« Bourg-lès-Valence » : différence entre les versions
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* n°26SIS01633 : « La cartoucherie », rue de Chony |
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Un nombre important de sociétés se sont succédé sur le site depuis l’installation en 1835 d’une manufacture de coton peint puis d’une usine d’armement par l’Etat français. Le site, orphelin de responsable industriel, a fait l’objet de diagnostics des sols en 2001 qui a révélé des pollutions aux métaux, solvants chlorés et hydrocarbures. Le site en 2024 est partiellement utilisé<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Préfet de la Drôme |titre=Arrêté préfectoral portant création des secteurs d’information sur les sols (SIS) sur la commune de Bourg-lès-Valence |url=https://www.drome.gouv.fr/contenu/telechargement/14836/105128/file/191011_ap_sis_bourg_les_valence.pdf |format=pdf |accès url=libre |site=drome.gouv.fr |date=11 octobre 2019 |consulté le=13 avril 2024 |page=5-7}}</ref>. |
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* n°26SIS01651 : « Ancienne carrière Girard », quartier Le Geai |
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Version du 13 avril 2024 à 23:08
Bourg-lès-Valence | |||||
De haut en bas et de gauche à droite : la Cartoucherie de Bourg-lès-Valence, le barrage hydro-électrique de la Compagnie nationale du Rhône, l'église Saint-Pierre du Vieux-Bourg et l'amphithéâtre de verdure de l'île-parc Girodet. |
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Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Marlène Mourier 2020-2026 |
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Code postal | 26500 | ||||
Code commune | 26058 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourcains, Bourcaines | ||||
Population municipale |
19 581 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 965 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 55″ nord, 4° 53′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 200 m |
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Superficie | 20,3 km2 | ||||
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valence (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valence-1 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | bourg-les-valence.fr | ||||
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Bourg-lès-Valence [buʁ lɛ valɑ̃s] (en occitan Lo Borg de Valença, [lu buʁ de vaˈlenso]) est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes, limitrophe de la ville de Valence. Avec près de 20 000 habitants, Bourg-lès-Valence est la quatrième plus grande ville de la Drôme.
Ses habitants sont dénommés les Bourcains et les Bourcaines.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'agglomération valentinoise.
La Roche-de-Glun | Châteauneuf-sur-Isère | Châteauneuf-sur-Isère | ||
Cornas (Ardèche) Saint-Péray (Ardèche) |
N | Saint-Marcel-lès-Valence | ||
O Bourg-lès-Valence E | ||||
S | ||||
Guilherand-Granges (Ardèche) | Valence | Valence |
Relief et géologie
La commune est établie sur des terrasses alluviales étagées sur la rive gauche du Rhône. Celle-ci s’est développée vers le nord, depuis le quartier du vieux bourg, situé sur une terrasse à l’abri des crues du Rhône et à proximité de la ville de Valence.
L’altitude de Bourg-lès-Valence est comprise entre 104 mètres au niveau du Rhône et s’élève jusqu’à 190 mètres sur le plateau des Chanalets[1].
Sites particuliers :
- Plateau des Chanalets[2].
Géologie
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :
- le Rhône : l'ancien cours longe la commune et la sépare du département de l'Ardèche. Un canal de dérivation des années 1960 longe l'ancien lit.
- la Barberolle : longue de 31 kilomètres, elle prend sa source à Barbières et se jette dans le Rhône au niveau du bassin des Joutes. La qualité de son eau est jugée « mauvaise » par l'agence de l'eau ; c'est la seule rivière dans la catégorie rouge de la Drôme[3].
- la Tourtelle ;
- la Curière ;
- la Flavie.
La commune de Bourg-lès-Valence possède un réseau important de canaux. Plus de 18 kilomètres de canaux aériens et souterrains ont été recensés par la ville et Valence Romans Agglo[4],[5]. La présence des canaux remonte au Moyen Âge, où elle permettait l'irrigation des prairies et des jardins maraichers. Au XIXe siècle, le développement industriel augmenta considérablement le besoin en eau. C'est de cette époque que les canaux et fossés furent en partie enterrés dans un territoire en pleine urbanisation[6].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence-Chabeui », sur la commune de Chabeuil à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Bourg-lès-Valence est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[16] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,9 %), cultures permanentes (12,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,7 %), eaux continentales[Note 3] (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), terres arables (2,6 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,9 %), prairies (0,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le quartier du Vieux Bourg est le plus ancien quartier de Bourg-lès-Valence et son cœur historique. De fondation romaine, c'est un lacis de ruelles étroites[22]. Quartier lié à Valence du fait de sa proximité immédiate, l'emprise du Bourg n'évolue guère jusqu'à l'essor industriel du XIXe siècle.
La ville se développe au nord et à l'est du Vieux-Bourg dans le quartier de Chony avec notamment la construction d'une usine textile devenu ensuite la cartoucherie nationale[23].
Au XXe siècle, Bourg-lès-Valence connait un étalement urbain et un essor démographique sans précédent. De nouveaux quartiers sortent de terre, la ville s'agrandit vers le nord et l'est, multipliant sa population par plus de quatre en un siècle (cf. rubrique Démographie). Le centre-ville se déplace vers le nord-est, le long des avenues Jean-Jaurès, Marc-Urtin et de Lyon, comme en témoigne le déplacement de la mairie du quai Saint-Nicolas (quartier du Vieux-Bourg) à la rue des jardins dans le quartier du Valentin.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[2] :
- Bellevue
- Centrale électrique de Bourg-lès-Valence
- Cité de l'Armailler
- Domaine de l'Armailler
- Ferme Cotte
- Ferme Dessemond
- Ferme Félix
- Ferme Muscat
- Ferme Revol
- Ferme Roux
- Genas
- Girodet
- Gondanger
- Île d'Adam
- Île d'Ève
- Jonquettes
- la Bouse
- l'Allet
- la Montée du Long
- l'Armailler
- la Table Ronde
- la Teppe
- la Tourtelle
- le Bourg
- le Champ Fleuri
- le Colombier
- l'Écondu
- le Geai
- le Moulin d'Albon
- le Plateau
- le Prat
- les Blaches
- les Bruyères
- les Carmats
- les Chabanneries
- les Chanalets
- les Chaux
- les Chirouzes
- les Combeaux
- les Gamelles
- les Morlières
- les Selles
- Maison Rodet
- Marcerolle
- Milieu
- Parc Brun
- Pommarel
- Royet
- Talavard
- Vaugrand
Anciens quartiers et lieux-dits :
- Albon est un moulin attesté en 1891. Il était dénommé les Bapteurs des Albons en 1545 (archives de la Drôme, E 2575)[24].
- les Alisières est un quartier attesté[25] :
- en 1279 : territorium de Loisas (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 49) ;
- en 1405 : in magnis Oloysis (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 72) ;
- en 1470 : Les Aloyses (archives de la Drôme, E 2531) ;
- en 1700 : Les Alizières ou Grandes Allemagnes (archives de la Drôme, E 2025) ;
- en 1891 : les Alisières.
Logement
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 | 2014 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 4 513 | 5 558 | 6 224 | 7 390 | 8 063 | 8 691 | 9 433 | 9 996 |
Résidences principales | 4 119 | 5 091 | 5 754 | 6 855 | 7 452 | 8 018 | 8 663 | 9 169 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 20 | 69 | 61 | 128 | 159 | 103 | 88 | 108 |
Logements vacants | 374 | 398 | 409 | 407 | 452 | 571 | 683 | 719 |
2009 | % | 2014 | % | 2020 | % | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 8 691 | 100,0 | 9 433 | 100,0 | 9 996 | 100,0 |
Résidences principales | 8 018 | 92,3 | 8 663 | 91,8 | 9 169 | 91,7 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 103 | 1,2 | 88 | 0,9 | 108 | 1,1 |
Logements vacants | 571 | 6,6 | 683 | 7,2 | 719 | 7,2 |
Maisons | 4 333 | 49,9 | 4 706 | 49,9 | 4 841 | 48,4 |
Appartements | 4 311 | 49,6 | 4 689 | 49,7 | 5 117 | 51,2 |
2009 | % | 2014 | % | 2020 | % | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 8 018 | 100,0 | 8 663 | 100,0 | 9 169 | 100,0 |
1 pièce | 258 | 3,2 | 131 | 1,5 | 360 | 3,9 |
2 pièces | 678 | 8,5 | 697 | 8,0 | 857 | 9,3 |
3 pièces | 1 820 | 22,7 | 2 064 | 23,8 | 2 014 | 22,0 |
4 pièces | 2 510 | 31,3 | 2 808 | 32,4 | 3 046 | 33,2 |
5 pièces ou plus | 2 752 | 34,3 | 2 964 | 34,2 | 2 891 | 31,5 |
2009 | 2014 | 2020 | |
---|---|---|---|
Ensemble des résidences principales | 4,0 | 4,1 | 4,0 |
Maisons | 4,8 | 4,8 | 4,8 |
Appartements | 3,3 | 3,3 | 3,2 |
2009 | 2014 | 2020 | |
---|---|---|---|
Suroccupées | 3,5 | 2,7 | 3,3 |
Non suroccupées | 96,5 | 97,3 | 96,7 |
Nombre | % | |
---|---|---|
Ensemble | 9 122 | 100,0 |
Avant 1919 | 437 | 4,8 |
De 1919 à 1945 | 472 | 5,2 |
De 1946 à 1970 | 2 468 | 27,1 |
De 1971 à 1990 | 3 278 | 35,9 |
De 1991 à 2005 | 1 273 | 14,0 |
De 2006 à 2017 | 1 194 | 13,1 |
Aides au logement
- ADLS (association drômoise de location sociale).
- CALD (centre d'amélioration du logement de la Drôme).
- CLLAJ (comité local pour le logement autonome des jeunes).
Projets d'aménagement
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
Route nationale 7
La commune est desservie par la route nationale 7 et les routes départementales D 7, D 67, D 268, D 632 et D 2007n[2]. Le trafic sur la route nationale 7 est de 16 000 véhicules en moyenne chaque jour.
Périphérique valentinois
La commune est comprise dans le réseau de communication de l'agglomération valentinoise. Le périphérique valentinois traverse le nord de la commune et permet une desserte rapide vers l'est et le sud valentinois.
Autoroutes A7 et A89
Bourg-lès-Valence est traversé par l'autoroute A7, axe majeur à l'échelle nationale et européenne. Sa construction remonte aux années 1960. Le tracé de l'A7 a profondément changé la morphologie urbaine de Bourg-lès-Valence amenant à une coupure de la commune en deux parties et la construction de 7 ponts et 1 passerelle.
La section de l’autoroute A7 dans le secteur de Valence accueille en moyenne 75 000 véhicules par jour dont 20 % de poids lourds dans les deux sens de circulation, un chiffre qui peut atteindre jusqu’à 180 000 véhicules en période de vacances.
