« Saignée (médecine) » : différence entre les versions
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Version du 14 février 2012 à 14:42
La saignée (ou phlébotomie) est un terme ancien désignant un prélèvement sanguin pratiqué sur un malade afin d'améliorer son état.
Connue depuis l'Antiquité, c'est surtout du XVIe au XVIIIe siècle qu'elle occupe une place prépondérante parmi les pratiques thérapeutiques.
Elle reste encore utilisée dans quatre indications médicales : l’œdème aigu du poumon, l’hémochromatose, la polyglobulie et la porphyrie. Les trois dernières sont liées à la composition du sang.
Historique
Le terme français date de 1130.
Elle est préconisée par Hippocrate et Galien, en lien avec la théorie des humeurs.
À partir de la renaissance, elle connaît un regain de popularité jusqu'à devenir une véritable panacée au XVIIe siècle.
Très critiquée à compter du XVIIIe siècle, sa pratique tend à disparaître dans le sillage de la théorie humorale au début du XIXe siècle, excepté pour quelques traitements tel que celui de la goutte.
En France, c'est l'aliéniste Philippe Pinel qui supprima la pratique des saignées dans les hôpitaux de Bicêtre et de La Salpétrière.
Elle est encore pratiquée de nos jours dans le traitement de l'hémochromatose.
Voir aussi
Lien interne
Liens externes
- De l'utilité de la saignée par le médecin suisse Simon-André Tissot (1728-1797).
- Article Saignée de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert