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Le Centre de solidarité lesbienne (CSL) est un organisme communautaire axant son intervention chez les populations lesbiennes du Québec. Il a été connu sous le nom de Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (GIVCL) de 1994 à 200.

Genèse

L'organisme est fondé sous le nom de Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (GIVCL), par Karol O'Brien, Josette Bourque, Irène Demczuk, François Guay, Louise Picard et Ann Richard-Webb^[1].

C'est en mars 1995 que ces dernières présentent un mémoire à l'intention du comité interministériel sur la violence conjugale revendiquant l'inclusion d'un volet sur les réalités lesbiennes dans la mise sur pied de la Politique d'intervention en matière de violence conjugale du ministère de la Santé et des Services sociaux^[2]. Lancée en décembre 1995^[2], cette politique québécoise en matière de violence conjugale introduit pour la première fois la question de la violence conjugale chez les lesbiennes^[1].

Le GIVCL est officiellement incorporé en mai 1996^[1], peu de temps après, les premiers groupes de soutien pour les victimes de violence conjugale ainsi que des formations sur le sujet sont mises sur pied^[1]^,^[3]^,^[4]. Les autres axes de son action se situent au niveau de la formation des intervenants en santé, ainsi que de la production de données de recherche^[5].

Élargissement de la mission

En 2008, l'organisation augmente ses services d'intervention en dehors de la violence conjugale chez les lesbiennes et est renommé par la même occasion le Centre de solidarité lesbienne.

↑ ^{a b c et d} Julie Vaillancourt, Archives lesbiennes — d'hier à aujourd'hui - Tome 2, Montréal, Éditions saphiques du RLQ, 2023, 671 p. (ISBN 978-2-9820765-2-5), p. 361-362
↑ ^{a et b} Ministère de la Santé et des Services sociaux, Prévenir, Dépister, Contrer la violence conjugale., 1995, 77 p. (ISBN 2-550-25162-8, lire en ligne)
↑ L.C et M.A, « LESBI-LESBO », Treize, vol. 12, n^o 3,‎ mars 1996, p. 34
↑ Karol O'Brien et Anne-Richard-Webb, « Lentement mais sûrement! », Treize, vol. 12, n^o 1,‎ juin 1996, p. 36
↑ Françoise Cot, « LESBI-LESBO », Treize, vol. 15, n^o 1,‎ printemps 1998, p. 31

[:0-1] {a b c et d} Julie Vaillancourt, Archives lesbiennes — d'hier à aujourd'hui - Tome 2, Montréal, Éditions saphiques du RLQ, 2023, 671 p. (ISBN 978-2-9820765-2-5), p. 361-362

[:1-2] {a et b} Ministère de la Santé et des Services sociaux, Prévenir, Dépister, Contrer la violence conjugale., 1995, 77 p. (ISBN 2-550-25162-8, lire en ligne)

[3] L.C et M.A, « LESBI-LESBO », Treize, vol. 12, n^o 3,‎ mars 1996, p. 34

[4] Karol O'Brien et Anne-Richard-Webb, « Lentement mais sûrement! », Treize, vol. 12, n^o 1,‎ juin 1996, p. 36

[5] Françoise Cot, « LESBI-LESBO », Treize, vol. 15, n^o 1,‎ printemps 1998, p. 31

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-<!-- Ne rien modifier au-dessus de cette ligne -->Le '''Centre de solidarité lesbienne''' (CSL) est un organisme communautaire axant son intervention chez les populations lesbiennes du Québec.
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 == Genèse ==
-L'organisme est fondé sous le nom de Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (GIVCL), par Karol O'Brien, Josette Bourque, Irène Demczuk, François Guay, Louise Picard et Ann Richard-Web<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Julie Vaillancourt|titre=Archives lesbiennes — d'hier à aujourd'hui - Tome 2|lieu=Montréal|éditeur=Éditions saphiques du RLQ|année=2023|pages totales=671|passage=361-362|isbn=978-2-9820765-2-5}}</ref>.
+L'organisme est fondé sous le nom de Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (GIVCL), par Karol O'Brien, Josette Bourque, Irène Demczuk, François Guay, Louise Picard et Ann Richard-Webb<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Julie Vaillancourt|titre=Archives lesbiennes — d'hier à aujourd'hui - Tome 2|lieu=Montréal|éditeur=Éditions saphiques du RLQ|année=2023|pages totales=671|passage=361-362|isbn=978-2-9820765-2-5}}</ref>.
 C'est en mars 1995 que ces dernières présentent un mémoire à l'intention du comité interministériel sur la violence conjugale revendiquant l'inclusion d'un volet sur les réalités lesbiennes dans la mise sur pied de la ''Politique d'intervention en matière de violence conjugale'' du [[ministère de la Santé et des Services sociaux]]<ref name=":1">{{Ouvrage|auteur1=Ministère de la Santé et des Services sociaux|titre=Prévenir, Dépister, Contrer la violence conjugale.|année=1995|pages totales=77|isbn=2-550-25162-8|lire en ligne=https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2000/00-807/95-842.pdf}}</ref>. Lancée en décembre 1995<ref name=":1" />, cette politique québécoise en matière de violence conjugale introduit pour la première fois la question de la violence conjugale chez les lesbiennes<ref name=":0" />.
+Le GIVCL est officiellement incorporé en mai 1996<ref name=":0" />, peu de temps après, les premiers groupes de soutien pour les victimes de violence conjugale ainsi que des formations sur le sujet sont mises sur pied<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Article|auteur1=L.C|auteur2=M.A|titre=LESBI-LESBO|périodique=Treize|volume=12|numéro=3|pages=34|date=mars 1996}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Karol O'Brien|auteur2=Anne-Richard-Webb|titre=Lentement mais sûrement!|périodique=Treize|volume=12|numéro=1|pages=36|date=juin 1996}}</ref>. Les autres axes de son action se situent au niveau de la formation des intervenants en santé, ainsi que de la production de données de recherche<ref>{{Article|auteur1=Françoise Cot|titre=LESBI-LESBO|périodique=Treize|volume=15|numéro=1|pages=31|date=Printemps 1998}}</ref>.
 == Élargissement de la mission ==