« Digramme » : différence entre les versions
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Un digramme est composé de lettres qui par peuvent par ailleurs représenter des voyelles ou des consonnes. Un digramme de voyelles est aussi appelé « fausse [[diphtongue]] » quand les deux lettres notent une voyelle simple, et non une diphtongue. C'est le cas en [[français]] par exemple pour ''ou'' = [u], ''ai'' = [e] ou [ɛ], ''eu'' = [œ] ou [ø], etc. Le [[grec ancien]] en connaît aussi : {{grec ancien|ου}} vaut [oː] et {{grec ancien|ει}} vaut [eː]. De même, en [[grec moderne]] pour {{lang|el|αι}} = [ɛ] ou encore {{lang|el|ει}}, {{lang|el|οι}}, {{lang|el|ηι}}, {{lang|el|υι}} = [i]. |
Un digramme est composé de lettres qui par peuvent par ailleurs représenter des voyelles ou des consonnes. Un digramme de voyelles est aussi appelé « fausse [[diphtongue]] » quand les deux lettres notent une voyelle simple, et non une diphtongue. C'est le cas en [[français]] par exemple pour ''ou'' = [u], ''ai'' = [e] ou [ɛ], ''eu'' = [œ] ou [ø], etc. Le [[grec ancien]] en connaît aussi : {{grec ancien|ου}} vaut [oː] et {{grec ancien|ει}} vaut [eː]. De même, en [[grec moderne]] pour {{lang|el|αι}} = [ɛ] ou encore {{lang|el|ει}}, {{lang|el|οι}}, {{lang|el|ηι}}, {{lang|el|υι}} = [i]. |
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Il peut y avoir deux raisons historiques à cela : soit le digramme a été inventé pour représenter un son distinct, soit il correspond à une ancienne diphtongue devenue voyelle simple. Le premier cas est très courant pour les langues écrites avec l'[[alphabet latin]], qui souvent possèdent des sons à la fois plus nombreux et différents. Par exemple, les différentes façons de noter le son /ʃ/ dans les langues européennes : ''ch'' en français, ''sh'' en anglais, ''sch'' en allemand, ''x'' en portugais, catalan et basque... sont |
Il peut y avoir deux raisons historiques à cela : soit le digramme a été inventé pour représenter un son distinct, soit il correspond à une ancienne diphtongue devenue voyelle simple. Le premier cas est très courant pour les langues écrites avec l'[[alphabet latin]], qui souvent possèdent des sons à la fois plus nombreux et différents. Par exemple, les différentes façons de noter le son /ʃ/ dans les langues européennes : ''ch'' en français, ''sh'' en anglais, ''sch'' en allemand, ''x'' en portugais, catalan et basque... sont dues à son absence en [[latin classique]]. Autre exemple, en grec ancien, les phonèmes [oː] et [eː] du dialecte [[ionien-attique]] ne pouvaient pas, en raison de l'absence de signes qui leur fussent propres après la réforme de 403 avant l'ère chrétienne, être notés autrement. Ce sont bien là de fausses diphtongues. <br /> |
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On nomme phénomène de [[monophtongaison]] une ancienne diphtongue devenue voyelle simple. En grec moderne et en français, de nombreuses notations actuelles s'expliquent par le jeu d'une ancienne monophtongaison : par exemple, ''au'' se disait bien /au/ en [[ancien français]] et non pas /o/. <br /> |
On nomme phénomène de [[monophtongaison]] une ancienne diphtongue devenue voyelle simple. En grec moderne et en français, de nombreuses notations actuelles s'expliquent par le jeu d'une ancienne monophtongaison : par exemple, ''au'' se disait bien /au/ en [[ancien français]] et non pas /o/. <br /> |
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Les deux processus ne sont pas identiques : c'est un moyen de pallier les lacunes d'un [[système d'écriture]] dans le premier cas, un archaïsme dû à l'évolution secondaire de diphtongues anciennement prononcées comme |
Les deux processus ne sont pas identiques : c'est un moyen de pallier les lacunes d'un [[système d'écriture]] dans le premier cas, un archaïsme dû à l'évolution secondaire de diphtongues anciennement prononcées comme telles dans le second. |
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== Ligature et digramme == |
== Ligature et digramme == |
Version du 2 octobre 2012 à 14:19
En linguistique, un digramme est un assemblage de deux caractères typographiques (deux lettres dans un alphabet), qui forment un unique graphème représentant un unique phonème.
(Dans le cas d'un assemblage de trois caractères, on parle d'un trigramme.)
Par exemple, dans le mot chou, le digramme ch représente la consonne /ʃ/ (en notation phonologique) et le digramme ou correspond à la seule voyelle /u/. Ce mot contient donc quatre lettres et deux graphèmes, chacun un digramme.
