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En [[Italie]], il est communément admis par les historiens que la peste a tué au moins la moitié des habitants. Seule [[Milan]] semble avoir été épargnée, quoique les sources soient peu nombreuses et imprécises à ce sujet. Des sources contemporaines citent des taux de mortalité effrayants : 80 % à [[Majorque]], autant à [[Florence]], 75 % à [[Venise]], etc.
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En [[Espagne]], la peste a pu décimer de 30 à 60 % de la population, en particulier celle de l’[[Royaume d'Aragon|Aragon]], après neuf épidémies entre 1348 et 1401.
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C'est l’[[Angleterre]] qui nous a laissé le plus de témoignages ce qui, paradoxalement, rend l'estimation du taux de mortalité plus ardue, les historiens fondant leurs calculs sur des documents différents : les chiffres avancés sont ainsi entre 20 et 50 %. Cependant, les estimations de population entre 1300 et 1450 montrent une diminution située entre 45 et 70 %. Même si là encore la baisse de population était en cours avant l'éclosion de la peste, ces estimations rendent le 20 % peu crédible, ce taux étant fondé sur des documents concernant des propriétaires terriens laïcs qui ne sont pas représentatifs de la population, essentiellement paysanne et affaiblie par les disettes.

Version du 16 janvier 2011 à 20:23

La peste noire est une pandémie de peste bubonique[1],[2], causée par la bactérie Yersinia pestis[3], qui a touché la population européenne entre 1348 et 1352. Elle n'est ni la première ni la dernière épidémie de ce type, mais elle est la seule à porter ce nom. Par contre, elle est la première épidémie de l'histoire à avoir été bien décrite par les chroniqueurs contemporains.

On estime que la peste noire a tué entre 30 et 50 % de la population européenne en cinq ans, faisant environ vingt-cinq millions de victimes[4]. Cette épidémie eut des conséquences durables sur la civilisation européenne, d'autant qu'après cette première vague, la maladie refit ensuite régulièrement son apparition dans les différents pays touchés : entre 1353 et 1355 en France, et entre 1360 et 1369 en Angleterre, notamment.

Illustration de la Peste noire tirée de la Bible de Toggenburg (1411).

Les épidémies précédentes

Le Moyen Âge fut traversé par de nombreuses épidémies. Avant, la Peste de Justinien ravagea l’Empire romain d’Orient au VIe siècle et fut sûrement à l’origine du déficit démographique pendant le Haut Moyen Âge en Europe. La lèpre y sévit aussi de façon chronique depuis l’Antiquité. D’autres épidémies plus ou moins virulentes et localisées, et souvent mal identifiées se déclenchèrent sporadiquement. Hormis peut-être le mal des ardents, qui est dû à une intoxication alimentaire, la plupart de ces épidémies coïncident avec les disettes ou les famines qui affaiblissent l'organisme.

Chronologie

Origines

La peste bubonique sévissait de façon endémique en Asie centrale, et ce sont probablement les guerres entre Mongols et Chinois qui provoquèrent les conditions sanitaires permettant le déclenchement de l'épidémie. Elle se déclara en 1334, dans la province chinoise du Hubei et se répandit rapidement dans les provinces voisines : Jiangxi, Shanxi, Hunan, Guangdong, Guangxi, Henan et, Suiyuan, une ancienne province disputée entre les empires mongol et chinois.

En 1346, les Tartares attaquèrent la ville portuaire de Caffa, comptoir commercial génois, sur les bords de la mer Noire, en Crimée et y établirent leur siège. L’épidémie, ramenée d'Asie centrale par les Mongols, toucha bientôt assiégeants et assiégés, car les Mongols catapultaient les cadavres des leurs par-dessus les murs pour infecter les habitants de la ville [5].

Le siège fut levé, faute de combattants valides en nombre suffisant : Gênes et les Tartares signèrent une trêve; les bateaux génois pouvant désormais quitter la ville, disséminaient la peste dans tous les ports où ils faisaient halte : la maladie atteignit Messine en septembre 1347[6], et Gênes et Marseille en décembre de la même année. Venise fut atteinte en juin 1348. En un an, la peste se répandit sur tout le pourtour méditerranéen.

