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Selon plusieurs sources, un commando du [[Groupe islamique armé|GIA]] aurait tué, le [[11 février]] [[1995]], six [[Garde nationale (Tunisie)|gardes nationaux]] près de l'oasis. Une revendication est publiée le [[20 février]]<ref>{{fr}} [http://www.algeria-watch.org/mrv/2002/chrono/chrono_1995.htm Salah-Eddine Sidhoum, « Chronologie d'une tragédie cachée. 11 janvier 1992 - 11 janvier 2002 », ''Algeria-Watch'', 11 janvier 2002]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.humanite.fr/journal/1995-07-06/1995-07-06-729148 « Chronologie. Février 1995 », ''L'Humanité'', 6 juillet 1995]</ref>. ''[[Le Monde]]'' du [[16 février]] [[1995]] rapporte que « l'attaque du poste-frontière de Tamerza a été démentie par Tunis qui tente de réduire l'affaire à un banal accident de la route<ref>Catherine Simon, « Six gardes nationaux tunisiens ont été tués par des islamistes venus d'Algérie », ''Le Monde'', 16 février 1995</ref>. » |
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Version du 12 avril 2008 à 21:44
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| Tamerza | |
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| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Tunisie
|
| Gouvernorat | Tozeur |
| Délégation(s) | Tamerza |
| Démographie | |
| Population | 2 334 hab. |
| Géographie | |
| Coordonnées | 34° 23′ nord, 7° 57′ est |
| Localisation | |
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Tamerza (تمغزة) ou Tameghza est une oasis de montagne située au sud-ouest de la Tunisie (gouvernorat de Tozeur). Elle est à 450 kilomètres de Tunis et 70 kilomètres de Tozeur.
Le site appartenait sous le nom d'Ad Turres au limes saharien reliant Tébessa à Gafsa. Il était alors chargé de la défense des frontières de l'Empire romain avant de devenir le siège d'un évêché sous les Byzantins. On décèle d'ailleurs, dans certaines maisons du village, des matériaux antiques.
La tache verte de la palmeraire de Tamerza tranche sur le décor minéral environnant. Précédant l'oasis, le vieux village, abandonné en 1969 à la suite d'inondations meurtrières qui font plus de 400 morts en Tunisie, étale ses constructions sur la rive de l'oued El Horchane dont le lit forme un large boulevard raboté et nu qui dit toute la violence des pluies dans cette région. Seul le marabout est encore utilisé.
C'est dans cette région des oasis de montagnes que sont tournées certaines scènes du film Le Patient anglais.
Selon plusieurs sources, un commando du GIA aurait tué, le 11 février 1995, six gardes nationaux près de l'oasis. Une revendication est publiée le 20 février[1],[2]. Le Monde du 16 février 1995 rapporte que « l'attaque du poste-frontière de Tamerza a été démentie par Tunis qui tente de réduire l'affaire à un banal accident de la route[3]. »
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Village abandonné -
Vue du village (marabout visible en blanc) -
Oued et cascade près du village
Références
- (fr) Salah-Eddine Sidhoum, « Chronologie d'une tragédie cachée. 11 janvier 1992 - 11 janvier 2002 », Algeria-Watch, 11 janvier 2002
- (fr) « Chronologie. Février 1995 », L'Humanité, 6 juillet 1995
- Catherine Simon, « Six gardes nationaux tunisiens ont été tués par des islamistes venus d'Algérie », Le Monde, 16 février 1995
