« Main (papeterie) » : différence entre les versions
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La '''main''', en [[imprimerie]] est une quantité de 25 feuilles de [[papier]]. On explique que ce nom vient d'un procédé de comptage. On laisse tomber les cinq feuilles les plus basse d'une pile sur la table, puis on intercale le petit doigt, avant de laisser tomber cinq autres feuilles, d'intercaler le doigt suivant, et ainsi de suite. Quand cinq feuilles sont tombées sur l'index, on a compté vingt-cinq feuilles<ref>{{Ouvrage|prénom1=Lucien Xavier |nom1=Polastron |titre=Le Papier |sous-titre=2000 ans d'histoire et de savoir-faire |éditeur=Imprimerie nationale éditions|année=1999|ean13=9782743303167|passage=130}}.</ref>. |
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La '''main''', en [[imprimerie]], peut être : |
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* une unité de mesure égale à 25 feuilles de [[papier]] (on compte les feuilles cinq par cinq avec les cinq doigts de la [[main]]...) |
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* la « raideur » ([[volume massique]]) du papier, mesurée par le rapport entre l’épaisseur de la feuille et son [[grammage]]. Par exemple, une feuille dont l'épaisseur est de 300 [[micromètre]]s et qui pèse 200 g/m{{2}} a une « main » de 1,5. C'est un paramètre important pour l'imprimeur qui — par un choix intelligent de papiers de mains différents — peut obtenir des épaisseurs similaires pour des ouvrages qui ont un nombre différent de pages. Un papier à main élevée est dit « [[Bouffant (papier)|bouffant]] ». |
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Par extension, un papier qui « a de ma main » a une certaine tenue à la manipulation, une certaine raideur, qui ne dépend pas seulement du [[grammage]], c'est-à-dire sa masse par unité de surface. Le |
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''[[Bouffant (papier)|bouffant]]'' donne une mesure correspondant à cette [[perception]]{{sfn|Polastron|1999|p=164, 207}} ; c'est le [[volume massique]] d'une pile de papier. On mesure l'épaisseur sur au moins cinq feuilles ; le rapport entre l'épaisseur moyenne et le grammage donne le bouffant. |
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* une pile de 250 feuilles de papier dont le grammage est {{unité|200|g/m²}} mesure {{unité|75|mm}} a un bouffant de {{formule|7500 ÷ 25 ÷ 200}} (microns par gramme), soit 1,5. |
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Le second papier, bien que plus léger, a plus de main. |
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Version du 5 mai 2024 à 09:43
Pour les articles homonymes, voir Main (homonymie).
La main, en imprimerie est une quantité de 25 feuilles de papier. On explique que ce nom vient d'un procédé de comptage. On laisse tomber les cinq feuilles les plus basse d'une pile sur la table, puis on intercale le petit doigt, avant de laisser tomber cinq autres feuilles, d'intercaler le doigt suivant, et ainsi de suite. Quand cinq feuilles sont tombées sur l'index, on a compté vingt-cinq feuilles[1].
Par extension, un papier qui « a de ma main » a une certaine tenue à la manipulation, une certaine raideur, qui ne dépend pas seulement du grammage, c'est-à-dire sa masse par unité de surface. Le bouffant donne une mesure correspondant à cette perception[2] ; c'est le volume massique d'une pile de papier. On mesure l'épaisseur sur au moins cinq feuilles ; le rapport entre l'épaisseur moyenne et le grammage donne le bouffant.
- une pile de 250 feuilles de papier dont le grammage est 200 g/m2 mesure 75 mm a un bouffant de 7500 ÷ 25 ÷ 200 (microns par gramme), soit 1,5.
- une autre qualité de papier, de grammage 180 g/m2, a une épaisseur de 1,8 mm sur 5 feuilles, son bouffant est de 1800 ÷ 5 ÷ 180, soit 2.
Le second papier, bien que plus léger, a plus de main.
Lien externe
- (fr) « Le poids du papier, la main du papier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Notes et références
- Lucien Xavier Polastron, Le Papier : 2000 ans d'histoire et de savoir-faire, Imprimerie nationale éditions, , p. 130.
- Polastron 1999, p. 164, 207.
