« Histoire politique des Îles Cook » : différence entre les versions

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Ce processus de démocratisation franchit une nouvelle étape en 1957, date à laquelle le Conseil Législatif fut réorganisé en Assemblée Législative. Celle-ci comprenait 27 membres dont 15 élus au suffrage universel et 12 nommés ou appointés d'office. Le Résident Commissaire (anciennement dénommé Gouverneur Général) conservait néanmoins la gestion de l'exécutif.
Ce processus de démocratisation franchit une nouvelle étape en 1957, date à laquelle le Conseil Législatif fut réorganisé en Assemblée Législative. Celle-ci comprenait 27 membres dont 15 élus au suffrage universel et 12 nommés ou appointés d'office. Le Résident Commissaire (anciennement dénommé Gouverneur Général) conservait néanmoins la gestion de l'exécutif.


A partir du début des années 60, les choses s'accélérèrent. En 1962, un Comité Exécutif, sorte d'embryon de gouvernement autonome, fut créé. La même année le représentant néo-zélandais à l'ONU annonçait devant le Conseil de Sécurité, la mise en place d'un processus d'autodétermination des îles Cook dans les trois ans.
A partir du début des années 60, les choses s'accélérèrent. En 1962, un Comité Exécutif, sorte d'embryon de gouvernement autonome, fut créé. La même année le représentant néo-zélandais à l'ONU annonçait devant le Conseil de sécurité, la mise en place d'un processus d'autodétermination des îles Cook dans les trois ans.


C'est à cette époque qu'Albert Royle Henry, originaire d'[[Aitutaki]], décida de rentrer au pays après 22 ans passés en Nouvelle-Zélande. Fort de son expérience en tant que syndicaliste et secrétaire d'une section du parti travailliste néo-zélandais, il prit la tête de la CIPA qu'il rebaptisa Cook Islands Party (CIP). Sentant le vent tourné, Makea Nui Ariki rejoignit à son tour le CIP et en obtint même la présidence avec le soutien d'Albert Henry. Elle démissionna deux semaines plus tard estimant sans doute sa position trop inconfortable vis à vis des autres ariki.
C'est à cette époque qu'Albert Royle Henry, originaire d'[[Aitutaki]], décida de rentrer au pays après 22 ans passés en Nouvelle-Zélande. Fort de son expérience en tant que syndicaliste et secrétaire d'une section du parti travailliste néo-zélandais, il prit la tête de la CIPA qu'il rebaptisa Cook Islands Party (CIP). Sentant le vent tourné, Makea Nui Ariki rejoignit à son tour le CIP et en obtint même la présidence avec le soutien d'Albert Henry. Elle démissionna deux semaines plus tard estimant sans doute sa position trop inconfortable vis à vis des autres ariki.

Version du 26 mai 2006 à 00:10

Avant l'indépendance

La naissance d'une vie politique au sens moderne du terme date aux îles Cook de 1946 et la mise en place par l'administration néo-zélandaise d'un conseil législatif comprenant 20 membres (9 nommés par le gouverneur Général de Nouvelle-Zélande, lui-même présidant le Conseil, 3 par le Conseil insulaire de Rarotonga, six par les Conseils insulaires des autres îles - généralement tous ariki ou proches de ceux-ci - et enfin 1 membre élu représentant la communauté européenne.) Dès cette époque apparurent les premiers clivages entre partisans du système traditionnel et aristocratique des ariki (chef coutumiers) et tenants d'une organisation politique démocratique fondée sur l'égalité et la participation de tous. C'est sur ces derniers principes que fut fondée la CIPA (Cook Islands Progressive Association). En 1947, la CIPA présenta des candidats au conseil insulaire de Rarotonga. L'un d'eux réussit à battre un proche de Makea Nui ariki, une première.

Ce processus de démocratisation franchit une nouvelle étape en 1957, date à laquelle le Conseil Législatif fut réorganisé en Assemblée Législative. Celle-ci comprenait 27 membres dont 15 élus au suffrage universel et 12 nommés ou appointés d'office. Le Résident Commissaire (anciennement dénommé Gouverneur Général) conservait néanmoins la gestion de l'exécutif.

