« Golias (maison d'édition) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
sujet à caution, comme beaucoup de citations "historiques"
Chphe (discuter | contributions)
ajout de la catégorie "Presse catholique française"
Ligne 50 : Ligne 50 :
[[Catégorie:Revue]]
[[Catégorie:Revue]]
[[Catégorie:Rhône-Alpes]]
[[Catégorie:Rhône-Alpes]]
[[Catégorie:Presse catholique française]]

Version du 15 août 2012 à 11:40

La revue Golias, fondée par Christian Terras[1], est nommée ainsi d'après le nom d'un évêque légendaire du Moyen Âge, est une revue française ancrée à gauche[2] et appartenant à la « presse d'opposition catholique »[3] bien que la qualification de « catholique » lui soit contestée notamment par la conférence épiscopale française[4].

Golias est particulièrement critique vis-à-vis de l'institution ecclésiastique, et son slogan est « l'empêcheur de croire en rond ». La devise de la revue est une citation que la revue attribue au cathare Guilhem Bélibaste: « Notre route n'est pas celle des puissants, des rois et des évêques ; aucun d'entre eux ne connaîtra la saveur partagée d'un oignon au bord du chemin. » La revue précise sur son site que les disciples de l'évêque Golias étaient appelés « goliards » et étaient des « clercs ou laïcs en rupture de ban ».


Bimestrielle, la revue GOLIAS Magazine est éditée depuis 1985 à Villeurbanne. Selon ses responsables, son tirage se situerait entre 12 000 et 15 000 exemplaires, dont 8 000 abonnés. Hebdomadaire, la revue GOLIAS Hebdo est éditée depuis novembre 2008. Elle est disponible en version papier et en version pdf par abonnement en ligne.

Histoire

D'abord publiée par l'association « Les goliards associés » à environ 500 exemplaires, sous la forme de photocopies diffusées dans les environs de Lyon, la revue devient connue au niveau national suite au succès de la première édition du « trombinoscope des évêques » en 1990, vendu à 10 000 exemplaires.

En 1994, les éditions Golias sont fondées.

En 1997, une politique commerciale visant à augmenter le nombre d'abonnés est mise en place. Un accord est passé avec le diffuseur Vilo, et une société est fondée (Golias SàRL).

En 1998, la Conférence des évêques de France se demande dans un communiqué de presse en 1998 « en quel sens cette revue peut prétendre au titre de catholique »[4].

En 2002, Golias ouvre un site internet avec un système de publication ouvert avec modération.

En 2005, la vente par internet a été mise en place pour s'affranchir des interdits de vente de ses publications dans certaines librairies catholiques.

En 2006, Golias crée un journal en ligne hebdomadaire sur Internet, mis en ligne tous les jeudis.

En 2011, Segmentation des informations mises en ligne. Deux adresses sont disponibles. L'une pour la maison d'édition : http://golias-editions.fr , l'autre pour la partie informations sur des sujets regligieux et de société : http://golias-news.fr .:

Principales publications

  • Revue GOLIAS Hebdo (hebdomadaire)
  • Revue Golias Magazine (bimestrielle)
  • Trombinoscope des évêques, éditions 1990, 1997, 2001, 2002, 2004, 2006-07, 2009 et 2011)
  • Livres présenté sur le site éditons :http://golias-editions.fr

Notes et références

  1. Source : François Devinat, "Christian Terras, le pince-monseigneur", Libération, 10-11-1995
  2. « Revue / Golias », L'Œil électrique.
  3. Theodoros Koutroubas, L’action politique et diplomatique du Saint Siège au Moyen-Orient de 1978 à 1992, Presses univ. de Louvain, 2006, p. 130-131.
  4. a et b Communiqué de presse de la Conférence des Évêques de France, 1998

Liens externes