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« Direction générale de la Sécurité extérieure » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|DGSE}}
{{confusion|Direction générale de la Sécurité intérieure}}
{{Infobox Agence gouvernementale
| nom = Direction générale de la Sécurité extérieure
| logo = Logo de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure.svg
| taille logo = 220
| légende logo = Logotype utilisé par la DGSE.
| sceau =
| taille sceau =
| légende sceau =
| image = Boulevard Mortier, 141.jpg
| taille image = 280
| légende image = Le siège de la DGSE, à [[Paris]].
| création = {{date|2 avril 1982}}
| disparition =
| énoncé =
| affiliation =
| juridiction = [[Gouvernement de la France|Gouvernement de la République française]]
| siège = 141, [[boulevard Mortier]], [[Paris]] ([[20e arrondissement de Paris|{{20e|arrondissement}}]]), [[France]]
| latitude = 48.87445
| longitude = 2.407089
| code région =
| géolocalisation =
| employés = {{formatnum:7000}} (2019){{sfn|Guisnel|2019}}, dont {{unité|1000 militaires}}
{{formatnum:7100}} en 2022<ref>{{formatnum:7800}} prévus en 2025</ref>{{,}}{{sfn|Cornevin|Chichizola|2022}}
| budget = {{nobr|880 millions}} d'[[euros]] (2021)
| année budget =
| nom ministre1 = [[Sébastien Lecornu]]
| fonction ministre1 = [[Ministère des Armées (France)|ministre des Armées]]
| activités =
| produits =
| nom dirigeant1 = [[Nicolas Lerner]]
| fonction dirigeant1 = directeur général de la Sécurité extérieure
| agence mère =
| agence fille1 =
| site web = {{URL|https://www.dgse.gouv.fr}}
| précédente = [[Service de documentation extérieure et de contre-espionnage]] (SDECE)
| suivante =
}}

La '''direction générale de la Sécurité extérieure''' ou '''DGSE''' parfois simplement appelée '''Sécurité extérieure''' ('''SE'''), est le [[service de renseignement]] de la [[France]] depuis 1982, succédant au [[service de documentation extérieure et de contre-espionnage]] (SDECE).

Elle est chargée de l'acquisition de renseignements et de mener des opérations clandestines hors du territoire français. Ses missions sont de protéger les intérêts vitaux de la nation et d'agir dans le domaine de l'[[Antiterrorisme|anti-terrorisme]]. Elle a une importante activité en [[intelligence économique]]<ref>{{Lien web|langue=en-US|auteur1=Zachary Keck|titre=Robert Gates: Most Countries Conduct Economic Espionage|url=https://thediplomat.com/2014/05/robert-gates-most-countries-conduct-economic-espionage/|périodique=[[The Diplomat (magazine)|The Diplomat]]|site=thediplomat.com|consulté le=2019-10-16}}.</ref>.

La DGSE fait partie des six services spécialisés de renseignement faisant partie de la [[communauté française du renseignement]]. Ses activités sont encadrées depuis 2013 par l'[[Inspection des services de renseignement]]s et depuis 2007 par la [[délégation parlementaire au renseignement]].

Son directeur est nommé par le Président de la République et elle dépend du [[Ministère des Armées]]. La DGSE est dirigée depuis le 9 janvier 2024 par [[Nicolas Lerner]]. Sa [[Devise (phrase)|devise]] serait {{citation|Partout où nécessité fait loi}} qui exprime l'impératif de la [[raison d'État]]<ref>{{lien web|url=http://crime-reg.com/terrorisme/CRI6230_notes_cours_09.pdf|auteur1=Stéphane Leman-Langlois|série=Terrorisme et antiterrorisme|date=hiver 2009|site=crime-reg.com|titre=Cours 9 : Le renseignement et la sécurité nationale|description=cours à l'école de criminologie de l'[[Université de Montréal]]}}.</ref>.

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de la DGSE}}
La DGSE est bâtie sur la structure du [[Service de documentation extérieure et de contre-espionnage]] (SDECE), fondé en 1945, qui lui-même était construit sur la fusion du [[Bureau central de renseignements et d'action]] du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] et des éléments des services de renseignement de l'[[Armée d'armistice|armée de Vichy]] devenus [[Henri Giraud (militaire)|giraudistes]] après le débarquement allié en Afrique du Nord.

Le SDECE est renommé en DGSE et restructuré à la demande du président [[François Mitterrand]].

== Rôle ==
Les missions générales de la DGSE sont définies par les articles D.3126-1 à D.3126-4 du [[Code de la Défense|Code de la défense]], qui disposent notamment que le Service {{Citation|a pour mission, au profit du gouvernement et en collaboration étroite avec les autres organismes concernés, de rechercher et d'exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d'en prévenir les conséquences<ref group="grec">{{Légifrance|base=CDEF(R)|numéro=D3126-2|texte=Code de la défense, art. D.3126-2}}.</ref>}}.

Avant le décret du {{date-|2 avril 1982}}<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000517072 Décret {{Numéro|82-306}} du {{date-|2 avril 1982}} portant création et fixant les attributions de la direction générale de la Sécurité extérieure] (abrogé).</ref> qui a procédé à son changement d'appellation sans que les personnels soient changés ni mutés, cet organe portait le nom de [[service de documentation extérieure et de contre-espionnage]] (SDECE).

Les activités de la DGSE sont :
* la recherche et le recueil du renseignement :
** d'[[Renseignement d'origine humaine|origine humaine]] ([[agent (renseignement)|agents]], « honorables correspondants », etc.) ''via'' une centaine de [[Chef de poste (renseignement)|postes]] à l'étranger et en diligentant {{unité|1500|à=1800|missions}} annuelles<ref>{{Lien web|titre=Commission de la défense nationale et des forces armées : audition du préfet Érard Corbin de Mangoux, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) au ministère de la Défense|url=www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-cdef/12-13/c1213056.pdf|site=www.assemblee-nationale.fr|consulté le=25 avril 2020}}</ref>,
** d'origine opérationnelle : copie de documents, piégeage d'un système de communication<ref name="art du renseignement">{{article|titre=L’art du renseignement|périodique=[[Armées d'aujourd'hui]]|numéro=276|date=décembre 2002-janvier 2003}}.</ref>,
** d'origine technique :
*** [[Renseignement d'origine électromagnétique|interceptions électromagnétiques]] : « [[Frenchelon]] » et le « Pôle national de [[Cryptanalyse|cryptanalyse et décryptement]] » (PNCD)<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150217.asp Compte-rendu intégral de la deuxième séance du mercredi {{date-|15 avril 2015}} à l'Assemblée nationale].</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1 = Jacques Follorou|titre = Ce « Big Brother » dissimulé au cœur du renseignement|périodique = Le Monde|date=11 avril 2015|lire en ligne = https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/11/ce-big-brother-dissimule-au-c-ur-du-renseignement_4614233_3224.html}}.</ref>,
*** [[renseignement d'origine image]] : satellite [[Helios (satellite)|Helios]],
*** surveillance de réseaux informatiques grand public<ref>[[Jean-Marc Manach]], [http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/10/02/frenchelon-la-dgse-est-en-1ere-division/ Frenchelon: la DGSE est en « {{1re|division}} »], ''Bug Brother'', blog hébergé par ''[[Le Monde]]'', {{date-|2 octobre 2010}}.</ref>,
** d'[[Renseignement d'origine sources ouvertes|origine source ouverte]]<ref name="plf2013">[http://www.senat.fr/rap/a12-150-5/a12-150-55.html Projet de loi de finances pour 2013 : Défense : environnement et prospective de la politique de défense].</ref>,
** échanges de renseignements entre services, français ou étrangers<ref name="plf2013"/>,
* l'analyse et l'exploitation du renseignement ;
* les [[Opération clandestine|opérations clandestines]] (dont la gestion du [[Patrimoine clandestin de la DGSE|patrimoine clandestin]]).

Le [[contre-espionnage]] sur le territoire français n’est pas assuré par la DGSE mais par la [[direction générale de la Sécurité intérieure]] (DGSI), placée sous l’autorité du [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l’Intérieur]].

La DGSE est membre de la [[communauté française du renseignement]].

== Organisation ==
Lorsque le SDECE est renommé DGSE en {{Date-|avril 1982}}, il est structuré depuis la réorganisation de [[Pierre Marion (haut fonctionnaire)|Pierre Marion]] l'année précédente en quatre grandes divisions : la division des affaires financières et générales (DAFG), la division de la recherche (DR) qui regroupe tous les moyens humains, techniques et opérationnels de recherche du renseignement, la division du contre-espionnage (DCE) et la division action (DA). Le service de sécurité interne est rattaché à la direction générale{{sfn|Faure|2004|p=466-467 }}.

Au printemps 1983, le nouveau directeur général, l'amiral [[Pierre Lacoste]], réorganise la DGSE : la direction générale chapeaute désormais trois directions : la direction de l'administration générale (DAG), la direction de la recherche (DR) et la direction technique (DT). Les anciennes division du contre-espionnage et division action redeviennent des services, qui sont rattachés à la DR. Le service de sécurité interne reste attaché à la direction générale{{sfn|Faure|2004|p=476 }}.

En {{date-|juillet 1989}}, Claude Silberzahn met en place une nouvelle réorganisation de la DGSE : désormais, la direction générale (DG) chapeaute cinq directions{{sfn|Faure|2004|p=546 }} :
* la direction de l'administration (DA) ;
* la direction des opérations (DO) ;
* la direction du renseignement (DR) ;
* la direction de la stratégie (DS) ;
* la direction technique (DT).

Une nouvelle réorganisation a lieu en 2022<ref>{{Article|langue=fr|titre=Révolution culturelle au sein des services secrets français|périodique=Le Monde.fr|date=2023-01-31|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/31/revolution-culturelle-au-sein-des-services-secrets-francais_6159905_3224.html|consulté le=2023-03-08}}</ref>, qui voit notamment la suppression des directions du renseignement et de la stratégie et la création de centres de missions  par thématique ou par géographie qui sont chargés de « rechercher et d'exploiter les renseignements ». La DGSE comprend donc désormais :
* la direction de l'administration (DA) ;
* la direction de la recherche et des opérations (DRO) ;
* la direction technique et de l'innovation (DTI) ;
* le secrétariat général pour l'analyse et la stratégie (SGAS).

=== Direction générale ===
Le directeur général de la Sécurité extérieure a sous son autorité directe :
* le cabinet ;
* le service de l’inspection générale qui évalue et conseille l'ensemble des structures de la direction générale de la Sécurité extérieure ;
* le service de sécurité ;
* le service des liaisons extérieures qui gère, coordonne et assure le suivi de l'ensemble des relations de la direction générale de la Sécurité extérieure avec ses partenaires<ref group="grec" name="ar21122012">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000026924549 Arrêté du {{date-|21 décembre 2012}} portant organisation de la direction générale de la Sécurité extérieure], JORF, {{n°|9}}, {{date-|11 janvier 2013}}, [[Système NOR|NOR]] DEFD1243577A.</ref> ;
* le centre de situation, créé en 2000{{sfn|Guisnel|2002}} ou 2001<ref name="art du renseignement" />, chargé de traiter les crises en temps réel : il a pour but de rassembler le renseignement de toutes sources et de permettre au directeur général de diriger la recherche et la production de renseignements.

Le directeur général de la Sécurité extérieure est un haut fonctionnaire civil ou militaire.