Dès lors, l'épidémie de peste s'étendit à toute l’Europe du sud au nord, y rencontrant un terrain favorable : les populations n’avaient pas d’anticorps contre cette variante du bacille de la peste, et elles étaient déjà affaiblies par des famines répétées[7], des épidémies[8], un refroidissement climatique sévissant depuis la fin du XIIIe siècle, et des guerres[9]. Dans la partie occidentale de l’Europe, la prolifération des gros rats orientaux Rattus norvegicus au détriment du petit rat noir européen Rattus rattus, joua également un rôle important : les chats avaient quasiment disparu au XIVe siècle, éliminés en raison de croyances et superstitions[10], et les furets n'avaient pas encore retrouvé leur vogue antérieure.

Diffusion

Carte de diffusion de la peste noire

La peste noire se répandit comme une vague et ne s’établit pas durablement aux endroits touchés. Le taux de mortalité moyen d’environ trente pour cent de la population totale, et de soixante à cent pour cent de la population infectée, est tel que les plus faibles périssent rapidement, et le fléau ne dure généralement que six à neuf mois.

Depuis Marseille, en novembre 1347, elle gagna rapidement Avignon, en janvier 1348, alors cité papale et carrefour du monde chrétien : la venue de fidèles en grand nombre contribuant à sa diffusion. Début février, la peste atteint Montpellier puis Béziers. Le , elle est à Narbonne, début mars à Carcassonne, fin mars à Perpignan. Fin juin, l'épidémie atteint Bordeaux. A partir de ce port, elle se diffuse rapidement grâce au transport maritime. L'Angleterre est touchée le . Le , elle apparaît à Rouen, puis à Pontoise et Saint Denis. Le , elle se déclare à Paris. En septembre, la peste atteint le Limousin et l'Angoumois, en octobre le Poitou, fin novembre Angers et l'Anjou. En décembre, elle est apportée à Calais depuis Londres. En décembre 1348, elle a envahi toute l’Europe méridionale, de la Grèce au sud de l'Angleterre. L'hiver 1348-1349 arrête sa progression, avant de resurgir à partir d'avril 1349.

En décembre 1349, la peste a traversé presque toute l’Allemagne, le Danemark, l’Angleterre, le Pays de Galles, une bonne partie de l’Irlande et de l’Écosse. Elle continue ensuite sa progression vers l'est et vers le nord dévastant la Scandinavie en 1350, s'arrêtant aux vastes plaines inhabitées de Russie en 1351.

Cette progression n'est pas homogène, les régions n'étant pas toutes touchées de la même façon. Des villages, et même certaines villes sont épargnés comme Bruges, Milan et Nuremberg, au prix de mesures d'exclusion drastiques, et il en est de même pour le Béarn et la Pologne (carte ci-contre).

Conséquences

La peste causa d’importants troubles économiques, sociaux et religieux :

  • la main d’œuvre vint à manquer et son coût augmenta, en particulier dans l’agriculture. De nombreux villages furent abandonnés, les moins bonnes terres retournèrent en friche et les forêts se redéveloppèrent ;
  • les villes se désertifièrent les unes après les autres, la médecine de l’époque n'ayant ni les connaissances ni les capacités de juguler les épidémies ;
  • les revenus fonciers s’effondrèrent suite à la baisse du taux des redevances et à la hausse des salaires ;
  • des groupes de flagellants se formèrent, tentant d’expier les péchés, avant l’Apocalypse, dont ils pensaient que la peste était un signe annonciateur ;
  • les juifs, les gitans, gens du voyage et une autre peuplade généralement connue sous le nom de cagots, suspectés par la population d’empoisonner les puits, furent persécutés, en dépit de la protection accordée par le pape Clément VI (voir ci-dessous).

La peste marqua également les arts : voir en particulier les danses macabres et l'œuvre de Boccace Le Décameron.

Bilan humain

Les sources documentaires sont assez éparses et couvrent généralement une période plus longue, mais elles permettent une approximation assez fiable. Les historiens s’entendent pour estimer la proportion de victimes entre 30 et 50 % de la population européenne. Les villes sont plus durement touchées que les campagnes, du fait de la concentration de la population, et aussi des disettes et difficultés d’approvisionnement provoquées par la peste. Il semble qu’en Europe, la diminution de la population était en cours depuis le début du XIVe siècle, à cause des famines et de la surpopulation (il y eut en 1315-1317 une grande famine européenne qui stoppa l'expansion démographique et prépara le terrain à l'épidémie). Cette décroissance dura jusqu'au début du XVe siècle, aggravée par la surmortalité due à la peste.

