« Entéromorphe » : différence entre les versions
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Certaines entéromorphes sont considérées comme des [[bioindicateur]]s : Une abondance anormale, et plus encore une [[pullulation]] ("marée verte") de ces entéromorphes est considérée comme un signe de dysfonctionnement écologique. Ces marées vertes sont généralement liées à une [[eutrophisation]] ou [[dystrophisation]] de l'eau (due à l'apport d'[[engrais]] agricoles ([[nitrate]]s, [[phosphate]]s), d'effluents urbains...) ou au fait qu'un milieu riche en [[matière organique]] est en train de se fermer ou de chauffer au soleil. {{refnec|C'est un phénomène de plus en plus fréquemment observé, par exemple en France dans la [[baie du Mont Saint-Michel]]}}. |
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Ces algues peuvent être utilisées pour l'alimentation animale ou humaine. |
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Traditionnellement consommée au Japon sous le nom générique de ''"Aonori"'', les entéromorphes ont été autorisées en France à la consommation humaine en décembre 1988 par le [[Conseil supérieur d'hygiène publique de France|Conseil supérieur d'hygiène publique]]<ref>{{fr}} {{pdf}} {{Lien web |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 26 octobre 2009 à 09:32
Empire | Eukaryota |
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Division | Chlorophyta |
Classe | Chlorophyceae |
Ordre | Ulotrichales |
Famille | Ulvaceae |
Les entéromorphes (Enteromorpha) constituent un genre parmi les algues vertes.
Morphologie
Ce sont des algues à structure palissadique, ayant la forme d'un tube dont le diamètre est assez constant chez un même individu, mais variable selon les espèces[1]. Ce tube peut parfois être aplati, ou ramifié. La paroi du tube est formée d'une couche unique de cellules. Chaque cellule végétative possède un seul noyau et un seul chloroplaste.
Reproduction
Le cycle de vie des Enteromorpha présente de grandes ressemblances avec celui d'autres algues vertes de la même famille : les Ulva.
Habitat
Les entéromorphes supportent assez bien une faible salinité ; elle sont communes dans les baies saumâtres. Certaines espèces peuvent aussi parfois coloniser un fleuve, comme par exemple Enteromorpha intestinalis qui a remonté la Seine jusqu'à Paris[1].
Systématique
Taxonomie
Selon certaines sources (le WRMS ou le NCBI par ex), le taxon Enteromorpha ne serait pas valide et serait à placer dans le genre Ulva.
Etymologie
Le terme enteromorphe signifie en grec ancien : "en forme d'intestin".
Liste d'espèces
- Enteromorpha chaetomorphoides
- Enteromorpha clathrata (Roth) Greville
- Enteromorpha compressa (L.) Greville
- Enteromorpha confervacea
- Enteromorpha crinita
- Enteromorpha cruciata
- Enteromorpha erecta
- Enteromorpha flexuosa
- Enteromorpha groenlandica
- Enteromorpha hendayensis
- Enteromorpha intestinalis
- Enteromorpha lingulata
- Enteromorpha linza
- Enteromorpha marginata
- Enteromorpha micrococca Kuetzing
- Enteromorpha pilifera
- Enteromorpha plumosa Kuetz.
- Enteromorpha prolifera
- Enteromorpha ralfsii
- Enteromorpha ramulosa
- Enteromorpha torta
- Enteromorpha tubulosa
Les entéromorphes et l'homme
Bioindication de pollution des eaux
Certaines entéromorphes sont considérées comme des bioindicateurs : Une abondance anormale, et plus encore une pullulation ("marée verte") de ces entéromorphes est considérée comme un signe de dysfonctionnement écologique. Ces marées vertes sont généralement liées à une eutrophisation ou dystrophisation de l'eau (due à l'apport d'engrais agricoles (nitrates, phosphates), d'effluents urbains...) ou au fait qu'un milieu riche en matière organique est en train de se fermer ou de chauffer au soleil. C'est un phénomène de plus en plus fréquemment observé, par exemple en France dans la baie du Mont Saint-Michel[réf. nécessaire].
Alimentation
Ces algues peuvent être utilisées pour l'alimentation animale ou humaine.
Alimentation animale
Alimentation humaine
Traditionnellement consommée au Japon sous le nom générique de "Aonori", les entéromorphes ont été autorisées en France à la consommation humaine en décembre 1988 par le Conseil supérieur d'hygiène publique[2].
Notes et références
- Cabioc'h J., Floc'h J.Y., Le Toquin A., Boudouresque C.F., Meinesz A., Verlaque M. (1992) Guide des algues des mers d'Europe p 48, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel et Paris, ISBN 260300848X
- (fr) [PDF] Ifremer, « Utilisation des algues en alimentation », Infos aquaculture, sur http://wwz.ifremer.fr, (consulté le ), p. 1
Liens externes
- (en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Enteromorpha
- (fr + en) Référence ITIS : Enteromorpha Link, 1820
- (en) Référence NCBI : Ulva (taxons inclus)
- Modèle:Catalogueoflife taxon
- (en) Référence WoRMS : Enteromorpha Link in Nees, 1820 [non valide] (+ liste espèces)
- (en) Référence WoRMS : Ulva Linnaeus, 1753 (+ liste espèces)