Bourg-lès-Valence dispose d'une sortie autoroutière sur l'autoroute A7 (appelée également Valence-Nord), la sortie no 14, ainsi que d'une aire de covoiturage VINCI Autoroutes (avec parking disposant de bornes de recharges de véhicules électriques).
La route nationale 7 et l'autoroute A7 accueillent du trafic de transit, c’est-à-dire de passage mais également une forte proportion de trafic pendulaire (domicile/travail).
Bourg-lès-Valence se situe également à proximité de l'autoroute A49 reliant Valence à Grenoble sur l'axe Grenoble/Genève.
Proximité des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires
Les gares les plus proches sont celle de Valence-Ville (à 5 kilomètres au sud) et celle de la gare de Valence TGV (à 10 kilomètres au nord-est sur la commune d'Alixan).
Bourg-lès-Valence se situe sur l'axe ferroviaire Paris-Lyon-Marseille. La commune compte 9,4 kilomètres de voies ferrées.
Les aéroports les plus proches sont l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (environ 110 km) et l'aéroport Marseille-Provence (environ 210 km). Le petit aéroport de Valence-Chabeuil se trouve à une dizaine de kilomètres de Bourg-lès-Valence.
Transports en commun
Bus
La ville de Bourg-lès-Valence est desservie par le réseau de bus Citéa (lignes 4, 5, 7 et 20). La ville compte 54 arrêts de bus.
Vélos
Bourg-lès-Valence possède trois stations de vélos en libre-service Libélo[27] : Bourg-Jean Jaures, Bourg Mairie et Bourg Pasteur. Le réseau Libélo comprend 350 vélos dont 115 à assistance électrique. 53 vélostations sont réparties sur Valence, Bourg-lès-Valence, Alixan, Guilherand-Granges, Portes-lès-Valence, St Péray, Bourg-de-Péage et Romans[28].
Bourg-lès-Valence fait partie du projet Cycléo de Valence-Romans Mobilités visant à une nouvelle forme de mobilité douce, efficace et décarbonée. Le projet de Valence Romans Agglo est de développer entre 2022 et 2026 un maillage de 200 km d’itinéraires cyclables qui reliera entre elles 28 communes. L'objectif revendiqué est d'augmenter grandement les déplacements à vélo à travers des aménagements adaptés (création de pistes cyclabes, signalitique identitaire, itinéraires clairs, une marque lisible Cycléo)[29].
Trajet domicile-travail
Pourcentage | |
---|---|
Pas de déplacement | 2,8 |
Marche à pied (ou rollers, patinette) | 5,3 |
Vélo (y compris à assistance électrique) | 3,9 |
Deux-roues motorisé | 1,4 |
Voiture, camion ou fourgonnette | 79,0 |
Transports en commun | 7,5 |
La voiture, le camion ou la fourgonnette représentent la très grande majorité des modes de déplacement quotidien pour se rendre au travail (79 %).
La part des transports en commun est de 7,5% et celle des mobilités douces est de 9,2 % (marche à pied, rollers, patinette, vélo).
Risques naturels et technologiques
Risques naturels
Séismes
Dans son dossier départemental des risques majeurs (DDRM), la préfecture a classé la commune de Bourg-lès-Valence en sismicité modérée (3 sur une échelle de 5)[31].
Inondations
Le risque d'inondation prend en compte les risques de débordement du fleuve Rhône et de la rivière Barberolle.
Mouvements de terrain
La préfecture a classé la commune à risque pour les aléas et sous-aléas de mouvements de terrain. Une catastrophe naturelle survenue le 2 octobre 1993 (publié au journal officiel le 29 avril 1994) a été enregistrée.
Toutefois, aucune zone à risque entrainant une servitude d'utilité publique n'a été recensé[32].
Retrait / gonflement des argiles
Selon le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le risque de retrait / gonflement des argiles à Bourg-lès-Valence en 2020 est faible : classé 1 sur une échelle de 3[33].
Les sols contenant de l'argile gonflent en présence d'eau (saison des pluies) et se tassent en saison sèche. Ces mouvements de gonflement et de rétractation du sol peuvent endommager les bâtiments (fissuration). Les maisons individuelles qui n'ont pas été conçues pour résister aux mouvements des sols argileux peuvent être significativement endommagées. C'est pourquoi le phénomène de retrait et de gonflement des argiles est considéré comme un risque naturel. Le changement climatique, avec l'aggravation des périodes de sécheresse, augmente le risque.
La sécheresse de 2020 touchant la commune de Bourg-lès-Valence a été classée comme catastrophe naturelle.
Feu de forêt
Les départs de feux peuvent concerner toutes les communes du département de la Drôme. Cependant, le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) identifie comme plus sensibles vis-à-vis du risque de feu de forêt les communes comptant plus de 50 bâtiments situés à moins de 50 m de zones classées en aléa feu de forêt fort à très fort. Seuls les risques pour la population sont abordés, même si les feux de forêts représentent aussi un risque pour la biodiversité végétale et animale.
Sur la base de ce critère, Bourg-lès-Valence présente un risque limité pour les feux de forêt[34].
Radon
Bourg-lès-Valence est en catégorie 1 pour le risque d'exposition au radon, soit le risque le plus bas d'une classification établie par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, qui compte trois catégories[35]. L'Ardèche voisine est plus exposée à ce gaz radioactif incolore, inodore et d'origine le plus souvent naturelle[36].
Risques technologiques
Installations industrielles classées (ICPE)
Dans son dossier départemental des risques majeurs (DDRM), la préfecture a classé la commune de Bourg-lès-Valence comme à risque. Vingt-quatre installations classées sont basées sur le territoire communal[37].
Aucun site SEVESO ne se situe sur le territoire de la commune[38],[39].
Nucléaire
Le risque nucléaire se caractérise par un événement accidentel avec des risques d’irradiation ou de contamination pour les populations, les biens et l’environnement. La commune de Bourg-lès-Valence ne fait pas partie des communes drômoises exposées au risque nucléaire d'après le dossier départemental sur les risques majeurs 2022[40].
Transport de matières dangereuses
Le transport de matières dangereuses (TMD), mesuré en tonnes.kilomètres (t.km), concerne :
- principalement les voies routières et ferroviaires avec près de 90 % du trafic ;
- le mode fluvial représente 10 % du trafic sur le bassin Rhône-Saône ;
- la voie aérienne et les réseaux de canalisation participent à moins de 5 % du trafic.
Bourg-lès-Valence est concerné par tous les grands axes de circulation cités ci-dessus avec l'A7, la RN7, les voies ferroviaires, le Rhône et également par du transport de matières dangereuses par canalisation.
Les principaux dangers liés au TMD sont l'explosion, l'incendie et le nuage toxique. Le déversement ou l’inflammation accidentels de matières dangereuses peuvent engendrer une pollution de l’atmosphère, de l’eau et du sol[41].
Bien que le risque soit limité, la commune de Bourg-lès-Valence est traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures propriété de l'État. Des servitudes d'utilité publique autour des canalisations de matières dangereuses existent sur le territoire de Bourg-lès-Valence[42].
Rupture de barrage
Bourg-lès-Valence est concerné par l’onde de submersion qui résulterait de la rupture de barrages en Isère, en Savoie ou dans le Jura[43].
Submersion par l'Isère | Submersion par le Rhône |
---|---|
Barrages du Sautet, de Monteynard-Avignonet, de Grand'Maison, du Chevril et de Roselend | Barrage de Vouglans |
Ils sont tous soumis à un plan particulier d'intervention (PPI).
Pollution des sols
La commune de Bourg-lès-Valence est concernée par le risque de pollutions des sols provenant d’anciens sites industriels. Quatre secteurs d’informations sur les sols (SIS) sont recensés :
- n°26SIS01633 : « La cartoucherie », rue de Chony
Un nombre important de sociétés se sont succédé sur le site depuis l’installation en 1835 d’une manufacture de coton peint puis d’une usine d’armement par l’Etat français. Le site, orphelin de responsable industriel, a fait l’objet de diagnostics des sols en 2001 qui a révélé des pollutions aux métaux, solvants chlorés et hydrocarbures. Le site en 2024 est partiellement utilisé[44].
- n°26SIS01651 : « Ancienne carrière Girard », quartier Le Geai
Ce site d’ancienne gravière a accueilli une activité industrielle de fabrication de moellons. Des diagnostics de pollution réalisés avant le projet de lotissement du site font état de pollutions aux PCB, HAP et hydrocarbures[45].
- n°26SIS08039 : « Ancienne usine à gaz », 11 rue Gay Lussac
Le site a accueilli une usine à gaz jusqu’en 1972[46]. La présence d’ammonium et de cyanure a été détectée dans la nappe phréatique, désormais interdite d’utilisation[47]. Depuis, des logements sociaux ont été construits sur les parcelles concernées. Un site EDF abandonné, racheté par la mairie, se situe également dans la zone présentant un sol pollué[48].
- n°26SIS01654 : « Champagne Métaux Rhône (CMR) », rue Toulouse Lautrec
Le site était exploité de 1975 jusqu’en 2009 pour une activité de recyclage de métaux. Avant 1975, le site avait été occupé pour des activités de stockage d’hydrocarbures. Une pollution du sol aux métaux hydrocarbures et PCB a été diagnostiquée en 2003, confirmée en 2008. Le site n’a pas fait l’objet d’une réhabilitation par le dernier exploitant qui est radié du registre du commerce depuis 2015[49].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[50] :
- 1065 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri de Burgo (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 6) ;
- 1162 : mention du prieur de l'église Saint-Pierre : prior de Burgo Valentie (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 12) ;
- 1192 : Borc (cartulaire de Léoncel, 44) ;
- 1261 : mention de l'église Saint-Pierre : San Pere del Borc (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 204) ;
- 1395 : mention de l'église Saint-Pierre : Saint-Pierre du Bour de Valence (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 137) ;
- 1430 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Burgi Valencie (cartulaire du Bourg-lès-Valence, 135) ;
- XVe siècle : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia collegiata Sancti Petri de Burgo (pouillé de Valence) ;
- 1628 : Bourg Saint-Pierre (confirmation des libertés de Valence) ;
- 1700 : Saint-Pierre du Bourg-lès-Valence (registres paroissiaux) ;
- 1707 : Bourg Saint-Pierre lès Valence (registres paroissiaux) ;
- ... : Le Bourg-lès-Valence ;
- 1881 : Bourg-lès-Valence, commune du canton de Valence. L'article défini « Le » disparait sur les actes d'état civil à partir du 24 février 1881 : passage de la commune du Bourg-lès-Valence à la commune de Bourg-lès-Valence[51].
Étymologie
C’est à la fin du Haut Moyen Âge qu’apparaît un toponyme d’origine germanique : le Bourg. Les philologues s’accordent à dire que ce mot fut importé par les Burgondes. Il désignait à l’origine une maison en bois, une place fortifiée. On retrouve ce terme notamment dans le toponyme de Strasbourg (la place forte des routes).
