Aller au contenu

« Jamaïque » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Lefringant (discuter | contributions)
Révocation des modifications de 194.65.146.50 (retour à la version précédente de Souffle amer)
Balise : Révocation manuelle
Aucun résumé des modifications
Balises : Révoqué Suppression de contenu Éditeur visuel
Ligne 85 : Ligne 85 :
}}
}}


dfvuhjdcklfldfvkmajiefjk vjnhwrugjf´+as
La '''Jamaïque''' ({{En lang|en|Jamaica}}) est un [[État insulaire]] des [[Mer des Caraïbes|Caraïbes]]. Elle constitue un [[État souverain]] [[Indépendantisme|indépendant]] depuis 1962, membre du [[Liste des États membres du Commonwealth|Commonwealth]], et faisant partie des [[Antilles]], situé au [[sud]] de [[Cuba]] et à l'ouest de l’[[Hispaniola|Île Hispaniola]], [[territoire]] de la [[Haïti|République d’Haïti]] et de la [[République dominicaine]].


cvopfgp9tgvsdfiop+ds
Initialement peuplée sous l’aire précolombienne par les indigènes [[Arawaks]] [[Taïnos]], l'île passe sous [[Empire espagnol|contrôle espagnol]] à la suite de l'arrivée de [[Christophe Colomb]] en 1494. De nombreux indigènes meurent alors de maladies et les Espagnols y transfèrent des esclaves africains. Nommée « ''{{langue|es|Santiago}}'' », l'île demeure une possession espagnole jusqu'en 1655, lorsque l'Angleterre la conquiert et la rebaptise « ''{{langue|en|Jamaica}}'' ». Sous le joug colonial [[Empire britannique|britannique]] elle devient l'un des principaux exportateurs de sucre au monde grâce à son économie de plantation reposant sur l'[[esclavage]]. Les [[Britanniques]] émancipent les esclaves en 1838, et nombre d'entre eux préfèrent alors l'[[agriculture vivrière]] aux plantations. À partir des années 1840, les Britanniques ont recours à des [[Chinois (nation)|Chinois]] et des [[Indiens (Inde)|Indiens]] pour travailler dans les plantations. L'île obtient son indépendance du [[Royaume-Uni]] le {{date-|6 août 1962}}.


wfvºodçbiuvgywdjioksalç
La culture jamaïcaine a été diffusée dans le monde à travers le [[reggae]] et son plus célèbre représentant, [[Bob Marley]]. Elle rayonne également à travers ses exploits sportifs en athlétisme, avec des champions comme [[Usain Bolt]] et [[Shelly-Ann Fraser-Pryce]].


´sdç{{Portail|Jamaïque|Commonwealth|îles|langues créoles et créolophonie|Caraïbe}}
== Toponymie ==
Le nom du pays provient de ''Xamayca'' (prononcé en moyen [[espagnol]] {{MSAPI|/ʃamaika/}}) signifiant « la terre du bois et de l'eau », dans la langue des [[Arawaks]].

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de la Jamaïque}}

Les [[Arawaks]] sont les premiers à avoir peuplé l'île de la Jamaïque vers les années 1000, en provenance d'[[Amérique du Sud]] ; partis s'installer dans les Caraïbes à cause d’un grand mouvement de population. Ce peuple vit de l’agriculture et produit du [[maïs]], du [[manioc]], du [[tabac]] et des racines. Il exerce également la pêche et pratique la chasse à l’arc. Ils dansent et emploient des instruments de musique pour les accompagner comme l’[[ocarina]] ou le [[tiriaman]] qui est une flûte.