{| class="wikitable centre"
|+ Directeurs généraux de la Sécurité extérieure
! scope="col" | Directeur général
! scope="col" | [[Grades de l'armée française|Grade]] ou statut
! scope="col" colspan="2" | Décret de nomination
! scope="col" | Photo
|-
| [[Pierre Marion (haut fonctionnaire)|Pierre Marion]]
| ancien directeur général d'une entreprise nationale
| align="right" | {{date-|22 juin 1981}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000310555 Décret du {{date-|22 juin 1981}}], JORF, {{n°|146}}, {{date-|23 juin 1981}}, {{p.}}1779.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| [[Pierre Lacoste]]
| [[Amiral (France)|amiral]]
| align="right" | {{date-|12 novembre 1982}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000703767 Décret du {{date-|12 novembre 1982}}], JORF, {{n°|265}}, {{date-|14 novembre 1982}}, {{p.}}3423.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| [[René Imbot]]
| [[général d'armée]]
| align="right" | {{date-|25 septembre 1985}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000519864 Décret du {{date-|25 septembre 1985}}], JORF, {{n°|225}}, {{date-|27 septembre 1985}}, {{p.}}11200.</ref>
| {{Détail image
|image = General René Imbot.jpg
|largeur initiale = 160
|largeur détail = 75
|hauteur détail = 100
|point haut = 0
|point gauche = 45
}}
|-
| [[François Mermet]]
| [[général de corps aérien]]
| align="right" | {{date-|2 décembre 1987}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000885378 Décret du {{date-|2 décembre 1987}}], JORF, {{n°|282}}, {{date-|5 décembre 1987}}, {{p.}}14191, [[Système NOR|NOR]] DEFM8700119D.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| style="height: 100px" | [[Claude Silberzahn]]
| [[Préfet (France)|préfet]]
| align="right" | {{date-|23 mars 1989}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000695699 Décret du {{date-|23 mars 1989}}], JORF, {{n°|72}}, {{date-|25 mars 1989}}, {{p.}}3957, [[Système NOR|NOR]] DEFM8900033D.</ref>
| [[Fichier:Claude Silberzahn.jpg|75px]]
|-
| [[Jacques Dewatre]]
| [[Préfet (France)|préfet]]
| align="right" | {{date-|4 juin 1993}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000711545 Décret du {{date-|4 juin 1993}}], JORF, {{n°|129}}, {{date-|6 juin 1993}}, {{p.}}8200, [[Système NOR|NOR]] DEFM9301579D.</ref>
| [[Fichier:Préfet Dewatre.jpg|gauche|sans_cadre|102x102px]]
|-
| [[Jean-Claude Cousseran]]
| [[ambassadeur de France]]
| align="right" | {{date-|14 février 2000}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000567713 Décret du {{date-|14 février 2000}}], JORF, {{n°|38}}, {{date-|15 février 2000}}, {{p.}}2400, [[Système NOR|NOR]] DEFM0001193D.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| [[Pierre Brochand]]
| [[ambassadeur de France]]
| align="right" | {{date-|25 juillet 2002}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000231101 Décret du {{date-|25 juillet 2002}}], JORF, {{n°|173}}, {{date-|26 juillet 2002}}, {{p.}}12817, texte {{n°|46}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0201919D.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| [[Erard Corbin de Mangoux]]
| [[Préfet (France)|préfet]]
| align="right" | {{date-|9 octobre 2008}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000019595895 Décret du {{date-|9 octobre 2008}}], JORF, {{n°|237}}, {{date-|10 octobre 2008}}, texte {{n°|98}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0823549D.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| [[Bernard Bajolet]]
| [[ambassadeur de France]]
| align="right" | {{date-|11 avril 2013}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000027296740 Décret du {{date-|11 avril 2013}}], JORF, {{n°|86}}, {{date-|12 avril 2013}}, texte {{n°|57}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM1308618D.</ref>
| {{Détail image
|image = Bernard Bajolet par Claude Truong-Ngoc septembre 2015.jpg
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}}
|-
| [[Jean-Pierre Palasset]] <small>(intérim)</small>
| [[général de corps d'armée]]
| align="right" | {{date-|27 avril 2017}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000034503558 Décret du {{date-|27 avril 2017}}], JORF, {{n°|100}}, {{date-|28 avril 2017}}, texte {{n°|111}}, [[Système NOR|NOR]] DEFB1712055D.</ref>
| [[Fichier:No image (male).svg|75px]]
|-
| [[Bernard Émié]]
| [[ambassadeur de France]]
| align="right" | {{date-|26 juin 2017}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000035013757 Décret du {{date-|22 juin 2017}}], JORF, {{n°|149}}, {{date-|27 juin 2017}}, texte {{n°|66}}, [[Système NOR|NOR]] ARMM1717311D.</ref>
| {{Détail image
|image = Bernard Emié 19 March 2013.jpg
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|-
| [[Nicolas Lerner]]
| [[haut fonctionnaire|préfet]]
| align="right" | {{date-|9 janvier 2024}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048621922 Décret du {{date-|20 décembre 2023}}], JORF, {{n°|295}}, {{date-|21 décembre 2023}}, texte {{n°|139}}, [[Système NOR|NOR]] ARMM2334877D.</ref>
| {{Détail image
|image = Nicolas-Lerner.jpg
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}}
|}

=== Direction de l'administration ===
{{citation|La direction de l'administration est chargée des missions d'administration générale et de soutien administratif et logistique de la direction générale de la sécurité extérieure, de la préservation des informations stratégiques et de la conservation des archives<ref group="grec" name="ar13072022">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046048881 Arrêté du {{date-|13 juillet 2022}}], JORF, {{n°|163}}, {{date-|16 juillet 2022}}, texte {{n°|21}}, [[Système NOR|NOR]] ARMD2212145A.</ref>.}}

Elle comprend cinq services :
* le service de la gestion des ressources humaines ;
* le service de la formation ;
* le service des achats et des finances ;
* le service des affaires immobilières ;
* le service du soutien opérationnel et logistique.

{| class="wikitable centre"
|+ Responsables de l'administration
! scope="col" | Nom
! scope="col" colspan="2" | Date de nomination
|-
| Michel Kuhnmunch
| align="right" | {{date-|juillet 1981}}
| {{sfn|Faure|2004|p=467}}
|-
| Philippe Parant
| align="right" | printemps 1983
| {{sfn|Faure|2004|p=476}}
|-
| Alain Frouté
| align="right" | {{date-|1 août 1986}}
| {{sfn|Faure|2004|p=529}}
|-
| Jean-Claude Tressens
| align="right" | {{date-|juillet 1989}}
| {{sfn|Faure|2004|p=529}}{{,}}{{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995|p=42-44}}
|-
|
|
|
|-
| Henri-Paul Trollé
| align="right" | en poste {{citation|depuis plusieurs années}} en 2000
| {{sfn|Faure|2004|p=574}}
|-
|
|
|
|-
| [[Pierre Pouëssel]]
| align="right" | de {{date-|juin 2008}} à 2015
| <ref>{{lien web|auteur1=[[Jean Guisnel]]|url=http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/qui-pour-remplacer-les-chefs-de-la-dcri-et-de-la-dgse-12-05-2012-1460822_53.php|titre=Qui pour remplacer les chefs de la DCRI et de la DGSE ?|périodique=[[Le Point]]|date=12 mai 2012}}.</ref>
|-
| Charles Moreau
| align="right" | {{date-|janvier 2016}}
|<ref>{{Lien web |auteur1=nomination.fr|titre=Charles Moreau, directeur de l'administration de la DGSE |url=https://www.daf-mag.fr/Thematique/fonction-finance-1242/Nominations/Charles-Moreau-directeur-administration-DGSE-300643.htm |site=daf-mag.fr |date=11 janvier 2016 |consulté le=9 juin 2020 }}.</ref>
|-
| Antoine Guérin
| align="right" | {{date-|août 2019}}
|<ref>{{Lien web |titre=FRANCE : Les chantiers du nouveau directeur de l'administration de la DGSE - {{n°|838}} du 25/09/2019 |url=https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2019/09/25/les-chantiers-du-nouveau-directeur-de-l-administration-de-la-dgse,108374272-art|site=Intelligence Online |date=2019-09-25 |consulté le=2020-12-14}}.</ref>
|}

=== Direction de la recherche et des opérations ===
{{citation|La direction de la recherche et des opérations est responsable, du développement et de la préparation des moyens de recherche et d'action nécessaires à l'exécution des missions<ref group="grec" name="ar13072022"/>.}}

=== Direction technique et de l'innovation ===
{{citation|La direction technique et de l'innovation est responsable, dans les domaines techniques, du développement et de la préparation des moyens nécessaires à l'exécution des missions<ref group="grec" name="ar13072022"/>.}}

En 2000, la direction technique était organisée en trois services<ref name="organigramme_Siramy" /> :
* le service technique de recherche (STR) : renseignement d’origine électromagnétique, pénétration informatique, chiffrement et décryptage ;
* le service informatique et communication (SIC) ;
* le service technique d'appui (STA) : soutien technique, techniques spéciales, renseignement d’origine image, gestion des marchés publics de la DT.

Même si sa mission est restée la même, l'organisation de la direction technique a évolué. Depuis 2012, la direction technique se compose ainsi de trois divisions :
* la division des systèmes d'information et du support ;
* la division des technologies du renseignement ;
* la division production et actions de renseignement technique<ref group="grec" name="ar21122012" />.

{| class="wikitable centre"
|+ Responsables techniques
! scope="col" | Nom
! colspan="2" scope="col" | Date de nomination
|-
| Henri Serre
| align="right" | printemps 1983
| {{sfn|Faure|2004|p=477}}
|-
|
|
|
|-
| Jérôme Ventre
| align="right" | 1989
| {{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995|p=42}}
|-
|
|
|
|-
| Jean-François Sillière
| align="right" | {{date-|22 mai 1996}}
| <ref name="IOL408">{{article|titre=Changements de cadres à la DGSE|périodique=[[Intelligence Online]]|numéro=408|date=21 juin 2001|lire en ligne=http://www.intelligenceonline.fr/actualite-des-services/2001/06/21/changements-de-cadres-a-la-dgse,2018935-ART}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Jean-François Sillière|url=https://www.lesechos.fr/23/05/1996/LesEchos/17153-125-ECH_jean-francois-silliere.htm|périodique=[[Les Échos]]|consulté le=2018-11-14}}.</ref>
|-
| Général de brigade Yves Mathian
| align="right" | 2001
| <ref name="IOL408" />{{,}}<ref>{{article|titre=Mouvements d'été à la DGSE|périodique=[[Intelligence Online]]|numéro=527|date=7 juillet 2006|lire en ligne=http://www.intelligenceonline.fr/intelligence-politique/2006/07/07/mouvements-d-ete-a-la-dgse,20692781-ART}}.</ref>
|-
| [[Bernard Barbier (ingénieur)|Bernard Barbier]]
| align="right" | {{date-|13 juillet 2006}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000427172 Décret du {{date-|13 juillet 2006}}], JORF, {{n°|163}}, {{date-|16 juillet 2006}}, texte {{n°|14}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0600857D.</ref>
|-
| [[Patrick Pailloux]]
| align="right" | {{date-|17 février 2014}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000028614598 Décret du {{date-|17 février 2014}}], JORF, {{n°|41}}, {{date-|18 février 2014}}, texte {{n°|66}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM1403199D.</ref>
|-
| Frédéric Valette
| align="right" | 2022
|<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Frédéric Valette, prochain directeur technique de la DGSE - 29/07/2022 |url=https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2022/07/29/frederic-valette-prochain-directeur-technique-de-la-dgse,109803050-bre |site=La Lettre A |date=2022-07-29 |consulté le=2023-03-08}}</ref>
|}

=== Secrétariat général pour l'analyse et la stratégie ===
{{citation|Le secrétariat général pour l'analyse et la stratégie assure la cohérence de l'activité de la direction générale de la sécurité extérieure en matière de diffusion des renseignements et de liaison avec les services et organismes concernés. Il est responsable, en matière d'analyse et d'exploitation du renseignement, du développement et de la préparation des moyens nécessaires à l'exécution des missions<ref group="grec" name="ar13072022"/>}}.

=== Centres de missions ===
{{Section vide ou incomplète}}

=== Anciennes directions ===

==== Direction du renseignement ====
Dissoute en 2022, {{citation|la direction du renseignement [était] chargée de rechercher et d'exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d'en prévenir les conséquences, d'assurer les liaisons nécessaires avec les autres services ou organismes concernés et de fournir la synthèse des renseignements dont elle [disposait]<ref group="grec" name="ar21122012"/>}}.

La direction du renseignement exploitait le renseignement quelle que soit son origine (humaine, opérationnelle, technique) et supervisait la recherche par moyens humains{{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995|p=39}}. Considérée comme le cœur de la DGSE, elle regroupait environ un tiers des effectifs{{sfn|Fonvielle|Marchand|2002|p=47}}.

