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La localité est située à l'extrême sud-ouest du Québec, à quelques mètres de la frontière Ontarienne. |
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Les sols aux environ du village, profonds, ont un potentiel de rendement agricole élevé et sont appropriés pour une vaste gamme de cultures, ne présentant que des limitations modérées<ref>{{Lien web |auteur=P. Lajoie |auteur2=P. Stobbe |titre=Étude des sols des comtés de Soulanges et de Vaudreuil |url=https://sis.agr.gc.ca/siscan/publications/surveys/pq/pq53/index.html |site=sis.agr.gc.ca |éditeur=Agriculture et Agroalimentaire Canada |date=2013-12-13 |consulté le=2024-04-18}}</ref>. |
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Bon sols agricoles (limitations modérées, profonds, rendement élevé, vaste gamme de cultures) |
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Une église, la chapelle Sainte-Anne, est inaugurée en 1926. Avila Cuillerier dirige la construction<ref>{{Lien web |titre=Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges - Éphémérides du mois de décembre |url=https://www.archivesvs.org/histo/ephemerides/decembre.html |site=www.archivesvs.org |consulté le=2023-08-11}}</ref>. Le lieux de culte, aujourd'hui désacralisé, est orné de vitraux réalisés par [[Guido Nincheri]]<ref>{{Lien web |titre=Inventaire des lieux de culte du Québec - Fiche |url=https://lieuxdeculte.qc.ca/fiche.php?LIEU_CULTE_ID=77564 |site=lieuxdeculte.qc.ca |consulté le=2023-08-11}}</ref>. |
Une église, la chapelle Sainte-Anne, est inaugurée en 1926. Avila Cuillerier dirige la construction<ref>{{Lien web |titre=Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges - Éphémérides du mois de décembre |url=https://www.archivesvs.org/histo/ephemerides/decembre.html |site=www.archivesvs.org |consulté le=2023-08-11}}</ref>. Le lieux de culte, aujourd'hui désacralisé, est orné de vitraux réalisés par [[Guido Nincheri]]<ref>{{Lien web |titre=Inventaire des lieux de culte du Québec - Fiche |url=https://lieuxdeculte.qc.ca/fiche.php?LIEU_CULTE_ID=77564 |site=lieuxdeculte.qc.ca |consulté le=2023-08-11}}</ref>. |
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Un couvent est ouvert en 1938<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Academie St-Anne, Dalhousie Station, Que. |url=https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/1953894 |site=numerique.banq.qc.ca |consulté le=2024-04-18}}</ref>. |
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Un couvent est ouvert en 1938. |
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En 1962, les activités industrielles sont orientées autour de la transformation agroalimentaire. On recense une beurrerie-fromagerie (Milk Products inc.) ainsi qu'une boulangerie (Jean Dufort)<ref>https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2989010?docref=BECBc6yLKqR1mKU1k_QShQ</ref>. |
En 1962, les activités industrielles sont orientées autour de la transformation agroalimentaire. On recense une beurrerie-fromagerie (Milk Products inc.) ainsi qu'une boulangerie (Jean Dufort)<ref>https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2989010?docref=BECBc6yLKqR1mKU1k_QShQ</ref>. |
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Le 4 février 1977, un train de marchandise du [[Canadien Pacifique]] constitué de 79 wagons déraille en plein cœur du village. Un [[wagon-citerne]] se rompt et répand son contenu de 50 000 litres d'[[acide sulfurique]]<ref>{{Lien web |auteur=Gérald Robitaille |titre=Déraillement à Dalhousie |sous-titre=11,000 gallons d'acide sulfurique se répandent |url=https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/4521173?docpos=2 |format=pdf |site=numerique.banq.qc.ca |périodique=[[Montréal-Matin]] |date=1977-02-06 |consulté le=2024-04-18}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur institutionnel=La Presse Canadienne|titre=De l'acide sulfurique s'échappe d'un wagon lors d'un déraillement|périodique=Le Soleil|pages=8|date=7 février 1977|lire en ligne=https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2907302?docpos=8|format=pdf}}</ref>. Le train déraillé endommage un bâtiment abritant un bar et un hôtel, et l'acide brûle le revêtement de son stationnement<ref>{{Article|auteur institutionnel=La Presse Canadienne|titre=Déraillement d'un train à Dalhousie|sous-titre=on nettoie encore!|périodique=Le Droit|pages=15|date=8 février 1977|lire en ligne=https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/4394801?docpos=15|format=pdf}}</ref>. Une quinzaine de puits artésiens sont contaminés et doivent être condamnés. Le déversement atteint le ruisseau Saint-Patrice et l'acide fait fondre les joins d'étanchéité d'un ponceau. Le nettoyage est effectué en épandant de la [[soude caustique]] pour neutraliser l'acide<ref>{{Article|auteur1=Guy Roy|titre=Dalhosie reste marquée par le déraillement|périodique=Montréal-Matin|pages=5|date=7 février 1977|lire en ligne=https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/4521175?docpos=5|format=pdf}}</ref>. |
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== Notes et références == |
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Dernière version du 18 avril 2024 à 03:58
Webfil/Brouillon/Dalhousie (Québec)
Dalhousie ou Dalhousie Station est un village ou quartier compris dans le territoire de la municipalité de Saint-Télesphore au Québec (Canada).