La Jamaïque fut annexée par l'Espagne après que [[Christophe Colomb]], accompagné de [[Juan de Esquivel]], y débarqua en 1494. Il y créa la ville « ''Sevilla la Nueva'' » (appelé aujourd'hui juste [[Seville (Jamaïque)|Seville]], localisé à l'ouest de [[Saint Ann's Bay]] sur la côte nord). Colomb l'employa en tant que domaine privé de sa famille. Plus tard, les Espagnols abandonnent ''Sevilla la Nueva'', trop inhospitalière, pour s'installer dans les plaines riches et fertiles du sud. Ils ont ainsi créé une nouvelle ville : « Santiago de la Vega » (aujourd'hui [[Spanish Town]]). Les Arawaks constituèrent la première main-d'œuvre d'esclaves pour les Espagnols. La quasi-totalité des Arawaks fut rapidement exterminée et sont morts à cause des maladies des Européens. On ne comptait déjà plus d'autochtones à la fin du {{s-|XVI}}.
[[Fichier:Jamaica1671ogilby.jpg|vignette|Carte de la Jamaïque (postérieure à 1671).]]
L'amiral [[Angleterre|anglais]] [[William Penn (amiral)|William Penn]] et le général [[Robert Venables]] [[Invasion de la Jamaïque|s'emparèrent de l'île]] le {{date-|27 mai 1655}}, qui devint officiellement une colonie britannique en 1670. Entretemps, la plupart des colons espagnols avaient quitté l'île pour [[Cuba]], restée espagnole. Au cours de l'invasion, des groupes d'esclaves africains fuient les plantations pour se réfugier dans les hauteurs de l'ile, d'où ils mènent une série d'escarmouches avec les Britanniques avant d’être vaincus puis déportés vers la province canadienne de la [[Nouvelle-Écosse]]<ref name=":0">{{Ouvrage |auteur1=Amzat Boukari-Yabara |titre=Une histoire du panafricanisme |passage=78 |date=2014}}.</ref>. L'amiral Penn donna à « Santiago de la Vega » le nom de [[Spanish Town]] et fit de l'île une plaque tournante de la lutte contre l'[[Espagne]] et la piraterie. Parmi les nouveaux arrivants, une première vague d'immigration [[France|française]], installée en particulier dans la paroisse de Saint Andrew, à [[Liguanea]], où les {{nobr|600 habitants}} à l'époque sont anglais et français, ainsi qu'à Sainte-Catherine. Les registres paroissiaux conservent les noms français de Bouin, Roche, Sablé, Clisson, Mainet, Jarries, Tranchant, Faucourt, Lemoque, Declozel, Chamlet, Plisson, Causson, Tapin, Lafleur, Lépine, Thomassin, Touzalin, Godin, Buchier, Narvais, Pintard, Augier, Campion, Dupuy, Durant, ou Pelpiat<ref name="persee.fr">{{Article |auteur1=Jacques de Cauna |titre=La diaspora des colons de Saint-Domingue et le monde créole : le cas de la Jamaïque |périodique=[[Outre-mers|Revue française d'histoire d'outre-mer]] |volume=81 |numéro=304 |date=1994 |lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/outre_0300-9513_1994_num_81_304_3230#}}.</ref>.

Plus tard, la Jamaïque devint le deuxième plus grand exportateur de [[sucre]] au monde, mais loin derrière la colonie française de [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]]. L'emploi d'[[esclavage|esclaves]] par la [[Grande-Bretagne]], à partir de 1672, une vingtaine d'années après la prise de l'île aux Espagnols, eut comme conséquence de faire de la Jamaïque l'une des plaques tournantes de la [[traites négrières|traite des noirs]].

Elle connaît au même moment une nouvelle vague d'immigration française. Le {{date|28 juillet 1681}}, le [[Liste des monarques d'Angleterre|roi d'Angleterre]] {{souverain2|Charles II (roi d'Angleterre)}} signe à [[Château de Hampton Court|Hampton Court]] l'édit enjoignant aux colonies anglaises d'accueillir et naturaliser les [[huguenot]]s français. Un ordre daté de {{date-|janvier 1683}} mentionne 42 [[protestantisme|protestants]] français auxquels doit être fourni le passage vers la Jamaïque ». Parmi eux, quelques patronymes encore portés par des familles jamaïcaines : Rusea, Nazereau, Gaultier, Boucher, Duquesne, de Boneval, Perrin, du Bourgay, Valette<ref>De Pierre Valette, fondateur de la plantation de [[Montpellier]].</ref>, ou encore Galdy<ref>Louis Galdy est très vite devenu fameux pour avoir été un survivant du tremblement de terre de [[Port Royal|Port- Royal]].</ref>{{,}}<ref name="persee.fr" />.

Plus d'un demi-million d'esclaves africains sont débarqués sur l'ile entre 1701 et 1807<ref name=":0" />. À la fin du {{s-|XVIII}}, l'île comptait {{nombre|300000|esclaves}} ; au début du {{s-|XIX}}, la population noire était en proportion de 20 contre 1. Une série de révoltes suivit. Durant cette époque, les Britanniques eurent beaucoup de mal à traquer les [[Marronnage (esclavage)|nègres marrons]], ces esclaves qui réussissaient à s'enfuir.

[[Fichier:Hakewill, A Picturesque Tour of the Island of Jamaica, Plate 04.jpg|vignette|''Harbour Street'', Kingston, 1820.]]
En 1831, une rébellion d'esclaves, lancée par Sam Sharpe, éclate au nord-ouest de la Jamaïque. Bien qu'elle soit écrasée par les forces britanniques, elle permet d'influencer le débat abolitionniste qui se tient au [[Royaume-Uni]]<ref name=":0" />. L'abolition de l'esclavage en 1834 est suivie d'une période de quatre ans pour former les [[Affranchissement|affranchis]] ; en réalité, il s'agit surtout, pour les anciens propriétaires d'esclaves indemnisés de la perte de main-d’œuvre, de réorganiser la production. Les affranchis quittèrent les plantations pour s'établir sur des terres inoccupées de l'intérieur du pays<ref name=":0" />. L'économie resta néanmoins dominée par une minorité de planteurs blancs et la population noire commença à se rebeller contre les mesures discriminatoires dont elle faisait l'objet. Devant l'indifférence du gouvernement britannique, une rébellion éclata à [[Morant Bay]] en 1865, suivie par un mouvement de révolte qui s'étendit à tout le pays. Elle fut brutalement réprimée : l'état d'urgence est déclaré, plus de 400 personnes furent pendues ou fusillées, plus de 600 furent flagellées (cent coups de fouet pour les hommes et 30 pour les femmes ; la corde était alors bardée de fil de fer) et un millier de maisons furent incendiées<ref>{{Ouvrage|auteur1=Henri Wesseling|titre=Les empires coloniaux européens. 1815-1919|éditeur=[[Éditions Gallimard|Folio]]|année=2009|isbn=}}</ref>. Cette rébellion aboutit à l'abolition de l'[[Parlement|Assemblée]] locale et à l'établissement d'un [[gouvernement colonial]] relevant de la Couronne. Elle ne fut finalement maîtrisée par les autorités britanniques qu'en 1884.

