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Aimant le raffinement italien, l'art, entre autre l'[[architecture]] et la [[sculpture]], féru d'[[astrologie]] au point d'en dépendre sur le plan de la prévision, il est cependant un homme d'affaire de génie. Il a sous ses ordres 300 vassaux et possède le quart des territoire de Bohême. Dans le territoire de Friedland, il force l'admiration en redressant l'économie. Des artisans italiens, des armuriers, et bien d'autres viennent enrichir cette terre qui devient convoitée.
Aimant le raffinement italien, l'art, entre autre l'[[architecture]] et la [[sculpture]], féru d'[[astrologie]] au point d'en dépendre sur le plan de la prévision, il est cependant un homme d'affaire de génie. Il a sous ses ordres 300 vassaux et possède le quart des territoire de Bohême. Dans le territoire de Friedland, il force l'admiration en redressant l'économie. Des artisans italiens, des armuriers, et bien d'autres viennent enrichir cette terre qui devient convoitée.


Après avoir financé un régiment pour le futur empereur [[Ferdinand II]], Wallenstein voit plus grand et décide de créer une armée pour l'empereur en [[1623]]. Son armée, forte de 15 000 fantassins et 6 000 cavaliers, impressionne d'autant plus qu'au {{XVIIe siècle}}, les armées sont essentiellement composées de mercenaires.
Après avoir financé un régiment pour le futur empereur [[Ferdinand II]], Wallenstein voit plus grand et décide de créer une armée pour l'empereur en [[1623]]. Son armée, forte de 15 000 fantassins et 6 000 cavaliers initialement va progressivement s'agrandir pour approcher les 50'000 hommes. Elle impressione par sa taille plus que par la qualité de ses soldats. En effet, vu la faiblesse de la solde et son irregularité, elle n'attirait pas les meilleurs soldats.

Cette armée lui coûte cher malgré les dividendes qu'il a su tirer de ses terres. Pour parer à la dissolution de son armée, il engage celle-ci dans le duché de Brunswick en juillet [[1625]]. Son espoir est de préserver ses riches terres en faisant du butin dans les territoires ennemis pour financer son armée. C'est un gestionnaire plus qu'un militaire. Malgré quelques coups d'éclats pendant la [[guerre de Trente Ans]] ([[1618]]-[[1648]]), il fit l'erreur, à la fin de sa vie, de se retirer en [[Bohême]], rongé par l'incertitude, et les superstitions, accompagné de docteurs et d'astrologues. Il est démis de ses fonctions à la tête de l'armée le [[24 janvier]] [[1634]]. Le 25 février 1634, il est assassiné à [[Eger]].
Cette armée lui coûte cher malgré les dividendes qu'il a su tirer de ses terres. Pour parer à la dissolution de son armée, il engage celle-ci dans le duché de Brunswick en juillet [[1625]]. Son espoir est de préserver ses riches terres en faisant du butin dans les territoires ennemis pour financer son armée. C'est un gestionnaire plus qu'un militaire. Malgré quelques coups d'éclats pendant la [[guerre de Trente Ans]] ([[1618]]-[[1648]]), il fit l'erreur, à la fin de sa vie, de se retirer en [[Bohême]], rongé par l'incertitude, et les superstitions, accompagné de docteurs et d'astrologues. Il est démis de ses fonctions à la tête de l'armée le [[24 janvier]] [[1634]]. Le 25 février 1634, il est assassiné à [[Eger]].



Version du 7 décembre 2005 à 15:27

Modèle:Militaire

Albrecht von Waldstein

Albrecht Wenzel Eusebius von Wallenstein ou Waldstein, en tchèque Valdštejn), né le 19 septembre 1583 et mort le 25 février 1634, est un homme de guerre de la noblesse tchèque, qui a été le plus fameux condottière au service du Saint Empire romain germanique pendant la guerre de Trente Ans, devenu généralissime des armées impériales, duc de Friedland et de Mecklembourg.

Issu d'une des plus riches familles protestantes de l'Europe centrale, recevant une éducation sévère et austère, il est orphelin à l'âge de 12 ans. Il est pris en charge par son oncle maternel, le margrave de Burgau, fils cadet de l'archiduc Ferdinand de Tyrol. Ce dernier lui montre l'ampleur de la culture catholique qui le séduit, et il se convertit sans toutefois devenir vraiment un bon croyant.

Aimant le raffinement italien, l'art, entre autre l'architecture et la sculpture, féru d'astrologie au point d'en dépendre sur le plan de la prévision, il est cependant un homme d'affaire de génie. Il a sous ses ordres 300 vassaux et possède le quart des territoire de Bohême. Dans le territoire de Friedland, il force l'admiration en redressant l'économie. Des artisans italiens, des armuriers, et bien d'autres viennent enrichir cette terre qui devient convoitée.

Après avoir financé un régiment pour le futur empereur Ferdinand II, Wallenstein voit plus grand et décide de créer une armée pour l'empereur en 1623. Son armée, forte de 15 000 fantassins et 6 000 cavaliers initialement va progressivement s'agrandir pour approcher les 50'000 hommes. Elle impressione par sa taille plus que par la qualité de ses soldats. En effet, vu la faiblesse de la solde et son irregularité, elle n'attirait pas les meilleurs soldats. Cette armée lui coûte cher malgré les dividendes qu'il a su tirer de ses terres. Pour parer à la dissolution de son armée, il engage celle-ci dans le duché de Brunswick en juillet 1625. Son espoir est de préserver ses riches terres en faisant du butin dans les territoires ennemis pour financer son armée. C'est un gestionnaire plus qu'un militaire. Malgré quelques coups d'éclats pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648), il fit l'erreur, à la fin de sa vie, de se retirer en Bohême, rongé par l'incertitude, et les superstitions, accompagné de docteurs et d'astrologues. Il est démis de ses fonctions à la tête de l'armée le 24 janvier 1634. Le 25 février 1634, il est assassiné à Eger.