Ce substantif évolua pour désigner un éventail d’appellations : la bourgade (petit village aux maisons disséminées), le faubourg (de fors bourg : en dehors du bourg, à comprendre le quartier en dehors des murs de la ville) et le bourg (agglomération rurale moins importante que la ville mais plus grande que la bourgade).
Le « o » occitan se prononçant « ou » en français explique la toponymie « Borc » puis plus tard « Borg » en occitan et le gentilé actuellement utilisé en français bourquain(e).
Histoire
Antiquité : une origine romaine (Ier siècle av. J.-C. – Ve siècle)
Les origines de la colonie romaine de Valentia
Le territoire sur lequel les Romains installèrent leur colonie de Valentia était le pays des Segovellaunes (en latin Segovellauni ou Segolauni), un de ces petits peuples gaulois dont le territoire se situait à cheval sur le Rhône[52] autour de Valence. Ils furent battus et soumis en 62/61 avant notre ère (bataille de Solonion) par le commandant romain Caius Pomptinus comme le révèle l'historien antique Dion Cassius.
Le projet des Romains en fondant la colonie de Valentia (connue également sous le nom de Valentia Julia ou encore Valentia Segalaunorum, littéralement Valence qui a battu les Segovellaunes)[53] est de commander le passage du Rhône.
Valence représente un nœud stratégique pour la voie de Narbonne le long de la rive droite du fleuve (et permettant d'éviter l'étranglement à hauteur de Tournon) et d'assurer un cheminement commode en direction de Vienne et de Lyon, sans parler des liaisons par les vallées de l'Isère et de la Drôme avec l'Italie[52].
Quant à la datation de la colonie, des constatations faites en 1869 à la porte occidentale de la ville montrent une structure complexe. La coupe relevée montre deux états du mur d'enceinte implantés l'un sur l'autre et le deuxième lié à la rue dallée, bordée de trottoirs, qui entrait dans la ville. Le deuxième état daterait du Haut Empire et que l'on pourrait qualifier d'augustéen. Le premier état, plus ancien, pourrait remonter à l'époque républicaine. Mais ces deux états pourraient aussi correspondre à un changement de statut de la ville, la promotion à une colonie de droit latin révélée par un passage de Pline. Si la question de la datation exacte de la colonie reste en suspens, on peut dater la colonie du Ier siècle av. J.-C.[52].
Une colonie socialement divisée entre la haute et la basse ville
La colonie fait partie de la province de la Gaule narbonnaise.
Dans la morphologie urbaine de la colonie, on assiste à une dichotomie très marquée entre la haute et la basse ville.
La ville haute (actuel Valence), comme bon nombre de villes gallo-romaines, reçut un plan orthonormé. Recevant des citoyens romains, elle abritait de nombreux monuments publics :
- un forum avec sans doute à côté une basilique civile, une curie et un / des temple(s) ;
- des thermes publics (on retrouva dans le quartier de Chony à Bourg-lès-Valence des restes de canalisation ayant appartenu à l'aqueduc qui acheminait à Valence les eaux de la fontaine du Treuil) ;
- un cirque dont le lieu-dit quartier du Ciré (Siry au Moyen Âge) aurait conservé le souvenir ;
- un amphithéâtre ;
- un grand théâtre de 5 000 places adossé à la terrasse dont le grand mur correspondait à l'emplacement de l'actuelle côte de la Manutention (côte Sainte Ursule) ;
- un odéon (les soubassements d'un odéon ont été retrouvés lors des travaux du nouveau musée, sous la place des Ormeaux).
La ville basse (où se situait entre autres l'actuel quartier du Vieux-Bourg à Bourg-lès-Valence) correspondait à une zone urbaine déprimée au pied de la terrasse alluviale. Un port est construit sur le Rhône (anciennement quai de la Verrerie, actuel quai Maurice-Barjon à Bourg-lès-Valence). Le tissu urbain y était faiblement développé attestant sans doute les conditions instables dues au Rhône (possibilité de crues régulières). Il s'y pressait une population cosmopolite et laborieuse, en particulier autour du port, c'est-à-dire dans le secteur compris entre la porte nord de la ville (rue Deriard) et le pont de Pierre qui enjambait le Rhône (rue de Pompéry). La ville basse était un lacis de ruelles enserrant le port fluvial[22].
Les premiers siècles de notre ère furent une longue période de paix et de prospérité, ils virent peu de modifications dans le tissu urbain. Sur le plan économique, les choses avaient évolué et le commerce était des plus prospère. Choisi par les militaires quelques décennies avant notre ère pour sa position privilégiée de point fort stratégique commandant le débouché des vallées de la Drôme et de l'Isère sur la rive gauche, Du Doux et de l'Eyrieux pour la rive droite, le site est un carrefour routier et une importance place commerciale[22].
Le paganisme dans les classes laborieuses de la basse ville
Dans la population se produisit insensiblement une lente modification des mentalités, en particulier dans les milieux les moins favorisés, composés souvent de déracinés originaires de Méditerranée orientale : Grecs, Juifs, Syriens, Égyptiens[22]. Le vieux paganisme gallo-romain, malgré la réforme de l'empereur Auguste, laissait les âmes bien indifférentes et, à mesure que la société glissait dans la décadence, l'inquiétude du peuple se tournait vers l'irrationnel et les religions moins matérialistes. Le monothéisme oriental aborda la région valentinoise par les berges du Rhône dès la fin du premier siècle. Les Orientaux, fort nombreux dans les classes populaires, formèrent les premiers noyaux des partisans d'Isis, de Cybèle tandis que d'anciens militaires introduisaient la religion perse de Mithra[54].
Cybèle eut des adeptes dans la population laborieuse valentinoise déjà concentrée sur le Bourg et un temple en son honneur fut élevé sur les confins de la bourgade près de l'Isère. Ils ont laissé plusieurs traces matérielles de ce culte phrygien, en particulier sur la commune de Bourg-lès-Valence : un taurobole mis au jour près de l'Armailler, tandis que le lit de l'Isère, dans ce même secteur, offrait au Cabinet des Médailles de Paris un magnifique médaillon en bronze. Mythra, pour sa part, prit ses sectateurs uniquement parmi les hommes, souvent d'anciens militaires, et sa grotte-temple artificielle, le Mithréum, se situait près de la source Saint-Pierre, c'est-à-dire en contrebas des bâtiments modernes de la sécurité sociale, boulevard du Ciré[54]. Les cultes d'Isis et de Sarapis, venus d'Égypte, n'ont pas laissé à ce jour de témoignage, ce qui n'exclut pas une future découverte.
L'introduction et le développement du christianisme dans le Bourg
Au premier siècle de notre ère, les premiers prédicateurs chrétiens s'adressèrent aux milieux juifs et orientaux qui se trouvaient surtout concentrés dans la ville basse, autour du port. Le christianisme se répandit vers la fin du IIe siècle dans les classes déshéritées qui s'entassaient près du port.
Le premier document authentique à son sujet, concernant la Gaule, est une lettre dans laquelle les chrétiens de Vienne et de Lyon racontent à leurs Frères d'Asie, la toute récente persécution de 177. Il serait surprenant que les évènements viennois et lyonnais soient restés inconnus à Valence, ville située entre les ports méditerranéens et la capitale Lyon. L'épigraphie témoigne de la présence de bonne heure de catéchètes chrétiens qui ne pouvaient ignorer l'existence d'une colonie d'Orientaux et de Juifs. C'est dans ce milieu que se greffa l'embryon du christianisme et les liens restèrent solides pendant près de deux siècles entre les églises d'Asie et leurs filiales occidentales.
Aucun document ne nous permet de retracer la vie des premiers chrétiens valentinois. Il faut attendre le IVe siècle pour voir apparaître une tradition orale, connue dans sa forme actuelle seulement au VIe siècle. Elle attribue la fondation de l'église de Valence à trois missionnaires, envoyés de Lyon par l'évêque Irénée de Lyon, vers la fin du IIe siècle : le prêtre Félix et les diacres Fortunat et Achillée. Ils s'installèrent dans une cabane à l'est de la ville (actuel faubourg Saint-Jacques). Leur apostolat, dit le texte hagiographique, se termina par leur martyre commun, sous le règne de Caracalla, vers 212. Le préfet romain Cornélius les conduisit au supplice[55]. Cette légende, soigneusement analysée, contient vraisemblablement à côté de fioritures et d'invraisemblance, un fond de vérité[56]. La première église hors-les-murs de Valence, la basilique Saint-Félix hors-les-murs, aurait été élevée au IIIe siècle sur leur tombeau[55],[57]. Des fragments de leur sarcophage sont conservés au musée d'Art et d'Archéologie de Valence[58].
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Extérieur de l'église Saint-Pierre (2009).
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Intérieur de l'église Saint-Pierre (2020).
Ulysse Chevalier, dans sa Notice chronologico-historique sur les évêques de Valence (1867), indique que le diocèse de Valence apparaît vers le milieu du IVe siècle[53]. Émilien est le premier évêque mentionné par le Gallia Christiana, sous le nom de S.Emilianus. Il s'installa dans la basse ville dans une bien modeste cathédrale occupant l'emplacement de l'actuelle église paroissiale qui en a conversé le nom : Saint-Pierre.
En 373, c'est dans la basse ville, dans la basilique Saint-Pierre, que sont rassemblés les pères du IIIe concile inter-provinciale des Gaules[59]. Tous les offices, à l'origine en grec, sont désormais en latin. De la primitive basilique Saint-Pierre, il ne reste aujourd'hui aucune trace. En revanche, la grande nécropole qui l'encadrait a livré au cours des siècles des pierres tombales parfaitement datables, grâce aux débris de sarcophage et marbre portant des scènes chrétiennes sculptées[60].
Le Bourg à l'époque médiévale (Ve – XVe siècles)
Un long et lent déclin au Haut Moyen Âge (Ve – VIIIe siècles)
Après le sac de Rome en 410 par les Wisigoths, on assista à une lente et longue agonie du pouvoir romain. À la période de paix et de prospérité étalée sur cinq siècles se succéda une période plus troublée, enchainant pillages et massacres. L'administration civile s'étant effondrée, les évêques prirent en charge le spirituel et le temporel. Hommes de Dieu, grands personnages riches et instruits, leur but premier fut de renouer avec les anciennes traditions et d'assurer la défense de la ville. C'est ainsi qu'Apollinaire de Valence (entre 491 et 520) tenta, non sans succès, de rebâtir dans la ville haute un centre chrétien qui fut l'embryon de bâtiments plus importants édifiés dont la cathédrale et l'ancien évêché (devenu depuis le musée d'Art et d'Archéologie de Valence) nous conservent le souvenir[61]. La nouvelle place des Clercs, foyer du nouveau Valence religieux, gagna en importance.
