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* [[Jamie Sives]] : Finlay McMillian
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Version du 6 août 2012 à 01:08

Love (et ses petits désastres) (Love and Other Disasters) est un film américain, britannique et français réalisé par Alek Keshishian, sorti en 2006.

Synopsis

À Londres, Emily Jackson, « Jacks » pour les intimes, travaille pour le magazine britannique Vogue et supervise le déroulement de séances photographiques. Elle joue les entremetteuses pour ses amis : son colocataire gay Peter et la névrosée Tallulah, complexée par une riche et excentrique mère.

Cependant, sa vie sentimentale est en pause : elle continue à voir son ex en amant.

Le film suit deux nouvelles rencontres des personnages : Jacks s'intéresse à Paolo, nouvel assistant du photographe qu'elle croit être homosexuel, tandis que Peter a le coup de foudre pour un vendeur d'art qu'il a vu seulement furtivement, mais dont la mère de Tallulah va retrouver la trace à New York.

Fiche technique

Distribution

Le groupe d'amis londoniens :

Les hommes dont ils tombent amoureux :

Les deux acteurs jouent le film du film :

Autres :

Commentaires

Les intrigues principales autour des amours de Jacks et Peter sont entretenues chacune par un quiproquo. Comme Paolo a été engagé par le photographe de Vogue sur une plage d'Amérique latine, Jacks croit qu'il est homosexuel et se comporte devant lui comme avec son colocataire Peter, plaçant Paolo dans des situations difficiles. L'homme dont Peter s'éprend d'un regard et dont il croit avoir vu le nom sur le courrier que l'inconnu portait, est en fait l'assistant - certes homosexuel - d'un vendeur d'art aux enchères, encore dans le placard au début du film.

En périphérie de la comédie et des quiproquos, sont évoqués d'autres sujets. Un ami de Jacks et Peter vit un long deuil après la mort de son amant du sida.

À la fin du film, Peter se lance dans l'écriture d'un scénario inspiré de l'histoire de Jacks et Paolo. La scène à laquelle participent Gwyneth Paltrow et Orlando Bloom est réalisée comme la fin hollywoodienne du film de l'histoire de l'assistante de Vogue et du photographe argentin.

L'univers de Love par son réalisateur

Jacks : « Jacks correspond vraiment à l’image que je me fais d’une héroïne de comédie romantique, trop belle pour être vraie, jolie, intelligente et bien sûr, complètement aveugle quant à ses propres défauts. Elle incarne le personnage-clé de la comédie romantique classique, basée sur le quiproquo ».

Peter : « Peter, au contraire de Jacks, n’est pas un personnage typique de la comédie romantique. Cette fois, le colocataire gay n’est pas simplement le meilleur ami utilisé pour le versant comique de l’histoire, il développe sa propre intrigue dans le film. J’ai utilisé Peter comme l’ancre à laquelle raccrocher l’élément autocritique du film. Son histoire est moins glamour, mais elle me paraît plus réaliste ».

Paolo : « J’ai fait de Paolo un Argentin pour faire avancer l’intrigue, dans le sens où un Argentin, contrairement à un Espagnol par exemple, n’aurait pas le droit de travailler en Angleterre, ce qui me permettait d’introduire l’argument du mariage blanc. Cela contribue aussi à renforcer le quiproquo central, lié à la fois à la langue et à la culture de Paolo. Enfin, j’avais le sentiment qu’en en faisant un Argentin, je renforçais la distance du personnage avec le monde de la mode dans lequel Jacks évolue. Paolo incarne un point de vue plus naturel, plus authentique aussi, libéré de toute affectation ».

Le Monde de la mode  : Love (et ses petits désastres), situé dans le milieu de la mode, égratigne la superficialité de cet univers. Le monde de l’Art contemporain se voit lui aussi traité avec une certaine ironie. « J’éprouve des sentiments mitigés vis-à-vis de ces deux univers. D’un côté, la plupart de mes amis travaillent dans l’un de ces milieux, et leur œuvre est bien moins glamour que ce que la plupart des gens imaginent. D’un autre côté, et de façon plus profonde, je trouve ces deux milieux légèrement ridicules. Et je crois franchement que la plupart des gens que je respecte, même s’il travaille dans la mode ou l’art, sont conscient de l’absurdité inhérente à ces univers ».

Voir aussi

Liens externes