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[[Image:PhotoSkimBoardAmateur.jpg|thumb|200px|right| Skim Board amateur - France - Juillet 2005.]]
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'''Technique :'''
Le '''skimboard''' est un sport de glisse cousin du [[surf]]. Il consiste à surfer une vague en se lançant de la plage. Utilisant une planche très courte, fine et dépourvue de dérive, le Skimboardeur utilise pour se lancer la fine pellicule d'eau laissée par la vague qui se retire de la plage pour aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf.


Le skimboard consiste à surfer une vague en se lançant de la plage. Munit d'une planche très courte, fine et dépourvue de dérive, le Skimboarder l'utilise pour se lancer sur la fine pellicule d'eau laissée par la vague qui se retire au bord, afin d'aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf.
En effet, lorsque le skimboard est animé d'un léger mouvement, une fine pellicule d'eau s'accumule entre sa surface et le sable. Le comportement de l'engin est alors comparable à celui d'une savonnette sur du carrelage mouillé. Donc, le skimboarder court, planche à la main, vers la vague qui va dérouler et dans son élan projette sa planche sur le sable recouvert d'une pellicule d'eau. Le skimboarder monte alors sur son skim (= planche) et, profitant de l'inertie de son corps, continue à glisser. Il suffit donc d'une plage de sable en pente avec, en bas, des vagues qui déferlent ou qui se reforment près du rivage pour avoir un site idéal et réaliser des sauts. En effet, le skimboard ne permet pas seulement de glisser sur des étendues de sable mouillé mais aussi d'utiliser les vagues pour se propulser à quelques mètres de haut.

Le phénomène qui permet au skimboardeur de glisser est l'aquaplanning. En effet, lorsque le skimboard est animé d'un léger mouvement, une fine pellicule d'eau s'accumule entre sa surface et le sable. Le comportement de l'engin est alors comparable à celui d'une savonnette sur du carrelage mouillé.

Ainsi, le skimboarder court, planche à la main, vers la vague qui va dérouler. Dans son élan, il projette sa planche sur le sable recouvert d'une pellicule d'eau. Le skimboarder monte alors sur son skim (planche) et, profitant de l'inertie de son corps, continue à glisser.
Il existe deux types de pratique de cette discipline, cohabitant au gré des marées.
La première est le "freestyle", qui se pratique souvent à marée basse. Les vagues, qui se retirent lentement, laissent d'immenses étendues où seule subsiste une mince couche d'eau. Le rider lance sa planche, la rattrape et saute dessus. A partir de là, il peut s'adonner à toutes les figures, de la plus simple comme le 360, à la plus complexe, comme le poirier. On privilégie dès lors l'enchaînement des figures et leur complexité.

Le "surf" est la seconde pratique du sport. Ce dernier ne permet pas seulement de glisser sur une étendue de sable mouillé, mais aussi de surfer des vagues, en réalisant des figures similaires à celle du surf. Enfin, cette pratique permet de se propulser grâce aux vagues à plusieurs mètres de haut..


Ce sport nécessite donc un minimum de condition physique, être bon coureur, supporter un rythme soutenu (courir sur du sable n'est pas aussi aisé qu'on le croit), ne pas avoir peur des chutes et surtout, au début, s'armer de patience ... puis d'un brin de folie.
Ce sport nécessite donc un minimum de condition physique, être bon coureur, supporter un rythme soutenu (courir sur du sable n'est pas aussi aisé qu'on le croit), ne pas avoir peur des chutes et surtout, au début, s'armer de patience ... puis d'un brin de folie.
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'''Historique'''
'''Historique'''


Cousin du [[surf]], le skimboard est né au Etats-Unis et en Polynésie dans les années 30.
Le skimboard est apparu dans les années 30 aux États-Unis et en Polynésie. Il voit le jour sur la côte ouest des [[États-Unis d'Amérique|États-Unis]]. C'est par hasard qu'un ''lifeguard'' en lançant sa planche de [[surf]] cassée sur le sable remarque qu'elle glisse en utilisant le principe de l'[[aquaplanage]].
C'est sur la côte ouest des Etats-Unis que par hasard, un lifeguard découvre en lancant sa planche de surf cassé au bord de l'eau qu'elle glisse grâce au phénomène de l'[[aquaplanage]].
Timidement, le skimboard apparaît assez vite sur les plages françaises, mais reste un jeu marginal : il ne s'agit que d'un bout de bois qu'on lance sur le sable recouvert d'une étendue d'eau.
C'est seulement dans les années 80 qu'il se concrétise sous sa nouvelle forme, celui d'une planche de surf sans dérives, fabriqué à partir d'un pain de polyuréthane léger, et stratifié comme une planche de surf (fibre et résine).
En France, depuis son arrivée dans les années 60, le sport a peu évolué, demeurant une simple planche en bois ne permettant qu'une technique rudimentaire et ce jusqu'en 1984.
Le sport commence alors à se faire connaître grâce à l'appratition de nouveaux matériaux, et donc de nouvelles planches, offrant plus de solidité et de portance.
En 1988 naît le premier Championnat de France, à Biarritz.
Enfin, en 1992, la discipline intègre la Fédération Française de Surf, qui prend alors en charge l'ensemble des compétitions nationales de skimboard.