A partir du début des années 60, les choses s'accélérèrent. En 1962, un Comité Exécutif, sorte d'embryon de gouvernement autonome, fut créé. La même année le représentant néo-zélandais à l'ONU annonçait devant le Conseil de sécurité, la mise en place d'un processus d'autodétermination des îles Cook dans les trois ans.

C'est à cette époque qu'Albert Royle Henry, originaire d'Aitutaki, décida de rentrer au pays après 22 ans passés en Nouvelle-Zélande. Fort de son expérience en tant que syndicaliste et secrétaire d'une section du parti travailliste néo-zélandais, il prit la tête de la CIPA qu'il rebaptisa Cook Islands Party (CIP). Sentant le vent tourné, Makea Nui Ariki rejoignit à son tour le CIP et en obtint même la présidence avec le soutien d'Albert Henry. Elle démissionna deux semaines plus tard estimant sans doute sa position trop inconfortable vis à vis des autres ariki.

En avril 1965, le CIP remportait la victoire aux élections générales. Le gouvernement néo-zélandais proposa alors à l'Assemblée Législative nouvellement élue trois possibilités : l'indépendance complète, l'assimilation définitive à la Nouvelle-Zélande ou une indépendance associée. Ce fut cette dernière solution qui fut choisie. Le 4 août 1965, une nouvelle constitution était votée. Les îles Cook devenait un état indépendant en libre association avec la Nouvelle-Zélande. Celle-ci conservait la responsabilité des affaires étrangères et de la défense, le gouvernement des îles Cook gérant les affaires internes et gardant la possibilité d'opter pour une indépendance complète quand bon lui semblerait. Albert Henry fut nommé Premier Ministre.


Depuis 1965

Entretenant des relations houleuses avec les Ariki, Henry n'eut de cesse durant ses treize ans de règne sans partage de tenter de réduire leur influence. En 1966 fut certes créé un Conseil des Ariki mais Henry limita ses attributions à un rôle consultatif (cf. Institutions des Îles Cook) alors que ceux-ci réclamaient de vrais pouvoirs. En 1972, il mit en place une entité coutumière rivale, le Koutu Nui où siégeaient les mataiapo de l'archipel, titre coutumier considéré généralement comme inférieur aux ariki mais dont Henry avait le soutien.

Le premier parti organisé d'opposition fut fondé en 1971 à l'initiative de Tom Davis. Originaire de Rarotonga, il avait passé de nombreuses années aux États Unis où il travaillait comme ingénieur biologiste à la NASA entre autres sur le programme Apollo. Il nomma ce nouveau parti le Democratic Party (DP) en référence au parti éponyme américain. Marié lui-même à Pa Ariki (Pa Tepaeru Terito), il obtint le soutien de la plupart des ariki. Aux élections de 1974, son parti remporta 8 sièges contre 14 pour le CIP. Aux élections de 1978, la tendance sembla se confirmer, le CIP obtenant 15 sièges et le DP 7. Mais la Haute Cour d'Avarua invalida 9 des sièges du CIP quelques jours plus tard, après la découverte d'une affaire de fraude électorale. Albert Henry avait en effet peu avant les élections affrété avec de l'argent public 6 avions en provenance de Nouvelle-Zélande, pour faire voter quelques 800 de ses partisans expatriés. Ce fut la fin de sa carrière et il devait décéder le 1er janvier 1981. Son cousin Geoffrey Henry lui succéda à la tête du CIP tandis que Tom Davis était nommé premier Ministre.

Moins attaché à la Nouvelle-Zélande que son prédécesseur, Davis prit ses distances avec l'ancienne puissance de tutelle. Parmi les mesures symboliques, un nouvel hymne national, Te Atua Mou E ("Dieu est la vérité"), dont il composa lui-même les paroles fut adopté en remplacement de "God Defend New Zealand". Pour éviter de nouveaux abus, une réforme électorale permettant aux expatriés d'élire leur propre représentant fut également votée tandis que l'Assemblée Législative était rebaptisée Parlement. Sa politique économique délibérément "reaganienne" de réduction des dépenses publiques, eut pour conséquence de mécontenter les couches les plus défavorisées de la population, si bien que les élections de mars 1983 virent le CIP remporter la victoire et Geoffrey Henry devenir Premier Ministre.

