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La construction de l'église Saint-Amand est estimé vers l'an 1000, époque où l'évêque Ranouil de Cohé entreprit la mission de restaurer les édifices sacrés détruits par les Normands et de procéder à de nouvelles constructions<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Société archéologique et historique du|nom1=Limousin|titre=Bulletin|éditeur=Societe archeologique et historique du limousin|date=1883|passage=50|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KZMWAAAAYAAJ&pg=PA50|consulté le=2024-01-12}}</ref>. |
La construction de l'église Saint-Amand est estimé vers l'an 1000, époque où l'évêque Ranouil de Cohé entreprit la mission de restaurer les édifices sacrés détruits par les Normands et de procéder à de nouvelles constructions<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Société archéologique et historique du|nom1=Limousin|titre=Bulletin|éditeur=Societe archeologique et historique du limousin|date=1883|passage=50|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=KZMWAAAAYAAJ&pg=PA50|consulté le=2024-01-12}}</ref>. |
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En février 1569, le village fut presque entièrement détruit par les troupes de Coligny, alors en marche pour effectuer la jonction avec le duc des Deux-Ponts<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques-Auguste de|nom1=Thou|titre=Histoire universelle de Jacques-Auguste de Thou: depuis 1543. jusqu'en 1607 (p. 586)|date=1734|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=HsPNAAAAMAAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA586&hl=fr|consulté le=2024-01-24}}</ref>. La voûte de l'église fut renversée, et sa cloche fut brisée. La voûte à été remplacée par un plafond en bois, et la cloche à été refondue en 1572. |
En février 1569, le village fut presque entièrement détruit par les troupes de Coligny, alors en marche pour effectuer la jonction avec le duc des Deux-Ponts<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques-Auguste de|nom1=Thou|titre=Histoire universelle de Jacques-Auguste de Thou: depuis 1543. jusqu'en 1607 (p. 586)|date=1734|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=HsPNAAAAMAAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA586&hl=fr|consulté le=2024-01-24}}</ref>. La voûte de l'église fut renversée, et sa cloche fut brisée. La voûte à été remplacée par un plafond en bois, et la cloche à été refondue en 1572. |
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Eglise Marval 2024 11.jpg|Intérieur vue depuis le chœur |
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Eglise Marval 2024 04.jpg|Chapelle dédiée à la sainte Vierge |
Eglise Marval 2024 04.jpg|Chapelle dédiée à la sainte Vierge |
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== Mobilier == |
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L'église contient 8 objets classés monument historique<ref>{{Lien web |titre=Objets protégés de Marval · Collectif Objets |url=https://collectif-objets.beta.gouv.fr/objets?commune_code_insee=87092 |site=collectif-objets.beta.gouv.fr |consulté le=2024-01-09}}</ref>. |
L'église contient 8 objets classés monument historique<ref>{{Lien web |titre=Objets protégés de Marval · Collectif Objets |url=https://collectif-objets.beta.gouv.fr/objets?commune_code_insee=87092 |site=collectif-objets.beta.gouv.fr |consulté le=2024-01-09}}</ref>. |
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Objets que je peux allez photographié (car présent dans l'église et disponible pour le grand publique) : |
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* Chaire à pécher |
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* Christ en croix |
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Version du 24 avril 2024 à 13:04
Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Amand.
Cet article est une ébauche concernant Limoges, les monuments historiques français et une église ou une cathédrale.
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Commune |
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| Commune |
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L'Église Saint-Amand de Marval est une église située à Marval en Haute-Vienne en Nouvelle-Aquitaine en France.
Placé sous le vocable de l'Evêque Saint Armant, elle dépendait de l'Abbaye de Solignac. Construite vers le XIe siècle, elle a été détruite en 1569 par les troupes de Coligny, puis restaurée au fil du temps. En 1875, elle a été agrandie avec l'ajout d'une chapelle dédiée à la sainte Vierge.
Localisation
Situé au centre de Marval, commune de la Haute-Vienne. La grande ville la plus proche est Limoges, qui est située à 43 km au nord-est.
L'église se dresse au bord de la route départementale D15 qui relie Châlus à Nexon.
Histoire
La construction de l'église Saint-Amand est estimé vers l'an 1000, époque où l'évêque Ranouil de Cohé entreprit la mission de restaurer les édifices sacrés détruits par les Normands et de procéder à de nouvelles constructions[1].
En février 1569, le village fut presque entièrement détruit par les troupes de Coligny, alors en marche pour effectuer la jonction avec le duc des Deux-Ponts[2]. La voûte de l'église fut renversée, et sa cloche fut brisée. La voûte à été remplacée par un plafond en bois, et la cloche à été refondue en 1572.
En 1875, une chapelle dédiée à la saint vierge est construite sur le coté de l'église.
