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'''Ypomoni''' est un collectif fondé en 2021, qui s'oppose à la transidentité, et plus particulièrement celle des mineurs.
'''Ypomoni''' est un collectif militant fondé en 2021 opposé à toute [[transition de genre]]. Il accentue sa communication sur celle des mineurs.


=== Historique ===
== Historique ==


Le collectif est fondé en 2021<ref name=mediapart>{{Article|accès url=payant|auteur=Mathilde Mathieu|auteur2=David Perrotin|titre=Infiltration, harcèlement et transphobie : dans les coulisses d’un collectif hostile aux transitions des enfants|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/050524/infiltration-harcelement-et-transphobie-dans-les-coulisses-d-un-collectif-hostile-aux-transitions-des-enfa|date=2024-05-05|périodique=[[Mediapart]]}}</ref> par une scientifique et militante féministe radicale<ref name=lavie /> sous le pseudonyme de Camille Lebreton<ref name=mediapart />. Son nom vient du mot grec pour patience<ref name=lavie>{{Article|url=https://www.lavie.fr/ma-vie/famille/peut-on-laisser-un-enfant-changer-de-sexe-80964.php|titre=Peut-on laisser un enfant changer de sexe ?|auteur= Stéphanie Combe|périodique=[[La Vie]]|date=2022-02-25}}</ref>.
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Version du 6 mai 2024 à 12:17

Ypomoni
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Pays
Organisation
Site web

Ypomoni est un collectif militant fondé en 2021 opposé à toute transition de genre. Il accentue sa communication sur celle des mineurs.

Historique

Le collectif est fondé en 2021[1] par une scientifique et militante féministe radicale[2] sous le pseudonyme de Camille Lebreton[1]. Son nom vient du mot grec pour patience[2].

Le collectif propage en France la théorie de la dysphorie de genre à apparition rapide[3].

En , le collectif signe une tribune dans l'Express au coté de l'Observatoire de la petite sirène et de SOS Éducation[4].

Positions

Officiellement, le collectif milite pour l'interdiction des transitions des mineurs[2]. Une enquête de Mediapart en montre toutefois que les buts sont plus large et qu'il ne s'agit que d'une stratégie de communication[1]. L'enquête montre également des stratégies de harcèlement et de dénonciation auprès de l'Ordre des médecins par des membres du collectif[1].

Le chercheur Arnaud Alessandrin place le collectif dans la mouvance du mouvement de la Manif pour tous[5].

Références

  1. a b c et d Mathilde Mathieu et David Perrotin, « Infiltration, harcèlement et transphobie : dans les coulisses d’un collectif hostile aux transitions des enfants », Mediapart,‎ (lire en ligne Accès payant)
  2. a b et c Stéphanie Combe, « Peut-on laisser un enfant changer de sexe ? », La Vie,‎ (lire en ligne)
  3. Floréane Marinier, « Se sentir trans par un effet de contagion ? Petite histoire de cette théorie ultra controversée », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  4. « "Ne confondons pas orientation sexuelle et identité de genre, donc homosexualité et transidentité" », l'Express,‎ (lire en ligne)
  5. Coline Folliot, « « Pour beaucoup de personnes trans, la transphobie est si fréquente et si grave que son expérience est totale » », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « On y retrouve d’ailleurs des opposants au mariage pour tous, souvent issus de la psychanalyse (Observatoire de la petite sirène, Ypomoni…), avec des arguments similaires, comme la protection de l’enfance. »