La crise économique qui naît de la [[Première Guerre mondiale]] est présente également en Jamaïque. Il y a plusieurs grèves et émeutes violentes qui font des morts car la colonie n’arrive pas a reprendre le dessus sur la crise. Par la suite, des syndicats émergent dont celui d'[[Alexander Bustamante]] et d'{{Lien|langue=en|Allen Coombs}} nommé Le {{Lien|trad=Trade Union Congress (Jamaica)|fr=Trade Union Congress (Jamaïque)|texte=Trade Union Congress (Jamaica)}} entre les années 1935 et 1936. Dans les dix années qui suivirent, [[Marcus Garvey]] avait fondé, en 1921, la [[Jamaican Political Association]] et en 1929, le [[Parti national du peuple (Jamaïque)|Parti national du peuple]]. Grâce à cet homme, les noirs vont prendre conscience de leur héritage. En 1944, il y a d’importantes modifications politiques. En 1957, il y a des réformes au niveau du [[conseil exécutif (Jamaïque)|conseil exécutif]], il est remplacé par le conseil des ministres. Ce conseil est nommé par le Gouverneur avec les recommandations du ''Chief Minister''.

Les mouvements nationalistes se développèrent sous l'impulsion de deux leaders jamaïcains, [[Alexander Bustamante]] (1884-1977) et [[Norman Manley]] (1893-1969). D'abord alliés puis adversaires politiques, ils alternèrent au pouvoir. Manley accéda au poste de [[Premier ministre de la Jamaïque|Premier ministre]] en 1955 et fut un partisan de l'unité des [[Caraïbes du Commonwealth|Caraïbes anglophones]], celle-ci se réalisant brièvement dans la [[Fédération des Indes occidentales]] (1958-1962). La Jamaïque obtint son indépendance, dans le cadre du ''[[Commonwealth]]'', le {{date|6 août 1962}}.

À la suite de l'indépendance, c'est Bustamante qui obtient le pouvoir. Il fait un plan de développement de l'[[industrialisation]] du pays afin de contrer la pauvreté. Cette politique économique fait ses preuves, car à la fin des années 1960, le taux de [[mortalité infantile]] a diminué, ainsi que le taux d'[[analphabétisme]]. L'[[espérance de vie]] augmente également<ref>{{harvsp|Lara|2012|id=Lara}}.</ref>, en dépit d'une criminalité élevée. En 1967, le gouvernement impose l'état d'urgence à Kingston.

En 1972, le [[Parti national du peuple (Jamaïque)|Parti national du peuple]] (PNP) remporte sa première grande victoire électorale depuis l'indépendance et a choisi [[Michael Manley]] comme premier ministre. Manley a réaffirmé les fondements idéologiques socialistes démocratiques du PNP en s'efforçant d'accroître l'alphabétisation, l'accès à l'enseignement supérieur et l'accession à la propriété, et supprime les lois discriminatoires à l'égard des femmes et des enfants nés hors mariage. Contrairement aux politiques des premiers ministres du JLP qui l'ont précédé, il améliore les relations avec les pays socialistes tels que [[Cuba]], soutient les rébellions anticoloniales en Afrique australe et approfondit les liens avec le [[Mouvement des non-alignés]]. Il impose également une taxe sur la [[bauxite]]. Les attaques contre la politique de Manley, qualifiée de "communiste", se sont accompagnées de violences, ce qui a conduit à la proclamation de l'état d'urgence en 1976. Néanmoins, les politiques sociales du gouvernement étaient populaires auprès des classes défavorisées, conduisant à la victoire de Manley et du PNP aux élections de 1976. Les répercussions de la [[Premier choc pétrolier|crise pétrolière]] décidée par l'[[OPEP]] et les pressions des Etats-Unis conduisent le JLP à reprendre le pouvoir à l'occasion des élections de 1980<ref name=":1">{{Lien web |titre=History of Jamaica |url=https://www.britannica.com/place/Jamaica/The-independent-country |site=britannica}}</ref>.