Une astuce constitutionnelle permit néanmoins au DP de faire dissoudre l'assemblée après seulement quelques mois. De nouvelles élections eurent lieu en novembre de la même année qui permirent à Tom Davis de revenir aux affaires. De moins en moins populaire y compris dans son propre parti, son gouvernement fut renversé en juillet 1987 par le vote d'une motion de censure remportée par 23 voix contre 2. Pupuke Robati également membre du DP fut nommé à sa place.

Originaire de Rakahanga, il était le premier insulaire du nord de l'archipel à accéder a de telles fonctions. Proche de Gaston Flosse, alors Secrétaire d'État au Relations avec les Pays du Pacifique Sud du gouvernement de cohabitation Jacques Chirac, il obtint de la France dont l'image dans la région était au plus bas ("Affaire du Rainbow Warrior", événements de Nouvelle-Calédonie), une généreuse aide financière qui lui permirent de développer la perliculture sur Manihiki et Penrhyn. Robati se maintint au pouvoir deux années, mais son parti déchiré par les dissensions internes perdit les élections générales de 1989. Geoffey Henry (CIP) revint aux affaires.

Souhaitant développer un tourisme haut de gamme afin de retenir les jeunes en âge de travailler dans l'archipel, il lança en 1990 un projet de construction d'un hôtel de luxe sous licence Sheraton. Il loua pour cela au nom du gouvernement des terres coutumières appartenant à Pa Tepaeru Teariki Upokotini Marie Ariki dans le sud de Rarotonga à Vaimaanga (1). Pour mettre en œuvre le projet, le gouvernement emprunta près de 120 millions de dollars NZ (environ 60 millions d'Euros) auprès d'une banque italienne, l'Instituto Nazionale de Credito per el Lavoro Italiano tandis que la maîtrise d'œuvre était confiée à une société également transalpine. En 1993, cette dernière déposa son bilan en raison des liens supposés de ses dirigeants avec la mafia. Nous sommes alors en Italie en pleine opération "mano puliti" ("mains propres"). Les travaux furent interrompus alors même que la plus grande partie des versements avait été effectuée. Les conséquences furent catastrophiques pour le pays, les intérêts du prêt continuant à courir. En 1996, les Îles Cook durent se déclarer en faillite. Le nombre de fonctionnaires fut divisé par deux et la plupart des actifs publics à l'étranger, vendu. Les projets de reprise des travaux (japonais ou français) ont jusqu'à aujourd'hui toujours échoué alors que Pa Ariki n'ayant pas reçu le loyer prévu par le contrat de bail a pu récupérer entre temps ses droits sur les terres de la tribu.(2)

Ces difficultés économiques entraînèrent une redistribution des cartes qui plongèrent le pays dans l'instabilité politique.

(1) Les terres sont aux îles Cook inaliénables et ne peuvent être vendues. La terre en question est en réalité la propriété de la tribu et attachée au titre de Pa Ariki. Selon Geoffrey Henry un pré-contrat aurait été signé dès 1987 par le gouvernement précédent, lui-même n'ayant qu'hérité du projet

(2) L'affaire a été reprise en 2006 par un investisseur néo-zélandais ayant des origines aitutakiennes, Tim Tepaki. Les travaux ont commencé en février 2006 et devraient durer un an. Toutefois de nouvelles difficultés semblent poindre à l'horizon, certains contestant, généalogie à l'appui, le titre de propriété reconnu en 1902 aux Pa ariki par les premières investigations du tribunal foncier mis en place par les Néo-Zélandais. L'un d'eux More Ta'unga affirme ainsi avoir lancé à l'aide de son tokotoko (lance traditionnelle) une "malédiction" , selon laquelle aucun "business" ne pourrait y réussir tant que ses droits ne lui seraient pas reconnus. Une grande journée de reconciliation, le "Takitumu Day" a été organisée le 24 février 2006 en présence de tous les dignitaires locaux (ariki, politiques, pasteurs...) dans le but de lever la malédiction. Affaire à suivre...