Pour qu'une suite de deux lettres soit considérée comme un digramme dans une langue donnée, il faut qu'elle soit bien attestée dans le système d'écriture, voire être productive. On peut, en français, noter dans n'importe quel nouveau mot le phonème /ʃ/ par ch, ce qui confirme son statut de graphème, donc de digramme.
Note : les transcriptions sont en alphabet phonétique international.
Fausses diphtongues et anciennes diphtongues
Un digramme est composé de lettres qui par peuvent par ailleurs représenter des voyelles ou des consonnes. Un digramme de voyelles est aussi appelé « fausse diphtongue » quand les deux lettres notent une voyelle simple, et non une diphtongue. C'est le cas en français par exemple pour ou = [u], ai = [e] ou [ɛ], eu = [œ] ou [ø], etc. Le grec ancien en connaît aussi : ου vaut [oː] et ει vaut [eː]. De même, en grec moderne pour αι = [ɛ] ou encore ει, οι, ηι, υι = [i].
Il peut y avoir deux raisons historiques à cela : soit le digramme a été inventé pour représenter un son distinct, soit il correspond à une ancienne diphtongue devenue voyelle simple. Le premier cas est très courant pour les langues écrites avec l'alphabet latin, qui souvent possèdent des sons à la fois plus nombreux et différents. Par exemple, les différentes façons de noter le son /ʃ/ dans les langues européennes : ch en français, sh en anglais, sch en allemand, x en portugais, catalan et basque... sont dues à son absence en latin classique. Autre exemple, en grec ancien, les phonèmes [oː] et [eː] du dialecte ionien-attique ne pouvaient pas, en raison de l'absence de signes qui leur fussent propres après la réforme de 403 avant l'ère chrétienne, être notés autrement. Ce sont bien là de fausses diphtongues.
On nomme phénomène de monophtongaison une ancienne diphtongue devenue voyelle simple. En grec moderne et en français, de nombreuses notations actuelles s'expliquent par le jeu d'une ancienne monophtongaison : par exemple, au se disait bien /au/ en ancien français et non pas /o/.
Les deux processus ne sont pas identiques : c'est un moyen de pallier les lacunes d'un système d'écriture dans le premier cas, un archaïsme dû à l'évolution secondaire de diphtongues anciennement prononcées comme telles dans le second.
Ligature et digramme
À la différence de la ligature, l'identité graphique des graphèmes fondamentaux combinés n'est pas altérée. Par exemple, au et ou sont des digrammes, tandis que æ et œ sont des ligatures.
Le digramme dans l'ordre alphabétique
On ne confondra pas le graphème et la lettre : tout digramme est un graphème mais tout digramme n'est pas considéré comme une lettre. En effet, dans certaines langues le digramme reste considéré comme deux lettres séparées (il n'est pas comptabilisé dans l'ordre alphabétique). Au contraire, dans d'autres, les digrammes fonctionnent comme des lettres nouvelles qui ont leur propre place dans le classement alphabétique.
Par exemple, le digramme ch en français n'est pas une lettre : il n'est pas compté dans l'alphabet et le mot cheval doit être classé, dans un dictionnaire, par exemple, entre des mots en ce et en ci. En vietnamien, cependant, ch est un digramme et une lettre. Ainsi, chiếc doit être cherché à la rubrique des mots en ch, placée après tous les mots commençant par c. On peut illustrer cela par des mots à classer :
- cela, chien, cil pour le français ;
- cải, cựu, che, pour le vietnamien.
Les digrammes pan-dialectaux
Certains digrammes ont été créés spécialement pour réunir, dans un même graphème, deux variantes dialectales d'un même phonème. Par exemple :
- En breton, le digramme 'zh' indique un phonème prononcé [z] en Kerne-Leon-Treger (Cornouaille-Léon-Trégor) et [h] en vannetais.
- En saintongeais, le digramme 'jh' indique que le phonème [ʒ] du français standard correspond à un [h] en saintongeais.
