1814 Lire en ligne