Le 6 février 1926, l'église est inscrite au titre des monuments historiques[3].
Architecture
L'église mêle des éléments architecturaux d'époques diverses. À l'extérieur, son clocher unique s'élève en un seul étage, orné d'arcatures aveugles. Les murs romans de sa souche, maintenu par un contrefort plat et mince, ainsi que des contreforts à lamier moins anciens, marquent sa façade.
L'abside, de forme polygonale, repose sur une fondation en moellons, soutenu au milieu par un pilastre. Des fenêtres étroites en plein cintre sont colées aux pilastres. La fenêtre centrale, plus grande que les autres, est encadrée de colonnes rejoignant une corniche ornée de masques et de têtes d'animaux.
La façade contiens un portail à trois voussures surmontées d'un archivolte formé de deux tores adossés. Le portail est également décoré d'une frise chapiteau, sculptée de croix fleuronnées et de mouchettes.
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Le clocher -
Le portail
À l'intérieur, la nef unique, large de 7m50, autrefois composée de quatre travées[4] avec un plafond en bois, a été réarrangée. À extrémité nord, se trouve une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, intégrée dans le mur. Le chœur, moins large, possède des colonnes à base moulurée et des chapiteaux décorés de palmettes, d'entrelacs, de personnages et d'animaux.
L'abside semi-circulaire, encadrée par quatre colonnes, abrite cinq compartiments sous arcades en plein cintre. Sur une paroi, un écu porte les armes d'Agnès de Lambertye, épouse de François de la Faye.
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Intérieur vue depuis l'entrée -
Intérieur vue depuis le chœur -
Chapelle dédiée à la sainte Vierge
La travée se trouvant juste avant l'abside est en forme de coupole. C'est elle qui porte le clocher, l'étage a été démoli et remplacé par un beffroi et une flèche en bois. La cloche porte l'inscription suivante :
SAMAN † MA † J † M † J† RO † 1572.
SAMAN est l'abréviation du nom du patron saint Amand, MA est l'abréviation de Marval. Les lettres J. M. J pourrais potentiellement être les initiales de Jésus, Marie, Joseph. Enfin, RO pourrais signifier Robert ou Robertie, château attenant à l'église[1].
Mobilier
L'église contient 8 objets classés monument historique[5].
| Photo | Nom | Création | Mesures | Matériaux | Notice | Date de protection |
|---|---|---|---|---|---|---|
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Statue : Vierge à l'Enfant | XVIIe siècle | Hauteur : 92cm | Bois : taillé, ciré | PM87001138 | |
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Statue : Immaculée Conception | XIXe siècle | Hauteur : 105cm | Bois : taillé, peint, doré | PM87001140 | |
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Vaisselier servant de meuble de sacristie | XVIIIe siècle | Hauteur : 175cm
Largeur : 170cm Travée centrale : Largeur : 66,5cm Travées latérales : Largeur : 44cm |
Bois : taillé | PM87001141 | |
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Chaire à prêcher | XVIIe siècle | Cuve :
Hauteur : 102cm Dorsal : Hauteur : 141cm Largeur : 91cm Culot : Hauteur : 42cm Colonne : Hauteur : 135cm |
Bois : taillé, peint, faux bois | PM87001142 | |
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Ciboire | Entre 1819 et 1838 | Hauteur : 19,5cm (14,3cm sans le couvercle)
Pied : Diamètre : 9,3cm Coupe : Fiamètre : 7,8cm Couvercle : Diamètre : 8,2cm |
Argent : doré ;
Métal : argenté, ciselé, gravé |
PM87001429 | |
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Statue : saint Sébastien | XVIe siècle | Hauteur : 91cm | Bois : taillé | PM87001137 | |
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Croix : Christ en croix | XVIIe siècle | Christ :
Hauteur : 125cm Largeur : 120cm Croix : Hauteur : 240cm Largeur : 155cm |
Bois : taillé, peint | PM87001139 | |
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Clochette d'autel | XVe siècle ou XVIe siècle | Hauteur : 29cm
Diamètre : 14cm Manche : Hauteur : 11,5cm |
Bronze : fondu | PM87001143 |
Notes et références
- Société archéologique et historique du Limousin, Bulletin, Societe archeologique et historique du limousin, (lire en ligne), p. 50
- Jacques-Auguste de Thou, Histoire universelle de Jacques-Auguste de Thou: depuis 1543. jusqu'en 1607 (p. 586), (lire en ligne)
- « Eglise Saint-Amand », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Michel Pénicaut, Églises de Haute-Vienne, FeniXX, (ISBN 978-2-307-33701-0, lire en ligne), p. 15
- « Objets protégés de Marval · Collectif Objets », sur collectif-objets.beta.gouv.fr (consulté le )