Il ne s'agissait alors que d'une planche en bois que l'on jetait sur une grande étendue de sable recouverte d'eau. Ce sport a assez vite fait une timide apparition en France (sous sa forme initiale) et n'a pas dépassé le stade de jeu marginal. C'est dans les années 80 qu'il est apparu aux États-Unis sous sa nouvelle forme : celle d'un surf sans dérive fabriqué à partir d'un pain de polyuréthane léger, stratifié comme une planche de surf (fibre et résine). Depuis son arrivée en France vers 1960 et jusqu'en 1984, le skimboard a peu évolué par rapport à son origine (planche ronde en bois ne permettant qu'une technique rudimentaire). La discipline commence à se faire connaître avec la commercialisation de nouvelles planches réalisées avec de nouveaux matériaux, offrant plus de solidité et de portance. Ainsi en 1988, naît le premier Championnat de France à Biarritz. Puis en 1992, le skimboard intègre la Fédération Française de Surf et Skate à travers une commission qui prend alors en charge l'ensemble des compétitions nationales de skimboard.





Version du 21 septembre 2005 à 14:30


Fichier:PhotoSkimBoardAmateur.jpg
Skim Board amateur - France - Juillet 2005.

Technique :

Le skimboard consiste à surfer une vague en se lançant de la plage. Munit d'une planche très courte, fine et dépourvue de dérive, le Skimboarder l'utilise pour se lancer sur la fine pellicule d'eau laissée par la vague qui se retire au bord, afin d'aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf.

Le phénomène qui permet au skimboardeur de glisser est l'aquaplanning. En effet, lorsque le skimboard est animé d'un léger mouvement, une fine pellicule d'eau s'accumule entre sa surface et le sable. Le comportement de l'engin est alors comparable à celui d'une savonnette sur du carrelage mouillé.

Ainsi, le skimboarder court, planche à la main, vers la vague qui va dérouler. Dans son élan, il projette sa planche sur le sable recouvert d'une pellicule d'eau. Le skimboarder monte alors sur son skim (planche) et, profitant de l'inertie de son corps, continue à glisser. Il existe deux types de pratique de cette discipline, cohabitant au gré des marées. La première est le "freestyle", qui se pratique souvent à marée basse. Les vagues, qui se retirent lentement, laissent d'immenses étendues où seule subsiste une mince couche d'eau. Le rider lance sa planche, la rattrape et saute dessus. A partir de là, il peut s'adonner à toutes les figures, de la plus simple comme le 360, à la plus complexe, comme le poirier. On privilégie dès lors l'enchaînement des figures et leur complexité.

Le "surf" est la seconde pratique du sport. Ce dernier ne permet pas seulement de glisser sur une étendue de sable mouillé, mais aussi de surfer des vagues, en réalisant des figures similaires à celle du surf. Enfin, cette pratique permet de se propulser grâce aux vagues à plusieurs mètres de haut..

Ce sport nécessite donc un minimum de condition physique, être bon coureur, supporter un rythme soutenu (courir sur du sable n'est pas aussi aisé qu'on le croit), ne pas avoir peur des chutes et surtout, au début, s'armer de patience ... puis d'un brin de folie.


Historique

Cousin du surf, le skimboard est né au Etats-Unis et en Polynésie dans les années 30. C'est sur la côte ouest des Etats-Unis que par hasard, un lifeguard découvre en lancant sa planche de surf cassé au bord de l'eau qu'elle glisse grâce au phénomène de l'aquaplanage. Timidement, le skimboard apparaît assez vite sur les plages françaises, mais reste un jeu marginal : il ne s'agit que d'un bout de bois qu'on lance sur le sable recouvert d'une étendue d'eau. C'est seulement dans les années 80 qu'il se concrétise sous sa nouvelle forme, celui d'une planche de surf sans dérives, fabriqué à partir d'un pain de polyuréthane léger, et stratifié comme une planche de surf (fibre et résine). En France, depuis son arrivée dans les années 60, le sport a peu évolué, demeurant une simple planche en bois ne permettant qu'une technique rudimentaire et ce jusqu'en 1984. Le sport commence alors à se faire connaître grâce à l'appratition de nouveaux matériaux, et donc de nouvelles planches, offrant plus de solidité et de portance. En 1988 naît le premier Championnat de France, à Biarritz. Enfin, en 1992, la discipline intègre la Fédération Française de Surf, qui prend alors en charge l'ensemble des compétitions nationales de skimboard.




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