Les [[analyste (renseignement)|analystes]] qui y travaillaient avaient notamment pour tâche de réunir des informations, qui faisaient l'objet d'environ {{Unité|7000 diffusions}} par an<ref name="T4MUKX">{{Article|auteur1=Théau Monnet|titre=La DGSE cherche agents de l’ombre|périodique=[[Le Monde]]|date=7 décembre 2016|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/12/07/la-dgse-cherche-agents-de-l-ombre_5045059_1698637.html|consulté le=24 janvier 2017}}.</ref>. Ces fiches de renseignements pouvaient {{citation|être transmises à {{nobr|124 destinataires}} (président de la République, ministère de la Défense, Premier ministre…) pour aider ces décideurs politiques à prendre leurs décisions et entraver les diverses menaces internationales<ref name="T4MUKX" />}}.

===== Organisation jusqu'à l'an 2000 =====
Jusqu'à l’an 2000, la DR était organisée comme suit :
* le service de Recherche (SR), chargé de la recherche du renseignement, organisé en secteurs géographiques (secteur Monde arabe, secteur Afrique (N)<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Sébastien Laurent]]|auteur2=Jean-Pierre Bat|auteur3=Florent Vadillo|auteur4=Jean-Marc Le Page|titre=Les espions français parlent|sous-titre=Archives et témoignages inédits des services secrets français|éditeur=[[Nouveau Monde (entreprise)|Nouveau Monde]]|année=2013|pages totales=622|isbn=978-2-36583-844-3}}.</ref>, etc.), thématiques (renseignement militaire) ou opérationnels (avant la création de la direction des opérations). Les secteurs géographiques étaient sous-divisés en sous-sections d’exploitation, qui s’organisent selon une filière Recherche (gestion du recrutement et de la manipulation des sources) et une filière Exploitation (traitement des informations et production de notes de renseignement) ;
* le Contre-Espionnage (CE), chargé de la surveillance des services adverses, de détecter en particulier leurs actions contre le SDECE/DGSE, et de contrôler les sources clandestines du SR pour éviter une [[Intoxication (renseignement)|intoxication]]. Ces missions comprennent le recrutement de sources humaines spécifiques, notamment d'[[agent double|agents doubles]]. Le soutien clandestin de services secrets étrangers à des mouvements de guérilla et terroristes a entraîné l’extension des activités du CE au renseignement sur ces mouvements{{sfn|Fonvielle|Marchand|2002|p=47–50}}.

Les [[officier traitant|officiers traitants]] (OT) de la DGSE agissent généralement sous couverture, parfois sous fausse identité, soit en étant affecté à un poste à l’étranger, soit en mission de courte durée. Les postes de la DGSE à l’étranger sont rattachés aux secteurs géographiques du SR pour des raisons administratives et fonctionnelles, mais la direction générale a prééminence sur eux, car ils ont aussi à traiter des questions dépassant le cadre de leur secteur d’appartenance (affaires transcontinentales, transdisciplinaires ou relations avec des services étrangers). Ces postes sont généralement situés dans les ambassades françaises{{sfn|Fonvielle|Marchand|2002|p=39, 51-52, 221, 398}}.

===== Réforme de l'an 2000 =====
En 2000, la direction du renseignement est réorganisée pour donner naissance à deux services, le service de renseignement politique (SRP), avec à sa tête Vincent Nibourel, et le service de renseignement de sécurité (SRS)<ref name="chasse_sorcières">{{article|auteur1=[[Jean Guisnel]]|titre=La chasse aux sorcières|périodique=Le Point|date=28 juin 2002|lire en ligne=http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-19/la-chasse-aux-sorcieres/917/0/46528}}.</ref>, spécialisé en matière de contre-criminalité, de contre-espionnage, de contre-prolifération d'armes de destruction massive et de contre-terrorisme<ref>{{lien vidéo|titre=Intervention d'Alain Chouet au colloque « Le Moyen-Orient à l'heure nucléaire »|url=http://videos.senat.fr/video/videos/2010/video3893.html|people=Alain Chouet|éditeur=[[Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (Sénat)|Commission des affaires étrangères du Sénat]]|lieu=Paris|consulté le=16 juillet 2010|temps=2:06-2:22|date2=21|mois2=janvier|année2=2010}}.</ref> et dont le premier directeur fut [[Alain Chouet]]<ref name="chasse_sorcières" /> jusqu’en 2002<ref name="CV Chouet">[http://alain.chouet.free.fr/import/CV001.pdf CV d’Alain Chouet] sur son site personnel.</ref>. Dans cette nouvelle organisation, les postes à l’étranger reçoivent des instructions des deux services. Un département central de la recherche (DCR) a ensuite été créé pour diriger les postes<ref name="chasse_sorcières" />.

La DR comprend également un service des relations extérieures (Serex)<ref name="organigramme_Siramy" />, renommé par la suite service des liaisons, chargé d’entretenir les relations avec les services de renseignement étrangers<ref>{{lien web |auteur1=[[Guillaume Dasquié]] |titre=Ce que les services français savaient de Ben Laden en 2000 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/04/16/ce-que-les-services-francais-savaient-de-ben-laden-en-2000_896448_3224.html |périodique=[[Le Monde]] |date=16 avril 2007}}.</ref>.

[[Alliance Base]], service de [[Antiterrorisme|contre-terrorisme]] mis en place par [[Jacques Chirac]], alors [[Président de la République française|président de la République]], au lendemain des [[attentats du 11 septembre 2001|attentats du {{date-|11 septembre 2001}}]], qui s’occupait d’opérations conjointes avec la [[Central Intelligence Agency|CIA]] et d’autres services étrangers, a été dissous à l'été 2009.

La DGSE est néanmoins réorganisée en 2012. Le directeur du renseignement est désormais assisté d'un adjoint qui le supplée en cas d'absence ou d'empêchement, d'un adjoint chargé de la recherche et d'un adjoint chargé de l'exploitation. La direction du renseignement se compose de quatre services :
* le service de contre-prolifération ;
* le service de contre-terrorisme ;
* le service de sécurité économique ;
* le service de renseignement géopolitique et de contre-espionnage<ref name="ar21122012" group="grec" />.

{| class="wikitable centre"
|+ Responsables du renseignement
! scope="col" | Nom
! scope="col" colspan="2" | Date de nomination
|-
| Jacques Sylla Fouilland
| align="right" | septembre 1980
| {{sfn|Faure|2004|p=442, 467}}
|-
| Roger Émin
| align="right" | printemps 1983
|{{sfn|Faure|2004|p=476}}
|-
| Jean Pons
| align="right" | avril 1987
|{{sfn|Faure|2004|p=530}}
|-
| Michel Lacarrière
| align="right" | {{date-|juillet 1989}}
| {{sfn|Faure|2004|p=546}}
|-
| André Le Mer <small>(intérim)</small>
| align="right" | {{date-|octobre 1999}}
| {{sfn|Faure|2004|p=570}}
|-
| Jean-Pierre Pochon
| align="right" | {{date-|mars 2000}}
| {{sfn|Faure|2004|p=572}}
|-
| [[Alain Juillet]]
| align="right" | 2002
| {{sfn|Faure|2004|p=579}}
|-
| André Le Mer
| align="right" | {{date-|31 décembre 2003}}
|<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000431462 Décret du {{date-|31 décembre 2003}}], JORF, {{n°|2}}, {{date-|3 janvier 2004}}, {{p.}}314, texte {{n°|58}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0302462D.</ref>
|-
| [[Patrick Calvar]]
| align="right" | {{date-|24 décembre 2009}}
|<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000021528677 Décret du {{date-|24 décembre 2009}}], JORF, {{n°|299}}, {{date-|26 décembre 2009}}, texte {{n°|118}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0931266D.</ref>
|-
| François Sénémaud
| align="right" | {{date-|6 septembre 2012}}
|<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000026352068 Décret du {{date-|6 septembre 2012}}], JORF, {{n°|208}}, {{date-|7 septembre 2012}}, texte {{n°|38}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM1233273D.</ref>
|-
| Marc Pimond
| align="right" | 2016
|<ref>{{article|titre=Marc Pimond nommé directeur du renseignement à la DGSE|périodique=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]]|date=4 mai 2016|lire en ligne=https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/marc-pimond-nomme-directeur-renseignement-a-dgse-102251}}.</ref>
|}

==== Direction des opérations ====
Elle est née de la volonté de [[Claude Silberzahn]] de placer le service Action dans un ensemble plus vaste qui {{Citation|outre l'action clandestine, est en charge de l'ensemble de la recherche du renseignement par voie opérationnelle{{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995|p=42}}}}.

En 2015, la direction des opérations comprenait les services suivants :
* le [[service Action]] (SA), chargé de la planification et de la mise en œuvre des opérations clandestines ;
* le service Mission (DO SM<ref name="organigramme_Siramy"/>), chargé de la recherche de renseignement par moyens humains (officiers traitants) dans les zones où la DGSE n’a pas de poste normal{{sfn|Notin|2011|p=413}}{{,}}{{sfn|Notin|2017}} ;
* le service Assistance (DO ASS), spécialisé dans la formation de services spéciaux étrangers<ref name="organigramme_Siramy">D'après l'organigramme donné en annexe à la fin de {{harvsp|Siramy|Léger|2010}}.</ref> ;
* le service Opérations (SO), spécialisé dans le vol d’informations étrangères mais sur le territoire français (cambriolage de chambres d'hôtels, surveillance de courrier, ouverture de [[valise diplomatique]]{{etc.}})<ref>{{article|titre=Le SO sur la touche à la DGSE|périodique=[[Intelligence Online]]|numéro=633|date=20 janvier 2011|url=https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat_les-organisations/2011/01/20/le-so-sur-la-touche-a-la-dgse,87537051-art}}.</ref>. Ce service a porté les noms successifs de section des opérations spéciales (ou section 25 2/4) attachée au service de Recherche (SR), puis Service 7{{sfn|Faligot|Krop|1985|p=68, 374}}, service KY{{sfn|Krop|1993|p=585}}, service Y{{sfn|Marion|1991}}, service X<ref>{{article|auteur1=[[Jean Guisnel]]|auteur2=Pascal Irastorza|auteur3=Jean-Loup Reverier|titre=Les écoutes de A à Z|périodique=[[Le Point]]|date=13 juillet 1996|lire en ligne= http://www.lepoint.fr/actualites-politique/1996-07-13/les-ecoutes-de-a-a-z/917/0/105108}}.</ref> et enfin service Opérations.

{| class="wikitable centre"
|+ Directeurs des opérations
! scope="col" | Directeur des opérations
! scope="col" colspan="2" | Date de nomination
|-
| Général [[Jean Heinrich]]
| align="right" | 1989
| {{sfn|Faure|2004|p=547}}
|-
| Général Pierre-Jacques Costedoat
| align="right" | {{date-|septembre 1991}}
| {{sfn|Faure|2004|p=556}}
|-
| Général [[Dominique Champtiaux]]
| align="right" | {{date-|juillet 1997}} ?
| {{sfn|Faure|2004|p=567, 572}}
|-
| Général [[Xavier Bout de Marnhac]]
| align="right" | {{date-|mars 2000}}
| {{sfn|Faure|2004|p=572}}
|-
| Général [[Didier Bolelli]]
| align="right" | {{date-|24 novembre 2004}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000443796 Décret du {{date-|24 novembre 2004}}], JORF, {{n°|276}}, {{date-|27 novembre 2004}}, {{p.}}20179, texte {{n°|83}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0400028D.</ref>
|-
| Général Christophe Rastouil
| align="right" | {{date-|20 juin 2008}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000019058182 Décret du {{date-|20 juin 2008}}], JORF, {{n°|146}}, {{date-|24 juin 2008}}, texte {{n°|39}}, [[Système NOR|NOR]] DEFB0813881D.</ref>
|-
| Général [[Éric Bucquet]]
| align="right" | {{date-|20 août 2012}}
| <ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000026296585 Décret du {{date-|20 août 2012}}], JORF, {{n°|193}}, {{date-|21 août 2012}}, texte {{n°|49}}, [[Système NOR|NOR]] DEFB1230814D.</ref>
|-
|Général Pierre Liot de Nortbecourt
| align="right" | {{date-|juillet 2018}}
| <ref>{{Article |titre=Le mercato estival très favorable aux commandos |périodique=[[Intelligence Online]] |date=11/07/2018 |lire en ligne=https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2018/07/11/le-mercato-estival-tres-favorable-aux-commandos,108316473-art}}.</ref>
|-
|Général Corentin Lancrenon
| align="right" | juin 2022
|<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Antoine |nom=Izambard |titre=Le CAC 40 en plein mercato sécuritaire |url=https://www.challenges.fr/entreprise/danone-veolia-sanofi-le-cac-40-en-plein-mercato-securitaire_816898 |site=Challenges |date=2022-06-13 |consulté le=2023-03-08}}</ref>
|}

==== Direction de la stratégie ====
Cette direction est créée par Claude Silberzahn en 1989{{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995|p=39}}.

