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« Fête de la Saint-Jean » : différence entre les versions

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Dans les [[Pyrénées]], et particulièrement en [[Comminges]], le feu de la Saint-Jean s'appelle le ''brandon''. Il est constitué par un tronc de conifère préparé longtemps à l'avance : il est fendu longitudinalement, sur tout le pourtour, en plaçant dans les fentes des coins de bois. Finalement il a une forme de fuseau, il est dressé et on y met le feu.
Dans les [[Pyrénées]], et particulièrement en [[Comminges]], le feu de la Saint-Jean s'appelle le ''brandon''. Il est constitué par un tronc de conifère préparé longtemps à l'avance : il est fendu longitudinalement, sur tout le pourtour, en plaçant dans les fentes des coins de bois. Finalement il a une forme de fuseau, il est dressé et on y met le feu.


Le bûcher de la Saint-Jean existait jadis à [[Paris]], les autorités de la ville se chargeait de son organisation. Cette tradition a été abandonnée depuis très longtemps.
Le bûcher de la Saint-Jean se pratiquait jadis à [[Paris]], les autorités de la ville se chargeant de son organisation. Cette tradition a été abandonnée depuis très longtemps.


== À Mons ==
== À Mons ==

Version du 1 mai 2009 à 14:20

La fête de la Saint-Jean, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste. Elle a lieu le 24 juin, date symbolique du solstice d'été. C'est donc la nuit la plus courte de l'année, et de ce fait plus plus propice à une fête durant jusqu'au matin.

Cette date a été fêtée de tous temps. En Syrie et en Phénicie, le solstice d'été donnait lieu à une grande fête en l'honneur de Tammuz, qui commençait la veille au soir, comme dans la traditionnelle Saint-Jean.

Cette fête folklorique a lieu à Chièvres, Mons (Belgique), au Québec (Fête nationale du Québec) et dans différentes villes régions, notamment dans un certain nombre de villes de Lorraine ainsi qu'en Roussillon et principalement à Perpignan.

Les feux de la Saint-Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de bénédiction des moissons. La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd'hui largement réfutée [réf. souhaitée].

Le culte du feu associé au solstice d'été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous, chez les Incas.

Dans certaines communes françaises, un bûcher de bois d'une dizaine de mètres de haut est construit pour être brûlé le soir de la fête, notamment dans le sud de l'Alsace, dans les communes de la vallée de la Thur et du pays de Thann, avec le célèbre bûcher de la région qu'est celui de Bourbach-le-Bas avec 18 mètres de haut. En Alsace, le bûcher est appelé un fackel. Dans les Vosges, ainsi que dans le Sud de Meurthe-et-Moselle, cette construction est appelée une chavande.

Le brandon à Saint-Aventin (vallée du Larboust), photographie d'Eugène Trutat, 1898

Dans les Pyrénées, et particulièrement en Comminges, le feu de la Saint-Jean s'appelle le brandon. Il est constitué par un tronc de conifère préparé longtemps à l'avance : il est fendu longitudinalement, sur tout le pourtour, en plaçant dans les fentes des coins de bois. Finalement il a une forme de fuseau, il est dressé et on y met le feu.

Le bûcher de la Saint-Jean se pratiquait jadis à Paris, les autorités de la ville se chargeant de son organisation. Cette tradition a été abandonnée depuis très longtemps.

À Mons

Jusqu'en 1822

À Mons, jusqu'en 1822, la Saint-Jean se fêtait par l'allumage d'un feu dans chaque quartier. Ce feu était accompagné d'un coq en cage. Les feux sont montés grâce aux récoltes de bois des enfants. Un concours de chant a aussi lieu à la Saint-Jean. Le premier prix en est un coq vivant.

Arrêt

Suite à un incendie survenu dans une autre ville de Belgique, le collège des bourgmestre et échevins de l'époque interdit la fête.

Reprise

Depuis le 23 juin 1990, une nouvelle fête a repris grâce à un comité formé pour la circonstance. Au départ, des cortèges accompagnés de tambours parcouraient la ville pour annoncer la mise à feu d'un bûcher sur la place Nervienne. De nombreuses animations culturelles se déroulaient toute la soirée sur la place Nervienne ainsi que dans les casemates (anciens dépôts militaires) y attenant.

La formule a évolué depuis 1990 et s'est vue complétée de diverses animations, entre autre pour les enfants. Une grande cérémonie spectacle se déroule sur sur la grand place de Mons à laquelle participent 300 figurants et 200 musiciens. Ensuite ce sont plus de 6 000 personnes qui se rendent sur la place Nervienne munis de flambeaux dans un grand cortège rythmé par 8 formations musicales. Un final musical néatrad accompagne le boutage de feu. En 2008, 20 000 personnes ont participés à la manifestation qui se déroulait en une soirée.

Voir aussi

Articles connexes