Le Haut Moyen Âge voit un effondrement démographique des villes. Le peuple a déserté les zones urbaines, se rapprochant des sources de production alimentaires en s'étalant dans les campagnes. Dans cette ville de Valence dépeuplée, on survit dans les ruines. Le déplacement de la cathédrale vers la ville haute est à mettre en lien avec la menace grandissante d'une invasion barbare, la perméabilité de plus en plus grande des frontières du nord et de l'est de l'empire et l'effritement du pouvoir central. On fortifia à la hâte la ville haute en empruntant les matériaux du nouveau rempart soit aux nécropoles voisines, soit aux monuments publics ou même aux temples païens qui commençaient d'être malmenés. Les traditionnelles portes, débouchant sur les grandes routes, furent murées, entrainant un déplacement des circulations à l'intérieur de la ville. Valence, à nouveau protégée par son rempart, renoua avec son rôle primitif de place de guerre.
La basse ville, non protégée par les remparts, fit les frais de ce changement d'époque beaucoup plus instable. Elle ne fut pas totalement désertée mais resta à la merci de potentiels assaillants. À l'approche d'armées ennemies, la population prit refuge dans la ville haute, en abandonnant tout sur place. La basse ville continua donc son existence précaire autour du port et du premier sanctuaire chrétien. La basilique vénérable Saint-Pierre, première église de Valence, avait pour elle un long passé, avec son cortège de légendes mais aussi le souvenir des conciles interprovinciales des Gaules. Malgré le déplacement vers la ville haute du siège épiscopal, on n'en continua pas moins, jusqu'aux Carolingiens, d'enterrer dans sa nécropole les évêques (dont Apollinaire)[62].
Malgré l'effort des évêques, la rupture avec l'Antiquité fut trop grande pour être réparée. La royauté franque, issue du pouvoir militaire, n'intervient pas pour soulager les misères du peuple. Au contraire, elle continua la seule chose qu'elle est capable de faire, elle rançonna les hommes. Si, dans un premier temps, l'Église fut épargnée, elle ne tarda pas à subir les effets des pillages organisés. Le Bourg et Valence entrèrent dans une phase léthargique qui ne s'achèvera qu'avec l'arrivée de la dynastique carolingienne[63].
Sur un plan religieux, c'est au VIe siècle que la tradition orale prend sa forme définitive. L'église de Valence est rattachée à celle de Vienne. Le souvenir de la filiation lyonnaise antique est alors totalement oubliée. Plaide aussi en faveur de cette thèse la qualité modeste des missionnaires : un prêtre et deux diacres, ce qui semble correspondre à la réalité. D'après les recherches en martyrologie, il semble se confirmer que Valence ait emprunté à Aquilée, en Vénétie, deux de ses martyrs : Félix et Fortunat, le troisième ; le diacre Aquilée ne serait que la transposition du nom de la cité : Aquilée. On peut supposer que Valence, lors de l'installation du siège épiscopal, dans la deuxième moitié du IVe siècle reçut d'Aquilée une partie des reliques de Félix et Fortunat. La tradition populaire, conservant vivace le souvenir du passage à Valence des trois catéchètes lyonnais restés plus ou moins anonymes, superposa les deux évènements : ainsi Félix et Fortunat d'Aquilée devinrent pour les Valentinois, Félix, Fortunat et Aquilée[56].
Le renouveau romano-occitan (VIIIe – XIe siècles)
L'historien local André Blanc identifie une période de renouveau qu'il qualifie de « romano-occitane ». Débutant à partir du VIIIe siècle avec l'établissement au pouvoir de la dynastie carolingienne, ce renouveau se traduisit de plusieurs manières :
- Une nouvelle prospérité économique avec un renouveau du commerce fluvial.
La sécurité revenue, le négoce reprit. Le port du Bourg est de nouveau en pleine activité après des siècles de léthargie. Le Bourg, intrinsèquement lié au Rhône, eut un rôle à jouer dans ce domaine. Le port occupait les actuels quais Thannaron et Saint-Nicolas à la suite d'un déplacement vers le sud.
En effet, le bras actif du Rhône qui longeait, depuis des millénaires, la rive gauche convexe s'ensablait, conséquence directe des multiples crues du ruisseau Mialan venu de Saint-Péray (Sant Pèire en occitan). Les hommes du fleuve souhaitaient cet alluvionnement car ils pensaient que les colères du fleuve seraient déportées vers l'ouest. À ce rythme, le port ne possédait plus le tirant d'eau suffisant et obligeait les mariniers à descendre un peu vers le sud, glissant de l'actuel quai de la Libération aux quais Saint-Nicolas et Thannaron. Ce déplacement ne gênait nullement les Bourcains, heureux au contraire de voir s'éloigner les risques d'inondations.
Cette nouvelle donne économique amena l'évêque de Valence à faire frapper, dans ses ateliers, au quartier de la Farnaria (rue Farnerie, dans la ville haute) l'une des monnaies fortes du moment. Elle fut parmi les six reconnues parmi les Croisés.
- Un élan rénovateur et constructeur
Dans le Bourg, la vénérable basilique Saint-Pierre, alors dans un état de délabrement fort avancé, aurait été restaurée selon la légende grâce à l'empereur Charlemagne[63].
« Ses murs furent plaqués de marbre, le sol pavé en mosaïque et la toiture soutenue par un nombre considérable de colonnes de marbre et de porphyre[63]... »
L'église Saint-Pierre-du-Bourg, très proche du port, continuait une tradition pluricentenaire. La première cathédrale de Valence prospérait grâce à la générosité de ses habitants et de quelques (rares) subsides impériaux. Cette basilique vivait encore dans le souvenir de son passé glorieux mais ne tarda pas à perdre de son éclat avec les nouvelles constructions dans la ville haute.
Selon François Deshoulières, historien d'art et archéologue, le baptistère Saint-Jean (actuel parvis de la cathédrale Saint-Apollinaire), construit en forme de croix grecque et remontant peut-être au IVe siècle, fut agrandi. Des fouilles pratiquées en 1866 permirent de révéler des fragments de deux mosaïques superposées à 50 cm d'intervalle. Citant le chanoine Jules Perrot, la première daterait du IVe siècle et l'autre du VIIIe siècle. S'appuyant sur des textes, il croit qu'à l'époque de Charlemagne, le baptistère Sain-Jean fut agrandi et transformé pour devenir la nouvelle cathédrale San Esteve (Saint-Étienne)[57]. Beaucoup plus grande, beaucoup plus riche que la primitive basilique de Saint-Jean l'Evangéliste et surtout que la vénérable basilique de Saint-Pierre du Bourg, la cathédrale Saint-Étienne (à nouveau fouillée entre 1952 et 1954) avait, quelques décennies avec l'an mil, dépouillé Saint-Pierre-du-Bourg de ses antiques reliques des martyrs locaux : Félix, Fortunat et Achilée et surtout, ce qui fut très grave, du tombeau vénéré de l'évêque Apollinaire[64].
Mais l'évènement déterminant de ce renouveau romano-occitan se concrétisa par la construction à partir des années 1060, et ce pendant une trentaine d'années, d'une vaste cathédrale romane, la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence, à côté de celle de Saint-Étienne (devenue dès lors la chapelle des Pénitents). Résultat grandiose de la volonté de l'évêque Gontard, la cathédrale matérialisait l'épanouissement d'un art roman monumental de par ses dimensions et très intellectuel par les divers messages évoqués par ses sculptures[65]. Elle est consacrée le 5 août 1095 sous le triple nom de saints Cyprien, Corneille et Apollinaire par le pape Urbain II qui se rendait au concile de Clermont pour prêcher la première croisade. On peut toujours voir la pierre de dédicace dans le mur sud de la cathédrale.
- L'occitan, langue de prestige
Au début du IXe siècle, les fidèles des Gaules ne comprenaient plus le latin des lettrés et des clercs. Lors du concile de Tours de 813, l'Église demanda donc aux prêtres de faire leurs sermons de manière que le peuple puisse les comprendre. Les évêques rassemblés par Charlemagne décidèrent que les homélies ne devaient plus être prononcées en latin, mais en « langue rustique romane » ou en « langue tudesque » (germanique), selon le cas[66].
Si le toponyme de la ville (Bourg) est d'origine germanique, la langue de ces habitants n'était plus le latin mais l'occitan, une langue néo-latine qui couvrait une longue bande au sud de la Loire, des vallées italiennes à l'Atlantique (voir Occitanie (région culturelle)). Cette langue était vecteur de particularismes locaux, de petites différences de prononciation qui évoluaient en fonction des terroirs. Elle commençait à fournir à cette époque une littérature fort originale et très importante. L'épanouissement de la littérature originale des troubadours correspondait à une véritable renaissance[67]. Les très nombreux lettrés de l'époque communiquaient entre eux en utilisant ces dialectes méridionaux, une langue de prestige qui connut son apogée à compter du XIe siècle[68]. Le Bourg (Lo Borg en occitan, le « o » occitan se prononçant « ou » en français) vit pleinement cette renaissance romano-occitane qui éclipsa les tentatives latino-césariennes des Carolingiens. De cette langue occitane subsiste dans la toponymie locale notamment dans le quartier du Vieux-Bourg la rue Pompéry (Pont Péri, le pont en pierre en occitan).
L'époque féodale (IXe – XVe siècles)
Avec la division de l’empire carolingien à partir de 843 (Traité de Verdun) et l'effritement du pouvoir impérial, une nouvelle ère féodale se mit en place dans laquelle la relation de fidélité d'un suzerain à son vassal prit une nouvelle dimension. On vit l'émergence de petits seigneurs locaux jurant fidélité à un suzerain dont le pouvoir, sans être contesté, était affaibli.
C'est à cette époque, vers la fin du IXe siècle, qu'apparurent les premiers comtes de Valence. L'origine des comtes Adalelme, Odilon, Gelin, Lambert, Adhémar et leurs descendants est débattue par les historiens. Dans le Bourg, il est bien certain que la vie des plus déshérités se trouva peu concernée par la renaissance économique. Dans l'indifférence générale, les maitres avaient souvent changé. Boson de Provence fut proclamé roi d'Arles et de Vienne en 879, ce qui rétablissait le royaume de Bourgogne. En 890, un concile réuni à Valence octroya à son fils Louis III l'Aveugle la couronne royale, qui fut remise solennellement le lendemain dans la cathédrale Saint-Étienne de Valence. De Louis, la couronne échoua après quelques décennies (et plusieurs rois) à Rodolphe III de Bourgogne, qui à sa mort en 1032 légua son royaume à Conrad-le-Salique, empereur du lointain Saint-Empire romain germanique[69].
Dans les faits, le suzerain restait lointain. Sur le terrain, l'évêque de Valence régnait en maitre, sous réserve d'hommage au roi (ou à l'empereur). Son pouvoir se heurtait cependant au comte de Valence et aux seigneurs locaux[69].
À compter du XIIe siècle, le comte-évêque de Valence qui contrôlait la ville et sa banlieue immédiate partageait le pouvoir avec le comte laïque du Valentinois-Diois (le Diois est intégré à partir de 1280), titre qui échoua à la Maison de Poitiers. Agissant toujours sous l'orbite du Saint-Empire romain germanique, les deux pouvoirs s'affrontèrent bec et ongles au cours des successions de guerres féodales[70].