En 2015, la direction de la stratégie comprenait les services suivants :
* le service Liaisons internationales ;
* le service Liaisons nationales ;
* le service Mission Prospective{{sfn|Guisnel|2019}}.

Les directeurs de la stratégie proviennent toujours du ministère des Affaires étrangères (ministres plénipotentiaires de {{2e|classe}}).

{| class="wikitable centre"
|+ Directeurs de la stratégie
! scope="col" | Directeur de la stratégie
! colspan="2" scope="col" | Date de nomination
|-
| [[Jean-Claude Cousseran]]
| align="right" | 1989
| {{sfn|Faure|2004|p=547}}
|-
| Patrick Gautrat
| align="right" | 1992
| {{sfn|Faure|2004|p=557}}
|-
| [[Guy Azaïs]]
| align="right" | {{date-|27 octobre 1993}}
| {{sfn|Faure|2004|p=562}}
|-
| [[Bruno Joubert]]
| align="right" | 1997
| {{sfn|Faure|2004|p=568}}
|-
| [[François-Xavier Deniau]]
| align="right" | 2002
| {{sfn|Faure|2004|p=579}}
|-
| Pascal Teixeira da Silva
| align="right" | {{date-|3 août 2005}}
|<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000808721 Décret du {{date-|3 août 2005}}], JORF, {{n°|180}}, {{date-|4 août 2005}}, texte {{n°|58}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM0501042D.</ref>
|-
| Rémi Maréchaux
| align="right" | {{date-|3 août 2010}}
|<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000022664842 Décret du {{date-|3 août 2010}}], JORF, {{n°|178}}, {{date-|4 août 2010}}, texte {{n°|70}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM1020185D.</ref>
|-
| Christophe Bigot
| align="right" | {{date-|22 août 2013}}
|<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000027887027 Décret du {{date-|22 août 2013}}], JORF, {{n°|195}}, {{date-|23 août 2013}}, texte {{n°|29}}, [[Système NOR|NOR]] DEFM1321462D.</ref>
|-
| Martin Briens
| align="right" | mai 2016
| <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Martin Briens - Who's Who |url=https://www.whoswho.fr/bio/martin-briens_74183 |site=www.whoswho.fr |consulté le=2023-03-08}}</ref>
|-
| Nicolas Niemtchinow
| align="right" | juin 2017
|<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nicolas NIEMTCHINOW, Ambassadeur |url=https://ae.ambafrance.org/Nicolas-NIEMTCHINOW-Ambassadeur |site=La France aux Émirats arabes unis |consulté le=2023-03-08}}</ref>
|}

== Infrastructures ==
{{article détaillé|Caserne des Tourelles|Caserne Mortier}}
[[Fichier:Plan de la caserne des Tourelles, camp d’internement pendant la Seconde Guerre mondiale. - Archives Nationales - F-7-15107 - (1).jpg|vignette|Plan de la caserne des Tourelles, camp d’internement pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1947, la caserne devient le siège du service de documentation extérieure et de contre–espionnage (SDECE), puis en 1982 de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). [[Archives nationales de France]].]]
Le siège de la DGSE occupe deux anciennes casernes qui se font face de part et d'autre du boulevard Mortier à Paris, la [[caserne des Tourelles]] (officiellement désigné Centre administratif des Tourelles - CAT) et la [[caserne Mortier]] (garnison de l'ancien [[1er régiment du train|{{1er|régiment}} du train]]){{sfn|Guisnel|2019}} à proximité de la [[porte des Lilas]], dans le [[20e arrondissement de Paris|{{20e|arrondissement}}]] <small>({{coord|48|52|28|N|2|24|25|E|region:FR_scale:3000}})</small>. Son adresse est le 141, [[boulevard Mortier]]. Les membres de la DGSE la désigneraient sous le nom de « centrale » ou « Mortier ». Les médias l'ont surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la [[Piscine Georges-Vallerey|piscine des Tourelles]], tandis que le surnom donné à l'intérieur de la DGSE serait plutôt « la boîte »<ref>''[[Tout le monde veut prendre sa place]]'' du 19 mars 2011.</ref>.

Le quartier général du service Action est au [[fort de Noisy]] à [[Romainville]]. L'unité qui regroupe le personnel militaire affecté à la DGSE est le [[44e régiment d'infanterie|{{44e|régiment}} d'infanterie]] (changement d'appellation du {{89e}} Bataillon des services).

=== Le projet avorté Fort 2000 ===
[[Fichier:EMERAUDE - Domme.jpg|vignette|Site d'[[Renseignement d'origine électromagnétique|écoute électronique]] de [[Domme]], dans le [[Périgord]].]]
Le projet « Fort 2000 », lancé en 1992, doit permettre de déménager le siège de la DGSE au [[Fort de Noisy|fort de Noisy-le-Sec]] à [[Romainville]]<ref name="guisnel2021">{{Lien web |titre=De La Muette à Vincennes, itinéraire d’un service secret |url=https://www.lepoint.fr/histoire/de-la-muette-a-vincennes-itineraire-d-un-service-secret-09-05-2021-2425631_1615.php |date=2021-05-09 |périodique=[[Le Point]] |consulté le=10 mai 2021 |auteur=[[Jean Guisnel]]}}.</ref>. Cependant, celui-ci est perturbé par le manque de budget : les crédits d’études ne sont débloqués dans le budget de la défense qu’en 1994, suivis des crédits des premiers travaux en 1995.

Le financement du projet est revu à la baisse, passant de deux milliards de francs à un milliard, et subit l'opposition des [[riverain]]s du fort qui craignaient les [[Pollution sonore|nuisances sonores]] dues à l’augmentation des survols d’[[hélicoptère]]s, ainsi que de mouvements [[Écologie|écologistes]], car la zone du fort abrite une [[Espèce protégée|espèce rare]] de [[crapaud]] (le ''[[Crapaud calamite|Bufo Calamita]]'')<ref name="guisnel2021"/>. Finalement, le projet est abandonné en {{date-|mai 1996}} après une décision du ministre de la Défense [[Charles Millon]]<ref name="guisnel2021"/>. À la place, la DGSE reçoit la [[caserne Mortier]], occupée par le {{1er|régiment}} du train, située en face du siège de la DGSE dans la caserne des Tourelles<ref>{{Lien web |titre=Projet d'extension des locaux de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) |url=https://www.senat.fr/questions/base/1997/qSEQ970120264.html |date=1997-03-20 |site=senat.fr |consulté le=10 mai 2021}}.</ref>.

Le boulevard Mortier séparant les deux casernes étant dangereux pour les [[piéton]]s, un [[tunnel]] est creusé sous ce dernier pour faciliter les mouvements du personnel<ref name="guisnel2021"/>.

La DGSE partage en outre certaines de ses bases vouées au [[renseignement d'origine électromagnétique]] (ROEM) avec le [[Service fédéral de renseignement|Service fédéral de renseignement allemand]] (''{{lang|de|Bundesnachrichtendienst}}'' ou BND), comme à [[Kourou]], en [[Guyane|Guyane française]], et gère certaines de ses installations avec la [[Direction du Renseignement militaire (France)|direction du Renseignement militaire]] (DRM).

=== Déménagement annoncé pour le fort Neuf de Vincennes ===
Lors d'une visite le {{date-|6 mai 2021}} dans les locaux du boulevard Mortier, le président Emmanuel Macron annonce le déménagement de la DGSE au [[Fort de Vincennes|fort Neuf de Vincennes]], situé à [[Paris]] dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}}]]<ref name="echos2021">{{Lien web |titre=Val de Marne : la DGSE va quitter Paris pour Vincennes |url=https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/val-de-marne-la-dgse-va-quitter-paris-pour-vincennes-1313482 |site=Les Echos |date=2021-05-07 |consulté le=2021-05-07}}.</ref>. Le projet initial devait voir les travaux commencer en {{date-|2024}} et le transfert être achevé en {{date-|2028}}, pour un coût de {{nobr|1,3 milliard}} d'euros. Cependant, en raison de la hausse des coûts de construction et de l'inflation, le projet voit son calendrier allongé dans une optique de maîtrise financière. Le nouvel agenda prévoit le démarrage des travaux en {{date-|2025}} et porte ainsi la livraison de l’opération à l’année {{date-|2030}}. Le surcoût du projet est estimé à {{nobr|184,8 millions}} d’euros, soit 17% du projet initial<ref>{{Lien web |titre=Environnement et prospective de la politique de défense |pages=11-13 |url=https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_def/l16b1808-tii_rapport-avis.pdf |date=2023-10-26 |site=assemblee-nationale.fr |consulté le=19 novembre 2023}}.</ref>. La DGSE doit alors disposer d'une surface de {{Unité|20 ha}}. Le nouveau site accueillera des plateaux partagés avec d'autres agences de renseignement, comme la [[Direction du Renseignement militaire (France)|Direction du Renseignement militaire]] (DRM), la [[Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense]] (DRSD) et le [[Commandement de la cyberdéfense]] (COMCYBER)<ref name="echos2021"/>.

== Personnel ==
En 2018, la DGSE employait {{unité|5586 agents}} à temps plein hors service action<ref name=":0">{{Lien web|titre=Projet de loi de finances pour 2019 : Défense : Environnement et prospective de la politique de défense|url=http://www.senat.fr/rap/a18-149-5/a18-149-55.html|site=www.senat.fr|consulté le=2019-06-03}}</ref> ; en 2019, environ {{unité|7000 fonctionnaires}} au total, dont environ {{unité|1000 militaires}} au Service action{{sfn|Guisnel|2019}}. En 2018, ses effectifs se répartissaient ainsi :
* {{unité|2435 personnels}} de [[Catégorie A (fonction publique française)|catégorie A]], dont au moins {{nobr|558 officiers}}<ref name=":0" />,
* {{unité|1766 personnels}} de [[Catégorie B (fonction publique française)|catégorie B]], dont au moins {{nobr|750 sous-officiers}},
* {{unité|1179 personnels}} de [[Catégorie C (fonction publique française)|catégorie C]],
* {{nobr|17 militaires}} du rang.

En 1990, les effectifs sont de 33 % des militaires, et le reste de civils{{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995|p=39}}.

En 2019, les effectifs sont ainsi établis : 27 % de militaires, 50 % de fonctionnaires civils, 23 % de contractuels{{sfn|Guisnel|2019}}.

Les fonctionnaires de la DGSE relèvent ou relevaient d'un statut autonome régi par l'article 2 de la loi {{n°|53-39}} du {{Date-|3 février 1953}} relative au développement des crédits affectés aux dépenses de fonctionnement des services civils pour l'exercice 1953 (Présidence du Conseil). Il fut complété par le décret du {{date-|1er septembre 1954}} non publié au ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]''<ref>{{Lien archive|titre=Statuts général, particuliers, spéciaux et autonomes : les différences|horodatage archive=20080608001818|url=http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/statuts-general-particuliers-speciaux-autonomes-differences.html|site=[[vie-publique.fr]]|date=2008}}.</ref>. En 2015 a été adopté un nouveau statut<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000030440401 Décret {{n°|2015-386}} du {{date-|3 avril 2015}} fixant le statut des fonctionnaires de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>, qui confirme notamment l'interdiction de l'exercice du [[Droit de grève en France|droit de grève]], du [[Droit syndical en France|droit syndical]] et, {{citation|dans l'exercice d'activités ou de missions opérationnelles}}, du [[droit de retrait]]. Le personnel est néanmoins représenté par des élus au sein de deux instances : le Centre d'entraide social et culturel (qui publie le journal interne, ''L'Échauguette'') et le Comité du dialogue social<ref name="Merchet">
{{Lien archive |auteur=[[Jean-Dominique Merchet]] |url=http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-DGSE-fete-ses-trente-ans-pour-le-renseignement-c-est-l-age-adulte_a564.html |titre=La DGSE fête ses trente ans: pour le renseignement, c'est l'âge adulte |site=blog Secret Défense |date=2 avril 2012 |horodatage archive=20120405073033 }}.</ref>.