Développements récents

Aux élections générales de Juin 1999, le CIP conservait 11 sièges alors que le "demo" rebaptisé DAP (Democratic Alliance Party) en obtenait 10 et qu'un tout nouveau parti, le NAP (New Alliance Party), fondé par Norman George, un dissident du "demo", réussissait à gagner quatre sièges. Le même jour était organisé un referendum sur la diminution de la durée d'une législature de quatre à cinq années. Le "oui" l'emporta avec 63 % des suffrages.

Le résultat serré des élections força Geoffrey Henry à transiger avec ses adversaires du DAP pour former un gouvernement de coalition dont il conserva la tête. Un mois plus tard, l'alliance fut rompue à l'initiative du DAP qui s'allia avec le New Alliance Party (NAP) de Norman George. Henry démissionna et Joe Williams fut nommé à sa place le 29 juillet 1999.

Médecin de formation exerçant à Auckland (Nouvelle-Zélande), Joe Williams débuta sa carrière politique sous l'étiquette CIP en tant que député représentant les ultra marins. Opposé à la politique de Geoffrey Henry, il finit par rejoindre le DAP à la fin des années 90 et c'est en tant que tel qu'il fut nommé de justesse Premier Ministre. Il se maintint au pouvoir quatre mois avant d'être renversé par une motion de censure. Beaucoup lui reprochait de passer plus de temps en Nouvelle-Zélande qu'à Rarotonga. Son successeur Terepai Maoate, lui aussi médecin et ancien membre du CIP ayant rejoint le DAP dans les années 90, réussit à conserver son poste jusqu'en février 2002, date à laquelle il fut à son tour renversé. Robert Woonton (DAP), originaire de Manihiki forma alors un nouveau gouvernement de coalition intégrant certains des membres des trois partis CIP, DAP et NAP, tandis que Geoffrey Henry était nommé vice Premier Ministre. En janvier 2003, le DAP et le NAP fusionnèrent pour reformer l'ancien Democratic Party (DP) forçant Geoffrey Henry (CIP) à se retirer du gouvernement.

C'est dans ce contexte quelque peu instable que se déroulèrent les élections de septembre 2004. Entre temps, une nouvelle réforme électorale avait aboli le 25è siège de député, celui représentant les expatriés. La raison invoquée fut le petit nombre d'inscrits sur les listes électorale, à peine 1200 sur les quelques 60 000 ultra marins.

Le "demo" obtint pour ces élections 13 sièges avec 47% des voix et le CIP, 10 sièges avec 40% des voix. L'élection de la circonscription de Manihiki que se disputaient Woonton et son challenger Henry Puna, fut annulée, les deux adversaires ayant obtenus après recompte le même nombre de voix, à savoir 324 chacun. Ne pouvant pour cette raison prétendre rester Premier Ministre, le poste revint finalement en décembre 2004 au député "demo" de Mangaia, Jim Marurai. Ne faisant pas l'unanimité au sein de son propre camp, il créa son propre parti, le "demo tumu" rebaptisé depuis "Cook Islands First", avant de faire alliance avec le CIP de Geoffrey Henry. Celui-ci fut nommé vice-premier ministre, un accord ayant été trouvé selon lequel il devait remplacer Marurai à mi-mandat en 2006. En août 2005, Marurai déclara l'accord caduc et limogea Geoffrey Henry de son gouvernement estimant que celui-ci "interférait dans les responsabilités des autres ministères". Il le remplaça par Terepai Maoate, chef de file du "demo" et qui depuis neuf mois se trouvait dans l'opposition…

Pour en savoir plus sur le limogeage de Geoffrey Henry : http://www.abc.net.au/ra/pacbeat/stories/s1461118.htm


Fonctionnement de la vie politique

Le découpage de la vie politique entre droite et gauche n'a que peu de pertinence aux îles Cook. Si certes le CIP est généralement considéré par son histoire même comme ayant une approche plus sociale que le DP, la réalité est plus complexe. L'appartenance à tel ou tel parti est généralement plus liée à des stratégies personnelles, familiales ou tribales qu'à un véritable débat idéologique au sens occidental du terme. Il n'est ainsi pas rare de voir les personnes changer soudainement de camp. Terepai Maoate débuta sa carrière politique au sein du CIP avant de rejoindre le DAP au nom duquel il fut premier Ministre de 1999 à 2002. Mais l'exemple le plus spectaculaire est sans doute celui de Joe Williams qui changea quatre fois d'étiquette en quelques trente années de carrière.

