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{{Article détaillé : Les Rhinopithèques - article du Magasin Pittoresque de 1899 page 173 - 174 - 175
Parmi les régions du globe incomplètement explorées, l'une de celles qui présentent le plus d'intérêt pour le naturaliste est assurément la région qui s'étend sur les confins de la Chine, du Tibet et de l'Indo-Chine et qui comprend le Setchuan ou Szetchouen, le Moupin, le Kan-sou et le nord du Yun-nan. A côté d'espèces ayant une physionomie européenne, à côté d'espèces chinoises ou malaises qui semblent avoir remonté le cours du Houang-ho ou Fleuve Jaune, du Yang-Tsé-kiang ou Fleuve Bleu, du Mékong ou de la Salouen, on y trouve des animaux extrêmement curieux dont l'existence nous a été révélée par les explorations successives de M. l'abbé Armand David, du général russe Przewalski, des frères Grum-Grzimaïlo, de M Bonvalot et du prince Henri d'Orléans, et par les recherches des missionnaires français, Mgr Biet, les R. P. Soulié, Dejean, Genestier, etc.
C'est au mois de novembre de l'année 1868 que l'abbé David, qui avait déjà parcouru en tous sens les autres provinces du Céleste-Empire, se décida à entreprendre un nouveau voyage au Setchuan et au Tibet. Après avoir remonté en jonque chinoise le Yang-tsé-kiang, il gagna à pied le Setchuan, où il passa un mois à herboriser et à chasser, puis, marchant toujours à l'ouest, à travers un pays accidenté où il fallut gravir péniblement des pentes abruptes, couvertes de glaces, le courageux missionnaire réussit à pénétrer, dans les premiers jours du printemps de 1869, dans la principauté de Moupin, habitée par les Miaotzes, peuplade indépendante qui, par ses caractères ethniques, se rapproche plutôt des Tibétains que des Chinois.
Cette principauté de Moupin, dont on chercherait vainement le nom sur la plupart des cartes de l'Asie Centrale, est comprise entre la région du Koukou-Nor et la province de Kham et se trouve séparée de l'Annam, du Boutan et du Népaul par la grande chaîne de l'Himalaya ; mais elle est hérissée de hautes montagnes qui la rattachent à cette chaîne et dont le Hong-chan-tin, qui s'élève pourtant à 5000 mètres, n'est pas une des cîmes les plus élevées. Aussi, puoique le centre du Moupin se trouve entre 31° et 32° degré de latitude Nord, c'est-à-dire au niveau de l'Egypte, les hivers y sont d'une rigueur extrême ; la neige persiste pendant plusieurs mois, même dans les vallées, et durant le reste de l'année il pleut fréquemment. cette humidité continuelle de l'atmosphère entretient une riche végétation : de tous côtés croissent des magnolias, des lauriers et des rhododendrons qui atteignent souvent des dimensions considérables, et les montagnes sont couvertes, jusqu'à l'altitude de 3 à 4000 mètres, de magnifiques forêts de pins et de cèdres. C'est dans cette contrée, jusqu'alors complètement inconnue des européens, que M l'abbé David vint s'établir au milieu d'une grande vallée, à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer et à une journée seulement du Hong-chan-tin ; c'est là qu'il se procura, avec l'aide des chasseurs du pays, mais non sans de très grandes difficultés, un grand nombre de mammifères et d'oiseaux appartenant à des groupes qu'on ne s'attendait pas à voir représentés dans ces hautes régions.
Parmi les mammifères découverts dans le Moupin, l'un des plus intéressants est le singe à nez retroussé que M Milne-Edwards à décrit et figuré sous le nom de Rhinopithèque de Roxellane (Rhinopithecus Roxellanae). cette espèce habite les montagnes de la partie occidentale du Moupin et les districts voisins, jusqu'au Koukou-Nor ; elle vit par conséquent dans une région où la neige persiste près de la moitié de l'année. D'après les récits des chasseurs, les Rhinopithèques se réunissent en troupes nombreuses dans le forêts ; ils se tiennent ordinairement sur les plus hautes branches des grands arbres et se nourrissent de fruits et de bourgeons de bambous. Par l'absence d'abajoues, c'est-à-dire de poches situées sur les côtés de la bouche et servant à emmagasiner la nourriture, aussi bien que par la conformation de leurs dents molaires, les Rhinopithèques offrent des rapports avec les singes de l'Inde et d'Indo-Chine, à longue queue et à pelage teint de couleurs vives, qu'on appelle des Semnopithèques et dont nous avons eu l'occasion de parler l'an dernier ; mais iles diffèrent de ceux-ci par leurs membres plus courts, plus fortement musclés, par leur mains postérieures munies d'un pouce plus développé, par leur face aux mâchoires moins saillantes, au nez fortement retroussé, et par leur physionomie plus intelligente.
Les Rhinopithèques de Roxellane atteignent une forte taille et, parvenus à l'âge adulte, mesurent près d'un mètre et demi du museau à l'extrémité de la queue ; ils sont revêtus d'une fourrure assez épaisse, un peu hirsute dont la coloration varie du gris noirâtre au fauve doré et aux roux ferrugineux ; aussi les indigènes désignent-ils cette espèce sous le nom de Kintsin-heou, qui signifie singe brun doré ; ils lui font une chasse assez active pour en obtenir les dépouilles qui jouissent d'une excellente réputation pour la guérison des rhumatismes.
M l'abbé David avait rencontré, dans le même pays que le Rhinopithèque de Roxellane, des macaques (Macacus tibetanus, Milne Edwardsà alliés aux fameux magots de Gibraltar, mais de formes plus robustes et à face plus allongée ; et d'après des renseignements recueillis de la bouche des Chinois qui avaient voyagé au sud du Yang-tsé-kiang, il avait signalé la présence dans la région, au moins pendant l'été, de gros singes noirs à longue queue, venant des pays des Miaotzes. Aussi, dans le cours de son voyage du Tonkin au Bengale, le prince Henri d'Orléans chercha-t-il à se procurer quelques-uns de ces singes qu'il avait qperçus à Batang dans un voyage précédent et que Mgr Biet lui avait indiqués comme se trouvant aux environs de Tsékou ; mais la saison n'étant pas favorable, il ne réussit pas à en obtenir et, forcé de continuer son voyage, il dut se contenter de laisser à R. P. Soulié les subsides, des armes et des munitions.
Grâce à ces ressources at aux renseignements fournis par Mgr Biet, des chasses furent organisées dans les forêts qui couvrent le versant occidental de la chaîne qui sépare la vallée du Mékong de celel du Fleuve Bleu. Ces chasses amenèrent la capture d'une grande quantité de mammifères et d'oiseaux, que M Soulié envoya au Muséum et parmi lesquels se trouvaient sept individus des deux sexes, adultes et jeunes, du grand singe signalé par M David. M Milne-Edwards reconnut aussitôt que c'était un Rhinopithèque, appartenant à une espèce nouvelle, qu'il nomma Rhinopithèque Bieti et qu'il décrivit et figura bientôt après, en collaboration avec M de Pousargues.}}


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