Le personnel est en majorité masculin : en 2012, les femmes ne représentent que 20 % des effectifs et sont peu présentes aux postes de management. En 2015, elles comptent pour 26 % des agents et, en 2016, on ne compte qu'une femme parmi les directeurs<ref>{{Lien web|url=https://www.nouvelobs.com/histoire/20170125.OBS4311/talons-hauts-et-poigne-de-fer-les-espionnes-de-la-guerre-froide-racontent.html |titre=Talons hauts et poigne de fer, les espionnes de la Guerre froide racontent |date= 25 janvier 2017|auteur=Sarah Diffalah |consulté le=20 mai 2021|site=[[L'Obs]]}}.</ref>. Par ailleurs, peu de personnes originaires de l'immigration récente sont recrutées. Enfin, si les militaires constituent 30 % de l'effectif (hors service action), ils constituent environ 50 % de la hiérarchie<ref name="Merchet" />.

La DGSE bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « [[honorable correspondant|honorables correspondants]] ». De 2009 à 2014, la loi de programmation militaire établie d'après le [[Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2008|Livre blanc sur la Défense]] prévoit l'augmentation des effectifs de la DGSE de près de {{nobr|690 personnes}}<ref>[https://www.defense.gouv.fr/dgse/tout-le-site/le-livre-blanc-de-la-defense Site internet de la DGSE].</ref>.

En 2019, les effectifs de la DGSE s'élevaient à environ {{unité|6000 agents}} (hors service action). En 2015, le plafond d'emploi est fixé à {{formatnum:5843}}, pour {{unité|5161 ETPT}} réalisés. La loi de programmation militaire 2014-2019 a successivement prévu le recrutement de {{nobr|284 agents}}, puis de {{nobr|185 nouveaux}} agents (après les attentats de {{Date-|janvier 2015}}), auxquels devraient encore s'ajouter {{nobr|140 agents}} dans le cadre de l'ultime révision de la LPM, qui prévoit {{nobr|650 nouveaux}} postes pour les services de renseignement du ministère de la Défense (DRM, DRSD et DGSE). Les effectifs de la DGSE prévus pour 2019 sont de {{unité|5840 agents}}<ref>{{Lien vidéo|date=2017-01-12|url=http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4572858_58777bda6de31.lutte-contre-le-terrorisme-mission-de-suivi--m-jean-yves-le-drian-ministre-12-janvier-2017|titre=Audition de {{M.|Jean-Yves}} Le Drian, ministre de la Défense, par la mission de suivi de la mise en œuvre des propositions de la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015|lieu=Paris|éditeur=portail vidéo de l'Assemblée nationale|consulté le=13 février 2017|temps=1 h 38 min 12 s - 1 h 39 min 35 s}}</ref>.

La DGSE recrute son personnel civil titulaire selon des [[Fonction publique française#Recrutement|modalités]] semblables à celles du reste de la fonction publique française. Cependant, tout candidat est testé sur son [[Habilitation de sécurité en France|habilitation]] à connaître des informations [[Information classée secrète en France|classifiées]]. Une série d'enquêtes est menée sur chaque candidat et son environnement pour identifier le potentiel de fuite d'information de chaque future recrue<ref>[https://www.defense.gouv.fr/dgse/tout-le-site/les-conditions-de-recrutement Les conditions de recrutement], ''Site de la DGSE''.</ref>. Outre les concours de la fonction publique, le recrutement de la DGSE soumet plusieurs autres tests aux candidats avant de peut-être les embaucher : épreuves théoriques, journée entière de tests et d'entretiens psychologiques, longue [[enquête de moralité]]. L'habilitation secret défense est délivrée aux candidats ayant passé ces tests avec succès<ref>{{lien web|auteur1=Guillemette Faure|auteur2=David Servenay|url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20090318.RUE9123/carrieres-d-espion-1-2-entrer-dans-la-boite-la-dgse.html |titre=Carrières d'espion (1/2) : entrer dans « la boîte », la DGSE|site=[[Rue89]], nouvelobs.com|date=18 mars 2009}}.</ref>.

Le recrutement se fait à 50 % par les concours de la fonction publique, dans les trois catégories (A, B et C). Un quart des recrues est issue de candidatures spontanées qui ont ensuite un statut de contractuel de trois ans renouvelable une fois. Enfin, le dernier quart est recruté au sein du personnel militaire<ref name="T4MUKX" />.

Pour répondre à des besoins spécifiques de recrutement, la DGSE noue des partenariats avec des filières de formation. Par exemple, depuis 2017, les classes de BTS informatique du [[Lycée militaire de Saint-Cyr|Lycée Militaire de Saint-Cyr]] permettent à leurs élèves sélectionnés d'être recrutés comme agents contractuels<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=BTS cyberdéfense : un nouveau diplôme pour contrer les attaques de hackers |url=https://www.letudiant.fr/etudes/btsdut/bts-cyberdefense-un-nouveau-diplome-pour-contrer-les-attaques-de-hackers.html |site=L'Etudiant |consulté le=2023-12-03}}</ref>.

=== [[Corps (fonction publique française)|Corps de fonctionnaires]] de la DGSE ===

==== [[Catégorie A (fonction publique française)|Catégorie A]] ====
* Administrateurs (A+) de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000023332111 Décret {{n°|2010-1693}} du {{date-|30 décembre 2010}} relatif aux dispositions statutaires applicables aux corps et emplois de direction, de conception et d'encadrement supérieur de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>, recrutés par l'[[Institut national du service public|INSP]] ou sur sélection parmi les agents de catégorie A de la DGSE remplissant des conditions de grade et d'ancienneté.
* Attachés de la direction générale de la Sécurité extérieure (anciennement délégués de la direction générale de la Sécurité extérieure)<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000023399705 Article 29 du décret {{n°|2010-1693}} du {{date-|30 décembre 2010}} relatif aux dispositions statutaires applicables aux corps et emplois de direction, de conception et d'encadrement supérieur de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>.
* Inspecteurs (chargés de missions techniques) de la direction générale de la sécurité extérieure, qui ont été intégrés dans le corps des attachés en {{date-|février 2017}}<ref group="grec">
[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000034035601 Décret {{n°|2017-181}} du {{date-|13 février 2017}} portant statut particulier des attachés de la direction générale de la sécurité extérieure].</ref>.

==== [[Catégorie B (fonction publique française)|Catégorie B]] ====
* Secrétaires administratifs spécialisés<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000025789467 Décret {{n°|2012-605}} du {{date-|30 avril 2012}} portant dispositions statutaires relatives au corps des secrétaires administratifs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>{{,}}<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000026246793 Arrêté du {{date-|23 juillet 2012}} fixant les règles d'organisation, la nature et le programme des épreuves des concours pour l'accès au grade de secrétaire administratif spécialisé de classe normale du corps des secrétaires administratifs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>{{,}}<ref>[https://www.defense.gouv.fr/dgse/tout-le-site/categorie-b « Catégorie B » sur le site de la DGSE].</ref>.
* Contrôleurs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000025789531 Décret {{n°|2012-606}} du {{date-|30 avril 2012}} portant dispositions statutaires relatives au corps des contrôleurs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>.

==== [[Catégorie C (fonction publique française)|Catégorie C]] ====
* [[adjoint administratif|Adjoints administratifs]] de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024546330 Décret {{n°|2011-1087}} du {{date-|9 septembre 2011}} portant statut particulier du corps des adjoints administratifs de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>.
*[[agent technique|Agents techniques]] de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000024546387 Décret {{n°|2011-1088}} du {{date-|9 septembre 2011}} portant statut particulier du corps des agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure et relatif à l'emploi d'agent principal des services techniques].</ref>{{,}}<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024765101 Arrêté du {{date-|10 octobre 2011}} fixant la liste des spécialités ouvertes à chaque niveau de recrutement dans le corps des agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>{{,}}<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024765086 Arrêté du {{date-|10 octobre 2011}} fixant les règles d'organisation et la nature des épreuves des concours de recrutement d'agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure].</ref>.
* Personnel de surveillance de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024546461 Décret {{n°|2011-1089}} du {{date-|9 septembre 2011}} portant statut particulier du corps du personnel de surveillance de la direction générale de la Sécurité extérieure et relatif à l'emploi de chef de service intérieur].</ref>.

=== Membres publiquement connus ===
{{Catégorie détaillée|Personnalité de la Direction générale de la Sécurité extérieure}}

* [[Prise en otage de Denis Allex|Denis Allex]], membre du service Action. Capturé puis exécuté en mission par des shebabs en Somalie et détenu en otage pendant trois ans.
* Tony Bachus (pseudonyme) {{référence nécessaire|ancien membre du service Action|date=28 septembre 2020}}, auteur de ''Section Gamma, parcours atypique au service de la France''.
* [[Alain Chouet]], conseiller technique pour les affaires touchant à l'islam et au terrorisme auprès du directeur du renseignement (1996-1999) puis chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE de 2000 à 2001<ref name="CV Chouet" />.
* [[Arnaud Danjean]], député européen [[Les Républicains|LR]]. Travaille pour la DGSE pendant les années 1990, chef de poste en [[Bosnie-Herzégovine]].
* [[Patrick Denaud]], journaliste et écrivain, [[agent (renseignement)|agent]] de la DGSE de 1994 à 2002{{sfn|Denaud|2013}}.
* [[Louis-Pierre Dillais]], homme d'affaires français qui aurait pris part à l'[[affaire du Rainbow Warrior]].
* [[Pierre Siramy|Maurice Dufresse]], auteur de {{harvsp|Siramy|Léger|2010|texte=''{{nobr|25 ans}} dans les services secrets''}} sous le pseudonyme de Pierre Siramy.
* [[Claude Faure]], au SDECE à partir de 1972, puis à la DGSE jusqu'en 2002. Auteur de ''Aux Services de la République, du BCRA à la DGSE''.
* [[Éric Filiol]], cryptanalyste militaire au [[44e régiment d'infanterie|{{44e|régiment}} d'infanterie]] de 1991 à 1997.
* Daniel Forestier, ancien membre du service Action, assassiné par balles dans des conditions non résolues le {{date-|21 mars 2019}} en [[Haute-Savoie]]<ref>{{Lien web |titre=Mystère autour de l’assassinat d’un ex-agent de la DGSE : "Celui qui l’a tué est un pro" |url=https://www.leparisien.fr/faits-divers/ex-agent-de-la-dgse-assassine-un-roman-policier-dont-il-manque-les-dernieres-pages-16-08-2019-8134197.php |date=2019-08-16 |site=[[Le Parisien]] |consulté le=7 mai 2021 |auteur=Vincent Gautronneau}}.</ref>.
* Colonel Thierry Jouan, ancien membre du service Action de la DGSE, auteur de ''Une vie dans l'ombre''<ref>{{Lien web|titre=Une vie dans l’ombre, COL Thierry Jouan, 1er RCP, DGSE. Ed. du Rocher|url=http://laplumeetlepee.hautetfort.com/archive/2014/03/16/une-vie-dans-l-ombre-col-er-thierry-jouan-1er-rcp-dgse-ed-d-5324057.html|site=laplumeetlepee.hautetfort.com|consulté le=2016-07-02}}</ref>.
* [[Alain Juillet]], directeur du renseignement de la DGSE (2002-2003).
* Colonel [[Affaire du Rainbow Warrior|Alain Mafart]] (''alias'' Alain Turenge), ayant participé à l'[[affaire du Rainbow Warrior]].
* Gérard Royal, frère de [[Ségolène Royal]], membre du service Action ayant participé à l'[[affaire du Rainbow Warrior]].
* [[Xavier Maniguet]], médecin-colonel, ayant participé à l'[[affaire du Rainbow Warrior]].
* [[Pierre Martinet (agent secret)|Pierre Martinet]], ancien membre du service Action, dit Florent (''alias'' Vincent Cassard et Vincent Seyriès), auteur de ''Un agent sort de l'ombre''.
* Lieutenant-colonel [[Bernard Nut]], chef de mission à Nice, mort en service à [[Rigaud (Alpes-Maritimes)|Rigaud]], le {{Date-|15 février 1983}}.
* Laurent Oudot, réserviste de la DGSE de 2004 à 2010<ref name=":2">{{Lien web |auteur1=Marine Brugeron|titre=De la DGSE à la lutte contre Pegasus : Eléna Poincet, patronne de Tehtris, l’ex-espionne qui traque les hackers |url=https://www.leparisien.fr/high-tech/de-la-dgse-a-la-lutte-contre-pegasus-elena-poincet-patronne-de-tehtris-lex-espionne-qui-traque-les-hackers-12-11-2021-QRGBYM652BFIPJYSUQBPQ3CH44.php |périodique=[[Le Parisien]]|date=2021-11-12 |consulté le=2021-11-12}}.</ref>, cofondateur de la société [[Tehtris]].
* Éléna Poincet, membre du service Action de la DGSE de 1996 à 2010<ref name=":2" />, cofondatrice de la société [[Tehtris]].
* Lieutenant-colonel [[Dominique Prieur (agent)|Dominique Prieur]] (''alias'' Sophie Turenge), ayant participé à l'[[affaire du Rainbow Warrior]].
* [[Philippe Rondot]], membre du Service Action entre {{date-|1965}} et {{date-|1975}}.