Exemples de digrammes (et trigrammes)
- Allemand :
- ae, en tant que ä, correspond à un baka [ɛ] (voyelle moyenne inférieure antérieure non arrondie)
- ch, correspond à [x] (consonne fricative vélaire sourde) ou [ç] (consonne fricative palatale sourde)
- ck, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde)
- ei, correspond à [a͡ɪ] (voyelle basse antérieure non arrondie suivie d'une voyelle haute inférieure antérieure non arrondie)
- eu, correspond à [ɔ͡ʏ] (voyelle moyenne inférieure postérieure arrondie suivie d'une voyelle haute inférieure antérieure arrondie)
- oe, en tant que ö, correspond à [œ] (voyelle moyenne inférieure antérieure arrondie) ou [ø] (voyelle moyenne supérieure antérieure arrondie)
- sch, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- ss, en tant que ß, correspond à [s] (consonne fricative alvéolaire sourde)
- ue, en tant que ü, correspond à [y] (voyelle haute antérieure arrondie) ou [ʏ] (voyelle haute inférieure antérieure arrondie)
- Anglais :
- ai, ay correspondent principalement à [ei] (diphtongue : voyelle moyenne supérieure antérieure non arrondie suivie d'une voyelle haute antérieure non arrondie)
- ch, correspond généralement à [t͡ʃ] (consonne affriquée post-alvéolaire sourde), moins souvent à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- ck, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde)
- ea, ie, ei correspondent principalement à [i] (voyelle haute antérieure non arrondie)
- ee, correspond à [i] (voyelle haute antérieure non arrondie)
- gh, correspond à [f] (consonne fricative labio-dentale sourde) ou silencieux
- kn, correspond à [n] (consonne occlusive nasale alvéolaire voisée)
- ll, correspond à [l] (consonne spirante latérale alvéolaire voisée)
- ng, correspond à [ŋ] (consonne occlusive nasale vélaire voisée)
- oo, correspond à [u] (voyelle haute postérieure arrondie)
- ph, correspond à [f] (consonne fricative labio-dentale sourde)
- pn, correspond à [n] (consonne occlusive nasale alvéolaire voisée) en début de mot ou de morphème.
- ps, correspond à [s] (consonne fricative alvéolaire sourde) en début de mot ou de morphème.
- pt, correspond à [t] (consonne occlusive alvéolaire sourde) en début de mot ou de morphème.
- sh, correspond à [ʃ], (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- th, correspond généralement à [θ] (consonne fricative dentale sourde) ou [ð] (consonne fricative dentale voisée)
- ue correspond à [u] (voyelle haute postérieure non arrondie)
- wh, correspond à [ʍ] (consonne fricative labio-vélaire sourde ; voir aussi hwair)
- Basque :
- tx, correspond à [tʃ] (consonne affriquée post-alvéolaire sourde)
- Breton :
- ch, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- c'h, correspond à [h] (consonne fricative glottale sourde) ou [x] (consonne fricative vélaire sourde) ou [ɣ] (consonne fricative vélaire voisée)
- eu, correspond à [œ] (voyelle moyenne inférieure antérieure arrondie) ou [ø] (voyelle moyenne supérieure antérieure arrondie)
- gn, correspond à [ɲ] (consonne occlusive nasale palatale voisée)
- ilh, correspond à [ʎ] (consonne spirante latérale palatale voisée)
- ou, correspond à [u] (voyelle haute postérieure arrondie) ou [w] (consonne spirante labio-vélaire voisée)
- Catalan :
- ig, correspond à [t͡ʃ] en fin de mot et après une voyelle
- ix, correspond à [ʃ] après une voyelle
- gu, correspond à [g] devant e ou i
- ll, correspond à [ʎ]
- l·l, correspond à [ll]
- ny, correspond à [ɲ]
- qu, correspond à [k] devant e ou i
- rr, correspond à [r] entre deux voyelles
- ss, correspond à [s] entre deux voyelles
- tg, correspond à [d͡ʒ] devant e ou i
- tj, correspond à [d͡ʒ] devant a ou o ou u
- ts, correspond à [t͡s]
- tx, correspond à [t͡ʃ]
- tz, correspond à [d͡z]
- Espagnol :
- ch, correspond à [t͡ʃ] (consonne affriquée post-alvéolaire sourde)
- gu, correspond à [g] (consonne occlusive vélaire voisée) devant e ou i
- ll, correspond à [ʎ] (consonne spirante latérale palatale voisée)
- qu, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde) devant e ou i
- rr, correspond à [r] entre deux voyelles
- Français :
- ai, ei, correspondent à [ɛ] (voyelle moyenne inférieure antérieure non arrondie)
- an, en, am (devant b et p), em (devant b, p et m) correspondent à [ɑ̃]
- au, correspond à [o] (voyelle moyenne supérieure postérieure arrondie)
- ch, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde) ou [k]
- en, correspond à [ɑ̃] ou [ɛ̃] en général dans le cas où "en" est précédé d'une voyelle
- eu, œu, œ correspondent à [œ] (voyelle moyenne inférieure antérieure arrondie) ou [ø] (voyelle moyenne supérieure antérieure arrondie)
