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Son père, Claude Péricaud (1751–1793), officier de la garde nationale de Lyon, fut condamné à mort par le [[tribunal révolutionnaire]]<ref>''Liste générale des contre-révolutionnaires de Lyon qui ont été condamnés à la guillotine par le Tribunal révolutionnaire, depuis le 10 brumaire jusqu'au 9 frimaire inclusivement de l'an II'', {{p.|2}} ([https://books.google.fr/books?id=fwWWLRQDk60C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false lire en ligne]).</ref> et guillotiné [[place Bellecour]]<ref>Antoine Péricaud, ''Fragment historique. 1793'', J.-M. Barret, Lyon, 1827, {{pp.|1–2}} ([https://books.google.fr/books?id=BmzyhDfJQYgC&hl=fr&pg=PR5#v=onepage&q&f=false lire en ligne]).</ref>.
Son père, Claude Péricaud (1751–1793), officier de la garde nationale de Lyon, fut condamné à mort par le [[tribunal révolutionnaire]]<ref>''Liste générale des contre-révolutionnaires de Lyon qui ont été condamnés à la guillotine par le Tribunal révolutionnaire, depuis le 10 brumaire jusqu'au 9 frimaire inclusivement de l'an II'', {{p.|2}} ([https://books.google.fr/books?id=fwWWLRQDk60C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false lire en ligne]).</ref> et guillotiné [[place Bellecour]]<ref>Antoine Péricaud, ''Fragment historique. 1793'', J.-M. Barret, Lyon, 1827, {{pp.|1–2}} ([https://books.google.fr/books?id=BmzyhDfJQYgC&hl=fr&pg=PR5#v=onepage&q&f=false lire en ligne]).</ref>.


Bibliothécaire de la ville de [[Lyon]], membre fondateur de la ''Société historique, archéologique et littéraire de Lyon'' (1807-1867), et membre de l'''[[Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon]]'' (1821-1867), Antoine Péricaud a écrit de nombreux livres sur l'histoire de Lyon{{sfn|id=dict-histo-académiciens |texte=Dict. Académiciens de Lyon |p=991}}. Il signait parfois ses publications ''Antonius Pericaldus''.
Bibliothécaire de la ville de [[Lyon]], membre fondateur de la ''[[Société littéraire de Lyon|Société historique, archéologique et littéraire de Lyon]]'' (1807-1867), et membre de l'''[[Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon]]'' (1821-1867), Antoine Péricaud a écrit de nombreux livres sur l'histoire de Lyon{{sfn|id=dict-histo-académiciens |texte=Dict. Académiciens de Lyon |p=991}}. Il signait parfois ses publications ''Antonius Pericaldus''.


Il avait épousé sa cousine Anne Antoinette Breghot du Lut (1789–1865), sœur de l'avocat [[Claude Bréghot du Lut]]<ref>[https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=en&pz=mary&nz=ker&ocz=2&p=antoine&n=pericaud Antoine Péricaud], sur ''geneanet.org''</ref>. Il est souvent confondu avec son frère cadet Marc-Antoine Péricaud (1784–1864), avocat à la Cour de Lyon et au [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]] de cette ville<ref>[https://data.bnf.fr/17076250/marc-antoine_pericaud/ Notice] de la [[BnF]]</ref>.
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Dernière version du 24 avril 2024 à 19:14

Antoine Péricaud
Fonction
Conservateur des bibliothèques
Bibliothèque municipale de Lyon
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Surnom
Antonius Pericaldus
Nationalité
Activités
Fratrie
Marc-Antoine Péricaud (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Anne Antoinette Breghot du Lut
Parentèle
Claude Bréghot du Lut (cousin et beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon (-)
Société historique, archéologique et littéraire de Lyon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Antoine Péricaud (1782–1867)[1] est un historien, archéologue, bibliothécaire et bibliophile français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue Antoine-Péricaud à Lyon.

Son père, Claude Péricaud (1751–1793), officier de la garde nationale de Lyon, fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire[2] et guillotiné place Bellecour[3].

Bibliothécaire de la ville de Lyon, membre fondateur de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon (1807-1867), et membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon (1821-1867), Antoine Péricaud a écrit de nombreux livres sur l'histoire de Lyon[4]. Il signait parfois ses publications Antonius Pericaldus.

Il avait épousé sa cousine Anne Antoinette Breghot du Lut (1789–1865), sœur de l'avocat Claude Bréghot du Lut[5]. Il est souvent confondu avec son frère cadet Marc-Antoine Péricaud (1784–1864), avocat à la Cour de Lyon et au tribunal de commerce de cette ville[6].

Une rue du 8e arrondissement de Lyon porte son nom[7].

Publications sélectives[modifier | modifier le code]

  • Notice sur la bibliothèque de la ville de Lyon, Rusand, Lyon, 1831 (lire en ligne).
  • Variétés historiques, biographiques et littéraires, Léon Boitel, Lyon, 1837 (lire en ligne).
  • Biographie lyonnaise : catalogue des Lyonnais dignes de mémoire (avec Claude Bréghot du Lut), Giberton et Brun, Lyon, 1839 (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice du CTHS
  2. Liste générale des contre-révolutionnaires de Lyon qui ont été condamnés à la guillotine par le Tribunal révolutionnaire, depuis le 10 brumaire jusqu'au 9 frimaire inclusivement de l'an II, p. 2 (lire en ligne).
  3. Antoine Péricaud, Fragment historique. 1793, J.-M. Barret, Lyon, 1827, pp. 1–2 (lire en ligne).
  4. Dict. Académiciens de Lyon, p. 991.
  5. Antoine Péricaud, sur geneanet.org
  6. Notice de la BnF
  7. Rue Antoine Péricaud, sur google.com/maps

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Volume 2, Hachette et Cie, Paris, 1870, p. 1422 (lire en ligne).
  • Léopold Nièpce, La bibliothèque de Antoine Péricaud : ancien bibliothécaire de la ville, Imprimeur d'Aimé Vingtrinier, Lyon, 1875 (lire en ligne).
  • Gérard Bruyère, « Pro Patria colligit : le bibliophile Louis Coste (1784-1851) et sa Bibliothèque lyonnaise », dans Union des sociétés historiques du Rhône, Actes des Journées d'études, XXVI (2013), Caluire-et-Cuire et sa région, [Lyon], USHR, 2013, p. 57-93, [4] ill. en noir.
  • Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Péricaud, Antoine », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, éd. ASBLA de Lyon, (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 990-992. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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