=== Agents supposés ===

* [[Philippe de Dieuleveult]], disparu en 1985 lors de l'expédition Africa-Raft au [[Zaïre]]. Les conditions de sa disparition n’ont toujours pas été élucidées.
* [[Hervé Jaubert]], entrepreneur.
* [[Gérard de Villiers]], écrivain<ref>{{Lien web |auteur1=Olivier Linon|titre=Gérard de Villiers : Révélations sur les secrets d’un écrivain sulfureux ! |périodique=[[France Dimanche]] |url=https://www.public.fr/News/Gerard-de-Villiers-Revelations-sur-les-secrets-d-un-ecrivain-sulfureux-1724262|site=public.fr|date=9 juin 2018|consulté le=2021-07-21}}.</ref>.

=== Récompenses et distinctions ===
Le {{Date-|14 juillet 2020}}, toutes les unités militaires de la DGSE reçoivent par [[Arrêté en France|arrêté]] le droit au port de la [[Fourragère française|fourragère]] aux couleurs de l'[[ordre de la Libération]]<ref group="grec">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042113471 Arrêté du {{date-|7 juillet 2020}} modifiant l'arrêté du {{date-|23 février 1996}} portant création de la fourragère de l'ordre de la Libération], JORF, {{n°|172}}, {{date-|14 juillet 2020}}, texte {{n°|13}}, [[Système NOR|NOR]] ARMP2017330A.</ref>.

== Budget ==
Le budget est voté chaque année par le [[Parlement français|Parlement]]. Il est constitué d'une part du [[budget de la Défense]] de l'[[Budget de l'État français|État français]] et de crédits provenant des [[fonds spéciaux]] des services du [[Premier ministre français|Premier ministre]]. Ces fonds spéciaux servent à financer certaines activités opérationnelles. Il est à noter que la DGSE est le principal service destinataire des fonds spéciaux (de l'ordre de 80 %, soit une quarantaine de millions d'euros)<ref name="plf2013" />.

Évolution des budgets :
* 1992 : {{nobr|1 milliard}} de francs ;
* 1997 : {{nobr|1,36 milliard}} de francs ;
* 2007 : {{nobr|445,4 millions}} d'euros, plus {{nobr|36,2 millions}} d'euros de fonds spéciaux<ref>Avis présenté au Sénat par M. Didier Boulaud sur le projet de loi de finances pour 2007.</ref> ;
* 2012 : {{nobr|578,5 millions}} d'euros, plus {{nobr|53,9 millions}} d'euros de fonds spéciaux<ref name="ref-1">Avis présenté au Sénat par M. Didier Boulaud sur le projet de loi de finances pour 2012.</ref> ;
* 2017 : {{nobr|825 millions}} d'euros, plus {{nobr|50 millions}} d'euros de fonds spéciaux<ref>{{Ouvrage|auteur1=Hugues Moutouh|titre=Dictionnaire du renseignement|éditeur=Perrin|lieu=Paris|année=2018|pages totales=848|isbn=978-2-262-07056-4}}</ref> ;
* 2020 : {{nobr|707,19 millions}} d'euros ({{nobr|179,8 millions}} de dépenses de fonctionnement, {{nobr|168,2 millions}} d'investissements, {{nobr|0,3 million}} de dépenses d'intervention<ref>{{Lien web|titre=Budget 2020 - Bleu budgétaire - Programme 144|url=https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/farandole/ressources/2020/pap/html/DBGPGMPRESCREDPGM144.htm|site=performance-publique.budget.gouv.fr|date=|consulté le=2019-12-21}}.</ref> et {{nobr|358,89 millions}} de dépenses de personnel<ref>{{Lien web|titre=Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées : compte rendu de la semaine du 18 novembre 2019|url=https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20191118/etr.html#toc6|site=www.senat.fr|consulté le=2019-12-21}}.</ref>) plus {{nobr|76,8 millions}} d'euros de fonds spéciaux<ref>{{Lien web|titre=Projet de loi de finances pour 2020 : Direction de l'action du Gouvernement : Coordination du travail gouvernemental|url=http://www.senat.fr/rap/a19-142-9/a19-142-912.html|site=www.senat.fr|consulté le=2019-12-21}}.</ref> ;
* 2021 : {{nobr|880 millions}} d'euros<ref>{{Lien web |titre=La DGSE (renseignement) renforce ses moyens face à la montée des dangers |url=https://www.capital.fr/economie-politique/la-dgse-renseignement-renforce-ses-moyens-face-a-la-montee-des-dangers-1391007 |site=Capital.fr |date=2021-01-18 |consulté le=2021-01-24}}.</ref>.

{{Source insuffisante|Selon [[Claude Silberzahn]], ancien directeur général, le budget se répartissait comme suit dans les {{nobr|années 1990}} : 25 % [[renseignement militaire]], 25 % renseignement économique et 50 % renseignement diplomatique{{sfn|Silberzahn|Guisnel|1995}}.}} Le budget du Service technique d'appui en 2000 était de {{nobr|61 millions}} d'euros{{sfn|Siramy|Léger|2010}}, plus {{nobr|40 millions}} d'euros pour le reste du service technique. Selon le spécialiste de la DGSE [[Jean Guisnel]], la montée en puissance du service technique de la DGSE a fait tripler son budget entre 2000 et 2019, le faisant passer de 100 à {{nobr|300 millions}} d'euros{{sfn|Guisnel|2019}}.

Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un [[Patrimoine clandestin de la DGSE|patrimoine clandestin]] constitué au lendemain de la [[Première Guerre mondiale]] par une partie des indemnités que l'[[Allemagne]] a versées à la France en application du [[traité de Versailles]] de 1919. Ce patrimoine n'est pas destiné, en principe, à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment à financer un [[gouvernement en exil]] si le territoire national venait à être en danger, par exemple en cas d'[[Invasion (action militaire)|invasion]].

== Opérations connues ==
* Exploitation du réseau « Nicobar » qui permit à la France de vendre 43 [[Dassault Mirage 2000|Mirage 2000]] à l'[[Inde]] et de connaître la composition du [[blindage (mécanique)|blindage]] du [[T-72|char T-72]] soviétique<ref>[https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/espionnage-economique-le-grand-tabou-francais-133820 Espionnage économique, le grand tabou français], ''[[Les Echos]]'', 27 juin 2018</ref>
* Opération « Satanic » : le {{date-|10 juillet 1985}}, une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d’[[Auckland]] le ''[[Rainbow Warrior I|Rainbow Warrior]]'', bateau de l'organisation [[Greenpeace]], faisant une victime, le photographe néerlandais d'origine portugaise [[Fernando Pereira (photographe)|Fernando Pereira]] ([[Affaire du Rainbow Warrior]]).
* Dans les années 1980, la DGSE s'est lancée dans l'espionnage économique. En 1989, le [[Federal Bureau of Investigation|FBI]] a démantelé un réseau d'agents infiltrés dans des compagnies américaines dont [[IBM]], [[Texas Instruments]] et [[Corning (entreprise)|Corning Glass Works]]<ref>{{Article|auteur1=[[Jean Lesieur (journaliste)|Jean Lesieur]]|titre=CIA-DGSE: la drôle de guerre|périodique=[[L'Express]]|date=6 mai 1993|url texte=http://www.lexpress.fr/informations/cia-dgse-la-drole-de-guerre_594273.html|consulté le=25 juillet 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Guillaume Dasquié]]|titre=Secrètes affaires|sous-titre=Les services secrets infiltrent les entreprises|éditeur=Flammarion|lieu=Paris|année=1999|pages totales=323|isbn=2-08-067608-3|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20100311000624/http://www.secretes-affaires.com/guillaume-dasquie/category/extrait-du-livre/chapitre-4/partie-3/|consulté le=24 mars 2013|numéro chapitre=4}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|nom1=Center for Conterintelligence and Security Studies|titre=Intelligence Threat Handbook|éditeur=Interagency OPSEC Support Staff (IOSS)|date=juin 2004|pages totales=102|passage=37|isbn=|lire en ligne=http://www.fas.org/irp/threat/handbook/economic.pdf|consulté le=25 juillet 2010|titre chapitre=Economic Espionage: The Outsider Threat - From Foreign Intelligence Services}}.</ref>.
* Tentative de libération d'[[Íngrid Betancourt]], otage aux mains des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie]] par une équipe de la DGSE au cours de l'[[opération 14 juillet]] en {{date-|juillet 2003}}<ref>{{lien web|titre=Une équipe de la DGSE a participé à la tentative de libération de {{Mme|Betancourt}}|périodique=[[Le Monde]]|date=2005-09-23|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2005/09/23/une-equipe-de-la-dgse-a-participe-a-la-tentative-de-liberation-de-mme-betancourt_692410_3222.html|consulté le=2022-11-29}}.</ref>.
* Libération d'otages : journalistes [[Christian Chesnot]] et [[Georges Malbrunot]] en Irak le {{date-|21 décembre 2004}}<ref>{{Article |titre=Les deux ex-otages français d'Irak sont arrivés en France |périodique=[[Le Monde]] |date=2004-12-22 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/12/22/les-deux-ex-otages-francais-d-irak-sont-arrives-en-france_391673_1819218.html |consulté le=2020-10-21 }}.</ref>, journaliste [[Florence Aubenas]] en [[Irak]] le {{Date-|12 juin 2005}}.
* Le {{Date-|14 juillet 2009}}, deux « conseillers » de la DGSE en mission à [[Mogadiscio]], où ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement [[somalie]]n, sont enlevés dans leur hôtel par des ''shebab'', miliciens islamistes. Après un mois et demi de détention, l'un des deux hommes, affirmant se nommer Marc Aubrière, réussit à s'évader dans des circonstances obscures<ref>[[France 2]] : [http://info.france2.fr/monde/Un-des-deux-otages-fran%C3%A7ais-s%27%C3%A9chappe-56767492.html L'agent français, ex-otage en Somalie, est à Paris] - [[Radio France internationale|RFI]] [http://www.rfi.fr/actufr/articles/116/article_84044.asp Le récit de l’agent français qui a échappé aux islamistes].</ref>.
* Raid de la DGSE en Somalie, le {{Date-|12 janvier 2013}}, pour libérer son agent [[Prise en otage de Denis Allex|Denis Allex]], détenu en captivité depuis {{nobr|trois ans}}. L'opération se solde par un échec : l'otage français aurait perdu la vie au cours de l'opération, ainsi que deux militaires du [[service Action]] de la DGSE lors de l’assaut<ref>{{Lien web|titre = Raid de la DGSE en Somalie : ce qui s'est passé|url = http://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2013/01/30/raid-de-la-dgse-en-somalie%C2%A0-ce-qui-s-est-passe,107942137-EVE|site = intelligenceonline.fr|date = 30 janvier 2013}}.</ref>. Dix-sept miliciens d'[[Harakat al-Chabab al-Moudjahidin|Al-Shabbaab]] ont également été tués dans l'action.
* François Hollande confie dans le livre ''[[Un président ne devrait pas dire ça...|Un président ne devrait pas dire ça…]]'' avoir ordonné au moins quatre « opérations homo » (homicides) sur des terroristes<ref>{{Article|titre=François Hollande a-t-il eu tort d'admettre l'existence d'assassinats ciblés?|périodique=LExpress.fr|date=2016-10-24|lire en ligne=http://www.lexpress.fr/actualite/societe/francois-hollande-a-t-il-eu-tort-d-admettre-l-existence-d-assassinats-cibles_1840636.html|consulté le=2016-10-24}}.</ref>.
* Le {{Date-|24 octobre 2016}}, trois personnels de la direction technique de la DGSE et deux anciens pilotes du [[Groupe aérien mixte 56 Vaucluse|Groupe aérien mixte 56]] (l'unité de transport et de liaison de la DGSE), tous de nationalité française, ont péri dans le crash de leur avion ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), loué par la DGSE et la [[Direction du Renseignement militaire (France)|DRM]] à la société CAE Aviation. Ils devaient effectuer une mission au-dessus de la Libye<ref>{{lien web|titre=Un avion ISR loué par la DGSE s’est écrasé à Malte|site=[[Opex360]]|date=24/10/2016|lire en ligne=https://www.opex360.com/2016/10/24/avion-isr-loue-par-la-dgse-sest-ecrase-malte/|consulté le=2018-04-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Le crash de Malte lève un coin du voile sur les vols de la DGSE|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2016/10/25/le-crash-de-malte-leve-un-coin-du-voile-sur-les-vols-de-la-dgse_5019859_3210.html|périodique=[[Le Monde]]|date=25/10/2016|consulté le=2018-04-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=[[Jean Guisnel]]|titre=Crash d'un avion à Malte : la DGSE perd cinq hommes|périodique=[[Le Point]]|date=2016-10-24|lire en ligne=https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/crash-d-un-avion-a-malte-la-dgse-perd-cinq-hommes-24-10-2016-2078242_53.php|consulté le=2018-04-08}}.</ref>.
* Entre 2016 et 2017, la DGSE a été impliquée dans le ciblage et le meurtre de quarante terroristes en Irak, en Syrie, et au Sahel<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=Lara Marlowe|titre=How France strove to eliminate terrorists on its ‘kill list’|url=https://www.irishtimes.com/news/world/europe/how-france-strove-to-eliminate-terrorists-on-its-kill-list-1.2926978?mode=amp|périodique=[[The Irish Times]]|date=6 janvier 2017|consulté le=2019-10-16}}.</ref>.
*En 2017, la DGSE a mené une enquête et a conclu que la Russie avait tenté d'influencer l'élection présidentielle de 2017 en France, en appuyant les candidats d'extrême droite sur les réseaux sociaux<ref>{{Lien web|langue=en-US|auteur1=Emily Tamkin|titre=French Intelligence Agency Braces for Russian Bots to Back Le Pen|url=https://foreignpolicy.com/2017/02/08/french-intelligence-agency-braces-for-russian-bots-to-back-le-pen/|périodique=[[Foreign Policy]]|date=8 février 2017|consulté le=2019-10-16}}.</ref>.

