« Allocation d'étude » : différence entre les versions
m a déplacé Allocation d'autonomie vers Allocation d'étude en écrasant sa redirection |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Ébauche|syndicalisme}} |
{{Ébauche|syndicalisme}} |
||
L''''allocation d' |
L''''allocation d'étude''' ou ''allocation d'autonomie'', ou ''salaire social'', ou ''pré-salaire'', est, en [[France]], un projet de mise en place d'une rémunération versée aux jeunes adultes par l'[[État (France)|État]] ou des [[Établissement public|établissements publics]] en contre-parti d'un projet de formation. |
||
Cette approche portée par le [[syndicalisme étudiant]] est en partie repris par des partis politiques ou des organisations de jeunesse de partis politiques. |
Cette approche portée par le [[syndicalisme étudiant]] est en partie repris par des partis politiques ou des organisations de jeunesse de partis politiques. |
||
== Projet de l'UNEF == |
== Projet de l'UNEF - Allocation d'autonomie == |
||
L'allocation d'autonomie est une revendication majeure de l'[[UNEF]] depuis la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]]. |
L'allocation d'autonomie est une revendication majeure de l'[[UNEF]] depuis la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]]. |
||
Le but est de réformer la manière dont sont attribuées les bourses par les [[Centre régional des œuvres universitaires et scolaires|CROUS]] ainsi que les différentes [[Aide sociale en France|aides sociales]] existantes. L'UNEF qualifie le système d'aide actuel d'injuste, d'insuffisant et d'inadapté et propose pour y remédier d'instaurer l'allocation d'autonomie. |
Le but est de réformer la manière dont sont attribuées les bourses par les [[Centre régional des œuvres universitaires et scolaires|CROUS]] ainsi que les différentes [[Aide sociale en France|aides sociales]] existantes. L'UNEF qualifie le système d'aide actuel d'injuste, d'insuffisant et d'inadapté et propose pour y remédier d'instaurer l'allocation d'autonomie. Cette allocation serait donc financée par l'impôt. |
||
Telle qu'elle est conçue aujourd'hui par la majorité de l'UNEF, elle devrait être universelle (accordée à toute personne en contrepartie d'un projet de formation, éventuellement avec une limite d'âge à condition de prévoir les cas de reprise d'études) et individualisée (elle ne tiendrait compte que de la situation propre de l'étudiant, et non plus celle de ses parents comme pour le système actuel) : ses revenus, s'il habite encore chez ses parents, etc. Chaque étudiant serait alors tenu de faire une déclaration individuelle de ses revenus. |
Telle qu'elle est conçue aujourd'hui par la majorité de l'UNEF, elle devrait être universelle (accordée à toute personne en contrepartie d'un projet de formation, éventuellement avec une limite d'âge à condition de prévoir les cas de reprise d'études) et individualisée (elle ne tiendrait compte que de la situation propre de l'étudiant, et non plus celle de ses parents comme pour le système actuel) : ses revenus, s'il habite encore chez ses parents, etc. Chaque étudiant serait alors tenu de faire une déclaration individuelle de ses revenus. |
Version du 16 juillet 2010 à 19:35
L'allocation d'étude ou allocation d'autonomie, ou salaire social, ou pré-salaire, est, en France, un projet de mise en place d'une rémunération versée aux jeunes adultes par l'État ou des établissements publics en contre-parti d'un projet de formation.
Cette approche portée par le syndicalisme étudiant est en partie repris par des partis politiques ou des organisations de jeunesse de partis politiques.
Projet de l'UNEF - Allocation d'autonomie
L'allocation d'autonomie est une revendication majeure de l'UNEF depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le but est de réformer la manière dont sont attribuées les bourses par les CROUS ainsi que les différentes aides sociales existantes. L'UNEF qualifie le système d'aide actuel d'injuste, d'insuffisant et d'inadapté et propose pour y remédier d'instaurer l'allocation d'autonomie. Cette allocation serait donc financée par l'impôt.
Telle qu'elle est conçue aujourd'hui par la majorité de l'UNEF, elle devrait être universelle (accordée à toute personne en contrepartie d'un projet de formation, éventuellement avec une limite d'âge à condition de prévoir les cas de reprise d'études) et individualisée (elle ne tiendrait compte que de la situation propre de l'étudiant, et non plus celle de ses parents comme pour le système actuel) : ses revenus, s'il habite encore chez ses parents, etc. Chaque étudiant serait alors tenu de faire une déclaration individuelle de ses revenus.
Les Verts défendent un projet similaire[1] a celui de l'UNEF et l'UEC une version régionalisée de cette allocation[2].
Projet de SUD étudiant - Le salaire social
Dans la même logique mais via des modalités de financement différentes, SUD étudiant défend lui le principe du salaire social, inspiré des travaux de l'économiste Bernard Friot, ce salaire serait financé via un prélèvement sur les cotisations sociales.
SUD étudiant estime que le système actuel repose sur un principe d’assistanat, est socialement injuste et est inutilement complexe. Le syndicat estime qu'il faut effectuer une remise à plat complète du système d’aides sociales et faire en sorte que les études deviennent un droit collectif garanti par un statut et des droits communs et non pas un droit individuel réservé à une élite sociale[3].
Pour cette organisation, les étudiants sont des travailleurs intellectuels en formation pour lesquels une rémunération est légitime. Le salaire social consiste à prélever une cotisation sur le salaire brut des travailleurs dans le cadre des charges salariales, afin de reverser aux étudiants un salaire équivalent au SMIC. Il s’agit d’un système de solidarité intergénérationnel comparable à celui des retraites[4].
Ce projet est aussi défendu par le syndicat étudiant québécois ASSÉ et par l'organisation politique française alternative libertaire[5]. Le MJS après avoir longtemps soutenu l'allocation d'autonomie[6] semble lui préférer désormais le salaire social[7]. Le NPA défend une « allocation d'autonomie » mais les modalités de financement proposées sont celles du salaire social[8].
Au sein de l'UNEF, ce type de financement via la partie socialisée du salaire semble toutefois ne pas être exclu. En effet Bernard Friot fut invité a animer une conférence lors du congrès de Lille en 2007 qui célébrait les 100 ans de l'organisation. De plus, la tendance TUUD de l'UNEF réclame un financement mixte de l'allocation d'autonomie donc une partie par l'État et une partie via les cotisations sociales[9] et la tendance majoritaire de l'UNEF dans un texte en 2006 l'envisage[10].
Voir aussi
Notes et références
- Revenu d’autonomie pour les jeunes : Avançons rapidement ! - Communiqué à la presse du 13 décembre 2000
- Le projet de sécurité d’emploi ou de formation - Union des étudiants communistes
- Contre la précarité : Imposons un salaire social pour la jeunesse ! - Tract fédéral de SUD étudiant réalisé en 2006 au moment du mouvement contre le CPE
- Égaux au travail, libres dans les études, solidaires dans nos vies ! - Tract fédéral de SUD étudiant sur la question des stages en entreprise
- Sud étudiant-e/FSE : Pau relance le débat sur la fusion
- Un nouveau pacte social pour la jeunesse
- Autonomie et socialisation
- « Nos emplois, pas leurs profits » Argumentaires des jeunes du NPA
- Étudiants de France, n°288, Mars - Avril 2009, page 28
- Mettre les jeunes en sécurité sociale : Pour une allocation d’autonomie - page 2 : « Un financement par cotisations sociales pourrait assurer la pérennité du système »