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Dans les années 1850, il produit des [[chromolithographie]]s tirées chez [[Joseph-Rose Lemercier|Lemercier]].
Dans les années 1850, il produit des [[chromolithographie]]s tirées chez [[Joseph-Rose Lemercier|Lemercier]].

Certains de ses motifs on été reproduits par la faïencerie de [[Jules Vieillard]] (Bordeaux)<ref>Jacqueline du Pasquier, « À propos de dessins de la manufacture de Vieillard », in: Jean-Michel Minovez (éd.), ''Faïence fine et porcelaine: Les hommes, les objets, les lieux, les techniques'', Toulouse, CNRS-Université de Toulouse-Le Mirail, 2001, {{p.|174-175}}.</ref>.


== Ouvrages illustrés ==
== Ouvrages illustrés ==

Version du 19 mai 2024 à 01:00

René de Moraine
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
MontrougeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Pierre René Margault de MoraineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Joseph Margault de Moraine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

René de Moraine (1816-1864) est un artiste peintre, illustrateur et lithographe français.

Biographie

Né en avril 1816 à Paris, Louis Pierre René Demoraine ou, tel qu'il signa ses œuvres, « R. de Moraine », prend des cours de dessins auprès de Nicolas-Toussaint Charlet[1].

Il expose au Salon de Paris de 1848 à 1864[2],[3]. Il y présente principalement des aquarelles, inspirées de scènes historiques. Sa dernière adresse indiquée précise qu'il vit à Montrouge, au delà des barrières.

En 1848, ses dessins sont traduits en taille-douce par Ferdinand Delannoy (1822-1887), chez l'imprimerie de Mangeon, au 67 de la rue Saint-Jacques : de cette adresse, et sous cette collaboration, sortirons de nombreuses estampes signées R. de Moraine[4].

Cette même année, les éditeurs Eugène et Victor Penaud lui commande 12 aquarelles[5] pour illustrer sous la forme de frontispices les douze volumes des Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, lesquels sont mis en gravure par Delannoy[6].

Dans les années 1850, il produit des chromolithographies tirées chez Lemercier.

Certains de ses motifs on été reproduits par la faïencerie de Jules Vieillard (Bordeaux)[7].

Ouvrages illustrés

Bataille de Balaklava (octobre 1854), chromolithographie.
  • Antoine Galland (trad.), Les Mille et une nuits : contes arabes, édition revue par l'abbé Lejeune, Paris, Librairie de l'enfance et de la jeunesse P.C. Lehuby, 1843.
  • Émile Marco de Saint-Hilaire, Histoire de la campagne de Russie pendant l'année 1812 et de la captivité des prisonniers français en Sibérie et dans les autres provinces de l'empire, précédée d'un résumé de l'histoire de Russie, 2 vol., Paris, E. Penaud, 1846-1848.
  • Lucien Bessières, Panthéon des martyrs de la liberté, ou Histoire des révolutions politiques et des personnages qui se sont dévoués pour le bien et la liberté des nations, 5 vol., Paris, E. et V. Penaud frères, 1848-1850.
  • Chateaubriand, Œuvres complètes, illustré avec G. Staal et Ferdinand, 10 vol., Paris, E. et V. Penaud frères, 1849-1850.
  • Jules Gérard, Les chasses d'Afrique, illustré avec François Grenier de Saint-Martin, Paris, Maison Martinet, 1862.
  • Paul Féval, Les tribunaux secrets : ouvrage historique, illustré avec Gustave Staal et Gustave Janet, gravures d'Alexandre Ferdinandus, 2 vol., Paris, Legrand et Crouzet, 1864-[1880 ?].

Notes et références

  1. Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-neuvième siècle, Paris, Librairie L. Conquet, 1890, tome 10, p. 117.
  2. Fiche exposant S 1848, base salons du musée d'Orsay.
  3. Fiche exposant S 1864, base salons du musée d'Orsay.
  4. « Barricades du 24 février 1848 », notice du catalogue de la BnF.
  5. Voir L’Atelier de Canova à Rome, vers 1848, aquarelle et gouache sur papier, notice de la Maison de Chateaubriand (Chatenay-Malabry) sur La Nouvelle Athènes.
  6. Voir par exemple Mémoires d'outre-tombe, tome 1, sur Gallica.
  7. Jacqueline du Pasquier, « À propos de dessins de la manufacture de Vieillard », in: Jean-Michel Minovez (éd.), Faïence fine et porcelaine: Les hommes, les objets, les lieux, les techniques, Toulouse, CNRS-Université de Toulouse-Le Mirail, 2001, p. 174-175.

Liens externes

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