Un des principaux points de discordes entre seigneurs féodaux était l'établissement arbitraire des péages. Le chanoine Jules Chevalier cite le cas du comte Aymar II de Poitiers-Valentinois (comte de 1189 à 1239) en conflit permanent avec les évêques de Valence, de Die et de Viviers. À la suite d'une plainte de Didier, évêque de Die, auprès de l'empereur Frédéric II, l'évêque diois obtint un « diplôme » (un rescrit impérial) lui confirmant entre autres ses privilèges d'établir et de lever des péages. Passant outre les interdictions impériales à l'instar de ses prédécesseurs, le comte Aymar se fait sérieusement rabrouer par l'empereur dans les termes suivants :
« Nous vous enjoignons de vous abstenir des extorsions illicites que vous pratiquez sous forme de péages ; nous vous interdisons d'élever des fortifications sur la voie publique ; nous vous ordonnons de fournir satisfaction à l'évêque pour les droits que vous avez injustement perçus et de vous conduire de telle façon que nous n'ayons pas lieu de vous en écrire une seconde fois[71]. »
Cette mise en garde prouve bien la difficulté voire l'incapacité des suzerains à faire appliquer leurs volontés aux seigneurs locaux.
Ce n'est qu'avec la mort sans héritier en 1419 du dernier membre de la maison de Poitiers, Louis II (comte du Valentinois et du Diois), que la succession du Valentinois fut ouverte, démarrant une nouvelle ère pour le Bourg.
La maitrise du Rhône, source de profit
Le port, situé dans le Bourg, est bien fréquenté avec la reprise de l'activité économique. Voix de communication très fréquenté, le passage du Rhône rapportait gros à ses possesseurs : les chanoines de l'église de Saint-Pierre-du-Bourg et les seigneurs de Crussol (dont la forteresse est le fameux château de Crussol) sur la rive droite du Rhône à Saint-Péray (Sant Pèire d'Ai en occitan). Le premier d'entre eux, Giraud (ou Gérold / Gérald / Girard) de Crussol, petit par la taille, reçut le sobriquet de Bastet, nom qui passa à la famille[69].
Le port occupait à cette époque les actuels quais Thannaron et Saint-Nicolas à Bourg-lès-Valence, c'est-à-dire au nord de ce qui avait été le grand pont de pierre romain. Il reliait le Bourg (en face de la rue Pompéry de Bourg-lès-Valence, ancien quartier « pont péri », le pont en pierre en occitan) aux quartiers des Noniers (au débouché de l'actuelle rue Henri Dunant de Guilherand-Granges). Il fut construit selon la légende par l'empereur romain Constantin. Ses pieux de fondation ont été retrouvés dans les années 1960, au cours des travaux de dragage du fleuve effectués par la Compagnie nationale du Rhône. Le pont qui finit par n'être plus réparé disparu pense-t-on au Haut Moyen Âge devant les assauts répétés du fleuve[72].
Le passage entre les terres du Royaume (en Ardèche actuel) et de l'Empire (en Drôme actuel) se faisait à l'aide de barques. Bateliers et nautoniers transportèrent les rares voyageurs et les marchandises pondéreuses croisèrent les bois flottants, charriés en aval par la rivière Isère. Le premier bac de Valence, qui est mentionné dans les sources pour la première fois en 1192, se situait à l'emplacement même du pont antique, au nord de la cité, soit au Vieux-Bourg actuellement[72]. Le Bourg était un point central dans le commerce du sel, denrée recherchée notamment dans la conservation des aliments. Le débarquement, le stockage, la distribution et le transport du sel occupaient une multitude de travailleurs[73].
Les Valentinois, jaloux des retombées économiques du grand port bourcain, décidèrent de construire un nouveau pont au débouché de la rue Pêcherie dans la basse ville de Valence. Ils firent appel à l'Ordre des frères pontifes, ordre religieux ayant regroupé à partir de la fin du XIIe siècle des moines constructeurs de ponts. Les textes font mention à plusieurs reprises, à partir de 1214 et jusqu'au XVIe siècle, d'un pont en pierre avec un hôpital installé sur l'une des piles. Ce pont est probablement endommagé, peu après son édification, par la crue de 1219. Le massif de maçonnerie visible au pied de la pile de traille subsistante des Granges, attestée comme une base de pile de ce pont, semble témoigner de son existence. Son existence éphémère profita aux chanoines du Bourg qui étaient financièrement intéressés. Mais, certains historiens pensent que l'ouvrage ne fut jamais achevé[72]. Si la construction du pont fut un échec, les Valentinois toujours dans la volonté de concurrencer le port bourcain lancèrent leur propre quai : « le petit port », à l'usage exclusif de la population. Ce port de pêche laissa son nom à la rue Pêcherie dans la basse ville de Valence.
L'économie du Bourg restait tributaire des voies d'eau. Le , l'évêque de Valence, Louis de Villards, pris un arrêté sur les marchands de sel. Il fut désormais obligatoire de décharger le sel au Bourg, de le peser pour en payer un péage et de le transporter par voie de terre jusqu'au petit port de Confolin, situé au confluent de l'Isère et du Rhône, au nord-ouest de Bourg-lès-Valence. Là-bas, un château datant de 1091 était chargé d'encaisser un péage nécessaire pour remonter le Rhône vers Lyon. Ce château appartint aux Clérieux puis au XIVe siècle aux Dauphins, titre donné au fils ainé du roi de France[74]. Ce château, dont on retrouve certaines photographies au début du XXe siècle, fut détruit en février 1966 lors de la canalisation du Rhône et de la construction du barrage hydro-électrique de Bourg-lès-Valence (1965-1968).
Cette dernière mesure engendra de très grandes répercussions économiques sur le Bourg au XVe siècle.
Les conséquences des croisades (XIIe – XIIIe siècles)
À partir du XIIe siècle, les croisades vers la Palestine eurent des retombées économiques qui touchèrent directement le Bourg et son port par où passait le plus gros du commerce.
Vers la fin du XIIe siècle, la région de Valence vit l'installation de deux ordres nouveaux de moines-chevaliers issus des Croisades. Les Hospitaliers (ou Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem) et les Templiers, créés pour la défense de la Terre-Sainte et des pèlerins, étaient implantés dans la région valentinoise. Selon André Blanc, les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem construisirent en 1170 un couvent et une église dédiée à Saint Vincent[75]. Les Templiers créèrent, quelques années plus tard, leur commanderie, près de la rue de la Farnerie, qui portait le nom du premier évêque de Valence : Saint-Émilien. Leur présence est attesté en 1183 sous le nom latin de Fratres Templi Solomonis dans le cartulaire de Bourg-lès-Valence[76]. Ces établissements recevaient d'anciens croisés et rendaient d'immenses services. C'est sans doute pour cette raison et avec la bénédiction de l'Église que fut construit en 1183 le premier hôpital de Bourg-lès-Valence[75]. En 1312, après la suppression de l'Ordre du Temple, la maison du Temple fut unie aux biens des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
C'est une toute autre croisade que virent au tout début du XIIIe siècle les Bourcains et les Valentinois : la croisade des albigeois. Le pape Innocent III décida d'organiser une expédition contre les Cathares hérétiques, considérés comme ennemis de la papauté. Le roi de France Philippe II Auguste, sans prendre part à la croisade, autorisa certains barons de son royaume à participer à l'expédition punitive. Partis de Lyon, le gros de l'armée (entre 20 000 et 30 000 hommes selon les différentes estimations d'historiens contemporains, cavaliers, piétons et pèlerins[77]) descendit la vallée du Rhône et soumit Valence. Cette masse de guerriers et de religieux se concentra en juin 1209 sur les terres au nord et à l'est du Bourg et se placèrent sous les ordres du légat apostolique Arnaud Amaury et de Simon IV de Montfort. Ils s'exprimaient pour la plupart dans des langues d'oïl incompréhensibles aux locaux. Ce fut le premier contact avec le français. Ces mêmes guerriers furent à l'origine du massacre de Béziers le 22 juillet 1209 où périrent plusieurs centaines voire milliers d'occupants (cf. Siège de Béziers).
Le début du XIIIe siècle vit l'installation de deux ordres mendiants : les Franciscains (appelés également Cordeliers) et les Dominicains. Bien que concurrents, ces deux ordres furent les auxiliaires généreux des évêques de Valence dans la répression des hérésies et dans la propagation de la doctrine orthodoxe[78]. Selon André Blanc, les Franciscains s'installèrent vers 1230 en bordure de la terrasse (au-dessus du Boulevard du Cire)[79]. La chapelle des Cordeliers (Valence), à côté de l'actuelle cité administrative Brunet, en est l'héritage. Les Dominicains, quant à eux, s'établirent vers 1125-1226 (ou 1234 selon les sources) dans la basse ville (appelée également « la Rivière de Valence ») à l'emplacement de l'ancienne piscine Jean Bouin et et du hall des sports[79].
Des tensions sporadiques envers l'évêque de Valence, les premières volontés de libertés municipales
La population bourcaine au cours du Moyen Âge s'émancipait doucement. Elle n'avait pas cessé de sentir la lourde chape peser sur ses épaules, le poids de cette féodalité qui, sur le terrain, est celle de l'autorité du seigneur, évêque de Valence. Les oppositions se présentèrent sous deux types : une opposition religieuse et une opposition civile.
- Une opposition religieuse
Comme nous avons déjà pu le voir dans le chapitre consacré à la maitrise du Rhône, les chanoines de la collégiale de Saint-Pierre du Bourg tiraient parti du commerce fluvial (et notamment du sel) pour s'enrichir.
L'archéologue, journaliste et historien André Blanc (1920-1992) et le prêtre, historien et bibliographe Ulysse Chevalier (1841-1923) nous rappellent que la communauté canoniale du Bourg n'avaient pas que les revenus de la navigation rhodanienne. Elle faisait exploiter des terres labourables et des pâturages issus de donations qui furent solennellement reconnues par le pape Alexandre II dans une bulle datée du 27 janvier 1065.
« Latran, 27 janvier 1065
Bulle du pape Alexandre II en faveur de l'église de St-Pierre du Bourg : il la prend sous la défense du siège apostolique, confirme les biens que Gontard, évêque de Valence, et autres lui ont donnés, annule les injustes coutumes dont elle est grevée et interdit de l'inquiéter[80]. »
L'église Saint-Pierre possédait également des terres sur la rive droite où avait été enlevée, au débouché de l'antique pont de pierre, une vaste chapelle appelée Saint-Apollinaire-sur-la-Rive. Ses ruines étaient encore visibles au XXe siècle dans le quartier des Nonières, aux Granges.