- gn, correspond à [ɲ] (consonne occlusive nasale palatale voisée)
- gu, devant e, i, y, correspond à g
- in, ain, ein, en (exemple : bien), im (devant b, p et m) correspondent à [ɛ̃]
- ll, correspond généralement à [j] (consonne spirante palatale voisée) après un i
- oi, correspond à [wa]
- oin, correspond à [wɛ̃]
- on, om (notamment devant b et p) correspondent à [ɔ̃]
- ou, correspond à [u] (voyelle haute postérieure arrondie) ou [w] (consonne spirante labio-vélaire voisée)
- ph, correspond à [f] (consonne fricative labio-dentale sourde)
- qu, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde)
- ss, correspond à [s] (consonne fricative alvéolaire sourde) entre deux voyelles
- un, um correspondent à [œ̃]
- Gallois :
- ch, correspond à [χ] (consonne fricative uvulaire sourde)
- dd, correspond à [ð] (consonne fricative dentale voisée)
- ff, correspond à [f] (consonne fricative labio-dentale sourde)
- ll, correspond à [ɬ] (consonne fricative latérale alvéolaire sourde)
- ng, correspond à [ŋ] (consonne occlusive nasale vélaire voisée)
- ph, correspond à [f] (consonne fricative labio-dentale sourde)
- rh, correspond à [r̥]
- th, correspond à [θ] (consonne fricative dentale sourde)
- Grec ancien :
- ει (ei), correspond à [eː]
- ου (ou), correspond à [oː]
- Grec moderne :
- αι (ai), correspond à [ɛ]
- ει (ei), correspond à [i]
- γκ (gk), correspond à [g]
- μπ (mp), correspond à [b]
- ντ (nt), correspond à [d]
- οι (oi), correspond à [i]
- ου (ou), correspond à [u]
- Hongrois :
- sz, correspond à [s] (consonne fricative alvéolaire sourde).
- zs, correspond à [ʒ] (consonne fricative post-alvéolaire voisée).
- Italien :
- gl, correspond à [ʎ] (consonne spirante latérale palatale voisée) avant i (avec quelques exceptions)
- gn, correspond à [ɲ] (consonne occlusive nasale palatale voisée)
- sc, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde) avant e et i (mais à [sk] devant d'autres lettres)
- ch, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde, uniquement utilisé avant e et i)
- gh, correspond à [g] (consonne occlusive vélaire voisée, uniquement utilisé avant e et i)
- Néerlandais :
- aa, correspond à [a] (voyelle basse antérieure non arrondie)
- ch, correspond à [x] (consonne fricative vélaire sourde)
- ee, correspond à [e] (voyelle moyenne supérieure antérieure non arrondie)
- eu, correspond à [ø] (voyelle moyenne supérieure antérieure arrondie)
- ie, correspond à [i] (voyelle haute antérieure non arrondie)
- ij correspond à [ɛɪ] ou [eɪ]
- ng, correspond à [ŋ] (consonne occlusive nasale vélaire voisée)
- oe, correspond à [u] (voyelle haute postérieure arrondie)
- oo, correspond à [o] (voyelle moyenne supérieure postérieure arrondie)
- sj, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- ui, correspond à...
- uu, correspond à [y] (voyelle haute antérieure arrondie)
- Polonais :
- ch correspond à [x]
- cz correspond à [t͡ʃ]
- dz correspond à [dz]
- dzi correspond à [dz] mouillé
- dź correspond à [dz] mouillé
- dż correspond à [dʒ]
- rz correspond à [ʒ]
- sz correspond à [ʃ]
- Portugais :
- ch, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- gu, correspond à [g] (consonne occlusive vélaire voisée) devant e ou i
- lh, correspond à [ʎ] (consonne spirante latérale palatale voisée)
- nh, correspond à [ɲ] (consonne occlusive nasale palatale voisée)
- qu, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde) devant e ou i
- rr, correspond à [ʁ] (consonne fricative uvulaire voisée) entre deux voyelles
- ss, correspond à [s] (consonne fricative alvéolaire sourde) entre deux voyelles
- Serbe et Croate :
- lj, correspond à [ʎ], (consonne spirante latérale palatale voisée)
- nj, correspond à [ɲ] (consonne occlusive nasale palatale voisée)
- dž, correspond à [ʤ] (consonne affriquée post-alvéolaire voisée)
- Suédois :
- ck, correspond à [k] (consonne occlusive vélaire sourde)
- dj, hj, lj, correspondont à [j]
- kj, tj, correspondont à [ç] (consonne fricative palatale sourde)
- sch, sj, skj, stj, correspondont à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde)
- sk, correspond à [ʃ] (consonne fricative post-alvéolaire sourde) devant e, i, y, ä ou ö (mais à [sk] devant d'autres lettres)
- Tchèque :
- ch, correspond à [x] (consonne fricative vélaire sourde)
- dž, correspond à [ʤ] (consonne affriquée post-alvéolaire voisée) ; utilisé principalement dans des mots d'origine étrangère (džem [ʤɛm], confiture)
- Thaï (transcription) :
- kh, correspond à [kʰ]
- ng, correspond à [ŋ]
- ph, correspond à [pʰ]
- th, correspond à [tʰ]