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Antoine Ambroise Auguste de Jessé, baron de Levas (né à Béziers le 7 décembre 1767 et mort à Béziers le 28 avril 1817), est un officier militaire et homme politique français.

Biographie

Fils de Antoine-Joseph de Jessé, baron de Levas, Aide-major des garde-côtes, et de Louise Rosalie de Cadenet Charleval, il est le frère de Joseph-Henri de Jessé. Officier au régiment de Royal-Vaisseaux, il émigre en 1791. Il est blessé à l'armée de Condé, et assiste à l'expédition de Quiberon.

Il rentre en France au moment du Consulat, mais se tient à l'écart jusqu'à la Restauration. Nommé, en 1815, sous-chef d'état-major du comte Jean Ernouf, sous les ordres du duc d'Angoulême, puis commandant de l'armée royale de Béziers le 26 juin 1815, il devint ensuite lieutenant-colonel de la légion du Tarn.

Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, il est élu le 22 mars 1815 député du collège de département de l'Hérault. Il est réélu le 4 octobre 1816.

Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable, et à l'extrême droite de la Chambre suivante. Il meurt six mois après cette dernière élection.

Sources

Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Adolphe Robert, Gaston Cougny (1889 à 1891).

Liens internes

Joseph-Henri de Jessé, son demi-frère ;
Antoine de Jessé-Charleval.

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 Fils de Antoine-Joseph de Jessé, baron de Levas, Aide-major des garde-côtes, et de Louise Rosalie de Cadenet Charleval, il est le frère de [[Joseph-Henri de Jessé]]. Officier au [[43e régiment d'infanterie de ligne|régiment de Royal-Vaisseaux]], il émigre en [[1791]]. Il est  blessé à l'[[armée de Condé]], et assiste à l'[[expédition de Quiberon]].
-Il rentre en [[France]] au moment du [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], mais se tient à l'écart jusqu'à la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]]. Nommé, en [[1815]], sous-chef d'état-major du comte Ernouf, sous les ordres du [[Louis de France (1775-1844)|duc d'Angoulême]], puis commandant de l'armée royale de Béziers le {{date|26|juin|1815}}, il devint ensuite [[lieutenant-colonel]] de la légion du [[Tarn (département)|Tarn]].
+Il rentre en [[France]] au moment du [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], mais se tient à l'écart jusqu'à la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]]. Nommé, en [[1815]], sous-chef d'état-major du comte [[Jean Ernouf]], sous les ordres du [[Louis de France (1775-1844)|duc d'Angoulême]], puis commandant de l'armée royale de Béziers le {{date|26|juin|1815}}, il devint ensuite [[lieutenant-colonel]] de la légion du [[Tarn (département)|Tarn]].
 Chevalier de l'[[Ordre royal et militaire de Saint-Louis]], il est élu le {{date|22|mars|1815}} député du collège de département de l'[[Hérault (département)|Hérault]]. Il est réélu le {{date|4|octobre|1816}}.