Le nouveau premier ministre, [[Edward Seaga]], rompt les relations diplomatiques avec Cuba afin de se réconcilier avec Washington. L'administration du président américain [[Ronald Reagan]] a réagi positivement à la politique anticommuniste de Seaga ; la Jamaïque est devenue l'un des principaux bénéficiaires de l'aide américaine dans les Caraïbes. En octobre 1983, Seaga envoie des troupes participer à l'[[invasion de la Grenade]] pour y renverser le gouvernement communiste. Le JLP, bien qu'impopulaire, se maintient au pouvoir jusqu'en 1989 du fait du boycott des élections par le PNP, qui entendait ainsi protester contre les méthodes autoritaires du gouvernement. La crise économique et l'austérité imposée par les exigences de restructuration de la [[Banque mondiale]] et du [[FMI]] a déclenché des émeutes et une grève générale en 1985. Le JLP et le PNP alternent au pouvoir depuis lors mais ce dernier a abandonné son orientation socialiste dans les années 1990 pour se replacer au centre<ref name=":1" />.

== Géographie physique ==
{{Article détaillé|Géographie de la Jamaïque}}
=== Localisation, frontière et superficie ===
La Jamaïque est un territoire de l'hémisphère nord situé dans l'archipel des Caraïbes (dans les Grandes Antilles), entre le [[tropique du Cancer]] et l'[[Équinoxe|équateur]]. L'île se situe à 17° 59' Nord (soit à peu près à la même latitude que le [[Yémen]]) et à 76° 48' Ouest (soit à peu près à la même longitude que le [[Pérou]]) .

Les frontières maritimes que compte la Jamaïque sont partagées avec la [[Colombie]] au sud, le [[Honduras]] à l’ouest, les [[Îles Caïmans]] au nord-ouest, [[Cuba]] au Nord et [[Haïti]] au sud-est.

La superficie maritime jamaïcaine s'étend sur {{unité|258137|km|2}}.

==== Territoires limitrophes ====
{{Territoires limitrophes|type=Territoire|nom=Jamaïque|élision=de la|notes=|nord=[[Cuba]], à {{Unité|810|km}}|nord-est=[[Îles Turks-et-Caïcos]], à {{Unité|706|km}}|est=[[Haïti]], à {{Unité|480|km}}|sud-est=[[Venezuela]], à {{Unité|1355|km}}|sud=[[Colombie]], à {{Unité|1510|km}}|sud-ouest=[[Costa Rica]], à {{Unité|1193|km}}|ouest=[[Belize]], à {{Unité|1205|km}}|nord-ouest=[[Houston]], à {{Unité|2790|km}}|width=|align=}}

=== Géologie, topographie et hydrographie ===
Les deux-tiers de l'île sont constitués de plateaux calcaires ponctués de nombreuses formations [[karst]]iques dont les plus spectaculaires sont situées dans le "[[pays Cockpit]]".[[Fichier:Jamaica Topography.png|vignette|centré|Carte topographique de la Jamaïque.]]
L'île de la Jamaïque est constituée de montagnes à l'intérieur des terres, entourées par une plaine côtière étroite. Pour cette raison, toutes les villes principales sont situées sur la côte.

Les chaînes de montagnes des [[Blue Mountains (Jamaïque)|Blue Mountains]] regroupent parmi les plus hauts sommets des Antilles. Le Pic Blue Montain, qui s'élève à {{unité|2256|mètres}} d'altitude, est le plus haut sommet du pays.

=== Climat ===
[[Fichier:Koppen-Geiger Map JAM present.svg|vignette|Carte des climats de la Jamaïque selon la classification Koppen-Geiger.]]
Le climat de la Jamaïque est [[climat tropical|tropical]], avec un temps chaud et humide, bien que les terres aient un climat plus tempéré. Les [[précipitations]] sont très inégales d’une région à l’autre — le nord-est plus exposé — et sont plus abondantes de juin à décembre. Des risques de [[cyclone tropical]] pèsent sur l'île à la fin de l’été et au début de l'automne.
=== Faune et flore ===
* voir aussi [[Liste des oiseaux des Antilles]]
<gallery>
Fichier:Jamaican Owl 2506951138.jpg|Hibou de la Jamaïque.
Fichier:Gfp-jamaican-iguana.jpg|Iguane jamaïcain.
</gallery>

=== Répartition spatiale des hommes et des activités ===
[[Fichier:Jamaica terrain.png|centré|vignette|500x500px]]
Les principales villes sont [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]], la capitale située au sud-est de l'île, et [[Montego Bay]] située au nord-ouest.

=== Axes de communication et transports ===
L'île compte 3 aéroports internationaux à savoir celui de Norman-Manley à Kingston, de Ian Fleming à [[Ocho Rios]], de Donald-Sangster à Montego Bay ; et l'aérodrome de Negril.

== Politique ==
{{Article détaillé|Politique en Jamaïque}}
[[Fichier:Parliament.jm.jpg|vignette|À l'intérieur du [[Parlement de Jamaïque]].]]

