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'''''L'Évidente Lesbienne''''' est une revue d'expression artistique [[Lesbiennes radicales|lesbienne radicale]]<ref name=":2">{{Ouvrage|auteur1=Julie Vaillancourt|titre=Archives lesbiennes, d'hier à aujourd'hui - Tome 2|lieu=Montréal|éditeur=Éditions saphiques du RLQ|année=2023|pages totales=671|passage=211|isbn=978-2-9820765-2-5}}</ref> fondée en décembre 1984<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Les Biennes du Québec|titre=Bilan de la Journée d’Inter-Actions Lesbiennes|lieu=Montréal|année=octobre 1987|lire en ligne=https://rlq-qln.ca/wp-content/uploads/2022/03/1987-10-PROG-Journ%E2%80%9Aes-Inter-Actions-Lesbiennes-Mouvement-Des-Lesbiennes-Au-Qu%E2%80%9Abec.pdf}}</ref |
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== Historique == |
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La distribution de la revue persiste jusqu'en 1990<ref name=":2" />. |
Version du 8 mars 2024 à 21:38
L'Évidente Lesbienne | |
Pays | Canada |
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Langue | Français |
Périodicité | quadrimestriel |
Format | 850 x 110 mm |
Genre | artistique, lesbianisme radical |
Prix au numéro | Gratuit |
Date de fondation | 1984 |
Date du dernier numéro | 1990 |
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L'Évidente Lesbienne est une revue d'expression artistique lesbienne radicale[1] fondée en décembre 1984[1],[2], combinant la photographie, le dessin, le collage et la poésie.
Historique
L'idée de fonder L'Évidente Lesbienne émane alors que Myriam Fougère, Martine Giguère et Suzanne Vertue découvrent la revue féministe Femail ART[3], au Michigan Womyn's Music Festival de 1984[3]. Elles décident de s'en inspirer à leur retour au Québec, joignant Diane Trépanière et Diane Heffernan au projet[3],[4].
Le premier numéro paraît en décembre 1984[1],[2] par Suzanne Vertue, Diane Heffernan et Diane Trépanière, s'ajoutent ensuite Myriam Fougère, Martine Giguère[3]et Madelaine Marine. Les collaboratrices varieront ensuite pour inclure notamment Gin Bergeron et Julie Poirier[3].
Le nom est pensé par Suzanne Vertue qui dit vouloir identifier clairement l'idéologie de la revue[3].
Distribution
Les appels à soumissions invitent les lesbiennes à faire parvenir 55 photocopies de leurs œuvres aux responsables de la revue[3], chacun des numéros sélectionnant entre 15 et 25 participantes[3]. La revue est tirée à 55 exemplaires, quatre fois par année, de façon gratuite[2],[5].
Elle est notamment distribuée au bar Lilith[3],[6],[7] et à la Librairie L'aube-Épine (qui devient la Librairie L'Essentielle)[2],[5],[8].
La distribution de la revue persiste jusqu'en 1990[1].
Références
- Julie Vaillancourt, Archives lesbiennes, d'hier à aujourd'hui - Tome 2, Montréal, Éditions saphiques du RLQ, , 671 p. (ISBN 978-2-9820765-2-5), p. 211
- Les Biennes du Québec, Bilan de la Journée d’Inter-Actions Lesbiennes, Montréal, (lire en ligne)
- Diane Heffernan, « La petite hystoire de l'Évidente Lesbienne », Amazones d'hier, lesbiennes d'aujourd'hui, vol. 5, no 19, , p. 66-84
- Revue À bâbord!, « Diane Trépanière - Revue À bâbord ! », sur www.ababord.org (consulté le )
- « Bits & Pieces », Lesbian Connection, vol. 10, no 4, , p. 10 (lire en ligne )
- « Les 5 à 8 de la Journée de visibilité lesbienne au Lilith », Treize, vol. 1, no 6, , p. 21
- « Communiqués », Treize, vol. 6, no 3, , p. 7
- « Revue de presse », Amazones d'hier, lesbiennes d'aujourd'hui, vol. 5, no 18, , p. 125