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Version du 5 janvier 2010 à 03:08

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Salines de Salins-les-Bains *
Coordonnées 46° 56′ 17″ nord, 5° 52′ 32″ est
Critères [1]
Numéro
d’identification
203bis
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO


Les anciennes Salines de Salins-les-Bains, dans le Jura, inscrites depuis 2002 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO viennent d'obtenir définitivement ce label en complément de la saline royale d'Arc-et-Senans.

Propriété de la commune de Salins-les-Bains depuis 1966, les Salines de Salins-les-Bains font partie du réseau des Musées des techniques et cultures comtoises.

Histoire

Le sel est exploité à Salins depuis le Néolithique et l’existence de salines dans la ville est attestée depuis le haut Moyen Âge. Elles poursuivent leur activité industrielle de façon presque ininterrompue jusqu’en 1962, date de leur fermeture, et sont rachetées par la commune quatre ans plus tard. Elles comprennent aujourd’hui de vastes galeries souterraines et en surface : la salle des poêles, le magasin des sels et l’ancienne maison du Grand puits. Les Salines de Salins-les-Bains font partie du réseau des Musées des techniques et cultures comtoises depuis 1978.


Le 27 juin 2009, les salines de Salins-les-Bains ont été reconnues patrimoine mondial par l’Unesco.
Une inscription en extension de celle de la Saline royale d’Arc-et-Senans, inscrite depuis 1982. Désormais, plus que jamais, les deux salines franc-comtoises sont indissociables.

L’une des plus anciennes salines de France
Site d’exploitation du sel ignigène (évaporation de la saumure par le feu) parmi les plus anciens connus, les salines de Salins-les-Bains illustrent l’histoire des techniques de fabrication du sel à partir du captage de sources d’eau salée sur près de 7000 ans, une longévité exceptionnelle. Aujourd’hui, les salines de Salins accueillent près de 50 000 visiteurs annuels.

De monumentales galeries souterraines
Ouvrage architectural remarquable, les salines reposent sur des galeries souterraines monumentales qui témoignent de l’ampleur des strates historiques successives. Ces galeries abritent des mécanismes de pompage d’eau salée encore en fonctionnement.

Une véritable ville fortifiée, capitale franc-comtoise de l’or blanc
Les salines constituaient au Moyen Age une véritable ville dans la ville, entourée de sa propre enceinte. Si les fortifications ne sont pour l’essentiel plus visibles, les bâtiments d’exploitation occupent encore magistralement l’espace urbain au cœur de la ville. Rénové et doté d’un musée du Sel ouvert en mai 2009, le site offre aujourd’hui une lecture complète et immédiate du processus de fabrication, du captage des eaux salées au conditionnement du sel.

Associée à la Saline royale d’Arc-et-Senans, un modèle d’architecture visionnaire, témoin du siècle des Lumières
Au XVIIIe siècle, l’impératif de développement de l’industrie salinière comtoise donne naissance à la saline royale d’Arc-et-Senans, destinée à traiter la saumure extraite à Salins. Déjà inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, ce site, construit par Claude-Nicolas Ledoux, est un exemple précoce d’architecture industrielle et sociale intégrée et l’un des meilleurs témoins de l’architecture néoclassique de l’Europe des Lumières.

Principe

A Salins on capte toujours une saumure (désormais employée au déneigement des routes l’hiver) qui contient 330 grammes de sel par litre d'eau (en comparaison un litre d'eau de l'Océan atlantique n'en contient que 80 grammes) dans les souterrains.

La saumure est captée au moyen d’une pompe hydraulique, actionnée par une roue à augets mise en mouvement par la rivière la Furieuse. Elle est ensuite stockée dans des réservoirs d’eau avant d’être acheminée dans les poêles où elle était autrefois chauffée. Sous l’effet de la chaleur, l’eau s’évaporait et le sel cristallisait.

Le travail des sauniers, qui procédaient à la récolte du sel dans les poêles au moyen du râble (sorte de long rateau), était très pénible car il régnait une chaleur intense autour des poêles.

La saumure puisée dans les souterrains des salines de Salins était autrefois acheminée vers la saline royale d'Arc-et-Senans, qui ne disposait pas de sources salées, au moyen d’une double canalisation enterrée longue de 21 kilomètres.


De nos jours la saumure pompée dans la saline alimente l'établissement thermal.

Photos

Notes et références


Articles connexes

Liens externes

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