Toponymie[modifier | modifier le code]
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Géographie[modifier | modifier le code]
Le château d'eau, vestige de l'activité ferroviaire foisonnante, de même que la rue principale sont considérés par la municipalité régionale de comté comme ayant un intérêt patrimonial[1],[2].
La localité est située à l'extrême sud-ouest du Québec, à quelques mètres de la frontière Ontarienne.
Les sols aux environ du village, profonds, ont un potentiel de rendement agricole élevé et sont appropriés pour une vaste gamme de cultures, ne présentant que des limitations modérées[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le secteur s'est développé autour d'une gare du chemin de fer Canadien Pacifique[4].
Une église, la chapelle Sainte-Anne, est inaugurée en 1926. Avila Cuillerier dirige la construction[5]. Le lieux de culte, aujourd'hui désacralisé, est orné de vitraux réalisés par Guido Nincheri[6].
Un couvent est ouvert en 1938[7].
En 1962, les activités industrielles sont orientées autour de la transformation agroalimentaire. On recense une beurrerie-fromagerie (Milk Products inc.) ainsi qu'une boulangerie (Jean Dufort)[8].
Un bureau de poste[9] et une succursale de la Banque Royale desservent le lieu pendant un temps.
Déraillement de février 1977[modifier | modifier le code]
Le 4 février 1977, un train de marchandise du Canadien Pacifique constitué de 79 wagons déraille en plein cœur du village. Un wagon-citerne se rompt et répand son contenu de 50 000 litres d'acide sulfurique[10],[11]. Le train déraillé endommage un bâtiment abritant un bar et un hôtel, et l'acide brûle le revêtement de son stationnement[12]. Une quinzaine de puits artésiens sont contaminés et doivent être condamnés. Le déversement atteint le ruisseau Saint-Patrice et l'acide fait fondre les joins d'étanchéité d'un ponceau. Le nettoyage est effectué en épandant de la soude caustique pour neutraliser l'acide[13].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Les Consultants en aménagement urbain et régional Inc., Schéma d'aménagement, Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, , articles 7.1.1-7.1.2
- Société technique d'aménagement régional, Schéma d'aménagement révisé de remplacement, Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, , article 11.3.2.2
- P. Lajoie et P. Stobbe, « Étude des sols des comtés de Soulanges et de Vaudreuil », sur sis.agr.gc.ca, Agriculture et Agroalimentaire Canada, (consulté le )
- Les Consultants en aménagement urbain et régional Inc., Schéma d'aménagement, Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, , article 6.3.11
- « Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges - Éphémérides du mois de décembre », sur www.archivesvs.org (consulté le )
- « Inventaire des lieux de culte du Québec - Fiche », sur lieuxdeculte.qc.ca (consulté le )
- « Academie St-Anne, Dalhousie Station, Que. », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
- https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2989010?docref=BECBc6yLKqR1mKU1k_QShQ
- Ressources naturelles Canada Gouvernement du Canada, « Noms de lieux - Dalhousie Station », sur toponymes.rncan.gc.ca (consulté le )
- Gérald Robitaille, « Déraillement à Dalhousie : 11,000 gallons d'acide sulfurique se répandent » [PDF], sur numerique.banq.qc.ca, Montréal-Matin, (consulté le )
- La Presse Canadienne, « De l'acide sulfurique s'échappe d'un wagon lors d'un déraillement », Le Soleil, , p. 8 (lire en ligne [PDF])
- La Presse Canadienne, « Déraillement d'un train à Dalhousie : on nettoie encore! », Le Droit, , p. 15 (lire en ligne [PDF])
- Guy Roy, « Dalhosie reste marquée par le déraillement », Montréal-Matin, , p. 5 (lire en ligne [PDF])
Annexes[modifier | modifier le code]
[[Catégorie:Localité en Montérégie]]
[[Catégorie:Vaudreuil-Soulanges]]