« Jan Vilcek » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Requête Bot : Màj Infobox
Ytrezap (discuter | contributions)
catégorie
Ligne 35 : Ligne 35 :


{{Palette Université de New York}}
{{Palette Université de New York}}

{{Portail|biologie|médecine}}
{{Portail|biologie|médecine}}


{{DEFAULTSORT:Vilcek, Jan}}
{{DEFAULTSORT:Vilcek, Jan}}


[[Catégorie:Immunologiste]]
[[Catégorie:Biologiste américain]]
[[Catégorie:Université de New York]]
[[Catégorie:Naissance en 1933]]
[[Catégorie:Naissance en Tchécoslovaquie]]
[[Catégorie:Naissance en Tchécoslovaquie]]
[[Catégorie:Naissance à Bratislava]]
[[Catégorie:Naissance à Bratislava]]
[[Catégorie:Naissance en 1933]]
[[Catégorie:Biologiste américain]]
[[Catégorie:Immunologiste]]
[[Catégorie:Personnalité américaine d'origine slovaque]]
[[Catégorie:Université de New York]]


[[en:Ján Vilček]]
[[en:Ján Vilček]]

Version du 26 août 2012 à 18:42

Jan T. Vilcek

Nationalité américaine
Domaines Immunologie
Institutions New York University School of Medicine
Renommé pour Travaux sur les cytokines et les anticorps monoclonaux
Site www.janvilcek.com

Jan T. Vilcek, né le à Bratislava en Tchécoslovaquie, est un professeur de médecine, virologiste et immunologiste américain travaillant à la New York University School of Medicine. Il s'est rendu célèbre pour ses recherches sur le système immunitaire et la découverte du médicament Remicade® en 1989[1].

Biographie

Après la guerre, durant laquelle il dut se cacher des persécutions nazies, Jan Vilcek est étudiant en médecine à Bratislava, alors en Tchécoslovaquie. Il obtient son doctorat de médecine de l'Université Comenius en 1957, avant de s'orienter vers la recherche en virologie afin d'obtenir sa thèse de science de l'Institut de virologie de l'académie des sciences tchécoslovaque de Bratislava en 1962. Fuyant son pays pour entre autres des raisons politiques, il vient à New York en 1965 et devient professeur de microbiologie de la New York University School of Medicine. Il est un membre éminent de cette institution depuis plus de 40 ans.

Carrière de chercheur

Il développe alors sa thématique de recherche sur les cytokines, protéines régulant en partie le système immunitaire, telles que l'interféron pour lequel il fut un précurseur, et le facteur de nécrose tumorale (TNFα). En 1989, Jan Vilcek et son collaborateur Junming Le développent un anticorps monoclonal anti-TNFα[2], une molécule régulatrice majeure de la réaction inflammatoire impliquée dans de nombreuses pathologies liées aux maladies auto-immunes. En collaboration avec une compagnie de biotechnologie, ils mettent au point un anticorps chimérique thérapeutique nommé CA2[3], et aujourd'hui connu sous le nom de Remicade®, qui est un puissant anti-inflammatoire utilisé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn, de la rectocolite hémorragique, de la spondylarthrite ankylosante, du psoriasis, et d'autres maladies inflammatoires. Le Remicade a eu des succès thérapeutiques majeurs, et encouragea le développement d'autres inhibiteurs du TNFα tels que l'adalimumab (Humira) et l'étanercept (Enbrel).

Implication caritative

En 2000, Jan Vilcek et son épouse Marica créèrent la fondation Vilcek qui chaque année décerne un prix scientifique et un prix artistique destinés à récompenser les travaux de chercheurs et d'artistes étrangers émigrant aux États-Unis. En 2005, Jan Vilcek fit une donation de 105 millions de dollars à l'Université de New York, ce qui représenta, à cette date, la cinquième plus grosse donation jamais effectuée à une institution académique américaine[4], en signe de gratitude pour l'accueil que la NYU lui fit au début de sa carrière.

Références

Liens externes