La Jamaïque est indépendante et membre du ''[[Commonwealth]]'' depuis 1962. Reconnaissant le souverain britannique comme chef d'État, la Jamaïque est une monarchie constitutionnelle ([[Royaume du Commonwealth|royaume du ''Commonwealth'']]) qui fonctionne sur les bases du [[Régime parlementaire|parlementarisme]] britannique. L'actuel chef de l’État, le roi {{souverain2|Charles III (roi du Royaume-Uni)}}, est représenté par un gouverneur général.

Depuis le {{date-|26|février|2009}}, le gouverneur général est [[Patrick Allen]], {{nobr|58 ans}}, un pasteur de l'[[Église adventiste du septième jour]]. Cet ancien président de l'Union des Indes de l'Ouest exerce les pouvoirs et attributions du souverain en Jamaïque.

En {{date-|janvier 2012}}, le retour au pouvoir du [[Parti national du peuple (Jamaïque)|Parti national du peuple]] mené par [[Portia Simpson-Miller]] pouvait remettre en cause le statut monarchique du pays. En effet, lors de son discours d'investiture en tant que Première ministre, cette dernière avait annoncé vouloir {{Citation|couper le cordon avec la couronne britannique}}, en ajoutant : {{Citation|Nous initialiserons le processus de détachement de la monarchie pour devenir une république, avec notre propre président autochtone pour chef d’État}}<ref>{{Lien web |titre=Jamaïque : une république en 2012 ? |url=http://fr.euronews.net/2012/01/07/jamaique-une-republique-en-2012/ |site=Euronews |consulté le=7 janvier 2012}}.</ref>. Cependant, après quatre ans de pouvoir, le PNP a perdu les élections législatives au profit du [[Parti travailliste de Jamaïque|Parti travailliste]], sans avoir mis en œuvre son projet. En 2016, [[Andrew Holness]] devient [[Premier ministre de la Jamaïque|Premier ministre]].

=== Ordres et décorations ===
* L'ordre du Héros national
* L'ordre de la Nation
* L'ordre de l'Excellence
* L'[[Ordre du Mérite (Jamaïque)|ordre du Mérite]]
* L'[[ordre de Jamaïque]]
* L'[[ordre de la Distinction]]

== Subdivisions ==
{{Article détaillé|Subdivisions de la Jamaïque}}
[[Fichier:Jamaica parishes numbered2.png|vignette|600px|Les comtés et paroisses de la Jamaïque.]]
La Jamaïque est subdivisée en 3 comtés et 14 [[Paroisse civile|paroisses]] :
* [[Comté de Cornwall (Jamaïque)|Comté de Cornwall]], à l'ouest (en vert sur la carte), subdivisé en 5 paroisses de :
: 1 - [[Paroisse de Hanover|Hanover]] ;
: 2 - [[Paroisse de Saint Elizabeth|Saint Elizabeth]] ;
: 3 - [[Paroisse de Saint James|Saint James]] ;
: 4 - [[Paroisse de Trelawny|Trelawny]] ;
: 5 - [[Paroisse de Westmoreland|Westmoreland]].
* [[Comté du Middlesex (Jamaïque)|Comté du Middlesex]], au centre (en rouge sur la carte), subdivisé en 5 paroisses de :
: 6 - [[Paroisse de Clarendon|Clarendon]] ;
: 7 - [[Paroisse de Manchester|Manchester]] ;
: 8 - [[Paroisse de Saint Ann|Saint Ann]] ;
: 9 - [[Paroisse de Sainte-Catherine|Saint Catherine]] ;
: 10 - [[Paroisse de Saint Mary|Saint Mary]].
* [[Comté de Surrey (Jamaïque)|Comté de Surrey]] à l'est (en jaune sur la carte), subdivisé en 4 paroisses de :
: 11 - [[Paroisse de Kingston|Kingston]] ;
: 12 - [[Paroisse de Portland|Portland]] ;
: 13 - [[Paroisse de Saint Andrew|Saint Andrew]] ;
: 14 - [[Paroisse de Saint-Thomas|Saint Thomas]].

== Économie ==
{{Article détaillé|Économie de la Jamaïque}}

L'économie de la Jamaïque est fondée sur les ressources naturelles, telle la [[bauxite]], et a un climat favorable à l'agriculture et au tourisme qui est la principale source de revenus et fournit environ un quart de tous les emplois du pays. Des découvertes de gisements de [[bauxite]] dans les années 1940 ont fait de la Jamaïque, ce dès les années 1970, un des premiers pays exportateurs de ce minerai. C'est également un [[pavillon de complaisance]]. En 2022, la Jamaïque est classée en {{76e|position}} pour l'[[indice mondial de l'innovation]]<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=WIPO |titre=Indice mondial de l'innovation 2022|url=https://www.wipo.int/global_innovation_index/fr/2022/index.html |site=[[Organisation mondiale de la propriété intellectuelle]] |consulté le=2022-11-16}}</ref>.

