« Béké » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
info anecdotique en introduction |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Le mot '''Béké''' désigne en [[Martinique]] un Antillais descendant des premiers [[Colonisation|colon]]s esclavagistes |
Le mot '''Béké''' désigne en [[Martinique]] un Antillais descendant des premiers [[Colonisation|colon]]s esclavagistes. |
||
==Étymologies supposées== |
==Étymologies supposées== |
Version du 27 février 2009 à 19:23
Le mot Béké désigne en Martinique un Antillais descendant des premiers colons esclavagistes.
Étymologies supposées
De nombreuses explications fantaisistes ont été données, mais il semble que le mot soit d'origine igbo où il désigne un Blanc ou un Européen. La tradition locale le fait quant à elle remonter à la question « eh bé qué ? » (« eh bien quoi ? ») qui témoignerait d'une expression récurrente des premiers colons. Une autre origine serait « blanc des quais » car les colons contrôlaient souvent les marchandises sur les quais du port.
Par comparaison, le Blanc Péyi qualifie un Blanc de France né aux Antilles mais sans ascendant colon, et ayant adopté les caractéristiques régionales (notamment la langue créole)[1]. .
En Guadeloupe, on parle de « Blanc Créole » ou « Blanc Kréyol », d'où BK et Béké[2].
Les peuples amérindiens qui habitaient ont disparu, au profit de européens qui y apportèrent des esclaves pour la plupart d'origine africaine.
Situation sociétale
Durant les grèves dans les Antilles Françaises commencées en janvier 2009, les tensions raciales entre Noirs et Békés ont été exacerbées. Les Békés étaient accusés de détenir la majorité des richesses (près de la moitié des supermarchés et des terres agricoles[3]) tout en ne représentant que 1% de la population [4].
Les familles Béké de la Martinique et de la Guadeloupe
- Huygues-Despointe
- Hayot
- De Reynal
- Maraud des Grottes
- De Jaham
- Clerc
- Albert
- Aubéry
- Laguarigue de Survilliers
- Gouyer
- Cottrell
- Fabre
- Asselin
- De Lucy de Fossarieux
- De Lahoussaye
- De Gentile
- Dormoy
- Domergue
- Gros-Dubois
- Rimbaud
- Croquet
- Prévoteau
- Touin
- Crassous de Médeuil
- Maugée
- Blondel-Larougerie
Voir aussi
Source
- Marie-Christine Hazaël-Massieux, article Béké in Introduction à la langue et à la culture créoles des Petites Antilles, chapitre Realia antillaise, Cours en ligne sur le site du Groupe Européen de Recherches en Langues Créoles (consulté le 05/05/2008)
Références
- Du Neg nwe au Beke Goyave, le langage de la couleur de la peau en Martinique, Isabelle Michelot« Il est composé du complément du nom -péyi (signifiant local) en construction directe sans connotation économique, par opposition au Béké (où le sème de "riche" est dominant) et au petit blanc (où le sème "pauvre" est dominant), appellation méprisante du blanc qui n’a pas réussi économiquement »
- La Rue Case-Nègres de Joseph Zobel
- « Qui veut la peau des békés ? » sur desourcesure.com
- "Le conflit s'envenime en Guadeloupe, Sarkozy reprend le dossier en main", Le Point, 17 février 2009 *