Au Moyen Âge, peu d'établissements religieux en France avaient obtenu la protection directe du Saint-Siège. Les bulles de privilèges accordaient aux monastères par les papes les exemptaient de la juridiction épiscopale ordinaire et les soumettaient directement au Saint-Siège. Elles avaient pour but de confirmer leurs dotations, d'empêcher leur spoliation et de prévenir leur relâchement. Mais à partir du XIIe siècle, les évêques contestèrent ces privilèges, devenus des obstacles à leur autorité et au gouvernement des paroisses, et querellèrent souvent les abbés à cet égard[81].
Des rivalités de plus en plus vives s'élevaient entre le clergé de Valence et celui du Bourg. L'historien André Blanc mentionne le fait qu'il n'était pas impossible que ces antagonismes dégénèrent souvent en bagarres entre religieux. « Les petits clercs n'étaient pas les derniers à jouer du bâton quand ils ne participaient pas aux batailles rangées à coups de cailloux. » Il cite le cas de Théobaldo Visconti, petit chanteur de la maitrise de la cathédrale, qui joua à ces jeux virils vers 1225 et qui monta plus tard en 1271 sur le siège de Saint-Pierre sous le nom de Grégoire X[82].
- une opposition civile
L'évêque de Valence, dans son exercice du pouvoir, suscita également des oppositions de la part du peuple valentinois.
Le cas de l'épiscopat d'Eustache (1107-1141) est intéressant à ce sujet. Chanoine du Puy-en-Velay d'une « naissance illustre » (possiblement apparenté à la famille de Poitiers)[83], il accéda à l'épiscopat valentinois en 1107. Eustache fut très critiqué par ses contemporains. Le chanoine Jules Chevalier relève qu'« à l'exemple de plusieurs de ses collègues, [il] se préoccupait fort peu d'instruire et d'édifier son peuple »[83]. Ulysse Chevalier quant à lui souligne qu'il mène « une vie peu édifiante »[84], d'où les reproches faits par Bernard de Clairvaux dans sa lettre 185. J. Chevalier (1897) résume ainsi cette lettre : « une lettre admirable de zèle apostolique qu'il lui adressa, saint Bernard nous le montre, avec une indignation à peine contenue, oubliant jusque sous les cheveux blancs ses devoirs les plus saints, opprimant les fidèles dont il était le pasteur et s'entourant de gens avides qui savaient le flatter et à qui il distribuait les richesses de son Église[83]. »
Ce comportement dispendieux ne tarda à déchainer l'ire du Saint-Siège. Le pape Innocent II le prive de sa dignité lors d'un concile se tenant à Pise, le 30 mai 1135. Eustache refuse la décision papale, recevant quelques soutiens locaux. La ville de Valence est dès lors frappée d'interdit pendant sept ans. L'archevêque de Vienne convoque ses suffragants pour leur exposer l'état de désolation du diocèse de Valence. Est nommé en 1441 Jean, abbé de Bonnevaux, pour le remplacer. Lors des fêtes de Pâques de l'an de grâce 1441, l'évêque Eustache, qualifié de « tyran », est expulsé « à main armée »[85]. Tout prête à croire que la révolte populaire (sans doute ourdie par la bourgeoisie locale) s'est montré décisive dans cette expulsion.
André Blanc mentionne un autre exemple d’opposition au joug seigneurial que représente l’autorité de l’évêque. Cette fois-ci, la foule venue en nombre tenta en 1178 à l’occasion de la visite à Valence du nouvel empereur Frédéric Barberousse (couronné quelques jours auparavant dans l’église métropolitaine d’Arles le 8 août) d’espérer d’obtenir quelques faveurs impériales. Jules Chevalier dit que le nouvel empereur s’est « enquis des différends entre l’évêque de Valence avec les habitants de cette ville »[86]. André Blanc raconte que « l’empereur écouta les plaintes des habitants, en fait des bourgeois »[87] avant de se rendre à Vienne où il fit connaitre sa réponse le 13 août. Il limita la possibilité pour l'évêque et ses successeurs de lever la taille (l'impôt) et en contrepartie bloqua toute volonté autonomiste, toute liberté municipale.
Si les archives ne font pas de mention spécifique pour le Bourg, on sait que les « émotions » (à comprendre les révoltes) se succédèrent à Valence sporadiquement. En 1238, l'évêque Guillaume de Savoie lui aussi fut chassé de la ville par ses habitants.
Du rattachement au royaume de France (XVe siècle) aux guerres de religion (XVIe siècle)
Sur le plan féodal, le chapitre de l'église Saint-Pierre était seigneur spirituel et temporel de Bourg-lès-Valence, concurremment avec le prévôt de la cathédrale, qui joignait à son titre celui d'abbé du Bourg[50].
XIVe siècle : la communauté du bourg obtient certaines libertés municipales[réf. nécessaire].
XVe siècle : le Valentinois est rattaché au royaume de France.
XVIe siècle : des manufactures naissent à proximité des canaux du bourg[réf. nécessaire].
Les guerres de Religion freinent l'essor du bourg et vont provoquer la destruction de l'église Saint-Pierre et des édifices religieux de Valence[réf. nécessaire].
Des guerres de religion à la Révolution française
1693-1695 : Les Veynes, ayant acquis en 1693 la plupart des droits seigneuriaux dans cette terre, obtiennent en 1695 l'élévation de la seigneurie du Bourg-lès-Valence en marquisat, qu'ils ont conservé jusqu'à la Révolution[50]. Originaire du Gapençais, la famille de Veynes s'établit en région valentinoise avec Claude (vers 1665-1730), seigneur de Veynes, de Chichilianne et du Prayet, qui acquiert les terres du Valentin et de l'Île-Adam à Bourg-lès-Valence. Le marquisat de Bourg-lès-Valence est créé pour lui en 1695[88].
Le bourg est une possession du chapitre de Valence jusqu'au XVIIe siècle[74].
XVIIe siècle : l'évêque de Valence, Daniel de Cosnac, partisan de la révocation de l'édit de Nantes (1685) va construire une demeure d'agrément au lieu-dit Saint-Barthélemy. C'est aujourd'hui le domaine du Valentin[réf. nécessaire].
En 1789, la commune avait 458 chefs de famille[50].
Avant 1790, Bourg-lès-Valence était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence. Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'une antique abbaye qui, sécularisée au IXe siècle, fut alors convertie eu un chapitre, qui fut uni à celui de la cathédrale de Valence en 1727[50].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Bourg-lès-Valence devient le chef-lieu d'un canton du district de Valence, comprenant Bourg-lès-Valence, Châteauneuf-d'Isère et la Roche-de-Glun. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Valence[50].
L'ancien curé de la paroisse de Marbos devient maire de la commune de Bourg-lès-Valence[réf. nécessaire].
XIXe siècle : Bourg-lès-Valence connaît une importante croissance industrielle[réf. nécessaire].
1850 : la nouvelle commune de Saint-Marcel-lès-Valence fait perdre une partie de son territoire à la commune de Bourg-lès-Valence[réf. nécessaire].
En 1930, un cinéma, L'Idéal, est ouvert à Bourg-lès-Valence. Programme de la semaine du 24 au 30 septembre : Moulin rouge, Loulou et des films muets[réf. nécessaire].
Dans les années 1940-1960, Bourg les Valence possédait deux salles de cinéma :
- l'ABC, équipé en 35 mm. Il était situé rue du Docteur Ponsoye (la façade est encore visible). Il avait pris la suite de l'Eden dont l'entrée était rue du Gaz. Il a été fermé en 1968.
- le Familia, équipé en 16 mm et cinémascope. Il était situé rue Dériard à l'emplacement de l'actuel immeuble Le Charlemagne construit dans les années 1980 sur l'emplacement de l'école privée de garçons et de la salle de cinéma. Il a été fermé en 1963.
Seconde Guerre mondiale
Histoire récente
Dans les années 1960, le fleuve Rhône qui longeait la commune est scindé en deux à partir de la confluence Rhône-Isère. Un grand canal est creusé en parallèle sur le territoire de la commune. Une écluse est mise en service en 1969 (déclaration d’utilité publique : 1964)[89]. De cette époque date la disparition des petites îles de graviers et de sédiments que les enfants d'après-guerre prenaient le risque de rejoindre.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Bourg-lès-Valence a été un fief socialiste durant 85 ans entre 1929 et 2014.
« L'histoire de Bourg-lès-Valence est liée au socialisme depuis 1929. C'est une histoire importante à la fois pour la commune et pour son département. D'Emile Barthelon en 1929 en passant par Joseph Mayet en 1934, Jean-Louis Vacher en 1939, Gérard Gaud en 1965, Jacques Reynaud en 1981, puis Bernard Piras en 2001, Bourg-lès-Valence est la seule commune de cette importance dans la Drôme à avoir présenté une constance dans ses choix politiques[90]. »
L'élection de Marlène Mourier en 2014, issue des rangs de la droite, marque un tournant politique pour la commune. C'est également la première femme élue maire de la commune.
Les dix mandats les plus longs sont :
- Albin-Pierre Thannaron : 37 ans (13 + 22 + 2) ;
- Jean-Louis Vacher : 23 ans (2 + 21) ;
- Jean-Louis Duclaux : 21 ans (6 + 15) ;
- Jacques Reynaud : 20 ans ;
- Gérard Gaud : 16 ans ;
- François Romeyer : 14 ans ;
- Bernard Piras : 13 ans ;
- Marc-René Urtin : 11 ans ;
- Alexandre Perrier : 10 ans ;
- Marlène Mourier : 10 ans (en cours) ;
- Jules Bochirol : 10 ans.
Les cinq mandats inférieurs à douze mois sont :
- Philippe Mayousse : 28 jours en 1815 (sous les Cent-Jours) ;
- Joseph Clément : 31 jours en 1815 ;
- Antoine Senez : 38 jours en 1815 ;
- Louis Berger : 70 jours en 1941 ;
- Alexandre Venance Dupont : 8 mois en 1808.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33.
À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire (Marlène Mourier), de 9 adjoints (Eliane Guillon, Aurélien Esprit, Dominique Gential, Christian Rozo, Geneviève Audibert, Robert Tafankejian, Audrey Renaud, Florian Reverdy, Danielle Payan) et de 23 conseillers municipaux (15 de la majorité et 8 de l'opposition)[91][source insuffisante],[92][source insuffisante].
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Qualité de l'air
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[94].
Finances locales
Finances locales de Bourg-lès-Valence de 2000 à 2018[95] (cliquez sur le lien wiki[96]).
Jumelages
- Ebersbach an der Fils (Allemagne) depuis 1983
- Ebersbach-Neugersdorf (Allemagne) depuis 1991
- Talin (Arménie) depuis 2004
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[97],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 19 581 habitants[Note 5], en diminution de 2,46 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
Médico-social
- centre médico-social de Bourg-lès-Valence.
- La Croix-Rouge française, délégation locale (urgence, secourisme, formations, aide sociale, etc.).
- REMAID (service d’aide aux victimes et de médiation pénale et aide en cas de procédure contentieuse enclenchée).
- Resto du Cœur insertion.
- SAO (service d’accueil et d’orientation et traitement de l'urgence afin de trouver un toit pour une ou plusieurs nuits).