== Démographie ==
{{Article détaillé|Démographie de la Jamaïque}}
[[Fichier:StreetsofKingston.jpg|vignette|[[Kingston (Jamaïque)|Kingston]].]]
Lors du recensement de 1960, 76 % de la population descendait des esclaves [[Noir (humain)|noirs]], 15 % des colons [[européens]] et le reste de la population se répartissait entre [[Chinois (nation)|Chinois]], [[Indiens (Inde)|Indiens]] et [[métis]]<ref>{{Article |prénom1=J. |nom1=H. |titre=La population de la Jamaïque |périodique=Population |volume=27 |numéro=1 |date=1972 |doi=10.2307/1529618 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1972_num_27_1_15105 |consulté le=2019-01-25 |pages=125–127}}.</ref>. Le pays se caractérise par des clivages ethniques et religieux qui ne sont pas forcément superposables, induisant un usage politique de ces différences moins marqué que dans d'autres parties des [[Caraïbes]]<ref>{{Article |prénom1=Fred |nom1=Constant |titre=Religion, ethnicité et politique en Caraïbe |périodique=Revue française de science politique |volume=44 |numéro=1 |date=1994 |doi=10.3406/rfsp.1994.394809 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1994_num_44_1_394809 |consulté le=2019-01-25 |pages=49–74}}.</ref>.

En 2017, la population du pays était estimée à {{nombre|2990561|habitants}}<ref name="cia" />. La quasi-totalité de la population était composée de Noirs ou métis descendant des [[esclavage|esclaves]]. Une minorité blanche européenne (1 %), mais aussi une minorité non négligeable d'immigrants [[Asiatique (humain)|asiatiques]] (0,8 %)<ref name="cia" />.

Comme la plupart des autres États des Caraïbes la Jamaïque a une législation conservatrice s'agissant des minorités sexuelles. L'homosexualité est illégale et peut conduire à la prison. Les articles 76, 77 et 79 du code pénal jamaïcain sont hérités d’une loi coloniale de 1864 qui punit de prison et de travaux forcés « le crime abominable de sodomie »<ref>{{Article|titre=Dans les Caraïbes, la lutte contrariée des militants LGBT pour la dépénalisation de l’homosexualité|périodique=Le Monde|date=27 février 2024|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/27/dans-les-caraibes-la-lutte-contrariee-des-militants-lgbt-pour-la-depenalisation-de-l-homosexualite_6218850_3210.html}}</ref>.

== Éducation ==


L'île dispose d'une université régionale publique, l'[[université des Indes occidentales]] (UWI). Cette université a été créée initialement en 1948 en Jamaïque, sur le campus de [[Mona (Jamaïque)|Mona]], en tant qu'University College of West Indies (UCWI) comme une part de l'université de Londres. Elle a obtenu le statut d'université indépendante en 1962. Le Campus Saint-Augustine à [[Trinité-et-Tobago]], anciennement l'[[Université des Indes occidentales|Imperial College of Tropical Agriculture]], a été lancé en 1960 et le campus de Cave Hill à la [[Barbade]] a été fondé en 1963. Cette Université est répartie sur {{nobr|17 États}} indépendants de la Caraïbe. En dehors des 3 campus de la Jamaïque, de Trinidad-et-Tobago et de la Barbade, des centres universitaires sont situés dans chacun des 14 autres pays. Cinq facultés sont communes aux trois campus : faculté des Sciences humaines et des Sciences de l'Éducation, faculté de Droit, faculté des Sciences médicales, faculté de Sciences et de Technologie et faculté des Sciences Sociales. Le campus de Mona regroupe environ {{nombre|15000|étudiants}} pour un total de près de {{nombre|40000|étudiants}} pour l'ensemble de l'UWI.

En plus de l'université des West Indies, l'île dispose également d'une université privée, l'université de la Caraïbe du Nord (Northern Caribbean University). C'est une université confessionnelle des [[Église adventiste du septième jour|adventistes du {{7e|jour}}]] qui dispose de quatre campus en Jamaïque pour un total d'environ {{nombre|5600|étudiants}}.

== Langues ==
La langue officielle est l'[[anglais]], qui peut se retrouver sous forme de dialecte, l'[[anglais jamaïcain]], bien que la [[langue maternelle]] de la grande majorité de la population soit le [[créole jamaïcain]].

Il existe également un patois, qui possède lui-même une variante : le [[patois rasta]].

== Culture ==
{{Article détaillé|Culture de la Jamaïque|Liste de films jamaïcains}}

=== Cuisine ===

* Ackee & Saltfish
* Jerk Chicken
* Pâté au bœuf

=== Musique ===
[[Fichier:Bob-Marley 3.jpg|vignette|[[Bob Marley]].]]
{{Article détaillé|Musique jamaïcaine}}
La Jamaïque a vu naître des [[genre musical|genres musicaux]] à succès, en particulier le [[mento]], le [[ska]], le [[rocksteady]], le [[reggae]] (et ses variantes, le [[dub]], le [[dancehall]], le [[Rub-a-dub|rubadub]]…), la [[ragga]]muffin…

