« Raymond de Cadoëne » : différence entre les versions
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Il entre au [[Abbaye de Tornac|monastère clunisien de Tornac]] (Gard) où il devient sacristain{{sfn|Mallison|1963|p=4}}. L'abbé Jacques de Damas-Cozan le fait appeler à Cluny{{sfn|Mallison|1963|p=4}}. Raymond devient prieur claustral, puis prieur majeur en 1377{{sfn|Mallison|1963|p=4}}. |
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À la suite de la mort de l'abbé [[Jean II de Damas-Cozan]], il est élu le {{date-|11 septembre 1400}}, [[Liste des abbés de Cluny|abbé de Cluny]]{{sfn|Mallison|1963|p=3}}. La chartiste Wolfram Mallison indique que cette élection s'est faite sans influence extérieur{{sfn|Mallison|1963|p=4}}. Il reçoit la bénédiction de l'[[Liste des évêques de Chalon-sur-Saône|évêque de Chalon]], [[Olivier de Martreuil]]{{sfn|Mallison|1963|p=4}}. |
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Version du 12 mai 2024 à 09:18
| Abbé de Cluny | |
|---|---|
| - | |
Robert de Chaudesolles (d) |
| Naissance |
Avant |
|---|---|
| Décès | |
| Famille | |
| Parentèle |
Bertrand de Cadoene (neveu) |
| Ordre religieux |
|---|
Raymond de Cadoëne ou Cadoène (Cadoine), né peu avant 1346 et mort le , est un ecclésiastique français, qui a été successivement grand prieur, puis abbé de l'abbaye de Cluny, sous le nom de Raymond II. Il est issu de la famille de Cadoine de Gabriac, implantée en Gévaudan.
Biographie
Origines
Raymond de Cadoëne est issu de la famille de Cadoine de Gabriac, noble famille chevaleresque du Gévaudan[1]. Il naît peu avant 1346[2], peut-être à Gabriac (Gévaudan). Il est le fils du chevalier Bertrand, baron de Cadoène, et d'Isabelle de Lévis (Levy)[3], fille de Philippe II, seigneur de Florensac.
Son neveu, Bertrand de Cadoene, bénédictin également, monte sur les trônes épiscopaux de Saint-Flour puis d'Uzès.
Abbatiat
Il entre au monastère clunisien de Tornac (Gard) où il devient sacristain[4]. L'abbé Jacques de Damas-Cozan le fait appeler à Cluny[4]. Raymond devient prieur claustral, puis prieur majeur en 1377[4].
À la suite de la mort de l'abbé Jean II de Damas-Cozan, il est élu le , abbé de Cluny[2]. La chartiste Wolfram Mallison indique que cette élection s'est faite sans influence extérieur[4]. Il reçoit la bénédiction de l'évêque de Chalon, Olivier de Martreuil[4].
Raymond de Cadoëne meurt le [2].
Références
- Sophie Vallery-Radot, Les Français au concile de Constance (1414-1418). Entre résolution du schisme et construction d’une identité nationale, vol. 2, Bruxelles, Brepols, coll. « Ecclesia militans, vol. 5 », , vol. 1 : 629 pages + vol. 2 : 354 pages (ISBN 978-2-503-56464-7), vol.2, pp. 51-53 ([PDF] Volume 2 : Notices biographiques).
- Mallison 1963, p. 3.
- Mallison 1963, p. 3-4.
- Mallison 1963, p. 4.
Voir aussi
Bibliographie
- Chanoine Denis Grivot, Les abbés de Cluny, Lyon, Lescuyer, , 268 p..
- Wolfram Mallison, « L’office divin à Cluny et l’ordinaire de Raymond de Cadoène », sur bibnum.chartes.psl.eu, thèse d'École des chartes, (consulté le ), p. 406).
Liens externes
- (de) « Catalogus abbatum Cluniacensium », Institut für Frühmittelalterforschung, Université de Münster.