- L'Escale (centre d’hébergement et de réinsertion sociale) (CHRS).
Cimetières
Il y a trois cimetières dans la commune pour un total de 3 860 concessions :
- le cimetière Gay Lussac, le plus ancien de la ville, est situé rue Gay Lussac : 1 850 concessions ;
- le cimetière Pavillon, situé dans le quartier des Chirouzes chemin du Pavillon : 1 460 concessions[100] ;
- le cimetière Talavard, inauguré le lundi 29 octobre 2012 par le maire Bernard Piras, d'une superficie de 5 hectares pour 550 concessions[101]. Situé rue Marcel Vivier, le cimetière présente un concept paysager innovant « à l'américaine » selon le journal régional Le Dauphiné libéré[102],[103],[104].
Enseignement
Enseignement primaire
La commune de Bourg-lès-Valence dispose de 8 groupes scolaires maternelles et élémentaires publiques :
- groupe scolaire Jacques Reynaud ;
- groupe scolaire de l'Armailler ;
- groupe scolaire Barthelon ;
- groupe scolaire Germain-Fraisse ;
- groupe scolaire Chony / Gilbert Pestre ;
- groupe scolaire Jean Moulin ;
- groupe scolaire Moulin d’Albon ;
- groupe scolaire Robert Monnet.
Il existe une école primaire privée :
- école Sainte-Thérèse.
Enseignement secondaire
- Le collège Gérard Gaud (anciennement collège du Moulin d'Albon) a été construit en 1973. Il porte le nom de l'ancien maire de Bourg-lès-Valence et sénateur de la Drôme depuis la fin des années 1990.
- Le lycée des Trois Sources est aménagé dans l'ancien château du Valentin[105].
- Le lycée agricole du Valentin, situé avenue de Lyon sur un domaine de 50 hectares, fait partie des EPLFPA (établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles).
Santé
La commune de Bourg-lès-Valence fait face à un problème de désertification médicale (avec une moyenne de 2 praticiens pour 10 000 habitants)[106]. Le département de la Drôme a lancé la construction d'un Centre médical départemental de santé (CMDS) dans l'espoir d'attirer la venue de quatre médecins généralistes[107]. Alors que l'ouverture était prévue à l'automne 2023, le chantier a pris du retard[108],[109]. L'établissement situé route de Lyon devrait finalement ouvrir courant 2024.
Loisirs
- Randonnées : GR 422[2].
- Rives du Rhône : pêche[74].
- Une voie verte est proposée le long du Rhône[2].
Sports
Football
Bourg-lès-Valence dispose de trois terrains de football.
- Le stade municipal Joseph Claret accueille le siège social du Football Club Bourg-lès-Valence (FCBLV), club historique de la ville créé en 1937, et des matchs de l'Athletic Club de l'Allet (A.C.A).
- Le stade de l'île Girodet accueille des matchs du FCBLV ainsi que de l'Association sportive Homenetmen Bourg-lès-Valence (branche locale de l'organisation pan-arménienne de la diaspora consacrée au sport et au scoutisme).
- Le stade des Combeaux sert de terrain d'entrainement au FC Bourg-lès-Valence et à l'Athletic Club de l'Allet.
Tennis et padel
Créé en 1976, l'association sportive de tennis et padel a ses locaux au 15 rue des Loisirs. Elle bénéficie de 13 terrains : 9 terrains tennis, 5 terrains poreux, 4 terrains résine dont 3 couverts, et de 4 terrains padel dont 1 couvert.
Rugby
L'Union sportive Rhône XV a son siège au 78 avenue de Lyon et joue ses matchs au stade municipal Joseph Claret.
Sports de glisse
Le bowl en béton (hors-sol) a été inauguré en 2012 et construit à côté de l'ancien skatepark situé sur le parking de la Halle des sports des trois sources[110].
Pétanque
La pétanque bourcaine est basée au boulodrome Léon Moulins situé sur l'île-parc Girodet.
Handball
Le HandBall Bourg-lès-Valence (HBBLV) joue ses matchs au hall des sports des trois sources situé 106 chemin du Valentin.
Basketball
Le club de Valence Bourg Basket, basé au 300 avenue Jacques Brel, joue ses matchs au gymnase du COSEC (complexe sportif évolutif couvert).
Tennis de table
Le Valence Bourg Tennis de Table (VBTT) joue au COSEC.
Judo
Bourg-lès-Valence Judo, club fondé en 1969, est basé au dojo situé au 300 avenue Jacques Brel.
Escalade
Le gymnase du Valentin doté d'une structure artificielle d’escalade.
Athlétisme
La ville dispose de deux pistes d'athlétisme, l'une située au COSEC, l'autre située à côté du hall des sports des trois sources, chemin du Valentin.
Tir sportif
Le Cercle de tir sportif Bourg-lès-Valence (CTSBLV) est situé route des Combeaux.
Joute nautique
Le club de l'Espérance nautique de Bourg-lès-Valence, créé en 1910, pratique la joute nautique sur le Rhône depuis plus de 110 ans à la façon givordine. Chaque année, pendant les fêtes du Rhône lors du premier week-end du mois de juillet, des challenges de joute ont lieu à l'Île-Parc Girodet.
Golf
Le golf des Chanalets héberge un parcours de 18 trous, un bar/restaurant, un practice, une école de golf, un putting green (zone d'entrainement au putt) et une salle de conférence.
Natation
La commune de Bourg-lès-Valence dispose d'une piscine municipale rue des Loisirs à proximité du collège Gérard Gaud.
Médias
- L'Agriculture drômoise, hebdomadaire agricole et rurale, retrace chaque semaine l'actualité agricole et rurale du département de la Drôme. Fondé en juin 1952, l'hebdomadaire, dont le siège est implanté à Bourg-lès-Valence, tire à 3 000 exemplaires.
- Radio BLV est une radio associative locale non commerciale née en 1982 portée par l’Association pour la communication et l'information locale. La gouvernance de l’association est assurée par une équipe de bénévoles. Radio BLV émet sur le territoire de Valence Romans Agglo et un peu au-delà ainsi qu’autour de Saint-Péray (Ardèche). Son siège est au 18 rue Gay-Lussac. Radio BLV émet sur la bande FM 93.6.
- Radio A, la radio franco-arménienne de Drôme-Ardèche est l'une des premières radios de la diaspora arménienne. La radio a été fondée en 1982 à Bourg-lès-Valence. Elle émet sur la bande FM 97.8. Son siège est au 32 rue Pompéry à la Maison de la culture arménienne (MCA).
Cultes
Catholicisme
- Église Saint-Pierre située Place de la Liberté
Pèlerinage catholique de Saint-Expédit : dernier dimanche de septembre[74].
Protestantisme
- Église réformée située au 22 avenue Jean Moulin
- Église évangélique arménienne située au 20 rue Roger Salengro
Économie
Dans le secteur de la création audiovisuelle, la commune figure parmi les principaux centres français de l'animation. L'ancienne cartoucherie de Bourg-lès-Valence a été réaménagée en Cour des Images, présenté comme un pôle d'excellence autour de l'image animée[111]. Sont parmi les implantations sur ce site, le studio TeamTO (depuis 2008)[112] et le studio Folimage (depuis mars 2009).
En 1992, l'agriculture est toujours présente : céréales, vergers, vignes, porcins[74].
Des marchés de quartier se tiennent chaque semaine[113] :
- avenue Jean-Moulin le mercredi de 7 h 30 à 12 h 30[114] ;
- sur le boulevard Général-de-Gaulle le dimanche de 8 h à 12 h 30[115].
Les zones d'activités économiques
La commune de Bourg-lès-Valence comprend plusieurs zones d'activités économiques dont les trois principales sont :
- La zone de l’Armailler : elle est affectée depuis environ 10 ans au développement économique de l’agglomération valentinoise sous la maîtrise de la communauté d'agglomération Valence Romans Agglo.
- La zone de Marcerolles : elle permet une offre variée et attractive pour les PME/PMI des secteurs industriels et BTP. La surface minimale de vente se situe en général aux environs de 1 500 m2 selon les tranches de lotissement en cours de commercialisation.
- La zone de la CNR : elle est la propriété de la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et permettra, à terme, le transport multimodal route, fer et fleuve du fait de sa situation privilégiée. Les terrains disponibles, d’une surface minimum de 5 000 m2, sont offerts à la location long terme.
Tourisme
La commune de Bourg-lès-Valence dispose de 6 établissements hôteliers mais ne dispose pas de camping ou d'autres hébergements collectifs (résidence de tourisme, village vacances - maison familiale, auberge de jeunesse - centre sportif) au .
Nombre d'hôtels | Hôtels | Chambres |
---|---|---|
Ensemble | 6 | 295 |
1 étoile | 1 | 31 |
2 étoiles | 2 | 134 |
3 étoiles | 3 | 130 |
4 étoiles | 0 | 0 |
5 étoiles | 0 | 0 |
Non classé | 0 | 0 |
Un établissement hôtelier est labelisé clef verte destiné à certifier des hébergements touristiques dans le respect de l'environnement. Cette démarche entre dans la dynamique du tourisme durable.
Revenus de la population et fiscalité
2021 | |
---|---|
Nombre de ménages fiscaux | 8 974 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 19 139 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 22 050 |
Part des ménages fiscaux imposés | 50 % |
Taux en % | |
---|---|
Ensemble | 16 |
Moins de 30 ans | 21 |
De 30 à 39 ans | 20 |
De 40 à 49 ans | 21 |
De 50 à 59 ans | 16 |
De 60 à 74 ans | 11 |
75 ans ou plus | 9 |
Taux en % | |
---|---|
Ensemble | 16 |
Propriétaire | 7 |
Locataire | 32 |
part en % | |
---|---|
Ensemble | 100,0 |
Revenus d'activité | 68,9 |
dont salaires et traitements | 61,6 |
dont indemnités de chômage | 3,3 |
dont revenus des activités non salariées | 4,0 |
Pensions, retraites et rentes | 31,8 |
Revenus du patrimoine et autres revenus | 7,4 |
Ensemble des prestations sociales | 6,6 |
dont prestations familiales | 2,1 |
dont minima sociaux | 3,0 |
dont prestations logement | 1,5 |
Impôts | −14,7 |
Ensemble | Femmes | Hommes | |
---|---|---|---|
Ensemble | 14,5 | 13,1 | 15,5 |
Cadres* | 24,2 | 20,4 | 26,0 |
Professions intermédiaires | 15,4 | 14,5 | 16,0 |
Employés | 11,5 | 11,3 | 11,9 |
Ouvriers | 11,8 | 10,8 | 12,0 |
* Cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d'entreprises salariés
Emploi
2009 | 2014 | 2020 | |
---|---|---|---|
Ensemble | 11 936 | 12 034 | 11 933 |
Actifs en % | 72,0 | 73,6 | 74,6 |
Actifs ayant un emploi en % | 62,9 | 62,6 | 64,0 |
Chômeurs en % | 9,1 | 10,9 | 10,6 |
Inactifs en % | 28,0 | 26,4 | 25,4 |
Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés en % | 9,7 | 9,4 | 9,5 |
Retraités ou préretraités en % | 9,6 | 8,3 | 6,5 |
Autres inactifs en % | 8,8 | 8,8 | 9,3 |
Population | Actifs | Taux d'activité en % | Actifs ayant un emploi | Taux d'emploi en % | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 11 933 | 8 906 | 74,6 | 7 642 | 64,0 |
15 à 24 ans | 2 249 | 1 024 | 45,5 | 779 | 34,7 |
25 à 54 ans | 7 118 | 6 394 | 89,8 | 5 515 | 77,5 |
55 à 64 ans | 2 566 | 1 489 | 58,0 | 1 347 | 52,5 |
Hommes | 5 877 | 4 528 | 77,0 | 3 985 | 67,8 |
15 à 24 ans | 1 116 | 542 | 48,5 | 423 | 37,9 |
25 à 54 ans | 3 477 | 3 239 | 93,2 | 2 881 | 82,8 |
55 à 64 ans | 1 284 | 747 | 58,2 | 682 | 53,1 |
Femmes | 6 055 | 4 378 | 72,3 | 3 657 | 60,4 |
15 à 24 ans | 1 133 | 482 | 42,6 | 357 | 31,5 |
25 à 54 ans | 3 641 | 3 154 | 86,6 | 2 635 | 72,4 |
55 à 64 ans | 1 282 | 741 | 57,8 | 666 | 51,9 |
Le taux d'emploi des femmes dans la population active (de 15 à 64 ans) est de 7,4 % inférieur à celui des hommes à Bourg-lès-Valence en 2020.