Parmi les artistes musicaux jamaïcains ou d'origine jamaïcaine, on trouve notamment [[Bob Marley]], [[The Notorious B.I.G.|Biggie Smalls]], [[Max Romeo]], [[Jimmy Cliff]], {{lien|lang=en|Shenseea}}, Winston Rodney ([[Burning Spear]]), Joseph Hill ([[Culture (groupe de reggae)|Culture]]), [[Laurel Aitken]], [[Peter Tosh]], [[Bunny Wailer]], [[U Roy]], [[Barrington Levy]], [[Jacob Miller]], [[Dennis Brown (reggae)|Dennis Brown]], [[Lee Scratch Perry]], [[King Tubby]], [[Sean Paul]], [[Buju Banton]], [[Toots Hibbert]] ([[Toots and the Maytals]]), [[Shaggy]], [[Dillinger (reggae)|Dillinger]], [[Garnett Silk]], [[Capleton]], [[Eek-A-Mouse]], [[Albert Griffiths]], {{Lien|langue=en|trad=|fr=Steve Wilks}}, [[Vybz Kartel]], [[Mavado (chanteur)|Mavado]], [[Alkaline]], [[Elephant Man (chanteur)|Elephant Man]], [[Sizzla]], [[Bounty Killer]], [[Beenie Man]], [[Stephen Marley]], [[Rohan Marley]], [[Ziggy Marley]], [[Damian Marley]], [[Ky-Mani Marley]], [[Jorja Smith]], etc.

== Religion ==
Le [[christianisme]] est la religion majoritaire en Jamaïque.
=== Mouvement rastafari ===
{{Article détaillé|Mouvement rastafari}}
Le [[mouvement rastafari]] est une branche du christianisme mais ne reconnaît en aucun cas [[Jésus de Nazareth|Jésus]] comme le Messie mais le Rastafari Makonnen, [[Haïlé Sélassié Ier|Hailé {{souverain-|Sélassié Ier}}]], empereur d’Éthiopie au {{s-|XX}}, comme le « Jah », abréviation de [[YHWH|Jéhovah]], sur [[Terre]] à la suite d'une prophétie du révérend Marcus Garvey.

''Hailé Sélassié'' signifie pouvoir de la trinité. [[Haïlé Sélassié Ier|Hailé {{souverain-|Sélassié Ier}}]] se fit introniser avec la charge de « Roi des Rois, Seigneur des Seigneurs, Lion conquérant de la [[tribu de Juda]], élu de Dieu, Lumière de ce Monde, défenseur de la foi », comme tous les [[Éthiopie|empereurs d’Éthiopie]].

Ce mouvement est souvent considéré comme une religion en raison de ses rites tirés de la [[Bible]] mais les rastafariens, appelés ''rastas'', le conçoivent comme un mode de vie et une manière de représenter le monde depuis sa création.
== Sport ==
{{article détaillé|Jamaïque aux Jeux olympiques|Jamaïque aux Jeux paralympiques|Jamaïque aux Jeux du Commonwealth}}
[[File:Usain Bolt Rio 100m final 2016i-cr.jpg|vignette|redresse|[[Usain Bolt]], triple champion olympique du {{unité|100|m}} et du {{unité|200|m}}.]]
La Jamaïque s'est distinguée au cours de ces treize dernières années dans le domaine sportif en se classant au {{13e|rang}} des [[Jeux olympiques d'été de 2008]] à [[Pékin]] (6 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 2 médailles de bronze). C'est principalement en [[athlétisme]] que le pays produit ses meilleurs athlètes tels qu'[[Usain Bolt]] (actuel détenteur du [[record du monde du 100 mètres|record du monde du {{nobr|100 mètres}}]] et du [[Record du monde du 200 mètres|200 mètres]]), [[Yohan Blake]], [[Asafa Powell]], [[Veronica Campbell-Brown]] ou encore [[Shelly-Ann Fraser-Pryce]].

Au cours des [[Jeux olympiques d'été de 2012]] à [[Londres]], la Jamaïque se positionne à la {{18e|place}} dans le tableau des médailles (4 médailles d'or, 4 médailles d'argent et 4 médailles de bronze). La totalité des médailles est remportée dans les épreuves d'athlétisme, notamment en [[sprint (athlétisme)|sprint]], [[relais (athlétisme)|relais]] et [[course de haies|haies]]. Les athlètes jamaïcains se font particulièrement remarquer en remportant les 3 premières places du {{nobr|200 mètres}} hommes. C'est aussi lors de ces Jeux qu'Usain Bolt devient le seul athlète avec l'Américain [[Carl Lewis]] à conserver un titre olympique du {{nobr|100 mètres}}, quatre ans après ses exploits à Pékin, et le seul à conserver le titre du {{nobr|200 mètres}}. La Jamaïque est l'actuelle détentrice du [[record du monde du relais 4 × 100 mètres|record du monde du 4 × {{nobr|100 mètres}}]] (36 s 84, réalisés lors de ces mêmes Jeux).