== Documentaire ==
* [[2024]] : ''DGSE, la fabrique des agents secrets'', [[France 2]], Théo Ivanez<ref>{{lien web|url=https://www.lepoint.fr/societe/que-vaut-le-documentaire-dgse-la-fabrique-des-agents-secrets-sur-france-2--09-04-2024-2557167_23.php|titre=Que vaut le documentaire « DGSE, la fabrique des agents secrets » sur France 2 ?|éditeur=[[Le Point]]|auteur=Guerric Poncet|date=09-04-2024|consulté le=09-04-2024|accès url=libre}}</ref>.

== Dans la fiction ==
=== Au cinéma ===
{{Colonnes|nombre=3|1=
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Le Transfuge]]''
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Le Moustachu]]''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Vanille Fraise]]''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[L'Union sacrée]]''
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Nikita (film)|Nikita]]''
* [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[L'Opération Corned Beef]]''
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Godzilla (film, 1998)|Godzilla]]''
* [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Agents secrets]]''
* [[2004 au cinéma|2004]] : ''[[Double Zéro]]''
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[L'Équilibre de la terreur]]''
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[L'Entente cordiale]]''
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Secret défense (film, 2008)|Secret défense]]''
}}

=== À la télévision ===
* [[2002 à la télévision|2002]] : ''[[Central Nuit]]'' (1 épisode)
* [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[Résolution 819]]'' (téléfilm)
* [[2008 à la télévision|2008]] : ''[[Bionic Woman]]'' (saison 1, épisode 6 ''Séjour à Paris'')
* [[2009 à la télévision|2009]] : ''[[Plus belle la vie]]''
* [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[NCIS : Los Angeles]]'' (saison 2, épisode 9 « [[Saison 2 de NCIS : Los Angeles#Épisode 9 : L'Espion qui m'aimait (1/2)|L'espion qui m'aimait 1/2]] »)
* [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[No Limit (série télévisée)|No Limit]]''
* [[2015 à la télévision|2015]] : ''[[Zoo (série télévisée)|Zoo]]''
* [[2015 à la télévision|2015]] : ''[[Le Bureau des légendes]]'' - [[Saison 1 du Bureau des légendes|Saison 1]]
* [[2016 à la télévision|2016]] : ''[[Le Bureau des légendes]]'' - [[Saison 2 du Bureau des légendes|Saison 2]]
* [[2017 à la télévision|2017]] : ''[[Le Bureau des légendes]]'' - [[Saison 3 du Bureau des légendes|Saison 3]]
* [[2018 à la télévision|2018]] : ''[[Le Bureau des légendes]]'' - [[Saison 4 du Bureau des légendes|Saison 4]]
* [[2019 à la télévision|2019]] : [[Jack Ryan (série télévisée)|''Jack Ryan'']] - [[Saison 1 de Jack Ryan|Saison 1]]
* [[2020 à la télévision|2020]] : ''[[Le Bureau des légendes]]'' - [[Saison 5 du Bureau des légendes|Saison 5]]

=== Dans la littérature ===
<!-- On se calme sur la promotion du livre de Pierre Boussel svp, il est listé en bas de la liste. Et pas besoin de préciser la postface pour un roman -->
* La trilogie de ''l'Emprise'' de [[Marc Dugain]] mêle intrigues politiques et services secrets. L'auteur fait de la DGSE la concurrente et la rivale de la DCRI, d'autant plus que les deux organisations soutiennent des personnalités politiques opposées.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Constantin Melnik]]|titre=Des services « très » secrets|éditeur=Éditions de Fallois|lieu=Paris|année=1989|pages totales=323|pages=323|isbn=2-87706-032-2}}.
* Les romans de [[Vladimir Volkoff]] mettent très souvent en scène des agents de la DGSE ou du SDECE, notamment :
** ''[[Le Retournement]]'' ;
** ''Le Berkeley à cinq heures'' ;
** ''L’Enlèvement'' ;
** ''Le Complot''.
* Dans la série de ''[[fantasy]]'' de [[Michael Scott (écrivain)|Michael Scott]], ''[[Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel]]'', les agents de la DGSE apparaissent et sont souvent cités. Le directeur fictif de cette agence, Nicolas Machiavel, est un des personnages principaux du second tome ''Le Magicien''.
* ''[[La Théorie Gaïa]]'' de [[Maxime Chattam]] : les héros de ce roman se retrouvent mêlés à un affrontement entre la DGSE et le [[BND]], son homologue allemand.
* ''[[Citoyens clandestins (roman)|Citoyens clandestins]]'' de [[DOA (auteur)|DOA]] : [[roman noir]] impliquant entre autres la DGSE.
* L'action secrète de la DGSE, notamment dans le cadre des trafics d'armes vers différents continents, est au cœur de l'intrigue du roman ''[[Le Premier Principe - Le Second Principe]]'' de [[Serge Bramly]].
* ''Guerres secrètes sur la Côte'' de Jean-Marie Tarragoni met en scène, sur fond d'affaires locales, la mission d'un préfet appuyé par un dirigeant occulte des services secrets et d'un agent de la DGSE. Ils sont confrontés à divers ennemis, manipulés par les services secrets de pays de l'Est dans les années 1980. C'est également une évocation du réseau « [[Gladio|Glaive]] » et des « affaires niçoises » du temps de [[Jacques Médecin]].
* ''Les Confessions de l'ombre'' de [[Pierre Boussel (journaliste)|Pierre Boussel]], postface signée par [[Alain Chouet]], ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, paru aux éditions Kéro, 2013.
* ''Route des Zaërs'' de [[Guillaume Jobin]], paru chez Éditeur de Talents, 2015, [[Casablanca]] et ''Route d'Anfa'', paru chez Casa-Express (Rabat) en 2016. Les deux romans mettent en scène un agent français de la DGSE au Maroc.
* Dans ''[[Jeux de guerre (roman)|Jeux de guerre]]'', roman de [[Tom Clancy]] paru en 1987, un membre de la DGSE remercie et aide la [[Central Intelligence Agency|CIA]] après la découverte par [[Jack Ryan]] d'un camp d'entraînement d'[[Action directe]].
* Dans ''[[Pour rien au monde]]'', roman de [[Ken Follett|Ken Follet]] paru en 2021, Tabdar Sadoul, agent de la DGSE en poste au [[Tchad]], rencontre Tamara Levit de la [[Central Intelligence Agency|CIA]]. Ils tentent ensemble d'arrêter les terroristes de l'[[État islamique dans le Grand Sahara|EIGS]].
* Les thrillers géopolitiques "Fétiches Kongo" et "Opération Némésis\K" de Christophe Corvaisier mettent amplement en scène des agents de la DGSE ou du renseignement militaire.

== Références ==
{{Références nombreuses|colonnes=3}}

Dans le ''[[Journal officiel de la République française]]'' (JORF) ou le [[Code de la Défense]], sur [[Légifrance]] :
* Textes généraux :
{{Références|groupe=grec}}
* Décrets de nomination :
{{Références|groupe=alpha|taille=20}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Direction générale de la Sécurité extérieure
| wikinews = Catégorie:Direction générale de la Sécurité extérieure
}}

=== Bibliographie ===
{{article détaillé|amorce=La bibliographie propre au service Action de la DGSE se trouve sur la page|Service Action#Bibliographie{{!}}service Action}}

==== Histoire ====
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Gérald Arboit]] |titre=Des services secrets pour la France |sous-titre=Du Dépôt de la Guerre à la DGSE, 1856-2013, préface du général ({{2e}} s.) Michel Masson, |lieu=Paris |éditeur=[[CNRS Éditions]] |année=2014 |pages totales=444 pages|isbn=978-2-2710-8038-7}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Claude Faure]]|titre=Aux services de la République|sous-titre=du BCRA à la DGSE|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=2004|pages totales=782|pages=792|isbn=2-213-61593-4}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Pascal Junghans|titre=Les services de renseignements français|éditeur=Edmond Dantès|collection=De l'ombre à la lumière|lieu=Paris|année=2006|pages totales=120|isbn=978-2-35372-003-3}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Roger Faligot]]|auteur2=[[Pascal Krop]]|titre=La piscine : Les services secrets français, 1944-1984|éditeur=Seuil|collection=L'Épreuve des faits|lieu=Paris|numéro dans collection=10|année=1985|pages totales=426|pages=426|isbn=2-02-008743-X}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Pascal Krop]]|titre=Les secrets de l'espionnage français de 1870 à nos jours|éditeur=Jean-Claude Lattès|lieu=Paris|année=1993|pages totales=880|isbn=2-7096-1315-8}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Jean-Christophe Notin]]|titre=La guerre de l'ombre des Français en Afghanistan|sous-titre=1979-2011|éditeur=[[Fayard (edition)|Fayard]]|année=2011|pages totales=934|isbn=978-2-213-65496-6|commentaire=L'auteur relate les opérations menées par la DGSE en Afghanistan depuis l'invasion de l'URSS en 1979.}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Sophie Merveilleux du Vignaux]]|titre=Désinformation et services spéciaux|éditeur=Éditions du Rocher|collection=Désinformation|lieu=Paris|année=2007|pages totales=241|pages=241|isbn=978-2-268-06117-7}}.
* {{ouvrage|auteur1=Roger Faligot|auteur2=Jean Guisnel|auteur3=Rémi Kauffer|titre=Histoire politique des services secrets français|sous-titre=De la Seconde Guerre mondiale à nos jours|lieu=Paris|éditeur=La Découverte|année=2013|isbn=9782707177711|isbn2=9782707178565}}.
* {{Ouvrage|titre=La guerre de la France au Mali|auteur1=[[Jean-Christophe Notin]]|éditeur=Tallandier|date=2014|isbn=979-10-210-0456-6|commentaire=L'auteur consacre une partie de l'ouvrage aux opérations menées par la DGSE de 2009 à 2012.}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Jean Guisnel]]|titre=Histoire secrète de la DGSE|éditeur=Robert Laffont|lieu=Paris|année=2019|pages totales=378|isbn=978-2-221-24028-1}}.