Le taux d'emploi des séniors (55 à 64 ans) est de 52,5 % en 2020.
2009 | dont actifs ayant un emploi | 2014 | dont actifs ayant un emploi | 2020 | dont actifs ayant un emploi | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 8 601 | 7 511 | 8 852 | 7 538 | 8 905 | 7 643 |
dont | ||||||
Agriculteurs exploitants | 44 | 40 | 29 | 22 | 32 | 32 |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 502 | 415 | 516 | 467 | 431 | 374 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 939 | 907 | 1 145 | 1 090 | 1 223 | 1 177 |
Professions intermédiaires | 2 192 | 2 030 | 2 342 | 2 131 | 2 276 | 2 080 |
Employés | 2 840 | 2 466 | 2 740 | 2 275 | 2 781 | 2 318 |
Ouvriers | 2 022 | 1 654 | 1 951 | 1 553 | 2 048 | 1 662 |
2009 | 2014 | 2020 | |
---|---|---|---|
Nombre de chômeurs | 1 081 | 1 318 | 1 264 |
Taux de chômage en % | 12,6 | 14,9 | 14,2 |
Taux de chômage des 15 à 24 ans | 22,0 | 32,8 | 23,9 |
Taux de chômage des 25 à 54 ans | 11,3 | 13,8 | 13,7 |
Taux de chômage des 55 à 64 ans | 10,8 | 8,1 | 9,5 |
Taux de chômage en % | |
---|---|
Aucun diplôme ou certificat d'études primaires | 27,0 |
BEPC, brevet des collèges, DNB | 24,0 |
CAP, BEP ou équivalent | 15,0 |
Baccalauréat, brevet professionnel ou équivalent | 14,1 |
Diplôme de l'enseignement supérieur de niveau bac + 2 | 11,8 |
Diplôme de l'enseignement supérieur de niveau bac + 3 ou bac + 4 | 8,5 |
Diplôme de l'enseignement supérieur de niveau bac + 5 ou plus | 6,2 |
Plus le niveau d'étude est élevé, moins le taux de chômage est important.
2009 | % | 2014 | % | 2020 | % | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 7 483 | 100,0 | 7 237 | 100,0 | 7 140 | 100,0 |
Salariés | 6 777 | 90,6 | 6 476 | 89,5 | 6 371 | 89,2 |
dont femmes | 2 976 | 39,8 | 2 845 | 39,3 | 2 920 | 40,9 |
dont temps partiel | 1 325 | 17,7 | 1 267 | 17,5 | 1 232 | 17,2 |
Non-salariés | 706 | 9,4 | 760 | 10,5 | 770 | 10,8 |
dont femmes | 221 | 3,0 | 248 | 3,4 | 293 | 4,1 |
dont temps partiel | 90 | 1,2 | 107 | 1,5 | 129 | 1,8 |
En 2020, 6 371 personnes (soit 89,2 % de la population active) avaient un emploi salarié.
Nombre | % | |
---|---|---|
Ensemble | 7 302 | 100,0 |
Agriculteurs exploitants | 45 | 0,6 |
Artisans, commerçants, chefs entreprise | 424 | 5,8 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 1 420 | 19,5 |
Professions intermédiaires | 2 179 | 29,8 |
Employés | 1 720 | 23,6 |
Ouvriers | 1 514 | 20,7 |
2009 | 2014 | 2020 | |
---|---|---|---|
Agriculteurs exploitants | 0,7 | 0,3 | 0,6 |
Artisans, commerçants, chefs entreprise | 6,1 | 6,6 | 5,8 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 17,6 | 18,2 | 19,5 |
Professions intermédiaires | 27,1 | 30,0 | 29,8 |
Employés | 23,8 | 22,8 | 23,6 |
Ouvriers | 24,6 | 22,0 | 20,7 |
Entre 2009 et 2020, la part d'ouvriers dans la population active a baissé de 3,9 %. Les parts de cadres et de professions intermédiaires ont augmenté respectivement de 1,9 % et de 2,7 %. La part des autres catégories socioprofessionnelles est restée stable.
2009 | 2014 | 2020 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | % | Nombre | % | Nombre | % | dont femmes en % | dont salariés en % | |
Ensemble | 7 567 | 100,0 | 7 244 | 100,0 | 7 302 | 100,0 | 44,6 | 90,2 |
Agriculture | 81 | 1,1 | 37 | 0,5 | 73 | 1,0 | 42,7 | 57,2 |
Industrie | 2 470 | 32,6 | 2 025 | 28,0 | 1 756 | 24,0 | 29,0 | 95,9 |
Construction | 678 | 9,0 | 666 | 9,2 | 534 | 7,3 | 16,6 | 89,4 |
Commerce, transports, services divers | 2 846 | 37,6 | 3 019 | 41,7 | 3 261 | 44,7 | 44,7 | 87,9 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 1 493 | 19,7 | 1 497 | 20,7 | 1 677 | 23,0 | 69,6 | 90,5 |
Entre 2009 et 2020, le secteur de l'industrie a connu une baisse en nombre d'emplois (de 2 470 à 1 756) soit une baisse de 8,6 % en part de la population active pour atteindre 24 % en 2020 (32,6 % en 2009). Durant la même période, la part du commerce, transports et services divers a augmenté de 7,1 % (de 2 846 à 3 261 emplois) et celle de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale a augmenté de 4,3 % (passant de 1 493 à 1 677 emplois).
En 2020, la part de femmes dans les secteurs de l'industrie et de la construction est très minoritaire (respectivement 29 % et 16,6 %). À l'inverse, la part de femmes dans l'administration publique, l'enseignement, la santé et de l'action sociale est très majoritaire (69,6 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancienne collégiale Saint-Pierre (romane, du XIIe siècle) : le maître-autel date du XVIIe siècle[74]. C'est l'une des plus anciennes églises du Valentinois : sépulture des évêques. Elle fut détruite au cours des guerres de religion en 1597, plusieurs fois reconstruite, a subi d'importantes modifications aux XIXe et XXe siècles, notamment des peintures murales du peintre et sculpteur André Deluol[réf. nécessaire].
- Château du Valentin[74] : château épiscopal construit en 1668[réf. nécessaire].
- Château de Champrousset[74].
- Château des Chanalets (époque moderne)[réf. nécessaire].
- Ancienne cartoucherie de Bourg-lès-Valence, réaménagée en Cour des Images, centre de création de l'image animée[réf. nécessaire].
-
Église Saint-Pierre.
-
Ancien château du Valentin (XVIIIe siècle).
-
Cartoucherie de Bourg-lès-Valence.
Equipements et évènements culturels
Théâtre
Le Théâtre Le Rhône, salle de spectacle et d'exposition, offre 600 places et constitue une salle majeure du bassin valentinois. Construit dans les années 1980, le théâtre va fermer ses portes en juin 2024 pour deux ans. Une nouvelle salle de spectacle plus grande est à l'étude. La gestion du théâtre a été transférée à Valence Romans Agglo[131],[132].
Médiathèque
Bourg-lès-Valence dispose de la médiathèque La Passerelle située au 1 Place des Rencontres dans le cadre de Valence Romans Agglo. Elle accueille des expositions, ateliers, conférences, spectacles, des rencontres avec des auteurs et une permanence France services[133].
Manifestations culturelles et festivités
- Semi-marathon de Bourg-lès-Valence (5, 10 et 21km) organisé en avril
- Festival Musikàbourg organisé en juin sur la route de Lyon
- La fête du jeu (destinée aux familles et enfants) est organisée en juin au centre de loisirs et d'animations Louis Jourdan.
- Les fêtes du Rhône sont organisés le premier week-end de juillet[74] durant plusieurs jours : retraite aux flambeaux, fanfares, challenge de joutes, corso nocturne, tournoi de pétanque, repas karaoké, concert et feu d'artifice. Le feu d'artifice est tiré chaque année le long du Rhône le 4 juillet.
- Festival Vice et Versa
- Le village de Noël organisé le premier week-end du mois de décembre
Patrimoine naturel
- Association La Rhodanienne : connaissance du Rhône, sa flore et sa faune[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Gabriel-Venance Rey (né en 1763, mort en 1836 à Bourg-lès-Valence) : général des armées de la République.
- Ange François Blein (né en 1767) : général des guerres de la Révolution et de l'Empire (son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe).
- Fernand Courby (né en 1878) : archéologue et helléniste français spécialiste de la Grèce antique, membre de l'École française d'Athènes (promotion 1905), professeur à la faculté des lettres de l'université de Lyon.
- Élie Cester (né en 1942, mort en 2017 à Bourg-lès-Valence) : joueur de rugby.
- Alain Maurice (né en 1962) : conseiller municipal de Bourg-lès-Valence (1995-2008), maire de Valence (2008-2014).
Héraldique, logotype et devise
Au 1er d'azur à l'ancre sans trabe d'or, au 2e d'or à la roue de moulin de quatre rais d'azur ; à la tierce ondée brochant de l'un en l'autre en pointe ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un dauphin versé d'or et regardant à dextre, soutenu d'un filet d'argent. |
Annexes
Bibliographie
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Bourg-lès-Valence sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
- « Dossier complet : Commune de Bourg-lès-Valence (26058) », sur Institut national de la statistique et de l'analyse économique, : statistiques de l'INSEE sur la commune de Bourg-lès-Valence.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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