En France, entre 1340 et 1440, la population a décrû de 17 à 10 millions d'habitants, une diminution de 41 %. Le registre paroissial de Givry, en Saône-et-Loire, l'un des plus précis, montre que pour environ 1 500 habitants, on a procédé à 649 inhumations en 1348, dont 630 de juin à septembre, alors que cette paroisse en comptait habituellement environ 40 par an : cela représente un taux de mortalité de 40,6 %.

En Italie, il est communément admis par les historiens que la peste a tué au moins la moitié des habitants. Seule Milan semble avoir été épargnée, quoique les sources soient peu nombreuses et imprécises à ce sujet. Des sources contemporaines citent des taux de mortalité effrayants : 80 % à Majorque, autant à Florence, 75 % à Venise, etc.

En Espagne, la peste a pu tuer de 30 à 60 % de la population, en particulier celle de l’Aragon, après neuf épidémies entre 1348 et 1401.

En Autriche, on a compté 4 000 victimes à Vienne, et 25 à 35 % de la population fut tuée.

C'est l’Angleterre qui nous a laissé le plus de témoignages ce qui, paradoxalement, rend l'estimation du taux de mortalité plus ardue, les historiens fondant leurs calculs sur des documents différents : les chiffres avancés sont ainsi entre 20 et 50 %. Cependant, les estimations de population entre 1300 et 1450 montrent une diminution située entre 45 et 70 %. Même si là encore la baisse de population était en cours avant l'éclosion de la peste, ces estimations rendent le 20 % peu crédible, ce taux étant fondé sur des documents concernant des propriétaires terriens laïcs qui ne sont pas représentatifs de la population, essentiellement paysanne et affaiblie par les disettes.

On estime aussi que la population citadine d'Allemagne a diminué de moitié. Hambourg aurait perdu 66 % de sa population, Brême 70 %, la Pomérélie 42 %[réf. nécessaire].

Émeutes antijuives

Dès 1348, la peste provoque des émeutes[11] antijuives en Provence. Les premiers troubles éclatent à Toulon dans la nuit du 13 au 14 avril 1348. 40 juifs sont tués et leurs maisons pillées. Les massacres se multiplient rapidement en Provence, les autorités sont dépassées à Apt, Forcalquier et Manosque. La synagogue de Saint-Rémy-de-Provence est incendiée (elle sera reconstruite hors de la ville en 1352). En Languedoc, à Narbonne et Carcassonne, les juifs sont massacrés par la foule. En Dauphiné, des Juifs sont brûlés à Serres. N'arrivant pas à maîtriser la foule, le dauphin Humbert II fait arrêter les juifs pour éviter les massacres. Ceux-ci se poursuivent à Buis-les-Baronnies, Valence, la Tour-du-Pin, Saint Saturnin et Pont-de-Beauvoisin où des juifs sont précipités dans un puits qu'on les accuse d'avoir empoisonné. D'autres massacres ont lieu en Navarre et en Castille. Le , le quartier juif de Barcelone est pillé[12]. En juillet, le roi de France Philippe VI fait traduire en justice les juifs accusés d'avoir empoisonné les puits. 6 juifs sont pris à Orléans et exécutés. En août, la Savoie est à son tour le théâtre de massacre. Le comte tente de protéger puis laisse massacrer les juifs du ghetto de Chambéry. En octobre, les massacres continuent dans le Bugey, à Miribel et en Franche-Comté.

Les ashkénazes d’Allemagne sont victimes de pogroms. En septembre 1348, les Juifs de la région de Chillon, sur le lac Léman en Suisse, sont torturés jusqu’à ce qu’ils avouent, faussement, avoir empoisonné les puits[13]. Leurs confessions provoquent la fureur de la population qui se livre à des massacres et à des expulsions. Trois cents communautés sont détruites ou expulsées. Six mille juifs sont tués à Mayence. De nombreux Juifs fuient vers l’est, en Pologne et en Lituanie.

Plusieurs centaines de juifs sont brûlés vifs lors du pogrom de Strasbourg le 14 février 1349[14], d'autres sont jetés dans la Vienne à Chinon. En Autriche, le peuple, pris de panique, s’en prend aux communautés juives, les soupçonnant d’être à l'origine de la propagation de l’épidémie, et Albert II d'Autriche doit intervenir pour protéger ses sujets juifs[15].