Liste des Premiers Ministres depuis 1965

  • Albert Henry du 4 août 1965 au 25 juillet 1978 (CIP)
  • Tom Davis du 25 juillet 1978 au 13 avril 1983 (DP)
  • Geoffrey A. Henry, du 13 avril 1983 au 16 novembre 1983 (CIP)
  • Tom Davis, du 16 novembre 1983 au 29 juillet 1987 (DP)
  • Pupuke Robati du 29 juillet 1987 au 1er février 1989 (DP)
  • Geoffrey A. Henry, du 1er février 1989 au 29 juillet 1999 (CIP)
  • Joe Williams, du 29 juillet 1999 au 18 novembre 1999 (DAP)
  • Terepai Maoate, du 18 novembre 1999 au 11 février 2002 (DAP)
  • Robert Woonton, du 11 février 2002 au 11 décembre 2004 (DAP puis DP)
  • Jim Marurai depuis le 11 décembre 2004 (DP puis "Demo Tumu" puis Cook Islands First)

Composition actuelle du Parlement

Rarotonga

Circonscriptions Nom Parti
Tupapa-Maraerenga Tupou Alfred Faireka CIP
Takuvaine-Tutakimoa Sir Geoffrey Arama Henry CIP
Avatiu-Ruatonga-Palmerston Albert Peto Nicholas CIP
Nikao-Panama Ngamau Mere Munokoa DP
Ruaau Vaine Iriano Wichman CIP
Akaoa Teariki William Heather CIP
Murienua Tihina Tom John Marsters CIP
Titikaveka Tiki Matapo CIP
Ngatangiia Terepai Maoate DP
Matavera Peri Vaevaetaeroi Pare CIFP

Aitutaki

Circonscriptions Nom Parti
Amuri-Ureia Terepai (Junior) Maoate DP
Arutanga-Reureu-Nikaupara Teinakore Tom Bishop CIP
Vaipae-Tautu Kete Ioane DP

Mangaia

Circonscriptions Nom Parti
Oneroa Winton Brian Pickering DP
Ivirua Jim Marurai CIFP
Tamarua Miimama Parima CIP

Atiu

Circonscriptions Nom Parti
Teenui-Mapumai Upokomaki Simpson CIFP
Tengatangi-Areora-Ngatiarua Eugene Tatuava DP

Les autres îles

Circonscriptions Nom Parti
Mauke Mapu Taia DP
Mitiaro Tangata Mouauri Vavia DP
Rakahanga Piho Rua Indépendant
Manihiki Henry Puna DP
Pukapuka-Nassau Tiaki Wuatai CIP
Penrhyn Wilkie Olaf Patua Rasmussen DP

Bibliographie

  • Jean Tekura'i'moana Mason, "Porotiki,the culture of Governance" in Cook Islands Culture,Institute of pacific Studies, 2003.
  • Ron Crocombe, "Cook Islands Politics: The Inside Story." Auckland, Polynesian Press. ed. 1979.
  • Tom Davis, "Island Boy : an autobigraphy", USP, Suva, 1992.
  • Ron Crocombe and Jon Tikivanotau Jonassen, "Political culture, representation and electoral systems in the South Pacific" Paper for the Conference on Political Culture, Representation and Electoral Systems in the Pacific Port Vila, Vanuatu 10-12 July 2004

Liens

  • Site du gouvernement [1]
  • Blog de Jason Brown sur la vie politique aux îles Cook [[2]]
  • Résultats complets des élections de septembre 2004 [3]