==== Témoignages d'agents ====
* {{Ouvrage|auteur1=[[Patrick Denaud]]|titre=[[Le silence vous gardera]]|sous-titre=journaliste et agent secret|éditeur=édition des Arènes|lieu=Paris|année=2013|pages totales=264|pages=264|isbn=978-2-35204-238-9}}.
* {{Ouvrage|langue originale=en|auteur1=[[Omar Nasiri]]|titre=Au cœur du djihad|sous-titre=Mémoires d'un espion infiltré dans les filières d'Al-Qaïda|titre original=Inside the Jihad: My Life with Al Qaeda|éditeur=Flammarion|lieu=Paris|année=2006|pages totales=445|isbn=2-08-069059-0}}.

==== Témoignages d'officiers de renseignement ====
==== Témoignages d'officiers de renseignement ====
* {{Ouvrage|auteur1=Dominique Fonvielle|auteur2=[[Jérôme Marchand]]|titre=Mémoires d’un agent secret|éditeur=Flammarion|lieu=Paris|année=2002|pages totales=405|pages=405|isbn=2-08-068348-9}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Dominique Fonvielle|auteur2=[[Jérôme Marchand]]|titre=Mémoires d’un agent secret|éditeur=Flammarion|lieu=Paris|année=2002|pages totales=405|pages=405|isbn=2-08-068348-9}}.
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* {{Ouvrage|auteur1=[[Hervé Jaubert]]|titre=Il n'y a plus de secrets dans les services : les révélations d'un officier de la DGSE|éditeur=Odilon-Media|lieu=Paris|année=1995|pages totales=246|pages=146|isbn=2-84213-003-0}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Hervé Jaubert]]|titre=Il n'y a plus de secrets dans les services : les révélations d'un officier de la DGSE|éditeur=Odilon-Media|lieu=Paris|année=1995|pages totales=246|pages=146|isbn=2-84213-003-0}}.
*{{Ouvrage|auteur1=Pierre Lethier|titre=Argent secret|sous-titre=L'espion de l'affaire Elf parle|éditeur=Albin Michel|lieu=Paris|année=2001|pages totales=252|pages=252|isbn=2-226-12186-2}}.{{Commentaire biblio|Une centaine de pages sont consacrées à la carrière de l'auteur dans le SDECE/DGSE ; il fut notamment assistant du directeur général de 1981 à 1988.}}
*{{Ouvrage|auteur1=Pierre Lethier|titre=Argent secret|sous-titre=L'espion de l'affaire Elf parle|éditeur=Albin Michel|lieu=Paris|année=2001|pages totales=252|pages=252|isbn=2-226-12186-2}}.{{Commentaire biblio|Une centaine de pages sont consacrées à la carrière de l'auteur dans le SDECE/DGSE ; il fut notamment assistant du directeur général de 1981 à 1988.}}
* {{Ouvrage|titre=L'homme de Tripoli - Mémoires d'agent secret|langue=fr|auteur1=Jean-François Lhuillier|éditeur=Mareuil Editions|année=2023|pages totales=357|isbn=978-2-37254-287-6}}.{{Commentaire biblio|Mémoires du chef de poste en Libye pendant les années 2000 et jusqu'à la chute du colonel Kadhafi en 2011.}}
* {{Ouvrage|auteur1=Thierry Lorho|titre=Profession Caméléon|sous-titre=De la DGSE à l'intelligence économique|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=2015|pages totales=334|isbn=978-2-213-68194-8}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Thierry Lorho|titre=Profession Caméléon|sous-titre=De la DGSE à l'intelligence économique|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=2015|pages totales=334|isbn=978-2-213-68194-8}}.
* {{Ouvrage|titre=Profession espion|auteur1=Olivier Mas|éditeur=Hoëbeke|date=2019|pages totales=208|isbn=978-2-842-30717-2}}
* {{Ouvrage|titre=Profession espion|auteur1=Olivier Mas|éditeur=Hoëbeke|date=2019|pages totales=208|isbn=978-2-842-30717-2}}
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* {{Ouvrage|auteur1=François Waroux|titre=James Bond n'existe pas|sous-titre=Mémoires d'un officier traitant|éditeur=Mareuil|lieu=Paris|année=2017|pages totales=215|isbn=978-2-37254-055-1}}.
* {{Ouvrage|auteur1=François Waroux|titre=James Bond n'existe pas|sous-titre=Mémoires d'un officier traitant|éditeur=Mareuil|lieu=Paris|année=2017|pages totales=215|isbn=978-2-37254-055-1}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Jean Augé|auteur2=[[Jérôme Marchand]]|titre=Afrique Adieu: Mémoires d'un officier du secteur Afrique noire de la DGSE|éditeur=Mareuil Édition|lieu=Paris|année=2024|pages totales=327|pages=327|isbn=2-372543482}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Jean Augé|auteur2=[[Jérôme Marchand]]|titre=Afrique Adieu: Mémoires d'un officier du secteur Afrique noire de la DGSE|éditeur=Mareuil Édition|lieu=Paris|année=2024|pages totales=327|pages=327|isbn=2-372543482}}.

==== Témoignages de directeurs généraux ====
* {{Ouvrage|auteur1=[[Pierre Lacoste]]|auteur2=Alain-Gilles Minella|directeur2=oui|auteur3=[[Perrine Simon-Nahum]]|titre=Un amiral au secret|éditeur=Flammarion|lieu=Paris|année=1997|pages totales=220|pages=220|isbn=2-08-067416-1}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Pierre Marion (haut fonctionnaire)|Pierre Marion]]|titre=La Mission impossible|sous-titre=à la tête des services secrets|éditeur=Calmann-Lévy|lieu=Paris|année=1991|pages=259|isbn=}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Pierre Marion (haut fonctionnaire)|Pierre Marion]]|titre=Mémoires de l'ombre|sous-titre=Un homme dans les secrets de l’État|éditeur=Flammarion|lieu=Paris|année=1999|pages totales=299|pages=300|isbn=2-08-067692-X}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Claude Silberzahn]]|auteur2=[[Jean Guisnel]]|titre=Au cœur du secret|sous-titre={{unité|1500 jours}} aux commandes de la DGSE (1989-1993)|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=1995|pages totales=330|isbn=2-213-59311-6}}.
* {{article|auteur1=Christophe Cornevin|auteur2=Jean Chichizola|titre=Bernard Émié, directeur général de la sécurité extérieure, explique comment la DGSE, qui célèbre un double anniversaire, fait face à l'épreuve de la guerre en Ukraine|url=https://www.lefigaro.fr/actualite-france/bernard-emie-patron-de-la-dgse-aujourd-hui-comme-hier-nos-agents-sont-en-premiere-ligne-20220622|date=23 juin 2022|périodique=[[Le Figaro]]|numéro=24210|consulté le=23 juin 2022}}.

=== Exposition ===
* {{lien web|url=https://www.ordredelaliberation.fr/fr/exposition-2022 |titre=Les agents secrets du général|sous-titre=Les Compagnons de la Libération dans la lutte clandestine (1940-1944)|description=exposition présentée au [[musée de l'ordre de la Libération]], en l'[[Hôtel des Invalides]], du {{date-|23 juin 2022-}} au {{date-|16 octobre 2022}}, organisée par l'[[Ordre de la Libération]] et la DGSE|site=ordredelaliberation.fr|consulté le=4 juillet 2022}}.

=== Articles connexes ===
{{colonnes|nombre=2|
* [[Frenchelon]]
* [[Alliance Base]]
* [[Médiclub]]
* [[Deuxième Bureau (France)|Deuxième Bureau]]
* [[Infrastructure de mutualisation]]
* [[Communauté française du renseignement]]
* [[Direction générale de la Sécurité intérieure]]
* [[Patrimoine clandestin de la DGSE]]
* [[Pertes humaines de la Direction générale de la Sécurité extérieure]]
}}

=== Liens externes ===
{{liens}}
* [http://lannuaire.service-public.fr/services_nationaux/administration-centrale-ou-ministere_171654.html La DGSE] sur le site [[Service-public.fr]]
* [http://www.wat.tv/video/reportage-dgse-lci-10qt7_2hfr9_.html Reportage sur la DGSE], LCI, 2008
* {{lien web |titre=Journalistes bons pour les Services |url=http://www.slate.fr/story/73105/journalistes-agents-secrets-renseignement |site=Slate.fr |date=30-05-2013 |consulté le=26-07-2020}}
* Liste d'articles DGSE sur [http://www.intelligenceonline.fr/search/search.aspx?keywords=DGSE Intelligence Online]

{{Palette|Services de renseignement français|Services de renseignement extérieurs}}
{{Portail|renseignement|armée française}}

[[Catégorie:Direction générale de la Sécurité extérieure| ]]
[[Catégorie:Service de renseignement français|D]]
[[Catégorie:Organisme fondé en 1982]]

Version du 10 avril 2024 à 17:32

Témoignages d'officiers de renseignement

  • Dominique Fonvielle et Jérôme Marchand, Mémoires d’un agent secret, Paris, Flammarion, , 405 p. (ISBN 2-08-068348-9).
  • Stéphane Gillier, 65-84 : roman, Paris, éditions Phébus, , 171 p. (ISBN 978-2-7529-0987-9) (roman).
  • Hervé Jaubert, Il n'y a plus de secrets dans les services : les révélations d'un officier de la DGSE, Paris, Odilon-Media, , 246 p. (ISBN 2-84213-003-0).
  • Pierre Lethier, Argent secret : L'espion de l'affaire Elf parle, Paris, Albin Michel, , 252 p. (ISBN 2-226-12186-2).
    Une centaine de pages sont consacrées à la carrière de l'auteur dans le SDECE/DGSE ; il fut notamment assistant du directeur général de 1981 à 1988.
  • Jean-François Lhuillier, L'homme de Tripoli - Mémoires d'agent secret, Mareuil Editions, , 357 p. (ISBN 978-2-37254-287-6).
    Mémoires du chef de poste en Libye pendant les années 2000 et jusqu'à la chute du colonel Kadhafi en 2011.
  • Thierry Lorho, Profession Caméléon : De la DGSE à l'intelligence économique, Paris, Fayard, , 334 p. (ISBN 978-2-213-68194-8).
  • Olivier Mas, Profession espion, Hoëbeke, , 208 p. (ISBN 978-2-842-30717-2)
  • Olivier Mas, J'étais un autre et vous ne le saviez pas, L'Observatoire, (ISBN 979-1-032-90681-1).
  • Jean-Christophe Notin, Les Guerriers de l'ombre, Paris, Tallandier, , 267 p. (ISBN 979-10-210-0748-2)
    Ouvrage consacré aux agents clandestins de la DGSE.
  • Pierre Siramy et Laurent Léger, 25 ans dans les services secrets, Paris, Flammarion, , 341 p. (ISBN 978-2-08-123261-7).
  • François Waroux, James Bond n'existe pas : Mémoires d'un officier traitant, Paris, Mareuil, , 215 p. (ISBN 978-2-37254-055-1).
  • Jean Augé et Jérôme Marchand, Afrique Adieu: Mémoires d'un officier du secteur Afrique noire de la DGSE, Paris, Mareuil Édition, , 327 p. (ISBN 2-372543482).