À [[Jeux olympiques d'hiver de 2014|Sotchi]] en 2014, l'équipe de bobsleigh Jamaïcaine participera à la {{1re|manche}} des Jeux olympiques.

La Jamaïque a été le pays hôte des [[Jeux de l'Empire britannique et du Commonwealth de 1966|Jeux de l'Empire britannique et du ''Commonwealth'' de 1966]], à Kingston.

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Jamaica|commons titre=La Jamaïque| wiktionary=Jamaïque}}
=== Bibliographie ===
* {{Chapitre |auteur1=Oruno D. Lara |titre chapitre=Arawaks et Karibs |titre ouvrage=[[Encyclopædia Universalis]] |année=2012 |lire en ligne=http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/arawaks-et-karibs/ |id=Lara}}.
* {{Chapitre |auteur1=Oruno D. Lara et Jean-Marie Théodat |titre chapitre=Jamaïque |titre ouvrage=[[Encyclopædia Universalis]] |année=2012 |lire en ligne=http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/jamaique/#titre16}}).
* {{Chapitre |auteur1=Marianne Mahn-Lot |titre chapitre=Christophe Colombe |titre ouvrage=[[Encyclopædia Universalis]] |année=2012 |lire en ligne=http://www.universalis-edu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/christophe-colomb/}}).

=== Articles connexes ===
* [[Association des États de la Caraïbe]]
* [[Banque de développement des Caraïbes]]
* [[Caraïbes]]
* [[Cinéma caribéen]]
* [[Communauté caribéenne]]
* [[Flore de l'espace Caraïbe]]
* [[Université des Caraïbes|Liste des universités de la Caraïbe]]
* [[Mer des Caraïbes]]

=== Liens externes ===
{{liens}}
* {{nobr|50 ans}} d'indépendance de la Jamaïque https://www.youtube.com/watch?v=NBnE6BG40bg.

== Notes et références ==
{{Références}}

{{Palette|Royaumes du Commonwealth|Pays d'Amérique|Subdivisions de la Jamaïque}}
{{Portail|Jamaïque|Commonwealth|îles|langues créoles et créolophonie|Caraïbe}}


[[Catégorie:Jamaïque|*]]
[[Catégorie:Jamaïque|*]]

Version du 15 mars 2024 à 11:54

Jamaïque

(en) Jamaica

Drapeau
Drapeau de la Jamaïque
Blason
Armoiries de la Jamaïque
Devise en anglais : Out of Many, One People (« De plusieurs, un peuple »)
Hymne en anglais : Jamaica, Land We Love (« Jamaïque, Terre que nous aimons »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni (Depuis 1962)
Description de l'image Jamaica (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle parlementaire unitaire[1]
Roi Charles III
Gouverneur général Patrick Allen
Premier ministre Andrew Holness
Parlement Parlement
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Chambre des représentants
Langues officielles Anglais
Capitale Kingston

17° 59′ N, 76° 48′ O

Géographie
Plus grandes villes Kingston, Montego Bay
Superficie totale 10 991 km2
(classé 158e)
Superficie en eau 1,5 %
Fuseau horaire UTC -5
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Date (61 ans)
Démographie
Gentilé Jamaïcain(s), Jamaïcaine(s)
Population totale (2020[2]) 2 808 570 hab.
(classé 140e)
Densité 256 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 15,721 milliards de $
+ 3,83 %[3]
PIB (PPA) (2022) en augmentation 32,378 milliards de $
+ 8,89 %[3]
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 5 730,397 $
+ 3,71 %[4]
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation 11 802,098 $
+ 8,77 % [4]
Dette publique brute (2022) Nominale
2 188,095 milliards de J$
+ 2,64 %
Relative
83,730 % du PIB
- 8,49 %
Monnaie Dollar jamaïcain (JMD)
Développement
IDH (2021) en diminution 0,709[5] (élevé ; 110e)
IDHI (2021) en diminution 0,591[5] (83e)
Coefficient de Gini (2016) 35,0 %[6]
Indice d'inégalité de genre (2021) 0,335[5] (80e)
Indice de performance environnementale (2022) en diminution 45,6[7] (72e)
Divers
Code ISO 3166-1 JAM, JM
Domaine Internet .jm
Indicatif téléphonique +1-876
Organisations internationales Drapeau des Nations unies ONU
Icône du Commonwealth Commonwealth
INBAR
G33
G15

dfvuhjdcklfldfvkmajiefjk vjnhwrugjf´+as

cvopfgp9tgvsdfiop+ds

wfvºodçbiuvgywdjioksalç

´sdç

  1. « Jamaïque (la) *Nom officiel* : la Jamaïque *Habitants* :… », sur typo.mondediplo.net (consulté le )
  2. (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur cia.gov (consulté le ).
  3. a et b PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).
  4. a et b (en-US) « World Economic Outlook Database October 2022 », sur imf.org (consulté le ).
  5. a b et c Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  6. (en) « Gini Index coefficient - distribution of family income », sur The World Factbook, Central Intelligence Agency (consulté le ).
  7. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).