« Nicolas Bazire » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Steven Rogers (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
Stef48 (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
Ligne 3 : Ligne 3 :


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils de Nicolette Barroux et d’[[Albert Bazire]] (directeur de la radio ondes courtes Radio Brazzaville de 1952 à 1963 puis directeur de la RTF aux Antilles et en Guyane ; retraité, il lance Radio Rouen en 1982)<ref>[http://100ansderadio.free.fr/76/RadioRouen/RadioRouen.html Radio Rouen sur le site 100 ans de radio]</ref> ;
Fils de Nicolette Barroux et d’Albert Bazire (directeur de la radio ondes courtes Radio Brazzaville de 1952 à 1963 puis directeur de la RTF aux Antilles et en Guyane ; retraité, il lance Radio Rouen en 1982)<ref>[http://100ansderadio.free.fr/76/RadioRouen/RadioRouen.html Radio Rouen sur le site 100 ans de radio]</ref> ;
frère Benoît Bazire, PDG d'Areva TA depuis mai 2010, et d’Arnaud Bazire PDG de Lamy ; Nicolas Bazire suit sa scolarité au [[lycée Corneille (Rouen)|lycée Corneille]] à [[Rouen]], puis devient diplômé de l’[[École navale]] et de l’[[Institut d’études politiques de Paris]].
frère Benoît Bazire, PDG d'Areva TA depuis mai 2010, et d’Arnaud Bazire PDG de Lamy ; Nicolas Bazire suit sa scolarité au [[lycée Corneille (Rouen)|lycée Corneille]] à [[Rouen]], puis devient diplômé de l’[[École navale]] et de l’[[Institut d’études politiques de Paris]].



Version du 14 octobre 2011 à 08:18

Nicolas Bazire, né le à Fort-de-France, est un homme d'affaires français, et un ancien haut fonctionnaire.

Biographie

Fils de Nicolette Barroux et d’Albert Bazire (directeur de la radio ondes courtes Radio Brazzaville de 1952 à 1963 puis directeur de la RTF aux Antilles et en Guyane ; retraité, il lance Radio Rouen en 1982)[1] ; frère Benoît Bazire, PDG d'Areva TA depuis mai 2010, et d’Arnaud Bazire PDG de Lamy ; Nicolas Bazire suit sa scolarité au lycée Corneille à Rouen, puis devient diplômé de l’École navale et de l’Institut d’études politiques de Paris.

Ancien élève de l’École navale et de l’ENA (1985-1987 ; promotion Fernand-Braudel), il devient auditeur à la Cour des comptes en 1987, puis conseiller référendaire en 1991 et chargé de mission auprès du secrétaire général du groupe Thomson[2].

Il est depuis 1993 un proche de Nicolas Sarkozy et un de ses conseillers personnels. Il a été son témoin lors de son mariage avec Carla Bruni le 2 février 2008[2].

Carrière politique

Pendant la deuxième cohabitation, il est le directeur de cabinet du Premier ministre Édouard Balladur, entre mars 1993 et janvier 1995. Il prend la présidence de l’Association pour la réforme, une association créée par Édouard Balladur après l’élection présidentielle de 1995[3].

Il est élu conseiller municipal au premier tour dans la commune de Bourville (Seine-Maritime), en mars 2008, mais battu par le maire sortant dont il briguait le mandat.

Il est l’auteur d'un livre : Journal de Matignon, paru chez Plon en 1998. Il a participé à la conférence Bilderberg de 2011[4]. Il a pris la direction de la Fondation pour l'innovation politique « cercle de réflexion » de l'UMP chargé d'anticiper l'élection présidentielle de 2012[2].

Carrière dans les affaires

Fin 1995, il est nommé associé-gérant de la banque Rothschild & Cie, en charge des fusions-acquisitions et membre du Conseil de surveillance. Membre du Conseil de surveillance de cette banque en 1999, il devient alors directeur général du Groupe Arnault, fondé par Bernard Arnault, ainsi que du pôle presse de Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH), DI Group (La Tribune, Investir, etc.), et directeur du développement et des acquisitions de LVMH[2].

Depuis octobre 2006, il dirige aussi le fonds d’investissement, doté de 3 à 4 milliards d’euros, créé par Albert Frère et Bernard Arnault, le Groupe Arnault. Le 30 avril 2007, il rejoint le conseil de surveillance de Carrefour.

Il est également membre du conseil d’administration et directeur délégué de Montaigne Participations et Gestion, membre du conseil d'administration des compagnies DI Group, Europatweb (holding Internet de Bernard Arnault), et Ipsos.

Il est vice-président et membre du conseil de surveillance de Tajan, président de GA Investissements, MPG Investissements, de Gasa Développement et de Financière Saint Nivard, directeur de Bourville Immobilier, membre du comité de direction des Paul Doumer Automobiles.

Il est membre du conseil d’administration d’Atos depuis février 2009[5].

Affaire judiciaire

Le , il est mis en garde à vue, en même temps que Thierry Gaubert, par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le cadre de l’enquête sur de possibles rétrocommissions en marge de contrats de ventes d’armes au Pakistan et en Arabie Saoudite – « Affaire Karachi ». – précédant l'élection présidentielle de 1995, à l'époque où Nicolas Bazire était un collaborateur clé d'Édouard Balladur et Nicolas Sarkozy[6]. Il est mis en examen le lendemain pour complicité d’abus de biens sociaux et placé sous contrôle judiciaire[7].

Notes et références

  1. Radio Rouen sur le site 100 ans de radio
  2. a b c et d Raphaëlle Bacqué, « Bazire, l'autre Nicolas », Le Monde, no 20737,‎ , p. 10
  3. « D'importantes sommes en liquide dans le coffre de l'association de Balladur », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « Bilderberg Meetings, Final List of Participants », bilderbergmeetings.org, (consulté le )
  5. Conseil d’administration sur le site d'Atos
  6. Laurent Valdiguié, « Affaire Takieddine : Bazire en garde à vue », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)
  7. AFP et Reuters, « Campagne d'Edouard Balladur : Nicolas Bazire mis en examen », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Sources