Traitements

La médecine du XIVe siècle était bien impuissante face à la peste qui se répandait. Les médecins débordés ne savaient que faire devant cette maladie qui les atteignait, tout autant que leurs patients. Néanmoins, quelques conseils, vains, étaient donnés :

  • brûler des troncs de choux et des pelures de coing ;
  • allumer des feux de bois odoriférants dans les chaumières ;
  • faire bouillir l'eau et rôtir les viandes ;
  • prendre des bains chauds ;
  • pratiquer l'abstinence sexuelle ;
  • pratiquer de nombreuses saignées ;
  • administrer des émétiques et des laxatifs, l'effet obtenu étant l'affaiblissement des malades qui meurent ainsi plus rapidement ;
  • organiser des processions religieuses solennelles pour éloigner les démons[réf. souhaitée].

Dans la littérature

Le Décaméron de l'auteur italien Boccace a pour cadre la peste noire de 1348 qui sévit à Florence.

Plusieurs uchronies (romans historiques) ont été écrites sur le thème de la Peste Noire. Ainsi, dans La Porte des mondes de Robert Silverberg, l’auteur imagine que la peste noire est bien plus meurtrière, éliminant les trois quarts de la population européenne et changeant complètement l’histoire du monde. Cette idée est également reprise par Kim Stanley Robinson dans Chroniques des années noires, mais dans cette uchronie c'est la totalité des habitants de l’Europe qui périt, entraînant, de la même façon que dans le roman précédent, une histoire complètement différente de celle que l'on connaît.

Connie Willis donne aussi ce cadre à son roman, Le Grand Livre, où une historienne du XXIIe siècle qui voyage dans le temps, tombe par erreur en pleine peste noire, la confrontant ainsi aux horreurs de cette pandémie.

Ken Follett représente bien les conséquences de la peste noire dans son roman "Un monde sans fin" où les habitants de la ville fictive de Kingsbridge doivent affronter l'épidémie. L'auteur s'attarde particulièrement aux différentes stratégies pour guérir les malades et les mesures entreprises par la ville pour diminuer la propagation de la peste.

Notes et références

  1. (fr) « Le contexte historique de la création du franc - La Peste noire », Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  2. Louis Bréhier, Le monde byzantin : Vie et mort de Byzance, Albin Michel, coll. « L'Évolution de l'Humanité » (ISBN 978-2226171023, lire en ligne), p. 425
  3. N. J. Besansky, S. Haensch, R. Bianucci, M. Signoli, M. Rajerison, M. Schultz, S. Kacki, M. Vermunt, D. A. Weston, D. Hurst, M. Achtman, E. Carniel, B. Bramanti. « Distinct Clones of Yersinia pestis Caused the Black Death », PLoS Pathogens, 2010-6 (10): e1001134 DOI: 10.1371/journal.ppat.1001134[1]
  4. Bruno Halioua, Histoire de la médecine, Masson, , 272 p. (ISBN 2294010566, lire en ligne), « La grande peste ou peste noire », p. 103
  5. Frédérique Audouin-Rouzeau - Les chemins de la peste. Le rat, la puce et l'homme - Éditions Tallandier (collection "Texto") - Paris - 2007 - ISBN 978-2-84734-426-4
  6. Décrit par Michel de Piazza dans ses chroniques Historia Secula ab anno 1337 ad annum 1361
  7. notamment la grande famine de 1315 à 1322
  8. notamment de typhus
  9. dont la guerre de Cent Ans, qui débuta en 1336
  10. voir les chats dans l'histoire
  11. Pour plus d'information sur les persécutions dont les Juifs furent l'objet suite à la peste noire, on se reportera à l'Histoire des Juifs par Heinrich Graetz
  12. (en) Richard Gottheil et Meyer Kayserling, « Communal organisation », Jewish Encyclopedia (consulté le )
  13. Sous la direction d’Elie Barnavi, « Histoire universelle des Juifs », 1992, Hachette
  14. Lazare Landau, « Le massacre de la Saint-Valentin », Site internet du judaïsme d'Alsace et de Lorraine (consulté le )
  15. « Grande Peste en Europe : 25 millions de victimes (autant en Asie) », Eurocles (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

  • Jean-Noël Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays méditerranéens : t. I, la peste dans l'histoire, Mouton, Paris - La Haye, 1975.
  • Jean-Noël Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays méditerranéens : t. II, les hommes face à la peste, Mouton, Paris - La Haye, 1976.

Filmographie

Articles connexes


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