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« Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie » : différence entre les versions

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Version du 24 juillet 2012 à 19:06

Modèle:Histoire de l'Indonésie

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1965, six généraux du haut état-major de l'armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats. Ils sont emmenés à la base aérienne de Halim près de la capitale Jakarta, puis abattus.

Le 1er octobre à 7 heures du matin, un officier de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Oentoeng, annonce à la radio être à la tête d'un « mouvement du 30 septembre » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique (en indonésien Gerakan September Tigapuluh) qu'il définit comme « intérieur à l'armée, et dirigé contre le "conseil des généraux" ... qui projetait un coup contre-révolutionnaire... ».

L'après-midi, un deuxième communiqué annonce qu'un « conseil de la Révolution » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique va assumer l'autorité suprême. Puis la radio diffuse une déclaration de soutien du chef de l'armée de l'air, le général Omar Dhani.

Un général inconnu, Soeharto, organise la répression. En quarante-huit heures, les rebelles sont arrêtés.

En réaction à ce que le régime va désigner par l'acronyme très évocateur de "Gestapu", Soeharto décrète la dissolution du Parti communiste indonésien (PKI), accusé d'en être l'auteur. S’ensuit une chasse aux communistes et à leurs familles et sympatisants qui durera des mois et fera entre 500 000 et un million de morts selon les estimations[1].

Références

  1. Jean-Louis Margolin, « Indonésie 1965 : un massacre oublié », Revue internationale de politique comparée, vol. 8, no 1,‎ , p. 59-92 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Cayrac-Blanchard, Françoise, Indonésie, l'armée et le pouvoir, L'Harmattan, 1991
  • John Roosa, Pretext for mass murder, the September 30th Movement and Suharto's coup d'État in Indonesia, The University of Wisconsin press, 2006